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Chapitre 12

Chapitre 12: a new beginning

Déception, haine, colère et douleur, c'était à peu près ce que je ressentais en ce moment. Certes les premiers adjectifs concernaient Potter que j'ai pris soin d'éviter toute la semaine ne prenant plus la peine de descendre chaque soir, mais pas le dernier. Non le dernier concerne en réalité quelque chose de bien plus nocif, douloureux et persistant. La hantise de la plupart des femmes : les règles. En effet il semblait que tout comme dans le monde des moldus, la douleur que ressentais certaines femmes chaque mois n'étais pas une chose prioritaire dans le monde médical et que, à part quelques vulgaires antidouleur peu efficace, en cas de grosse douleur il n'existait aucune solution pour nous soulager durablement et efficacement. On pourrait croire que dans la société sorcière où les femmes ont obtenus les mêmes droits que les hommes bien avant les moldus la recherche dans ce secteur aurait avancé, mais non. Nous nous contentons de survivre comme nous le pouvons durant cette dure semaine.

C'est donc avec désespoir que j'ai découvert ce matin que j'avais mes règles et je me dirige d'un pas lent vers l'infirmerie dans l'espoir de trouver un antidouleur un minimum efficace avant de partir en cours de métamorphose. Hannah l'infirmière m'accueille d'un œil inquiet puis, après que je lui ai expliqué la situation, me donna la petite potion que j'ingurgite rapidement.

Comme je mis attendait cette dernière ne fit absolument pas effet comme je pus le constater une demi-heure plus tard quand la douleur fut si intense que j'étais proche du malaise. A mon arrivé près de la salle de métamorphose mes amis parurent se rendre compte que je n'étais pas au top de ma forme et Scorpius passa une main inquiète sur mon front.

-Tout va bien ? Tu es malade.

-J'ai mes règles. Et accessoirement envie de mourir.

Il déposa un tendre baiser au sommet de mon crane avec un sourire encourageant alors que Mme Norman, notre professeur de métamorphose, passait devant nous et entra dans la salle. Cette dernière nous invita à entrer dans la salle et notre cours que nous partageons avec les serpentard commença alors. Je tente de me concentrer sur le sortilège de disparition que notre professeur essaie d'expliquer mais n'arrive qu'à penser au fait d'éviter de tomber dans les pommes. Je sentis au fur et à mesure des minutes la couleur quitter mon visage et l'envie de vomir caractéristique d'un malaise empli mon esprit. J'entends à peine Norman m'appeler et Roxanne à côté de moi dû poser sa main sur mon épaule afin de me sortir de ma torpeur.

-Vous allez bien Isabella, me demanda-t-elle d'un ton inquiet.

J'hoche difficilement la tête en tentant désespérément d'oublier la douleur qui était en train de me labourer les entrailles.

-Ça n'a vraiment pas l'air, Scorpius allez amener Bella à l'infirmerie je vous dispense tous les deux de ce cours. De toute façon vous maitrisez déjà ce sortilège.

Scorpius se leva alors rapidement pour me rejoindre et m'épaula vers la sortie.

-Tu as vraiment une sale tête.

Je lui jette en regard noir en me tapotant les joues.

-J'ai à peine remarqué.

Un rire s'échappa de ses lèves alors qu'il nous conduisait vers l'infirmerie. Hannah comprit apparemment mon problème rapidement car me prépara une nouvelle potion et me donna une sorte de bouillote.

-La potion est très concentré donc tu risques de somnoler, la bouillote restera chaude deux ou trois jours après il faudra renouveler le sortilège, tu pourras me la rendre rapidement. Je te dispense de cours pour aujourdhui, repose-toi dans un endroit où l'on pourra te surveiller histoire d'être sûre que si tu t'évanouisses et on puisse te venir en aide.

J'acquiesce rapidement avant de me lever suivi de Scorpius. Nous ne disons rien sur le chemin jusqu'à la tour de Gryffondor mais je sais qu'il meurt d'envie de dire quelque chose, je pourrais le voir sur son visage à des kilomètres.

Nous entrons donc dans la salle commune et alors que je m'apprêtais à monter dans mon dortoir Scorpius me retient par le bras.

