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Chapitre 14

Chapitre 14: a very angry princess

Effectivement Rusard a eu besoin d'aide. Deux semaines, c'est le temps qu'il a fallu pour débarrasser la grande salle de toute son eau. Je pense qu'en cinq de vie à Poudlard je n'avais jamais vu Rusard aussi furieux, il m'aurait presque fait de la peine. Etant donné que les trois compères on prit l'habitude de signer chacune de leur attaque contre la paix de Poudlard on a pu voir le prénom de Liam et de Potter en gros sur le mur du fond de la salle durant toute cette période, le prénom de Scorpius étant absent car étant donné qu'il était sensé être en ronde à ce moment il aurait pu avoir de gros problèmes. C'est donc Potter et Liam qui ont récoltés les sanctions, c'est-à-dire un mois de retenu qui consiste à aider Rusard dans chacune de ses tâches. Au final c'est Liam et Potter qui se sont retrouvés à devoir vider la salle de son eau, on peut dire que leur blague s'est retournée contre eux.

-C'est complètement injuste, déclara pour la quinzième fois de la matinée Liam.

-Il aurait eu des problèmes bien plus gros que les nôtres, répondit pour la quinzième fois également Potter.

-Mais regarde le ! Aucune cerne et en train de draguer ouvertement ta cousine juste devant nous.

Potter et moi explosons de rire à l'unisson alors que notre regard se tourne vers Scorpius et Rose. Ces derniers sont plongés dans une discussion apparemment passionnante alors que l'un et l'autre se dévore littéralement des yeux.

-Beurk j'en ai presque envie de vomir.

-Tais-toi Liam, rétorqua Potter, ce n'est pas parce que personne n'est pas capable de te supporter que tu es obligé de cracher sur l'amour.

Liam lui jeta un regard rempli d'un mélange d'incrédulité et de sidération me faisant sourire.

-Depuis quand tu y connais quelque chose à l'amour toi monsieur l'éternel célibataire.

Potter lui lança un regard en coin accompagné d'un petit sourire tout en remettant ses cheveux en place d'un mouvement de la main me frôlant en même temps mon bras.

-Beaucoup plus que toi en tous cas monsieur j'enchaîne les filles au lieu de me poser avec une qui m'intéresse vraiment.

Liam lui lança un regard offusqué avant de lui frapper l'épaule amicalement.

-Et bien vas-y James Sirius Potter, décris-nous ce qu'est pour toi l'amour.

-Quand tu ne penses qu'à elle en boucle, que tu sens ton cœur s'arrêter à chaque fois que tu la voit apparaitre devant toi, que tu ne te sens toi-même uniquement quand tu es avec elle et que tu cherches en permanence son contact. Quand malgré tous tes efforts tu n'arrives pas à te détacher complètement d'elle et que tu finis toujours par chercher son contact. Je ne sais pas, que tu pourrais tout lui dévoiler en quelques secondes sans même y penser, tes plus grandes peurs et tes plus grands rêves.

Liam et moi le dévisageons d'un air médusé, depuis quand James Potter était-il un romantique ? Je remarque qu'en fasse de nous Rose et Scorpius se sont également arrêtés à l'entente du discours de Potter. Rose regarde Scorpius d'un air pensif un léger sourire sur les lèvres alors que Scorpius regarde Potter d'un air que je ne saurais qualifier. Potter fuit son regard et paru se concentrer intensément sur ses chaussures. Je me dis intérieurement que cet énergumène est vraiment l'être le plus incompréhensible que j'ai pu voir de ma vie.

-Et bien ça alors monsieur Potter c'est que vous êtes un vrai poète, qui l'aurais cru ?

Je remarque alors que nous sommes bien arrivés devant la classe de métamorphose et que notre professeur, Madame Norman semble ouvertement se moquer de Potter. Roxanne et Léa qui viennent de nous rejoindre éclatèrent de rire à l'unisson tout en regardant notre professeur comme ci elle était folle.

