Chapitre 0 Partie 2
Salut tout le monde voici le nouveau chapitre comme promis, bonne lecture !
...Et le début d'une nouvelle vie
Le temps est plutôt clair en ce 1 septembre et les doux rayons du soleil me caresse le visage alors que je suis allongée sur mon lit, la tête tournée vers la fenêtre. Le bruit matinal des oiseaux m'apaise en ce jour extrêmement stressant qu'est ma première rentrée. Le jour que j'ai le plus attendu de toute ma vie arrive enfin, aujourd'hui je fais ma rentrée à Poudlard. L'excitation mais également l'appréhension monte en moi au fur et à mesure que les minutes passent. A vrai dire elles n'ont pas cessé d'augmenter depuis la veille au soir. Les rêves se sont vites transformés en cauchemar où je me retrouver seule dans le coin d'une salle sombre entourée d'étudiants en uniforme qui me pointés du doigt en se moquant. On ne peut pas dire que ces cauchemars m'ont vraiment aidé à me calmer et a recentrer mes idées. Je bouillonne. J'ai l'impression d'être sur le point d'exploser. Comme le sommeil ne venait pas ou accompagné de cauchemar j'ai donc décidée d'abandonner et de lire une nouvelle fois « L'histoire de Poudlard » et une fois le livre une nouvelle fois fini je me suis allongée dans la même position qu'actuellement et je n'ai pas bougée depuis, attendant le moment ou Thylius viendra pour me réveiller. Je me suis contentée pendant ces dernières heures d'imaginer des scénarios de mon entrée à Poudlard, plus ou moins bien.
Je rentre dans la grande salle avec les bougies flottantes et je mets le choipeaux sur ma tête qui m'envoie à Serpentard et la ma sur me prend dans ses bras en me disant qu'elle est fière de moi, ou encore je suis répartie à Serpentard mais ma sur me dévisage avec dégout. A vrai dire je me rends compte que tout tourne exclusivement autour d'Helena. Les seuls moments où j'envisage un avenir paisible à Poudlard elle est à mes côtés, et je me rends compte que c'est impossible, nous sommes trop différentes, et ça me brise le cur. Lorsque l'on était petite nous nous sommes promises de toujours se soutenir quoi qu'il en coûte, et le fait qu'elle est brisée cette promesse montre bien son détachement total envers moi, ce qui une nouvelle fois me brise le cur.
Les rayons du soleil commençaient à envahir de plus en plus ma chambre quand Thylius apparu, un plateau rempli de cookies à la main.
-Bonjour maitresse comment allez-vous ?
-Oh très bien Thylius merci et toi ?
-La maitresse est trop aimable Thylius va toujours bien quand il s'agit de servir ses maitres.
Sur ces mots il fit une révérence qui était tellement base qu'il toucha le sol avec le bout de son nez
-Le maitre à demandé à Thylius de vous apporter votre déjeuner et de vous réveiller afin que vous soyez prête pour dix heures, afin que vous puissiez transplaner près de la gare avant de prendre le train.
Un frisson d'excitation me traverse à l'entente du mot train.
-Merci beaucoup Thylius c'est très aimable à toi, lui dis-je en prenant le plateau en porcelaine rempli de cookies de ses petits bras.
-C'est tout naturel maitresse, voici également votre billet, déclara-t-il en claquant des doigts laissant apparaitre un beau billet avec le nom de la plateforme 9 ¾ gravé en lettre d'argent dessus.
Aussitôt le billet en ma possession il claqua une nouvelle fois des doigts pour transplaner. Je me retrouve alors seule dans ma chambre, le fameux billet entre les mains. Ce billet symbolise absolument tout ce que j'ai toujours rêvé, et ce rêve se trouve juste entre mes mains. J'ai du mal à y croire. La vie que je veux mener est entre mes mains. Je prends une grande inspiration et pose le billet sur la table. C'est le moment de se ressaisir, ce serai quand même bête de louper le train qui m'amène vers cette nouvelle vie justement. Je me décide alors à aller prendre une rapide douche avant d'enfiler des vêtements moldus, un pantalon noir un pull blanc et une veste en jean, les seuls que je possède. Une fois chose faite je vérifie ma valise faite la veille et la ferme soigneusement. J'ajoute également les cookies de Thylius, avoir un peu de réconfort dans le train ne sera pas de refus, et si ça peut m'aider à me faire des amis je ne dis pas non. On ne sait jamais tout peut arriver. Une fois chose faite je m'assoie sur le rebord de mon lit et contemple la pièce. Tout parait vide, les livres qui parcouraient la pièce étaient dorénavant ranger à leur place dans la bibliothèque pour la plupart, les plus importants étant dans mon armoire, et tout était propre. Je m'en étais assuré pour que Thylius nai pas à le faire, il en fait déjà suffisamment. Mon regard se tourne automatiquement vers le fond de la pièce, vers le fauteuil d'Helena.
