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Chapitre 0 Partie 1

Bonjour au quelques personnes qui lisent ma fiction, comment allez-vous ? Je publie aujourd'hui le premier chapitre de la partie 0, j'espère qu'il va vous plaire ! N'hésitez pas à donner vos avis en commentaire !

Bonne lecture ;)

***

                                 
La fin de l'enfer

Beaucoup diront que vivre dans un grand manoir en plein quartier bourgeois de Londres est une chance, pour moi c'est plus une malédiction. Être enfermée à longueur de journée entre les murs sombres du manoir est une véritable torture, d'autant plus quand on ne peut pas supporter sa propre famille. Lorsque toutes les possibilités d'activités sont épuisées, c'est-à-dire très rapidement, la vie devient très longue et très monotone. Lorsque j'étais enfant et toujours dans les bonnes grâces de ma famille, la vie était plus joyeuse. Je jouais avec ma sœur et mes cousines dans le château ou encore participer aux bals donnés par mes parents, mais j'ai grandi et j'ai découvert leur sujet de discussion, leurs pensées écurantes et j'en ai eu assez. Ce brin de rébellion m'a coûtée beaucoup et je suis reléguée aux oubliettes depuis tout ce temps, presque trois ans maintenant, confinée dans la plus haute pièce du manoir qui servait de grenier avant mon arrivée.

C'est une grande pièce, bien meublé néanmoins, et rempli de livres de toute sorte volés lors de mes escapades nocturnes dans la bibliothèque et dans la cuisine. Je ne me suis fais prendre qu'une seule fois et la punition de ma mère fut très douloureuse. En tant que grande adepte de la magie « pure » comme elle l'appelle, la magie noire en réalité, elle adore expérimenter ses sorts sur n'importe quelle personne qui la contrarie, mais je suis néanmoins son souffre-douleur préféré.

Mon père lui n'est pas un homme violent physiquement, mais plutôt psychologiquement. Il sait trouver les mots juste pour rabaisser et humilier quiconque se mettant sur son chemin, ce qui a donné de nombreuses disputes entre lui et moi très violente. Si lui savait trouver les mots je le savais également, peut-être la seule chose dont j'ai hérité de lui, mes longs cheveux noirs venant de ma mère ainsi que mes yeux gris. Mes traits fins sont signes que malgré mes réticences à l'avouer, je suis une descendante d'une des plus grandes familles de sang-pur de Grande-Bretagne. Ma soeur quant à elle a héritée des cheveux blonds de mon père ainsi que de ses yeux noirs perçants qui glacerai même le plus courageux des sorciers.

Helena, ma sœur, et moi avons été très proches enfants mais nos relations s'étaient compliquées avec le temps. Alors que moi j'affichais clairement mon dégout pour l'idéologie familiale, elle en tant qu'ainée y adhérée totalement et suivait sans se poser de question nos parents dans tout ce qu'ils pouvaient dire ou penser. Lorsqu'elle venait me voir dans ma tour d'ivoire je passais le plus clair de mon temps à faire en sorte qu'elle change d'avis, qu'elle se range de mon côté pour que nous puissions faire front ensemble, mais elle ne voulait rien entendre. Lorsqu'elle en a eu assez de passer des heures à débattre avec moi elle a décidée tout simplement d'arrêter de venir, et je me suis tout simplement retrouvée seule sans personne pour me changer les idées ou tout simplement me soutenir. Lorsque l'année dernière elle a fait sa rentrée à Poudlard, j'ai sus que le lien qui nous unissait était totalement rompu et qu'elle ne reviendrait jamais vers moi. Il était même peu probable qu'elle parle de moi à ses amis tous aussi pompeux et présomptueux qu'elle et mes parents.