-Vous devez vous tromper de personne madame, déclara Roxanne.

-Je ne me trompe jamais de personne mademoiselle Weasley, aller entrez en classe et asseyez-vous en silence.

Intimidé par l'aura du professeur nous nous dépêchons de rejoindre l'intérieur de la classe et de nous assoir, pour ma part dans le fond de la classe. La petite fille en moi qui souhaitait être la meilleure dans tout pour essayer de recevoir un minimum d'amour de la part de ses parents est morte depuis longtemps, et il faut dire que le fond de la classe est beaucoup plus agréable que le premier rang. Alors que je m'attendais à voir Scorpius s'asseoir à côté de moi comme d'habitude ce fut Potter qui prit sa place à mon plus grand étonnement. Scorpius frappa gentiment son meilleur ami sur le sommet de son crâne pour lui avoir piqué sa place puis parti s'asseoir à côté de Rose.

-Que me vaut ta présence à mes côtés ?

Potter tourna sa tête vers moi et m'offrît son petit sourire habituel.

-Je laisse Scorpius passer plus de temps avec Rose, il est trop loyal il ne t'aurai jamais laissé seule pour aller avec Rose, mais si la place est déjà prise il peut.

Je jette vers lui un regard incrédule qui le fit rire légèrement.

-Ce n'est pas faux, et puis il faut absolument qu'ils se mettent ensemble avant la fin de lannée.

Ce fut à son tour de me regarder d'un air incrédule, me demandant implicitement pourquoi.

-J'ai fait une sorte de pari, j'ai dit que je me marierais avec toi si ce n'étais pas me cas.

Il explosa de rire tout en cachant sa bouche de sa main sous le regard de Norman.

-Tu vas rire, mais j'ai dit exactement la même chose à Scorpius.

Je le regarde sidérée alors qu'il explose de rire une nouvelle fois.

-Merlin on est mal, m'inquiétais-je.

-Ne t'inquiète pas, ils finiront ensemble bien avant.

J'hoche la tête, d'accord avec lui. La probabilité qu'ils ne finissent pas ensemble est vraiment très faible. Alors que j'allais lui répondre un long raclement de gorge m'interrompra. Norman était en train de nous dévisager, des couteaux à la place des yeux.

-Avery et Potter si vous voulez bien vous taire une minute j'aimerais commencer mon cours, si ce n'est pas trop vous demander bien évidement.

D'un même mouvement mon bruyant voisin et moi hochons la tête.

-Bien, vous passerez me voir à la fin du cours.

De nouveau nous hochons la tête tout en nous adressant l'un à l'autre un regard réprobateur qui me fit rire.

Il était apparent que Norman n'avait pas apprécier notre petit dérangement du début de cours et nous dévisagea tout au long de l'heure. La leçon portait sur un sortilège nommé Inanimatus Apparitus, un sortilège servant à faire apparaitre des objets inanimés comme l'indique son nom. Au bout de la troisième fois je réussi à effectuer le sortilège plus ou moins parfaitement et jette un regard satisfait à Potter qui est déjà à sa quatrième tentatives.

-Ne t'avise même pas de dire quelque chose, déclara-t-il en me dévisageant.

-Mais je n'ai rien dit, répondis-je en retenant mon rire.

Il me lança un regard acéré avant de réessayer, et d'échouer.

-Je déteste ce sortilège, décréta-t-il.

Il jeta un regard au reste de la classe, seul quelques personnes avaient réussi à faire apparaitre leur objet ce qui, il me semble, le rassura.

-Merlin qu'il ménerve, dit-il en regardant Scorpius.

-Il a réussi du premier coup je suppose ?

-Evidement, grommela-t-il.

Je ri au ton bougon qu'il utilise tout en lui frappant amicalement l'épaule. Mentalement je repasse le moment ou j'ai réussi le sortilège et cherche tous les éléments qui pourrait l'aider.

-Concentre toi sur l'objet et imagine le exactement à l'endroit où tu souhaites qu'il soit, conseillais-je tout en posant ma main sur son épaule.