Il a l'air d'un cadavre que l'on a essayé de cacher, dans un coin sombre et oublié de tous. Le jour où Helena a quittée la pièce pour la dernière fois je me souviens avoir cachée quelque chose dans ce fauteuil. Je m'approche et retire délicatement l'assise du fauteuil soulevant de la poussière dans l'air. Une petite boite se trouve à l'intérieur. Je m'en saisis et referme correctement le fauteuil avant de retourner dans mon lit. J'ouvre la petite boite et y retrouve exactement ce que j'y avais laissé, une bague en argent en forme de serpent. Elle m'a était offerte il y a des années par mes parents et Helena a reçu la même que moi en même temps. Nous nous sommes dit ce jour-là que ce serai notre porte bonheur pour toujours, et que si l'une de nous deux se sentait seule elle n'avait qu'à serrer fort cette bague en pensant à l'autre. Lorsqu'elle fut partie j'ai mis la bague dans le canapé et n'y ai plus jamais touchée. Son métal froid pèse lourdement dans ma main. Sous une impulsion je ferme la boite et la met dans ma valise, on ne sait jamais. Peut-être qu'un jour j'en aurais besoin, et je préfère qu'elle reste près de moi, mes cinglés de parents vont surement fouiller ma chambre dès leur retour.
A dix heures pile j'étais dans le hall, ma lourde valise posée à ma droite. L'atmosphère est pesante, les tableaux me dévisagent et chuchotant et le fait que la pièce soit naturellement sombre n'arrange pas les choses. Les minutes passent et je commençais à me demander si mes parents n'étaient pas parti sans moi quand ma mère apparait vociférant sur ma sur qui la suis.
-Tu ne vas quand même pas me dire que tu trouves ça normal de faire sa valise le matin du départ peut-être ? Je te préviens s'il te manque la moindre chose tu te débrouilleras seule, ça ne servira à rien de m'envoyer un hibou pour me demander de t'envoyer tes affaires je ne le ferais pas compris ?
Helena hoche gracieusement la tête un demi sourire collé sur le visage, elle sait très bien que si elle demande la moindre chose à nos parents ça lui sera livré le lendemain sans qu'elle ait besoin de se plaindre. Elle se place à l'opposé de moi et attend ma mère pour transplaner. Mon père fait enfin son apparition et nous transplantons dans une ruelle adjacente à King cross, la gare d'où le Poudlard express part.
-Beurk ces monstres sont vraiment dégoutant, s'exclame ma mère en essayant de décoller un paquet de biscuit collé à son talon.
Je me retiens difficilement de rire voyant sa détresse et suis mon père hors de la ruelle vers la ville. Je crois que je n'ai jamais vu autant de personnes rassemblées au même endroit, c'est plutôt impressionnant et étouffant, et une fois dans la gare le nombre de personnes continue d'augmenter. Je respire profondément et essaie d'éviter la panique qui monte en moi en observant les gens. La plupart on l'air de moldu normal, mais certaines sortes du lot. Par exemple un homme portant une robe de nuit rose accompagne une jeune fille en robe de sorcière accompagnée d'un hibou hurlant à la mort, essaie de se frayer un chemin parmi les moldus attirant l'attention des passants, interloqués devant l'étrangeté de la chose. Je vois mon paternel serrer la mâchoire devant l'homme tout en le dévisageant et en grommelant quelque chose du genre « unehontetraitreàsonsang » ou quelque chose dans le genre. Il le dépasse sans s'en intéresser plus que ça et se dirige droit entre la voie 9 et 10. Il fait un signe à Helena qui s'avança droit vers le mur entre les deux voies, et alors que je pensais qu'elle allait lourdement s'écraser elle disparut comme absorbé par le mur. C'est donc ainsi qu'on rejoint le Poudlard express. C'est impressionnant. Cela doit être un niveau extrêmement poussé en sortilège. Un bruit de gorge me ramena à la réalité. Ma mère avait suivi ma sur et maintenant c'est à moi de passer. Je prie une grande inspiration et marcha droit vers le mur et passa à travers, et je dois dire que tout ce que j'avais imaginé n'étais pas à la hauteur de ce que je vois. Le Poudlard express s'impose sur les rails, grand et magnifique en rouge, et sa fumée recouvre le quai ne permettant pas de tout distinguer. Une ambiance incroyable émanée de toute cette agitation, des enfants disant au revoir à leurs parents ou encore au contraire retrouvant leurs amis, les valises de toutes les couleurs qui donne une ambiance très festive ou encore les hiboux dont leur cri retenti à tous les coins de la voie. C'était incroyable, magique. Une légère tape me ramena à la réalité, mon père se dresse près de moi et me montre l'entrée du train d'un signe de tête, signe que je devais monter à l'intérieur. Ma mère elle était en train de dire des au revoir larmoyant à ma sur et mon père les rejoignis, me laissant seule. Voyant que je n'allais pas être accompagné dans ce moment de ma vie je m'avance donc vers le train avant que ma mère m'interpelle.