-Ne monte pas dans ton dortoir sinon je ne pourrais pas vérifier que tu ailles bien, monte dans le nôtre je te prête mon lit.

Trop épuisé pour le contredire je me contente de le suivre. Il monte deux à deux les marches et je tente de le suivre bien difficilement, chaque pas me déchirant le bas ventre. Une fois arrivé dans la petite salle ronde je m'effondre sur le lit de Scorpius et m'enfouie dans ses couvertures. Scorpius posa alors la bouillote tout contre et s'assoit sur le lit adjacent au sien, celui le Liam. Il ne dit rien mais me lance des petits regards, hésitant probablement à déclarer ce quil a sur le coeur.

-Accouche Scorp tu m'énerves.

Un rire quitta ses lèvres et il me lança un petit regard amusé.

-Tu me regardes avec insistance depuis plus d'une heure, je vais bien alors dit moi ce que tu as a me dire.

-Ça concerne James.

Avec un grognement j'enfonce le reste de mon corps sous la couverture, y compris ma tête, afin de ne plus faire face à mon meilleur ami. Je sentis ce dernier bouger pour se positionner juste à côté de moi sur le lit. Il ne bougea pas la couverture mais posa une main sur mon épaule à travers cette dernière.

-J'ai remarqué que c'est tendu depuis une semaine.

C'était le cas de le dire, plus un regard, plus une parole, même pas une pique. Il avait essayé mais j'ai tâché de l'ignorer clairement, coupant les ponts. Je ne descends plus dans la salle commune le soir et passe ma nuit à me retourner dans mon lit, je ne sais pas s'il fait de même et ne cherche clairement pas à le vérifier. Nos amis ce sont aperçus qu'il y avait un problème mais aucun n'avait encore tenter de demander des explications. Le fait que ce soit Scorpius qui tente d'apaiser les conflits ne m'étonnes guère, il capte tout, analyse tout et résout tout.

-Tu as envie de m'en parler ?

-Demande à Potter il t'expliquera.

Il souffla d'un air désespéré avant de repousser la couette de ma tête.

-J'ai déjà eu sa version, c'est la tienne que je veux maintenant.

Je me cache le visage entre mes mains ne laissant dépasser qu'un œil entre deux doigts.

-C'est humiliant, déclarais-je finalement.

Un sourire tendre apparu sur son visage et il frotta avec vigueur mon épaule.

-Met de côté ton égaux et raconte-moi.

Je me redresse alors en m'asseyant contre la tête de lit pour lui faire face. Je souffle longuement avant de commencer mon récit.

-Je ne sais pas, j'avais l'impression qu'on se rapprochait et qu'on se comprenait. Je pensais vraiment qu'on était amis tu sais mais il m'a fait comprendre que ce n'était pas le cas.

-Qu'est-ce qu'il ta dit, demanda Scorpius un air rassurant sur le visage.

Je me recroqueville sur moi-même et entoure de mes bras mes jambes.

-J'avais limpression qu'il commençait à s'ouvrir à moi le soir du bal mais il s'est enfuit quelques secondes plus tard. Sauf que je l'ai suivi jusqu'au dortoir pour qu'il continu à m'en parler. Je n'aurais pas forcé pour qu'il m'en parle parce que je sais ce que ça fait de vouloir parler mais d'en être incapable. A vrai dire je pense que je voulais avant tout passer du temps avec lui parce que je me sens bien dans ces cas-là, mes cauchemars sont moins fort et je savais que si je m'endormais j'allais me réveiller en sursaut quelques heures plus tard. J'avais juste besoin de sa compagnie. Mais il m'a fait comprendre que lui n'avait pas besoin de moi.

Scorpius hocha la tête, un air de compréhension sur le visage.

-Tu sais vous vous ressemblez beaucoup tous les deux, toi quand on cherche à trop creuser en toi tu te braques et lui fait de même. Je ne vais pas parler pour lui parce que je pense qu'il sera le plus apte à t'expliquer ce qu'il ressent, mais vous devriez discuter. Il ta blessé et je pense qu'il le sait, peut-être même qu'il le regrette. Et puis franchement c'est que je commence à m'ennuyer sans vos petites disputes à gérer.