Depuis ce jour le blason de Serpentard est gravé sur sa porte, comme il en est coutume dans la famille depuis des siècles. A chaque fois que je passe devant cette porte l'angoisse revient. Toute ma famille à été répartie à Serpentard depuis des siècles, il est donc plus que probable que je me retrouve dans cette maison, d'autant plus que je suis consciente d'être ambitieuse et même rusée. Je vais donc devoir me retrouver dans la même maison que ma sœur que je vais devoir éviter comme la peste. Je compte bien en finir une bonne fois pour toutes avec ma famille et rompre les liens un maximum dès mon arrivée au château. La rentrée à lieu dans deux semaines et je ne sais pas si je suis pressée ou anxieuse à l'idée de cette nouvelle vie. Ça fait des années que je n'ai plus de contact avec personne et je ne sais pas si je serais encore capable de me faire des amis, ou tout simplement de discuter avec des gens. Je m'inquiète aussi du regard des gens. C'est connu dans le monde des sorciers que les Avery sont une famille de sang-pur qui sont resté de fortement attaché à l'idéologie du seigneur des ténèbres et je me demande comment la vie à Poudlard doit être pour un Avery. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en parler avec ma sœur vue qu'elle ne m'adresse plus la parole et je doute que dans tous les cas elle ne me dise la vérité, par fierté.

Je me redresse sur mon lit, fatiguée de réfléchir en boucle aux mêmes problèmes que je ressasse depuis plusieurs mois. Ça ne m'a pas aidée à y voir plus clair dans tous les cas car plus la rentrée approche plus j'angoisse malgré moi. L'avantage de tout ça est que grâce à mon angoisse et donc à mes insomnies j'ai réussi à relire à peu près tous les livres que je voulais relire avant d'aller à Poudlard, par exemple « L'histoire de Poudlard » ou encore les vieux manuels de cours de mes parents qui ont étaient relégués dans une vielle caisse de la bibliothèque que j'ai subtilisée discrètement lors de l'une de mes excursions. Si les gens doivent me critiquer pour ma famille qu'ils le fassent, mais je refuse d'avoir l'air stupide, surtout si je dois m'imposer chez les Serpentard ce qui ne sera pas une mince affaire.

Les livres volés sont maintenant empilés du côté droit de mon lit, le côté gauche étant collé au mur où se trouve la seule et unique fenêtre de ma chambre qui donne sur la banlieue londonienne. J'aurais personnellement préférée vivre à la campagne et avoir vu sur la forêt ou encore la mer mais apparemment ça n'était pas au goût de mes ancêtres qui ont décidés d'installer le manoir en plein milieu de Londres. La pièce était plus longue que large, étant donné qu'étant une partie du grenier elle prend la moitié de la longue de la maison. Les murs sont d'un marron chaud et le plafond recouvert de latte de bois. Au centre de la pièce se trouve une table où je prends la plupart de mes repas ainsi qu'une unique chaise, symbole de ma solitude. Au fond on peut retrouver un fauteuil noir en velours, là où se mettait Helena lorsqu'elle venait me rendre visite. Je n'y ai plus touchée depuis tout ce temps et il est maintenant recouvert d'une fine couche de poussière. Un tapis vert aux armoiries de Serpentard recouvre la presque totalité du planché et mon lit prend quant à lui une grande partie de ma chambre, en bois d'un noir profond. Enfin un grand miroir recouvre presque la totalité du mur du fond, à l'opposé du lit. Je soupçonne mes parents de l'avoir ensorcelé pour qu'ils puissent, à l'aide d'un miroir jumeau, m'observer en temps réel. Je ne sais pas vraiment si je trouve ça effrayant ou triste. Ils s'attendent à quoi, je suis seule dans ma chambre et mon passe-temps est de lire à longueur de journée. Je ne vais pas créer une révolution à l'aide des avions en papiers que j'arrive à faire voler grâce à ma magie.

Soudain le crac caractéristique d'un transplanage retentit dans la pièce me faisant sursauter et me sortant de ma rêverie. L'elfe de maison de ma famille, Thylius, me regarde avec ses yeux globuleux au centre de la pièce avant de s'incliner.

-Bonjour maitresse Isabella.

-Thylius je t'ai déjà dit de ne pas t'incliner devant moi, et appelle-moi Bella je t'en prie je déteste ce nom.