-Ne couvre pas plus de honte notre famille que tu l'as déjà fait.
Sans daigner lui répondre je reprends ma marche vers le train, une boule coincée dans l'estomac. Il faut croire qu'ils n'ont que ce mot à la bouche, la honte. Ça devrai être eux qui devrai avoir honte de qu'ils sont, et non moi. Toute leur arrogance me dégoute. Sans un regard je monte les marches avec ma valise et rentre dans le train le cur lourd. Il faut toujours qu'ils gâchent tout, tous les moments où je devrais être heureuse ils gâchent mon plaisir, je leur donne beaucoup trop d'importance.
Je remarque une fois dans le train que la moitié des compartiments est occupé par des valises et l'autre moitié est vide. Il est encore tôt le train ne part que dans une demi-heure. Je repère un compartiment vide et mis installe. Les banquettes rouges paraissent plutôt confortables et après avoir placé ma valise dans le porte-bagage je m'effondre sur cette dernière. Au moins le trajet ne se sera pas trop long si j'arrive à m'endormir contre la vitre. Il faut juste que je pense à me réveiller une fois arrivée à Poudlard, le train s'en chargera quand il ralentira je suppose, j'ai le sommeil léger. Je me redresse finalement pour apercevoir le quai bondé par la fenêtre. Des centaines de familles sont là, à faire de grand signe à leur enfant l'air ému. Je me demande ce que cela fait de vivre dans une famille aimante, entourée de plein de monde qui t'aime et prend soin de toi. Ils ont tous du vivre une enfance merveilleuse, à jouer avec leurs amis dans des jardins en plein air à la campagne. Tout ce dont j'ai toujours rêvé ils l'ont probablement déjà vécu et je dois avouer que cela me rend terriblement jalouse. Leur bonheur me rend jalouse, je trouve ça plutôt déstabilisant.
Soudant le train s'ébranla et commença sa route vers l'Ecosse. Les parents font de grand signe à leurs parents et quelques petits essaient de suivre le train jusqu'au bout de la voie. Des rires de joies résonnent dans tout le train et je ne peux m'empêcher de sourire. Ça y est, le moment que j'ai tant attendu arrive enfin, ma nouvelle vie commence. Ce soir je serais à Poudlard et je dormirais dans mon nouveau lit dans le dortoir des Serpentard. Rien que d'y penser je frissonne déjà d'excitation. C'est mon grand moment.
Lorsque que le train commença à quitter de plus en plus Londres, les couloirs jusque-là bondés commencèrent à se vider et les gens essayent coûte que coûte de trouver un wagon libre. Alors que mon regard était tourné vers la fenêtre des petits coups retentirent à l'entrée de mon compartiment. Une jeune fille qui doit avoir mon âge passe délicatement sa tête dans l'ouverture de la porte.
-Euh bonjour excuse-moi de te déranger mais tous les autres wagon sont remplis est-ce-que ça te dérange si je m'installe avec toi, me dit timidement la jeune fille.
Trop sonnée par l'idée que quelquun puisse me parler je reste bouche bée à la regarder.
-Si tu ne veux pas il n'y a pas de soucis je pourrais probablement aller m'installer dans les toilettes ou...
-Oh non excuse moi vas-y installe toi je t'en pris j'étais juste perdu dans mes pensées.
Un joli sourire nait sur son visage et elle ouvre complétement la porte du compartiment afin d'entrer sa valise et une cage qui contient apparemment un très beau hibou brun. Une fois sa valise dans le porte-bagage et son hibou sur la banquette elle s'assoie lourdement sur la banquette en face de moi.
Je ne pus m'empêcher de remarquer que c'est une très jolie fille, avec de magnifique trait asiatique, des yeux marrons et des longs cheveux bruns. Elle porte des vêtements moldu semblable à ceux des moldus que j'ai pu observer par ma fenêtre. Elle parait épuisée.
-Tout va bien tu as l'air épuisé ?
-Si tu savais ce que je viens de vivre, répondit-elle en riant, je peux savoir ce qui leur est passé par la tête quand ils ont décidés d'installer cette voie cachée derrière un mur magique que l'on doit traverser ? Et quelle idée de l'appeler la voie 9 ¾ le contrôleur m'a regardé comme une folle quand je lui ai montré mon billet.