Il ferma les yeux quelques secondes puis les ouvrit et prononça la formule. Un immense sourire apparu sur son visage à la vue de la petite théière qui était apparu devant lui. Il m'offrît un petit sourire ravi qui me fit également sourire, nos yeux s'aimantant. Alors qu'il semblait vouloir me dire quelque chose la cloche sonna annonçant la fin de l'heure et les élèves se précipitèrent tous vers la sortie. Comme sortant d'une transe Potter se leva et sans m'attendre se dirigea vers le bureau de notre professeur. Je me dépêche de ranger mes affaires et de le suivre afin de nous soumettre au regard terrifiant de notre professeur. Celle-ci ne semblait cependant pas de si mauvaise humeur et nous offrit même un petit sourire un coin. Merlin était-elle malade ? Potter et moi semblons partager la même penser car il me regarda d'un air incrédule.

-Potter et Avery, mon cours est-il aussi ennuyant que vous semblez le penser ?

-C'est le plus passionnant de tous professeur.

Je retiens difficilement un sourire que Norman capta et qui lui fit froncer les sourcils.

-Je n'en doute pas une seule seconde monsieur Potter, même si apparemment il n'est pas aussi passionnant que mademoiselle Avery, j'en serais presque déçu.

Si j'étais Rose j'aurais rougie, heureusement je ne suis pas elle et retiens de nouveau un sourire et je remarque que Potter du coin de l'œil fait de même.

Notre professeur sourit à son tour et sembla se détendre laissant même échapper un rire. Cependant son regard se fit préoccuper quelques secondes plus tard.

-Ce n'étais de toute manière pas vraiment de ça que je souhaitais vous parler. Je sais que ces dernières semaines n'ont pas étaient facile à Poudlard, avec toutes ces attaques. A vrai dire que voulais savoir comment vous alliez ? Vous et les autres ?

Potter et moi échangeons un regard perplexe avant de retourner vers notre professeur qui semblait attendre une réponse.

-Et bien je suppose qu'on peut dire que nous allons bien, même si ce n'est pas parfait et que la peur est là.

Norman hocha la tête d'un air compréhensif avant de plonger ses yeux dans les nôtres.

-Si quelqu'un s'en prend à vous Avery à propos de votre sœur ou à vous Potter en vous demandant de faire le héros n'hésitez pas à m'en parler. Je vous aiderai du mieux que je peux.

Touchée j'offre mon plus beau sourire à notre professeur et je sus sans même me retourner que Potter fit de même. Celle-ci nous fit alors un geste de la main, signe qu'elle en avait fini avec nous et s'assit d'un air pensif sur sa chaise. Potter et moi nous retirons et nous dirigeons vers la grande salle où nos amis se trouvent probablement

-Bah ça alors Norman à un cœur, déclara-t-il, c'est dingue en ce moment je découvre que plein de monde en a un.

-J'ai toujours eu un cœur Potter tu étais juste trop borné pour le voir.

Il explosa de rire et nous continuons à marcher dans un silence réconfortant jusqu'à la grande salle. Nos amis sont bien là, en train de manger pour la plupart des pommes de terre issu du plat devant eux. Merlin que je déteste les pommes de terre. Je m'assis à côté de Roxanne et me saisit plutôt du plat de carotte un peu plus loin sous les regards jugeant de mon amie.

Alors que j'enfourne ma première bouchée une grande silhouette s'approcha de nous et me prit ma cuillère des mains pour mon plus grand désespoir. Je me retourne et dévisage Molly Weasley qui nous scrute d'un air grave.

-Malefoy et Avery je vous veux dans trente secondes devant le bureau de McGonagall, dit-elle simplement.

-Mais je n'ai même pas mangé !

-C'est beaucoup plus important que ton petit estomac Avery, prend une tartine et dépêche-toi.