L'elfe me regarda d'un air désolé avant de me faire un léger sourire.

-Thylius est désolé maitresse mais le maitre à interdit à Thylius d'appeler la maitresse Isabella Bella. Si Thylius l'appelle comme ça Thylius devra se punir madame.

Un sentiment d'injustice me tord le ventre, mon père connait mes points faibles et fait tout pour me mener la vie dure, ou plutôt d'après lui pour me ramener sur le droit chemin, jusqu'à même forcer les gens à m'appeler par un prénom que je déteste.

-Le maitre m'a demandé de venir chercher la maitresse pour le repas, dit l'elfe en me sortant de mes pensées.

-Pas de problème laisse-moi juste enfiler une tenue plus convenable et je descends immédiatement.

L'elfe fit un léger signe d'approbation de la tête avant de transplaner probablement en cuisine.

J'enfile rapidement une robe de sorcière offerte par une de mes tantes et qui conviendra à mes parents avant d'attacher mes cheveux en un chinion strict. Inutile de m'attirer plus de problèmes que j'en ai déjà.

Après être sûre d'être convenablement habillée et coiffée je descends les trois étages qui me sépare de la grande salle à manger familiale. L'escalier est sombre et je manque plusieurs fois de tomber en me prenant les pieds dans le tapis qui recouvre les marches. Le long des murs je sens le regard des portraits de mes ancêtres me dévisager et chuchoter avec leurs voisins sur mon passage comme à leur habitude. On dirait que quoi qu'il se passe dans la maison ce sont les premiers au courant, comme ci ils étaient reliés à elle. Une fois arrivée dans le hall je me dirige donc vers la salle, facilement repérable par les lourdes portes en bois dont dépasse de la lumière et des voix. Une fois arrivée devant ces dernières la peur m'étreint le ventre.

-Aller Bella un peu de courage bon sang.

Mes deux mains sur les poignets je pousse les lourdes portes pour me retrouver devant ma famille réunie autour de la table. En bout de table se trouve mon père, ses yeux noirs me perçant du regard, à sa droite ma grand-mère ne daigne même pas lever le regard vers moi. Ma mère quant à elle, à la gauche de mon père me jauge du regard, un sourcil levé, alors que ma sœur à sa gauche cherche à m'éviter du regard. C'est ma mère qui prend la parole en premier.

-Tu as énormément grossi, dit-elle en continuant de me regarder avec dégout.

Je me retiens de lever les yeux au ciel devant la remarque enfantine et me contente de lui sourire, crispée.

-Assied toi, déclara froidement mon père en m'indiquant la place libre à côté de ma grand-mère.

Cette dernière renifla de mépris lorsque par mégarde mon bras frôla le sien alors que je m'asseyais. Aussitôt je fus assise, les plats venant de la cuisine apparurent sur la table.

Une fois le repas terminé un silence gênant s'installa dans la pièce.

-Voici ta lettre pour Poudlard, tu pourras l'ouvrir une fois dans ta chambre, dit mon père en brisant le silence alors que la lettre apparaissait devant moi.

-Je ne te cache pas que j'ai été étonnée de recevoir une lettre pour toi je pensais qu'une moins que rien comme toi ne serais pas capable de manier un art aussi pur que la magie, se moqua ma mère en me regardant une fine pipe à la main.

C'est assez hypocrite de sa part en sachant que lorsque j'étais enfant, elle se vantait à qui voulait bien l'entendre que le fait que j'avais présentée des signes de magie précoce était forcément dû à la pureté de mon sang. Je me saisis de la lettre et la glissa dans ma poche en évitant le regard de la marâtre qui me sert de mère avant de retourner mon regard vers mon père.

-Je suppose qu'il est inutile de te préciser que si tu t'avises de faire honte à notre famille, d'une quelconque façon, tu ne seras définitivement plus un membre à part entière de la famille. Je pense que tu as déjà suffisamment souillé notre famille par ton existence sans en rajouter.

Je me contente de hocher la tête la colère bouillonnant dans ma tête. Vu que j'étais consignée la plupart du temps dans ma chambre je pense que sa chère demeure ne doit pas être trop souillé.