Son fou rire ne semblait pas passer et elle commence à devenir rouge.
-J'ai dû entendre de trouver une famille de sorcier qui m'a montrée comment faire pour traverser mais j'ai presque failli louper le train, mes parents n'en revenaient pas. Alors je me suis précipité dans le train et dès que je fus à l'intérieur le train démarra, je n'ai même pas eu le temps de dire au revoir à mes parents.
Tout en disant cela elle s'affale sur la banquette en prenant sa tête dans ses mains.
-C'est de la folie tout ça, je n'arrive toujours pas à y croire.
-Tu viens d'une famille de moldu ?
- Ça se voit tant que ça, répond-t-elle en riant.
-Généralement pour les sorciers issus de famille de sorciers c'est plutôt le monde moldu qui leur parait fou, et non pas l'inverse.
Un sourire taquin sur le visage je lui montre d'un signe de tête l'endroit où nous sommes.
-Dit-toi que même si tout cela t'es étranger il y aura toujours une part de familier, regarde là tu te trouves dans un train, c'est une invention moldu ça.
-C'est vrai que vu sous cet angle, répond-t-elle en souriant. C'est juste que tout me semble complètement bizarre depuis le jour ou cette femme qui disait venir du ministère de la magie à débarquée chez moi en me racontant que j'étais une sorcière, et que j'allais devoir tout quitter pour aller dans une école dans une autre pays avec des centaines de sorciers dont je ne connaissais l'existence que depuis dix minutes. Tu aurais vu la tête de ma mère, je ne l'ai jamais vu aussi septique. Puis la femme à sortit sa baguette et a jetée un sort et là l'évidence était là.
-Et le chemin de traverse c'était comment ?
-Incroyable, je n'avais jamais vu rien d'aussi extraordinaire, est-ce-que tu penses qu'a Poudlard ce sera pareil ?
-Daprès ce que j'ai pu lire sur Poudlard c'est magnifique, je suis sûre que tu vas beaucoup t'y plaire.
Elle soupira bruyamment l'air soulager avant de se redresser.
-Au fait moi c'est Eléanore, Eléanore Williams, mais appelle moi Léa.
-Et moi c'est Isabella, Isabella Avery, mais appelle moi Bella.
Elle me sourie une dernière fois avant de sortir de son sac des petites graines et de les donner à son hibou qui paraissait endormi dans sa cage.
-Comment tu l'as appelé, lui demandais-je.
-Merlin, je me suis dit que si je voulais m'intégrer autant que je donne un nom sorcier à mon hibou, et la dame du ministère m'a dit que Merlin avait vraiment existé donc j'ai choisis Merlin.
-J'aime beaucoup, ça lui va bien je trouve.
Elle continue de nourrir son hibou avant de remonter la tête vers moi, un air timide sur le visage.
-Dit moi je ne voudrais pas t'embêter mais est-ce-que si je suis perdu dans tout ça ou si j'ai besoin d'aide je pourrais venir te voir ? Tu as l'air de t'y connaitre plus que moi dans ce monde et j'ai un peu peur d'être mise à l'écart.
-Mais bien sûr ça me ferais vraiment plaisir de t'aider, demande-moi n'importe quoi si tu as besoin d'aide.
Un sourire rassuré se dessina sur son visage et elle parut plus détendu.
-Pour commencer est ce que tu peux me dire pourquoi diable les sorciers mettent des robes, dit-elle en sortant son uniforme de son sac l'air dégouter.
-Honnêtement je n'en ai pas la moindre idée.
Un fou rire éclata dans le compartiment sans qu'on ai le moyen de larrêté. C'est la première fois depuis des années que j'ai limpression de vivre pour de vrai, ça fait bien longtemps que je n'ai pas ri comme ça.
Alors que le fou rire continue, de nouveau coup résonnent à la porte du compartiment. Deux jeunes filles, une rousse et une métisse se tiennent à l'entrée du compartiment en nous regardant l'air amusée.
-Rosie c'est exactement le compartiment qu'il nous faut, dit la métisse en regardant la rousse.
La rousse apparemment nommée Rosie eu un l'air gênée avant de se tourner vers nous.
-Excuser là elle est un peu impulsive, ça vous dérange si on s'installe avec vous ?
D'un signe de tête Léa et moi lui indiquons que non et elles s'installèrent avec leur valise et leurs hiboux.
La rousse était plutôt fine et petite, elle a un visage plutôt rond mais il y a quelque chose d'attachant dans son regard brun qui la rend immédiatement sympathique. La métisse quant à elle au contraire de la rousse est plutôt grande et athlétique. Ses longs cheveux noirs sont coiffés en dizaine de fines tresses qui lui vont incroyablement bien et rend son visage plus âgé qu'il ne devrait l'être.
