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Coup d'œil assassin

PDV Antoine :

Je reçu un coup d'œil assassin d'Alix. Je faillis lever les yeux au ciel devant son énervement évident et soupirais d'agacement. Je ne devais pas me conduire correctement du point de vue de madame. En même temps c'était bien facile pour elle avec sa vie de gosse de riche ou il lui suffisait d'ouvrir la bouche pour obtenir ce qu'elle désirait.

- Quelque chose à dire Alix ? demandais-je durement.

-Toujours, répondit-elle du tac au tac. Même si tu n'apprécie pas ta cousine, tu pourrais au moins faire semblant. Elle est de ta famille après tout, non ?

En ignorant totalement la remarque acerbe de la jeune fille je me tournais vers ma grand-mère :

- Clémence ne pourrait-elle pas venir à Paris, une fois que nous serons rentrés de nos vacances et qu'Alix sera repartie ?

Je vis cette dernière ouvrir la bouche offusquée. Sans lui laisser le temps d'intervenir je repris la parole.

- Je n'aime pas trop quand il y a trop de monde dans cette maison.

J'étais vraiment nul en argumentation, je le voyais bien aux réactions faciales d'Alix. Elle était à la limite de rendre son repas au vu de la grimace qui déformait son joli visage.

- Sinon je peux m'absenter le temps de la présence de votre nièce, madame, proposa-t-elle à ma grand-mère.

- Il en est hors de question Alix ! Antoine j'aimerai que tu te comportes correctement, s'il te plait ! s'écria la vieille femme.

Je ricanais intérieurement. C'était bien facile ! Elles ne comprenaient pas les enjeux  ! Elles ne risquaient pas de tout perdre elles ! Je ne pourrais jamais me pardonner s'il leur arrivait la moindre chose... Ce qui était arrivé à Alix m'avait rendu fou. J'avais remué ciel et terre pour pouvoir la récupérer sans la mettre en péril. Je sais bien qu'elle n'y croit absolument pas... Mais elle ne sait pas ce que c'est de perdre quelqu'un à qui l'on tient, de voir ceux qu'on aime constamment si proche du danger mais de ne rien leur dire pour éviter de les apeurer, tout en étant tout le temps sur ses gardes pour ne pas qu'il leur arrive quoique ce soit... Elle ne savait pas la panique qui m'avait pris lorsque je m'étais rendue compte de son absence... et maintenant elles voulaient que ma cousine vienne passer des vacances ici avec son bébé ? Elles étaient complètement aliénées ! J'étais déjà au bord de la crise de nerfs... Je ne pouvais pas me permettre de perdre ma seule famille, encore moins Alix... rien que d'y penser mon ventre se nouait d'appréhension.

- Je me comporte tout à fait correctement Grand-mère ! Mais je pense qu'il y a certaines choses qui se prévoient plus longtemps à l'avance ! Dites lui qu'elle ne peut pas venir c'est tout ! répondis-je avec véhémence.

Alix me fixait, sidérée tandis que ma grand-mère fronçait les sourcils.

- C'est vrai que tu as l'air d'avoir un emploi du temps très chargé, Antoine, railla la jeune fille.

- Je te prie de te taire ! rétorquais-je sèchement. Grand-mère, Clémence ne peut pas venir, je comptais faire quelques réparations dans les chambres d'amis ...

- Tu sais faire quelque chose de tes dix doigts ? interrogea Alix, innocemment.

- Mon chéri, ces travaux ne sont absolument pas nécessaires et peuvent bien être retardés de quelques jours ! 

- De toutes les façons la température actuelle n'est pas bonne pour un enfant si jeune ! Il faut mieux qu'elle nous rende visite vers la fin de l'été.

- C'est le nombre d'expériences que tu as eu avec les bébés qui te fait dire ça ? demanda la jeune fille narquoisement.

- Tu t'intéresse à ma vie maintenant ? répliquais-je ironiquement.

- Antoine, Clémence vient, un point c'est tout, déclara la vieille femme froidement.

Mon énervement s'accrût , augmentant la tension dans mon corps. Je serrais les dents et les poings pour éviter d'exploser devant celle qui m'avait élevé. Rageusement je me levais d'un coup. Au même instant, Anna entra dans la salle à manger :

- Mademoiselle Alix, M.Giorno vous demande au téléphone.

- Alors lui ! aboyais-je, toujours là quand il ne faut pas ! Raccrochez Anna !