-Nous irons demain au Chemin de Travers pour acheter les fournitures dont toi et ta sur vous aurez besoin pour cette année, soi prête à huit heures. Tu peux disposer.

Je contente d'acquiescer avant de me lever dignement pour retourner dans ma chambre. Je croise le regard plein de dégout d'Helena qui me brisa le cœur et partie rapidement.

Une fois en sécurité dans ma chambre je me laisse tomber contre le mur, pleurant à chaude larme. Voir le dégout d'une personne que l'on aime mais qui elle ne nous aime plus et la pire chose pour moi. Elle te pousse à te remettre en question alors que tu sais très bien que tu es dans ton bon droit, et qu'au contraire tu fais les choses bien. Non pour moi les sangs-purs ne sont pas supérieur ni aux moldus ni aux sorciers et penser le contraire est pour moi complètement débile, et je ne devrais pas me sentir coupable de penser cela.

Une fois les larmes séchées je me lève difficilement avant de me mettre dans mon lit. Je lirais ma lettre demain matin avant de partir, je n'ai pas envie que la tristesse que je ressens me gâche ce moment.

***

Malgré tout mes efforts je n'ai presque pas réussi à fermer l'il de la nuit, trop de question se bousculées dans ma tête. Est-ce-que je vais réussir à m'en sortir seule à Serpentard ? Est-ce-que ma sur me reparlera un jour ? Et si par hasard je n'étais pas réparti à Serpentar est-ce-que je serais encore la bienvenue chez moi ? N'ayant pas la réponse à ces questions qui me trottent dans la tête depuis des mois je me suis endormi frustrer vers deux heures du matin. Malgré tout lorsque Thylius vint me réveiller à sept heures l'excitation qui est parti la veille revint en force. Je m'assois sur mon lit rapidement avant de prendre l'enveloppe remise par mon père hier, ornée du sceau de Poudlard. Je l'ouvre rapidement et découvre un parchemin jauni orné d'une belle écriture.

Collège Poudlard, école de sorcellerie

Directrice : Minerva McGonagall

Chère Mrs Avery,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez dores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et des équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixé au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Mrs Avery, en l'expression de nos sentiments distingués.

Filius Flitwick

La lettre est soigneusement écrite et l'odeur du parchemin frais rempli bientôt la pièce. C'est donc vrai, je vais aller à Poudlard. Je suppose que mon père a déjà réglé le problème du hibou à renvoyer je n'ai donc pas de soucis à me faire. Il ne va certainement pas manquer une occasion de se débarrasser de moi.

Dans l'enveloppe se trouve un autre parchemin, surement les ouvrages et équipement dont parlé la lettre. Je pose donc l'enveloppe sur mon lit avant de me diriger vers la salle de bain, je ne dois pas être en retard.

Une fois lavée et habillée d'une belle robe de sorcière en satin appartenant anciennement à ma sœur je descends l'escalier tout en mettant ma cape. Lorsque mon pied toucha le sol du hall la grande horloge signala huit heures. Je suis pile à l'heure et visiblement la première arrivée. Ma sœur fut la seconde, gracieuse avec ses longs cheveux blonds qui contraste avec le bleu nuit de sa robe. Elle ne prit pas la peine de m'adresser un regard et se mit à côté de moi sans un mot. Mes parents furent les derniers à arrivés et mon père me tendit son bras pour transplaner pendant que ma mère faisait de même pour Helena. L'habituel sensation désagréable du transplanage me tordit le ventre. Je ne mis habituerai jamais.

J'ai beaucoup lu dans les livres volés à la bibliothèque que le chemin de Traverse est l'un des lieux les plus merveilleux de Londres, et je ne peux que confirmer. Je n'ai jamais vu autant de si belle magie réunie en un endroit. La devanture de chaque magasin était éclatante de couleur, avec pour quelques magasins des explosifs qui se transformaient en confetti et arrosaient les clients. De petites figurines se balade sur les fils au-dessus de nos têtes et distribuent des prospectus d'une enseigne nommée « Weasley, Farces pour sorciers facétieux » tout en chantant. Des magasins de toutes sortes ornes la rue comme un apothicaire ou encore un marchant de balais. On peut même observer un magasin d'animaux au bout de la rue, remarquable notamment grâce au bruit qui en sort, et même le célèbre magasin d'Ollivanders, le fabricant de baguette.