Ces dernières s'assoient l'air exténuées.
-On vient de vivre un vrai calvaire, s'exclama la métisse, nous étions tranquillement dans un compartiment quand soudain deux énergumènes sont sortit de nulle part et ont colonisés notre compartiment en nous attaquant avec des pétards. Alors après une longue bagarre nous avons décidées de fuir loin de lenfer et nous sommes tombé ici par le plus grand des hasards, merci dailleurs.
La rousse leva les yeux au ciel au vu du monologue de son amie.
-Ce qu'elle essaye de vous dire c'est que notre cousin et son ami nous ont volés notre compartiment, nous dit-elle d'un air gêné, merci beaucoup de nous accueillir.
-Il ny a pas de quoi, il y a de la place pour quatre ici. Mon nom et Eléanore, mais appelez-moi Léa, répond ma collègue en riant.
-Et moi c'est Isabella, mais appelez-moi Bella.
-Moi c'est Rose et elle c'est Roxanne.
Roxanne sourie rapidement avant de se reconcentrer sur le pétard entre ses mains.
-Roxanne ne me dit pas que...
Avant que Rose ait fini sa phrase Roxanne sauta hors du compartiment en courant.
-Euh je crois qu'elle est partie se venger, on risque d'avoir toute la troupe à nos trousses.
Elle n'avait pas tort car quelques minutes plus tard Roxanne réapparu poursuivi par deux jeunes garçons.
-Ouvrez vite !
Cette dernière entre dans le compartiment en tombant sur sa cousine pendant que j'essaye tant bien que mal de refermer la porte derrière elle. Les deux garçons abandonnèrent et se retrouvent devant la porte dorénavant fermée. Le premier garçon était brun, plutôt grand, les yeux bruns et paraissait avoir couru le marathon de sa vie. Quand au deuxième je le reconnu immédiatement. C'était le garçon qui s'était moqué de moi devant Ollivanders
-Oh mais tient ça ne serai pas la Belle au bois dormant par hasard, s'exclama ce dernier
-La belle au bois dormant, qu'est-ce que c'est ?
-Un conte moldu, avec une princesse endormie, j'ai trouvé que ça t'aller plutôt bien.
Je sens mon visage rougir et le fusille du regard.
-Oh vous vous connaissez James, demanda Roxanne.
-Oh on va dire que l'on s'est déjà croisé, murmura le garçon apparemment nommé James.
Sur ce il partit, un sourire narquois toujours planté sur la face.
-Il est insupportable je le déteste, m'exclamais-je.
-Crois-moi moi aussi, répondit Roxanne, et tu as encore de la chance ce n'est pas ton cousin tu ne vas pas devoir le supporter toute ta vie.
-A ta place je me serais déjà jetée de mon balai.
-Oh non je préfère le faire tomber lui du sien c'est plus marrant.
Le fou rire général repris et je m'étalais une nouvelle fois sur la banquette à la place que j'occupée auparavant. Je crois que c'est l'un des meilleurs jours de ma vie.
Roxanne qui apparemment ne tient pas en place décida alors de se lever brusquement pour aussitôt disparaitre par la porte du compartiment.
-Mais qu'est-ce qu'elle fait, s'exclama Léa apparemment abasourdi par la vitesse avec laquelle la jeune fille avait disparu.
-Oh ne t'inquiète pas pour elle, lui répondit calmement Rose, crois-moi elle devrait être de retour d'ici cinq minutes.
En effet moins de cinq plus tard elle fut de retour mais cette fois ci les bras remplis de sucrerie.
-Par le caleçon de Merlin Roxy mais qu'est-ce-que tu fais avec tout ça, l'interrogea Rose stupéfaite.
-Oh et bien mon père m'a donné un peu d'argent et je me suis dit pourquoi pas du coup je vous ai acheter quelques trucs.
Aussitôt elle déversa ses « quelques trucs » sur la banquette en la recouvrant presque totalement par les sucreries.
-Par Merlin dit moi que tu as acheté des chocogrenouilles, dis-je d'un ton implorant à Roxanne.
En riant elle m'en lança une que j'attrape au vol.
-Ouh beau reflex dit donc une future joueuse de Quidditch, dit-elle en rigolant.
Je rougie légèrement au compliment.
-Oh en réalité je ne suis jamais monté sur un balai donc je ne pense pas
-Attend quoi ? Mais comment c'est possible, s'exclama Roxanne.
-On va dire que mes parents sont un peu vieux jeu.
Elle s'effondra d'un air désespérée sur la banquette.
-Mais tes parents sont des montres !
Je ris légèrement.
-Crois moi c'est bien pire que tu ne le penses.