Tout en riant je frappe mon meilleur ami avec la bouillote qui éclata de rire à son tour. Il se contenta de déposer un baiser sur mon front avant de s'éclipser devant retourner en cours. Dans le calme de la pièce je me rallonge en prenant soin de positionner la bouillote sur mon bas-ventre. Assommé par les cachets je m'assoupis toute en pensant la manière idéale de tuer Potter sans laisser de trace.

***

Quelques heures plus tard je fus réveillé par une douleur bien plus forte que celle avec laquelle je m'étais endormi. Je jette un regard par la fenêtre et me situe en plein milieu de laprès-midi, la potion ne doit plus faire effet. Je me relève afin de m'assoir, ma tête tournant à n'en plus finir dans mon crâne. J'avais l'impression que quelqu'un s'amuser à me poignarder encore et encore, sans relâche. Une nausée me prit et je me dirige en titubant vers le toilette de la salle de bain. La douleur était telle que mon corps, ne la supportant pas, me donnait envie de vomir en plus de tout le reste. Il ne manquait plus que ça.

Ne pouvant plus supporter la nausée je vomis, penché sur le toilette. Soudain je sentis des mains chaudes empoigner mes cheveux afin de les éloignés de mon visage. Le visage en larme je me relève et croise le regard de Potter tenant toujours mes cheveux entre mes mains, un air inquiet sur le visage. Je me contente de me relever en titubant et m'appuie contre le lavabo avant de me rincer la bouche avec de l'eau et du dentifrice pour chasser le gout infecte du vomi. Une fois chose faite je me dirige une nouvelle fois vers le dortoir et m'effondre par terre contre le lit de Scorpius, grelottante.

Je le vis s'approcher de moi et s'accroupir, posant ses mains sur mes genoux.

-Ça va aller, tu as besoin de quelque chose, me demanda-t-il.

-Dégage j'ai pas besoin de toi.

Un rire s'échappa d'entre ses lèvres et il me toisa d'un drôle dair.

-Tu viens de vomir tes tripes, tu es à deux doigts du malaise et tu grelottes comme-ci on était au pôle nord alors que Liam met toujours le chauffage au maximum dans la pièce car c'est une grosse frileuse.

Je le dévisage longuement, probablement blanche et frissonnante, mais sans pour autant lâcher prise. Il poussa un long soupir avant de se saisir de quelque chose sur le lit qu'il me tendit. Il s'agissait du pull qu'il m'avait enfilé le soir dHalloween avant de partir.

-J'ai demandé à ma sœur de monter dans ton dortoir pour te prendre un pull et elle m'a ramené ça. Je suis étonné que tu ne l'ai pas jeté ou brulé.

Je prends possession du pull sans pour autant cesser de le dévisager et tente de l'enfiler avec grande peine. Potter finit par m'aider à enfiler ma tête et une fois chose faite je m'effondre contre le lit en fermant les yeux.

Je sentis Potter se lever et me pousser légèrement afin de s'assoir derrière moi et de m'entourer de ses jambes, me plaquant contre son torse.

-Vas-t-en, je n'ai pas besoin de toi, parvins-je à dire malgré la fatigue.

Je le sentis se contracter contre moi et il souffla longuement dans mon cou. Quelques minutes passèrent avant qu'il ne s'exprime.

-Moi j'ai besoin de toi.

Et ce fut à mon tour de me contracter. Il se moquait de moi ce n'était pas possible autrement, un jour il dit quelque chose et le lendemain le contraire. Etais-ce un jeu pour lui ? Lassée, fatiguée et surtout énervée je tente de me relever afin de m'éloigner de lui. Cependant il me retient en m'entourant de ses bras, m'empêchant de bouger.

-Dégage laisse-moi tranquille, lui criais-je presque.

-Non attend laisse-moi t'expliquer s'il-te-plait.

Son ton est suppliant et m'incite à tourner mon regard vers lui, il a les larmes aux yeux. Plutôt choqué devant cette vision qui m'étais jusque-là inconnue je cesse de gigoter et rive mon regard dans le sien.