-Donne-moi ta liste que j'aille t'acheter tes livres pendant que tu vas t'acheter une baguette chez Ollivanders, décréta ma génitrice d'un ton froid.

Je lui tends ma liste qu'elle saisit froidement et me donna à la place une petite bourse remplit de Gallions.

-Tu nous rejoindras une fois fini chez Madame Guipure pour tes robes.

Sur-ce elle partit avec ma sœur et mon père quant à lui grommela quelque chose du style « jevaischezgringotts » et me laissa seule. Bon au moins ils ne seront pas dans mes pattes.

La boutique d'Ollivanders ne donne pas réellement envie d'y entrée, la façade en bois noircis et les cousins de velours rouge poussiéreux où sont posés quelques baguettes donnant plus l'impression que l'endroit est abandonné qu'autre chose. Pourtant entre ces murs sont conservés les biens les plus précieux de chaque sorcier de Grande-Bretagne, Ollivanders étant le meilleur dans son domaine. J'étais en pleine contemplation de l'enseigne quand tout à coup la porte devant moi s'ouvre brusquement laissant apparaitre un garçon aux cheveux bruns, plutôt mal coiffé et dont les yeux verts sont sertis de lunette ronde. Il parut tout d'abord surpris de me voir planter là devant la porte immobile, puis un léger sourire taquin apparu sur ses lèvres.

-Bah alors tu t'es endormi ?

Je me sentis rougir ce qui avait l'air d'encore plus l'amuser.

-Non je...j'attendais juste que tu es finis, décidais-je de mentir les joues bouillantes.

-Et bien la place est tout à toi maintenant, dit-il en descendant les marches me laissant ainsi la place son sourire taquin toujours en place sur son visage.

Je décide de ne pas accorder plus d'intérêt à cet énergumène décoiffé qui à l'air de prendre un malin plaisir à me voir aussi gênée. Pour qu'il se prends celui-là ? Je passe devant lui la tête haute avant de pousser la porte de la boutique, laissant apparaitre le comptoir vide de la boutique. Cette dernière était spéciale. Des centaines de boites rectangulaires ornent les murs de toute la pièce et les seuls meubles sont le comptoir et un tabouret au fond de la pièce, probablement au cas où deux clients se retrouveraient en même temps dans la boutique. Aucun signe d'Ollivanders dans la boutique. Peut-être était-il sorti ? Je m'apprêtais à sortir à mon tour quand tout à coup le vieil homme sorti de nulle part me faisant sursauter. Il avait l'air très vieux, avec un teint blanc maladif. Je me souviens avoir entendu parler du fait que le vieil Ollivanders avait été enlevé par Voldemort pendant la guerre, je suppose que cela n'a pas du lui faire dû bien.

-Ah mademoiselle Avery c'est bien cela, me demande-t-il l'air songeur pendant que j'acquiesce, je me doutais bien que je vous verrez bientôt pour votre rentrée à Poudlard. J'ai eu le plaisir de rencontré votre sœur l'année dernière, très charmante.

Il me regarde dans les yeux, un petit sourire fixé sur le visage. Il n'attend pas que je lui réponde et se saisi d'un mètre posé sur le comptoir que je n'avais pas remarqué jusqu'à maintenant.

-Vous a-t-on raconté comment va se dérouler cette entrevue mademoiselle, me demande-t-il tout en prenant des mesures sur mon corps.

-Oh et bien je sais que c'est la baguette qui choisit son sorcier et..