Molly avait toujours l'air grave, mais je sentais dans son regard que c'était quelque chose d'autre aujourd'hui. Pour la première fois de ma vie j'aperçois de la peur dans ses prunelles et cela m'effraya suffisamment pour faire disparaitre toute sensation de faim. Molly Weasley n'avait jamais peur, c'était la règle. Scorpius et moi nous levons et courons presque jusqu'au bureau de McGonagall suivit par les autres préfets que Molly venait de prévenir. Scorpius et moi échangeons un regard inquiet, cela devait être grave. Suffisamment pour effrayer Molly mais pas assez pour que l'école soit barricadée, je suppose qu'il doit exister un juste milieu.

En parlant de Molly cette dernière nous rejoint devant le bureau de McGonagall avant de dire le mot de passe à voix haute. La statue qui barrait l'entrée pivota alors laissant apercevoir un escalier en colimaçon que Molly se dépêche de grimper. Nous la suivons tous, inquiet à propos de ce qui nous attend en haut. Une fois le haut de l'escalier atteint Molly toque respectueusement à la porte puis l'ouvre une fois sa réponse obtenue.

Je n'étais jamais venu dans ce bureau, ce fut la première chose que je me dis une fois rentrée dans l'antre de la directrice, et cette dite antre valait le détour. La première chose qui me frappa fut l'alignement de portrait de tous les anciens directeurs de Poudlard qui nous scruter d'un drôle d'air, particulièrement un qui capta mon regard et me dévisagea d'un air dédaigneux. Je brise le contact avec cet homme au yeux aussi noir que ses cheveux afin d'observer le reste de la pièce. Les murs sont recouverts de grandes armoires remplis de toutes sortes d'objets que ma curiosité naturelle me pousse à étudier. Dans un coin de la pièce se trouve ce que je reconnus comme étant une pensine, elle ressemble énormément à celle présente dans un de mes livres préférés resté chez mes parents. Mon regard se tourna ensuite vers le bureau où siège la directrice, majestueuse dans une robe bleu nuit brodé d'étoile d'argent. J'ai toujours trouvé McGonagall très élégante et plus je la vois, plus je me dis que j'ai raison. Je remarque ensuite que les directeurs de chaque maison sont également présent et qu'ils couvent d'un regard inquiet une petite silhouette prostré dans un fauteuil.

-Approchez, déclara McGonagall.

D'un même mouvement nous nous dirigeons vers son bureau et la petite silhouette m'apparu comme étant une jeune serdaigle de première année, les joues recouvertes de larmes et les mains tremblantes. Naturellement je m'approche d'elle et pose ma main sur son épaule. Son regard effrayé me brisa le coeur.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

McGonagall tourna son regard vers moi puis se saisit d'une feuille blanche posé sur son bureau avant de la tendre à Molly.

-Veuillez lire ça à voix haute mademoiselle Weasley.

Elle se saisit alors de la lettre et riva son regard sur les quelques lignes que je pus apercevoir.

« Tu n'es qu'une misérable créature impie, qui ne mérite pas de vivre. Tu représentes à toi seule la honte de tous les sorciers respectables du monde, tu ne devrais pas exister. Chaque fois que je te regarde je sens mon estomac se retourner, tu es si laide, si dégoutante, mes yeux ne méritent pas tel supplice que de te voir chaque matin. Tu dois mourir, et un jour je m'en chargerais personnellement. »

Un silence épais règne dans la pièce, brisé par les sanglotements de la jeune née-moldu qui ne tente même plus de cacher ses larmes qui ruisselles en grande quantité sur ses joues. Mon sang boue dans mes veines et l'envie de débarquer dans le dortoir de ma sœur afin de l'étrier elle et ses stupides amies se fit si forte que mes ongles s'enfoncèrent dans la paume de ma main.

-Je ne veux pas mourir, dit d'une petite voix la jeune serdaigle.

Son ton implorant me brisa le cœur. Ce n'étais qu'une enfant qui n'avait jamais rien fait de mal et elle se retrouve à présent à être menacer de mort. Je m'accroupis devant elle et saisit sa petite main dans la mienne.