La femme hocha la tête avec un air inquiet. Alix bondit :

- C'est hors de question ! Antoine je ne te permets pas de prendre autorité sur quoique ce soit qui concerne ma vie !

- Pardon ?! m'égosillais-je, tu peux répéter ? Je crois avoir mal compris, venant d'une fille qui s'occupe de tout ce qui ne la regarde pas !

- En l'occurrence je pense que cela me concerne totalement puisque c'est moi que Giorno veut voir ! Ta ridicule jalousie envers lui commence à relativement m'énerver !

- Ridicule jalousie ?! Encore une fois tu ne sais même pas de quoi tu parles ! Tu ne connais pas cet homme et tu oserais me faire la morale ?

- Cet homme est tout ce qu'il y a de plus gentil ! Et votre petite dispute pour savoir lequel de vous deux à le plus de mérite ne m'intéresse absolument pas ! cria-t-elle. Je pense que je suis assez grande pour choisir mes amis !

Alors que j'allais répondre, un toussotement nous interrompis.

- Excusez-moi, fit Anna gênée, mais monsieur Giorno est toujours au téléphone.

Un coup d'œil vers ma grand-mère me permit de voir qu'elle secouait la tête avec désespoir. Tandis qu'Alix me fusillait du regard.Je pris la direction de ma chambre en claquant la porte de la salle à manger avec énervement, laissant les deux femmes silencieuses et interdites. J'entendis Alix se diriger à grands pas vers le combiné et répondre mielleusement.

PDV Alix :

Giorno me proposa avec ardeur une ballade dans un des endroits les plus merveilleux de Florence. J'accepte rapidement, heureuse de pouvoir m'échapper du lieu où se trouve Antoine. Il fallait d'abord que j'aide madame Saint-Pern à rédiger ses lettres, mais je devrais pouvoir rejoindre Giorno rapidement.

Je rejoignis la vieille dame dans le salon d'été. Elle semblait attristée et ses beaux yeux avaient un peu perdu de leur éclat. Quand elle m'aperçut elle se redressa et me fis un faible sourire.

- Je suis vraiment désolée pour le comportement de mon petit fils Alix. Depuis quelques temps j'ai un peu de mal à le comprendre... il a toujours été un garçon si doux... je pensais vraiment que voir sa cousine lui ferais plaisir, il a toujours été très attaché à sa famille.

- Ne vous inquiétez pas madame, il doit être fatigué ou stressé par quelque chose... Dès qu'il aura trouvé une solution il redeviendra comme avant.

- Je l'espère mon enfant ... Il faut dire qu'il n'a pas eu une vie facile mon Antoine... Ses parents sont morts dans un grave accident de voiture quand il avait tout juste dix ans. Il était à l'arrière et le choc n'a, heureusement, pas été dangereux pour lui, c'est un miracle d'ailleurs. Mais ses parents sont morts sur le coup et il a attendu des secours, seul, sans pouvoir bouger. Pendant de longues années il s'est complètement renfermé sur lui-même. Cela ne fait que depuis presque deux ans qu'il s'est épanoui. Mais il n'a jamais vraiment fait le deuil...

Je ne savais que répondre. Cela se comprenait facilement que cette période n'avait pas été facile pour la vieille dame non plus. Elle avait tout de même perdu son fils. En pensant au petit Antoine mon cœur se serra de tristesse.
Après cette discussion madame Saint-Pern me dicta quelques lettres et me demanda mon programme de l'après-midi. Je lui racontais que j'avais accepté la proposition de Giorno de visiter un endroit magique, selon le jeune homme. J'aperçus un éclair de tristesse qui passait dans les yeux de la vieille dame alors qu'un gentil sourire éclairait son visage.

-J'espère que ce garçon est de bonne compagnie, dit-elle. Vous pouvez y allez, Alix. Je n'ai plus besoin de votre aide. Amusez-vous bien !

Je ne me le fis pas dire deux fois. Dès que j'eus quitté la dame, je me précipitais dans ma chambre pour récupérer quelques affaires.
Alors que je mettais mon chapeau tout en fermant la porte, je percutais Antoine. Celui-ci me retint alors que mes genoux se dérobaient sous le choc. Il me remit debout et partit sans dire un mot. Étonnée je me retournais pour le suivre des yeux avant de hausser les épaules et de sortir de la villa. 

J'eus un mouvement de recul quand une voiture me passa devant à vive allure avant de freiner fortement et finalement s'arrêter devant moi. 

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