-Euh attendez s'il vous plait j'ai besoin d'une légère pause, c'est quoi le Quidditch, interrogea Léa.
Roxanne s'évertua alors à expliquer en long et en large toutes les règles du Quidditch à la jeune né-moldu qui avait l'air émerveillée de savoir que les sorciers on un sport populaire eux aussi.
-C'est incroyable je veux absolument tout savoir sur ce sport, quand je suis partie de chez moi une des choses qui m'a rendu le plus triste c'est que je ne pourrais plus jouer au foot, mais là vous m'annoncez que vous avez un sport aussi génial mais en plus dans les airs ?! Et sur un balai magique qui vole ? C'est le plus beau jour de ma vie.
Le fou rire repris de plus belle dans le wagon.
-Tu vois je t'avais bien dit que tu te plairais dans ce monde, il est bien trop incroyable pour que tu ne t'y sentes pas à ta place.
-Je dois bien avouer que ça dépasse toutes mes espérances, dit-elle des étoiles pleins les yeux.
-Et tu vas voir ça ce n'est encore rien, réplica Roxanne, attend d'être répartie dans ta maison, là tu vas vraiment t'éclater.
Pendant que les filles éclates de rire la réalité me frappe de plein fouet. Elle allait probablement être toutes répartis à Gryffondor, alors que je serais isolé à Serpentard. La tristesse m'envahi entièrement. Je me rends compte que je n'ai aucune envie d'être séparé de ces filles, mes années seraient tellement incroyables avec elles.
-Tout va bien Bella, me demanda Rose l'air inquiet.
Me rendant compte que je devais avoir l'air de quelquun qui a vu un troll je m'empresse de sourire pour les rassurés.
-Oh oui ne t'inquiète pas je suis juste un peu fatigué je crois.
-Boh le petit bébé Bella à besoin de sommeil, se moqua Roxanne.
Aussitôt en un geste très rapide je récupère ma boite de chocogrenouille et lui lance en plein dans la tête.
-Alors là ma grande, c'est la guerre que tu as déclarée.
Aussitôt cette dernière me saute dessus en me recouvrant de chatouille.
-AAAAAAH à l'aide pitié.
Malheureusement je n'obtiens pas d'aide de mes autres nouvelles amies qui se contentèrent de rire en voyant mon corps se tordre de douleur. Une fois que la folle qui me martyrisée décida que son supplice avait assez duré elle me lâcha enfin pendant que mon pauvre corps épuisé s'écroule lentement par terre.
-Les filles je vous déteste bande de lâche.
-Je suis désolé mais le spectacle était trop beau à voir, s'excusa Léa.
-Vous êtes vraiment de terrible amies.
-Oui mais, ria Roxanne, il faut bien avouer qu'on forme un beau quatuor.
-Oui je suis plutôt d'accord, s'exclama Léa.
Mais avant qu'elle puisse dire quelque chose Rose poussa un petit cri d'effroi en regardant par la fenêtre.
-Les filles ont est déjà presque arrivé vite on se dépêche de mettre nos robes ou on va louper l'arrêt du train !
-Ah Roses du calme il n'y a pas de quoi en faire un drame ne t'inquiète pas on a encore du temps, répondit Roxanne tout en cherchant pourtant frénétiquement dans son sac sa robe.
Je lui lança un petit regard amusé et elle me répondit par un doigt sur la bouche en signe de silence me faisant rire.
Il nous fallu peu de temps pour nous habiller et une fois ma dernière chaussure en place le train s'arrêta.
-Ouf on a eu chaud sur ce coup-là, s'exclama Léa.
-Alors les filles, prêtes à vivre les plus belles années de toute votre vie, hurla presque Roxanne en sortant du compartiment.
Nous rions bruyamment et entrons dans le couloir déjà bondé de monde. Sortir du train ne fut pas facile mais une fois dehors je ne peux qu'avouer que cette épreuve valait la vue qui se trouvait devant mes yeux en ce moment même. Le château de Poudlard toute en majesté s'étendait devant les yeux, incroyablement beau. Il dégage une aura incroyable et je n'ai maintenant qu'une envie, rentrer dans ces murs.
-Bah alors princesse on dort encore ?
Ce crétin de James ce tient devant moi, toujours un affreux sourire narquois plaqué sur le visage.
-Laisse-la tranquille James avant que je te tranche la tête, répliqua Roxanne.
-Pourquoi ? La jolie petite princesse ne sait pas se défendre toute seule.
Aussitôt je vois rouge.
-Figure toi que la « jolie petite princesse » sait très bien se défendre toute seule mais que ce qu'elle te dirait ne risque pas de te plaire au vu de ton égo apparemment démesuré, alors comme c'est une personne civilisée elle préfère éviter de blessé les gens le premier jour des cours parce que c'est une personne avec un minimum de jugeote.