-Tu ne mourras pas, je te le promets.

Elle se contenta d'hocher la tête tout en continuant de pleurer abondamment. Je sortis un mouchoir propre de mon sac et lui tendis avec un sourire qui sembla la calmer un peu.

-De qui vient cette lettre professeur, demanda Molly.

-La lettre à était écrite avec une plume qui modifie l'écriture, le parchemin est tout à fait basique de même que l'encre. La pauvre petite à découverte cette lettre dans son courrier du matin, donné par un hibou de Poudlard, impossible de reconnaitre le propriétaire de la lettre donc.

-Oh par pitié vous savez très bien de qui il s'agit, rétorquais-je.

Alors que la directrice allait me répondre le tableau étrange de l'ancien directeur la coupa.

-Et sous quelle preuve croyez-vous pouvoir les accuser mademoiselle Avery, demande-t-il d'une voix mielleuse, la justice ne répond que par elles. Or il semble que dans cette affaire nous n'en avons aucune.

Nous nous dévisageons quelques secondes avant que la directrice prenne la parole.

-Merci Severus mais je pouvais très bien répondre par moi-même.

Le fameux Severus Rogue dont Albus tient son nom, je remercie le ciel qu'il n'ait pas récupéré le caractère qui va avec le nom.

-Comme la très bien dit mon prédécesseur nous n'avons aucune preuve Avery, et c'est justement le problème. Je ne peux rien faire je suis malheureusement coincé.

Je remarque alors à quel point la directrice à l'air épuisé, son âge commençant probablement à peser aussi dans la balance. Elle n'avait pas besoin d'une affaire comme celle-ci à l'heure actuelle.

-C'est pour cela que je vous convoqué. Je veux que vous renforciez la surveillance pendant les rondes le soir mais aussi la journée, je ne veux aucun cas d'agressions, plus de graffitis sanglants sur les murs et surtout, pas le moindre mort. Suis-je claire ?

D'un même mouvement l'ensemble des préfets hochèrent la tête d'un air déterminé.

-Nous vous avons choisis car nous avions confiance en vous, ne nous le faite pas regretter.

La directrice nous offrit un sourire encourageant destiné probablement à nous montrer sa confiance. Discrètement je me rapproche de Molly et dernière son épaule inspecte la lettre. A première vue elle ressemble à n'importe quelle lettre, si on oublie les menaces de mort bien sûr, mais dans le coin droit de la feuille je remarque un petit dessin, un aigle noir.

-Que signifie l'aigle noir ?

Molly sursauta, ne m'ayant pas senti derrière elle et me jeta un regard noir. La directrice elle m'offrît un regard à la foi doux et sévère.

-Nous n'en avons pas la moindre idée mademoiselle Avery, je suppose que c'est un mystère qu'il reste à résoudre.

La directrice me lança un regard pénétrant, si pénétrant que je ne réussi à le maintenir que quelques secondes. Elle m'accorda alors un léger sourire avant de se tourner une nouvelle fois vers l'assemblée.

-Nous avons donc terminé, vous pouvez retourner dans vos salles communes directement, la dernière heure de cours est bientôt terminée.

Je regarde l'horloge et m'aperçois qu'effectivement bientôt deux heures ont passés, le temps est passé vite.

Les gens un a un sortent du bureau et alors que Scorpius m'attendait à la porte je lui fis signe de partir sans moi. Mon regard se tourna vers la première année de serdaigle, toujours recouverte de larme.

-Tu veux que je te ramène à ta salle commune ?

Elle tourna son regard terrifié vers moi et m'offrît un magnifique sourire rassuré. Je la pris alors par la main et me dirige vers la sortie.

-Ne faite rien de stupide Avery, je vous aime plutôt bien, vous voir morte me chagrinerais.

-Mourir n'est pas dans mes objectifs de vie actuel madame, rassurez-vous.