-Tu me prends pour une idiote Potter...

-Non je te jure que non laisse-moi t'expliquer, me coupa-t-il.

Sa prise sur moi ce fit plus légère et il me laissa me décaler légèrement afin que je sois plus à l'aise. D'un regard je l'incite à commencer son récit. Il baissa la tête et je vis sa main trembler sur mon genou. Alors comme il l'avait fait chez ses grands-parents pour moi je lui pris la main et lui caressa les phalanges. Mon contact parut le détendre et les yeux toujours baissés il commença son explication.

-Tu me manques chaque soir depuis une semaine.

Quelqu'un d'autre que moi aurait pu être blessé de savoir que je ne lui manquais que le soir, quand nous étions seul, mais pas moi. C'était comme un accord entre nous, une promesse d'anonymat. Le soir représentait le seul moment de connexion profonde entre nous, le seul moment où nous pouvions être nous-même.

-Je...je...je sais que je t'ai dit quelque chose qui ta blessée et c'est normal, ça m'aurait blessé moi aussi. Mais j'avais peur.

Ses yeux rencontrèrent les miens, les capta. Une larme coula sur sa joue que je chassa immédiatement du bout du pouce.

-Peur de quoi, lui demandais-je.

-C'est juste, je ne sais pas, j'ai l'impression que tu es la seule qui pourrait me comprendre. Mon esprit me pousse à me confier à toi à chaque fois que je te regarde, mais je ne me suis jamais confié à quelqu'un de toute ma vie. A chaque fois que j'étais sur le point d'en révéler plus sur moi ma peur reprenait le dessus et je m'enfuyais. Ce soir-là j'ai eu tellement peur que tu en découvres plus, que tu brises ma carapace, que j'ai préféré te dire ce que je t'ai dit parce que je savais qu'après tu me laisserais tranquille. Et tu as l'air d'avoir vécu tellement de chose plus dur que moi, j'avais peur que tu me trouves ridicule.

Je le regarde longuement, évaluant sa sincérité. Il l'était pour sûr, cela se voyait dans ses yeux.

-Il n'y a pas une hiérarchie des traumatismes tu sais, chacun à le sien et mérite qu'il soit traité à la hauteur de ce qu'il représente pour toi. C'est toi qui compte, pas les autres. Tu vis dans ton propre corps, si tu as besoin de parler parle. Ce n'est jamais bien bon de retenir tout en soi, après on finit par exploser. Je ne te jugerais jamais par rapport à tes peurs et tes traumatismes Potter, sois-en sur. Peu importe ce que moi j'ai vécu, je ne te jugerais jamais par rapport à ce que tu ressens.

Il me regarda d'un air que je ne parvins à déchiffrer puis sourit.

-Scorpius avait dit que tu comprendrais, dit-il finalement.

-Il faut croire que Scorpius à toujours raison sur tout.

Il ria, son rire s'accordant parfaitement au mien. Il posa sa tête en arrière sur le lit derrière lui alors que je pousse un léger gémissement de douleur à peine perceptible suite à une crampe au niveau de mon bas ventre. Il releva aussitôt la tête et me prit doucement dans ses bras à nouveau, posant ma tête contre son torse.

-Désolé j'avais oublié que tu avais mal.

-Ce n'est rien.

Quelques minutes passèrent, rythmé par nos respirations et par ses battements cardiaques que je percevais à travers sa cage thoracique.

-Isabella ?

-Hum ?

-Tu veux bien me pardonner ?

Je relève la tête et tourne mon regard vers le sien. Il parait vraiment inquiet.

-A une condition : promet moi de ne plus jamais t'enfuir par peur, dit le moi juste et on adaptera.

-Promis.

-Dans ce cas-là je te pardonne.

Un joli sourire fleurit sur son visage qui reprit des couleurs.

-Dans tous les cas tu n'aurais jamais pu vivre sans moi, déclara-t-il.

-Merlin que tu es agaçant, riais-je en frappant son torse.

Il ria a son tour puis son regard se fit plus grave.

-Je suis désolé que mon père a essayé de te soutirer des informations pendant les vacances.