-Oui c'est exactement ça, me coupe-t-il, la baguette doit correspondre à la personne que vous êtes aussi bien par sa longueur et sa flexibilité que par son bois et son cœur . Votre baguette vous choisis car vous vous correspondez, elle vous sera donc loyal, sauf dans certains cas où la baguette déçue de son sorcier ne l'est plus, mais rassurez-vous c'est très rare.

Pas rassurée du tout je lui tends mon bras alors qu'il fait sa dernière mesure.

-Hum d'accord je vois attendez moi ici.

En même temps je ne sais pas où j'irai d'autre vu que la boutique n'est constituée que d'une pièce. Au bout d'une dizaines de minutes le marchand revient les bras chargés d'une dizaines de boites rectangulaires tout en marmonnant.

-Tenez essayé celle-là.

Il me tend une baguette d'un bois noir qu'il reprend immédiatement de mes mains. Il réitère l'opération avec toutes les baguettes apportées et une fois la dernière retirée de mes mains il s'arrête l'air songeur.

-Je vois il faudrait peut-être changer de stratégie.

Aussitôt il repartit dans l'arrière-boutique et revint avec une boite maronnée et me tend une baguette d'une teinte claire. Aussitôt une drôle de chaleur se propage dans tout mon corps.

-Voilà mademoiselle votre baguette vous a choisi, et c'est plutôt intéressant, je pense que vous serez quelqu'un d'étonnant Mrs Avery.

-Euh et bien merci.

Le vieil homme me sourit l'air bienveillant pendant que je paye mon bien. Je me dépêche de sortir de la boutique une fois chose faite. Que voulait-il bien dire par quelqu'un d'étonnant ? Je pense que je ne suis pas réellement prête à le savoir, encore une question qui vient se mêler aux autres. Je sens que mes nuits vont être troublés en ce moment. Quel vieil homme étrange.

Une fois sortie de mes pensés je me dirige donc vers le magasin de Madame Guipure où je dois rejoindre ma mère. Son magasin est très... comment dire...coloré. La façade rose attire l'œil de tout les passants et les ciseaux gigantesques magiques collés sur les vitres également. Une fois à l'intérieur je remarque immédiatement ma mère et Helena dans un coin de la pièce et me dépêche de les rejoindre.

-Ce n'est pas trop tôt tu en as mis du temps, dépêche-toi de monter sur ce tabouret ta sœur vient de finir, cracha ma mère.

Sans exprimer ma haine à son égard je me dépêche de lui obéir sans un mot. Aussitôt une petite dame dodue sortit de nulle part avant de lancer vers moi des mètres de coutures magiques qui se mettent immédiatement à prendre mes mesures.

-Bonjour mademoiselle je laisse mes mètres prendre vos mesures pendant que je finis avec monsieur Malfoy si vous le voulez bien.

Aussitôt elle se dirigea en courant légèrement vers l'autre bout de la pièce ou effectivement un jeune homme aux cheveux blonds, presque blanc, était en train de se faire confectionner ses robes.

-Les Malfoy que des traitres à leur sang, chuchota ma mère dans ses dents.

Un air de dégout collé sur le visage elle se tourna pour ne plus avoir en visuel « le pire de la société ». En effet les Malfoy après la guerre ont décidé de collaborer avec les autorités et ont dénoncé la plupart des mangemorts qui se sont retrouvés en prison. La pilule est encore moins passée quand, après la mort de Lucius Malfoy, Drago Malfoy à en grande partie balayer l'idéologie familiale et s'est trouvé une place au ministère de la magie. De nombreuses familles sang-pur l'ont suivi, mais certaines comme mes parents ont préféré rester terrés dans leur manoir, attendant désespérément le retour de leur tendre mage noir enterré depuis maintenant de longues années pour le plus grand bonheur de tous les sorciers sensés du monde.

Le jeune Malfoy, je crois que son nom est Scorpius, est un drôle de mélange entre sa mère, Astoria Greengrass et son père Drago Malfoy. En effet même s'il possède les cheveux blonds de son père ses yeux bleus vienne de tout évidence de sa mère. Pour la forme de son visage il n'y a aucun doute sur le fait qu'il ressemble à son père. Ses traits fins le prouvent, mais il possède néanmoins quelque chose de chaleureux dans ses traits, de gentil, à la différence du visage froid et dur de monsieur Malfoy.