Il parut hébété et resta devant moi à me regarder sans trouver quoi répondre. Roxanne me prit alors par le bras pour m'amener là ou se dirigés apparemment toutes les premières années, appelés par le plus grand homme que je n'ai jamais vu.
-Punaise comment tu lui as cloué le bec, c'était incroyable.
-Pourtant je ne lui ai pas vraiment dit grand-chose.
-Oui mais crois moi cet abruti n'a pas l'habitude qu'on lui réponde, ça la perturbé je pense.
Elle me reprit aussitôt par le bras en riant et rejoins nos autres amies.
-Mais ce n'est pas possible c'est un géant je ne voit pas d'autres solutions, dit Léa en regardant l'homme qui nous appeler l'air hébétée.
-Il s'appelle Hagrid, tu vas voir en apparence il n'a pas l'air mais en réalité c'est l'homme le plus gentil du monde, lui répondis Rose.
Il faut dire qu'en effet à première vu il n'avait l'air pas très commode, une grosse barbe brune et une longue chevelure ébouriffée recouvre la moitié de son visage et sa taille impressionnante ne lui donne pas l'air d'un nounours. Mais quand on y regarder d'un peu plus près on pouvait remarquer sa voix douce envers les élèves et le grand sourire qu'il affichait. Pour moi il a l'air exactement comme Rose la décrit.
Une fois que toutes les premières années furent réunies autour de lui, il prit la parole.
-Bonjour à tous, je suis Hagrid. Je suis le garde-chasse de Poudlard mais aussi professeur, certains d'entres vous m'auront probablement dans quelques années.
Aussitôt il leur offrit un grand sourire rassurant.
-C'est avec moi que vous allez rejoindre le château, les premières années prennent un chemin différent des autres, suivez-moi !
Aussitôt toute la horde d'étudiant suivirent le géant d'un air pressé. Très rapidement je compris ce qu'il allait se passer. Devant nous le lac noir et des barques se dresse devant nous.
-Dites on va vraiment traverser le lac en barques là, demanda l'air inquiet Léa.
-Ne t'inquiète pas tu ne peux pas tomber, lui répondis Rose.
-Vite dépêchez-vous sinon on n'aura pas de barque juste pour nous quatre, s'exclama Roxanne.
Cette dernière sauta dans la première qu'elle trouva et nous la rejoignions en riant.
Le trajet fut court mais incroyable. Toutes les lumières du château se reflète sur la surface du lac et donne l'impression que le lac est peuplé d'étoile. C'est l'une des plus belles choses que j'ai vu de ma vie.
Soudain la barque s'arrêta brusquement sur la rive me faisant sursauter et me ramenant à la réalité. Le château se dresse devant nous, majestueux.
-Je sens que ces années vont être incroyable, chuchota émerveillée Roxanne.
Aussitôt elle repassa son bras en dessous du mien pendant que nous nous avançons vers l'entrée du château.
Une fois passé les portes la première chose que je ressentis fut de l'apaisement. Le château avait quelque chose de chaleureux qui m'apaise totalement. Malheureusement ne regardant pas ou j'allais je fonce droit dans quelqu'un. Un jeune homme grand et fin, les cheveux blonds se tient devant moi, Scorpius Malfoy. Il me regarda d'un drôle d'air avant d'avoir un petit sourire.
-Excuse moi je ne t'avais pas vu.
-Ne t'inquiète pas ce n'est rien, répondit le jeune Malfoy avant de continuer à avancer l'air de rien.
Il faut vraiment que j'arrête d'être dans la lune les trois quarts du temps ou j'allais m'attirer des problèmes.
Soudain un petit homme se présenta devant nous me sortant de mes pensées.
-Bonjour jeune gens et bienvenu à Poudlard, je me nomme Professeur Flitwick, je serais votre professeur de sortilège tout au long de votre scolarité mais aussi votre directeur de maison si vous finissez dans la maison Serdaigle. Vous allez bientôt pouvoir entrer dans la grande salle et assister au banquet mais d'abord vous allez être répartit dans une des quatre maisons de Poudlard, Serdaigle, Poufsouffle, Gryffondor et Serpentard. Il faut que vous sachiez que cette maison deviendra aussitôt votre maison et donc votre famille. Vous allez participer au mêmes cours et vivre dans les mêmes dortoirs et salle commune. Tout au long de l'année vous pourrez faire gagner des points à votre maison mais aussi en faire perdre si vous ne respectez pas le règlement. A la fin de l'année la maison qui aura obtenu le plus de points gagnera la coupe des quatre maisons, alors soyez fière de vos couleurs et faites leurs honneurs. Vous allez bientôt être réparti attendez moi ici quelques minutes.