Elle hocha alors la tête et je me contente de passer la porte et de descendre les escaliers. Une fois en bas, sur le chemin de la salle commune de Serdaigle je remarque que la petite main de fillette s'est mise à trembler.

-Tu as peur, lui demandais-je.

Son visage blanchâtre remonta vers le mien et elle esquissa un espèce de sourire très peu convaincant.

-Non je n'ai pas peur.

-Comment tu t'appelles ?

-Marisa, répondit-elle en me souriant plus franchement, c'était le prénom de ma mamie j'en suis très fière.

Son petit ton joyeux me serra le cœur, elle paraissait si innocente.

-Tu sais Marisa tu as le droit d'avoir peur, c'est normal d'avoir peur.

Elle me jeta un petit regard craintif, ne lâchant pas ta main.

-Moi aussi j'ai peur souvent tu sais, le plus important ce n'est pas de ne pas avoir peur, le plus important c'est d'avoir la force de continuer malgré cette peur.

Une larme coula le long de sa joue et elle se dépêcha de l'essuyer.

-Ma maman me manque, dit-elle avec un sanglot, la télé aussi et ma switch aussi.

Je tente de déchiffrer ses paroles et me rends compte avec évidence qu'il doit s'agir de technologie moldu, sa maison lui manque. Elle se rends compte qu'elle a tout quitté pour venir dans un monde qui semble de pas vouloir d'elle.

-Tu as ta place ici tu sais, déclarais-je, tout autant que moi et tout autant que les personnes qui ont écrit cette lettre. Tu es une sorcière, tout comme moi, n'ai jamais honte de qui tu es car tu es formidable. Ne laisse pas quelques personnes stupides gâcher ton existence. C'est une chance d'avoir un mix des deux cultures comme toi, je rêverais de savoir ce que c'est une switch !

-Je pourrais te montrer si tu veux !

-Avec plaisir !

Elle m'offrît un grand sourire qui me réconforta. Elle semblait aller mieux, ses couleurs étaient revenues et sa main ne trembler plus pour mon plus grand plaisir.

-Et toi tu t'appelles comment, me demanda-t-elle.

-Isabella, mais appelle moi Bella.

-Merci beaucoup Bella !

Elle s'éloigne alors vers la porte de sa salle commune et je m'assure qu'elle soit bien en sécurité avant de faire volte-face vers la mienne.

J'avais menti à McGonagall, certes je n'avais pas l'intention de mourir mais j'avais l'intention de faire quelque chose de vraiment très stupide. La haine en moi remonte d'un coup et mes pas résonnent lourdement dans les couloirs. La deuxième heure était terminée ce qui signifié que mes amis étaient rentrés dans la salle commune et, au vu des évènements, Scorpius avait dû les rassembler dans le dortoir des garçons. Une fois arrivé dans la salle commune je me dirige vers l'escalier du dortoir, les gens s'écartant sur mon passage. Ma mine énervée au possible doit probablement les intriguer. Je monte deux à deux les marches puis fit irruption dans le dortoir, faisant sursauter mes amis. Tous me regardent avec un air d'incompréhension.

-Je déclare une réunion durgence.

Ils échangèrent un regard plein d'incompréhension à nouveau qui m'agaça, Scorpius n'a probablement pas eu le temps de leur raconter.

-Qu'est-ce que tu veux faire Bella, me demanda Roxanne.

-Je veux piéger ma garce de sœur.

***
Bonjour bonjour comment ça va ?

Alors tout d'abord je voulais vous dire merci, cette histoire vient de dépasser les 1k de vues et je vous avoue que quand j'ai commencé à publier cette histoire je ne pensais jamais en arriver là. Merci d'être là toutes les semaines et de continuer à lire ahah.

Sinon sur une note un peu moins positive je vous annonce qu'il n'y aura peut être pas de chapitre la semaine prochaine. Mes épreuves de bac sont quelques jours plus tard et j'ai besoin de ce temps pour réviser, vraiment désolé.

Peut être à la semaine prochaine !

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