J'hausse les épaules, peu rancunière envers lui.

-Avec tout ce qu'il a pu vivre je peux le comprendre, c'est dans sa nature.

Ce fut à son tour d'hausser les épaules puis de se tasser davantage. Je savais que ses principaux problèmes étaient dû à sa relation avec son père mais ne savait comment aborder le sujet avec lui. Du moins je ne savais pas si le problème était son père ou sa réputation, son aura.

-Ce n'est pas facile d'avoir un père comme lui, me contentais-je de demander.

Il baissa la tête, soudain absorbé par la vision de mon genou. Il finit par souffler avant de secouer la tête.

-Il nous aime, c'est indéniable. Il fait son maximum pour nous. Cest juste tout ce qu'il y a autour le problème en réalité. Toute ma vie je n'ai été que le fils d'Harry Potter et rien de plus. A ma naissance on s'est demandé ce que j'allais faire de prodigieux dans ma vie, j'ai fait la une de tous les journaux de Grande-Bretagne, j'ai juste l'impression d'avoir toute la pression du monde sur le dos. J'ai l'impression de devoir quelque chose au monde.

J'hoche la tête, comprenant son point de vue. Un petit garçon qui ne voulait plus vivre dans l'ombre de son père et voulait voler de ses propres ailes.

-Ce n'est pas le cas tu sais, qu'est-ce-que tu aimerais faire toi ?

Il me sourit de son petit sourire narquois avant de me saisir sous les jambes et sous les épaules avant de me soulever. Une fois chose faite il me déposa dans son lit et m'y rejoins, nous recouvrant d'une couverture.

-Je te raconterais ça plus tard, se contenta-t-il de dire.

Trop fatigué pour l'inciter à en dire davantage je m'endormis dans ses bras.

***

C'est la froideur des draps qui me choquèrent lorsque je me réveille quelques heures plus tard. Il était parti, le contraire m'aurait étonné. Alors que je me relève je me rends compte qu'un petit mot est posé sur la table de nuit. Je m'en saisis tout en m'asseyant plus confortablement.

« Parti en métamorphose, Norman me transformerait en têtard si je séchais. Il y a une autre potion pour la douleur à côté du verre.

Ton super Pote »

J'avais parlé trop vite. Comment a-t-il pu passer d'un « je te déteste » à un « ton super pote » ? Il faudrait que je lui pose la question. Une fois la potion ingurgitée je me pose au fond des draps, respirant son odeur typiquement masculine. Pensant à ces dernières heures je me rends compte de l'irréalisme de la situation. Nous étions passé du rien au tout en quelques mois, d'ennemi à ami. Je découvrais une autre facette de lui qui m'étais jusque-là inconnu. Un Potter sensible et attentionné pour mon plus grand étonnement. Je commençais à comprendre pourquoi mes amis semblaient toujours le défendre en me disant qu'il fallait le connaitre pour l'apprécier. Il était appréciable, mais ce n'étais qu'avec moi qu'il ne l'était pas. Il faut vraiment que je lui pose la question, mais ça sera pour plus tard.

Alors que j'étais sur le point de me lever pour descendre me sentant mieux, une jolie tête au trait asiatique fit son apparition. Léa m'adressa un sourire radieux avant de me rejoindre sous les draps se blottissant contre moi.

-Tu as chaud c'est incroyable, dit-elle en grelottant, j'ai l'impression que Poudlard n'a pas de mur tellement il fait froid. Récupérer le chauffage des moldus c'est trop demandé ?

-Chez nous on appelle ça une cheminée tout simplement.

Léa me lança un regard noir à travers la couette qui me fit rire.

-Ce n'est pas aussi efficace qu'un bon radiateur.

-Je te crois sur parole.

Une fois ses tremblements apaisés sa prise sur la couette se fit moins importante ce qui me permet de me mettre plus à laise. Je la scrute du coin de l'œil , elle parait soucieuse.

-Qu'est-ce qui t'amène ?

Elle tourne son visage vers le mien avant de souffler d'un air défaitiste.