Le minuscule professeur se précipita vers la salle et aussitôt le brouhaha repris autour de moi, mais j'étais incapable de respirer tellement le stress me noué l'estomac. Je ne sais pas pourquoi mais cette répartition je ne la sens pas du tout. Pourtant je ne vois pas se qui pourrait se passer. Je vais être réparti à Serpentard comme le reste de ma famille, mes parents vont m'envoyez une lettre demain pour me dire que pour la première fois de leur vie je ne les ai pas déçus et je retrouverais Helena petit à petit comme c'était prévu. Non vraiment je m'inquiète pour rien. Pourtant au fond de moi l'angoisse résonne toujours.
Heureusement le professeur Flitwick apparu m'empêchant de réfléchir encore et encore. D'un geste de la main il nous fit signe d'entrée dans la salle. Le spectacle à l'intérieur était époustouflant. Tout était exactement comme "L'histoire de Poudlard" le décris. Le plafond était tout simplement une incroyable reconstitution du ciel étoilé vu dehors auparavant. Les bougies qui flottent dans la pièce donne une image encore plus féérique à l'endroit. Soudain je me rendis compte des centaines de regard braqués sur nous tout au long des quatre tables représentant chaque maison et me sentis un peu intimidée. Et dire que nous allons devoir passé un par un devant toute lécole.
Une fois au bout de l'allée je pus apercevoir le professeur Flitwick à côté du choipeau.
-Bien je vais vous appeler par ordre alphabétique et vous allez venir vous assoir sur ce tabouret et mettre le choipeau.
Et soudain je tilta.
-Oh non, mon nom de famille commence par un A, je vais être une des première, Roxanne à l'aide !
Heureusement pour moi le professeur avait l'air de ne pas trouver son parchemin.
-Pourquoi c'est quoi ton nom, dit-elle en riant discrètement.
-Avery.
Soudain son visage devin livide.
-Pardon ?
-Anderson Thomas, annonça le professeur qui avait apperement retrouvé sa liste.
-Euh bah oui pourquoi ?
-Comme la famille de sang-pur complètement cinglé ?
-Euh oui mais..
Soudain elle séloigna brusquement de moi comme-ci j'étais atteinte d'un virus particulièrement horrible. Mais se fut son air dégouté sur le visage qui me blessa le plus.
-Serdaigle !
-Mais Roxanne ce n'est...
-Avery Isabella, déclara le professeur d'une voix grave.
Et c'est là que je compris, tout le monde était vraiment au courant de qui j'étais et surtout de qui était mes parents. Plus aucun bruit ne raisonne dans la salle. Ils se permettent tous de me juger sans même me connaitre. Des larmes de rage menaçant de couler le long de mes joues je décide d'avancer sous le regard insistant de tout Poudlard et me dépêche d'enfoncer le choipeau sur ma tête, soulagée de ne plus voir personne.
-OOh je vois oui, je vois beaucoup de colère en toi petite, énormément, et un fort sentiment d'injustice. Un fort sentiment démancipation aussi.
Pas étonnant quand on voit la famille que j'ai pensais-je.
-Effectivement ça peut se comprendre. Je sens également un grand besoin de faire ses preuves par soi-même et beaucoup d'ambition. Mais aussi beaucoup de courage, de tolérance et de loyauté. Huum je vois je pense que je sais ce qu'il te faut jeune fille.
Et là le choipeau hurla :
-Gryffondor !
Et se fut le silence total. Plus personne ne parle, et juste me regarde. Complétement sonnée par ce que je venais d'entendre je reste plantée la, et n'aurais probablement plus bougée si le professeur Flitwick ne m'avais pas montré la table des Gryffondor du doigt. Mal à laise je m'assoie délicatement sur une chaine et tourne la tête en sentant des regards insistants braqué sur moi. Absolument tous les gens de ma table me dévisageaient, soit intrigués soit méfiant. Je sentis mon visage rougir furieusement et me plongea dans la contemplation de mon assiette pour calmer ma gêne.
Je suivis distraitement le reste de la répartition en ne tournant le regard que lorsque le nom m'était connu. Alors lorsque fut prononcé le nom de Scorpius Malfoy, mon regard fut naturellement attiré.
Une nouvelle fois je sentis la tension dans l'air, moins importante que pour moi, mais bien présente. Etrangement il resta plusieurs minutes sous le choipeau puis enfin ce dernier déclara :
-Gryffondor !
Et une nouvelle fois la salle se tue. Le choipeau avait osé envoyer un Avery et un Malfoy chez les Gryffondor et bizarrement ça la rassurée de n'être pas seule.
***
Prochain Chapitre : 19 juin
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