-J'avais envie de déprimer avec quelqu'un mais Rose est en train de flotter sur un petit nuage et Roxanne est Roxanne, donc je suis allé voir la plus déprimé de mes meilleures amies.

Je la pousse légèrement d'un air amical alors qu'elle éclate de rire.

-Et bien figure toi que c'est raté parce que je suis d'excellente humeur.

Léa grogna de mécontentement avant de replonger la tête sous la couette.

-Pourquoi tu es déprimé.

Elle mit quelques secondes à répondre avant de sortir sa tête pour me faire face.

-Mes parents me manquent, c'est toujours compliqué quelques semaines après les vacances. Et puis je ne peux pas vraiment leur envoyé de lettre, trop de hibou alarmerait les voisins. Au final quand je dis au revoir à mes parents sur le quai, c'est aussi déchirant qu'un adieu. Ma famille c'est toute ma vie, même mon insupportable petite sœur me manque, c'est pour te dire. Mais c'est comme ça, et être à Poudlard vaut le coup. J'adore la magie et son monde, j'y vivrais pour sûr toute ma vie, mais avec ma famille à mes côtés.

J'acquiesce consciente d'à quel point cette séparation peut-être dure pour elle. Je me remémore sa première année et toutes les larmes de tristesse que je lui ai essuyé. Il ne lui a pas fallu longtemps pour s'adapter à notre monde mais la transition n'en a pas été moins dure.

-Heureusement que vous êtes là, dit-elle simplement.

-Pour toujours, concluais-je en la prenant dans mes bras.

Elle m'offrît un magnifique sourire avant de m'embrasser sur la joue.

-Change toi les idées avec un beau mec, les Poufsouffle vont probablement organiser une fête pour leur victoire contre Serdaigle dans quelques semaines.

-Tu ne peux pas savoir si Poufsouffle va gagner, rétorqua-t-elle.

-Vu l'équipe de Serdaigle le contraire serait criminel.

Léa me frappa l'épaule tout en explosant de rire.

-En tous cas je suis bien trop occupé à fuir Liam pour me concentrer sur un autre.

Je croise son regard alors quelle baisse le sien, un air coupable.

-Tu n'en a pas envie c'est ça ? Tu n'as pas envie de le repousser.

La principale intéressée grogna avant de s'enfuir sous la couette une nouvelle fois.

-Eléanore Williams tu crois aller où comme ça ?

D'un mouvement du poignet je repousse son abri la laissant à la vue de mon regard inquisiteur.

-C'est vrai qu'il me plait, mais il est diablement sexy aussi ce n'est pas juste !

J'explose de rire alors que ma meilleure amie me fusille du regard.

-Ce n'est pas drôle Isabella, je fais quoi moi ? Je cède à la tentation et finit dans mon lit en pleurant ou je reste raisonnable ?

-C'est mon avis que tu veux ?

Léa hocha la tête d'un air impatient.

-Et bien moi je te conseillerais de ne pas te mettre avec lui tant que tu n'es pas sûre de ses intentions. Ce n'est pas lui qui va souffrir s'il profite de toi et par ensuite conquérir le cœur d'une autre Serdaigle, c'est toi. Alors si tu es sûre lance toi, mais sinon non. Demande-lui avant ce qu'il compte faire de votre relation.

La principale intéressée acquiesça avant de me sourire gentiment.

-Tu es de meilleur conseil que Roxanne en tous cas.

-Roxanne veut juste profiter de la vie, je ne pense pas qu'elle pense réellement aux conséquences de ses actes.

Léa, qui semblait plutôt daccord avec moi sourit une nouvelle fois d'un air sincère.

-Tu ne trouves pas quelle à l'air bizarre en ce moment Roxanne, lui demandais-je.

-Oh, non, je n'ai pas remarqué, répondit-elle dun air perplexe.

J'hausse les épaules d'un air perplexe, je me fais peut-être des films ce qui ne serai pas étonnant. Léa se leva alors et me prit par la main.

-Allons rejoindre les autres, me dit-elle tout sourire.

***
Bonjour bonjour !
Oui je suis en retard, j'avais oublié de corriger le chapitre... mais maintenant il est là !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
A samedi !

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