Une fois ses robes confectionnées il descend élégamment et part immédiatement rejoindre une femme que je suppose être sa mère près du comptoir en train de régler son uniforme. Une fois chose faite ils partent tous les deux mains dans la main sans un regard vers ma famille, je suppose que l'animosité est réciproque.

-Quelle femme méprisable, s'empressa de déclarer ma mère dès que Mme Malfoy eu mis un pied dehors, ce sont des gens comme elle qui devraient être à Azkaban pas de pauvre innocent.

Je me retiens avec grande difficulté de rétorquer que ces « innocents » en question ont probablement tués plusieurs personnes qui elles étaient réellement innocentes et décide d'ignorer sa remarque. Poudlard est la seule solution qui s'offre à moi pour obtenir un peu de liberté, si mes parents décident de ne pas me laisser y aller ma liberté sera totalement perdu et je resterais probablement toute ma vie enfermée dans le grenier du manoir Avery, ce que je ne peux envisager. J'en deviendrais folle.

Madame Guipure passa environ une trentaine de minute à s'affairer autour de moi pour coudre et mesurer, et rester immobile pendant une demi-heure n'est franchement pas une chose facile. Une fois la torture finie et les robes payées nous sortons de la boutique qui me paraissait de plus en plus étouffante à fur et à mesure du temps, perchée sur ce fichu tabouret. Néanmoins ces trente longues minutes m'ont permis d'observer la boutique dans tous ses recoins et je dois dire que la déco rose n'est pas du tout à mon goût et à amplifié mon mal de tête qui commencé à apparaitre. Malgré tout je n'ai aucune envie de rentrée. Tous ces gens, toute cette magie me fascine, le rire des étudiants venu eux aussi chercher leurs fournitures avec leurs amis ou même leurs parents. Ils ont l'air si heureux. L'espace d'un instant j'ai imaginai être à leur place, puis mon père s'est avancé vers nous et m'a tendu le bras, signe que nous devions rentrer dans la tombe familiale et l'espoir est vite retombé. Tout ceci ne sera jamais ma vie, quoi que je fasse ou quoi que je dise ma famille sera toujours là pour me remettre dans leur droit chemin qui ne m'intéresse pas le moins du monde, et pour me gâcher la vie. Peut-être que Poudlard pourra m'aider à obtenir cette vie, mais elle ne sera qu'éphémère. Une fois rentré pour les vacances l'enfer recommencera, et même après Poudlard je serais livré à moi-même. Au fond de moi je me fais la promesse de profiter jusqu'au bout de ces sept années passées à Poudlard, et de toujours travailler et me surpasser car au bout du chemin je refuse d'être toujours attachée à cette famille puante par leurs pensées et leurs actes. Une mine de dégout sur le visage je pose ma main sur le bras de mon géniteur, espérant un jour ne plus jamais avoir à le faire.

Une fois atterri sur le sol sombre du hall du manoir, ma mère posa directement à terre toutes mes affaires avant de s'éclipser accompagnée du reste de la famille. Machinalement j'ouvre la valise noire gravée de mes initiales, I.A, et m'applique à mettre toutes les affaires dans la valise. Ce sera plus pratique pour remonter les longs escaliers. Malgré tout la valise est très lourde est monter les marches n'était pas chose facile. Ces maudites marches paraissaient ne pas en finir et la valise devenait de plus en plus lourde au fur et à mesure de la montée. Malgré tout je réussis à atteindre ma chambre à mon plus grand bonheur. Une fois à l'intérieur de cette dernière je décide de déballer l'intégralité de la valise sur la table pour voir s'il ne me manquait pas quelque chose grâce à la liste mais de toute évidence ma mère à fait correctement son travail à mon plus grand soulagement. Une inquiétude de moins. Je remarque également que parmi mes livres de cours ils y en a certains que je n'ai jamais lu et je les mis immédiatement de côté pour pouvoir les lires, et décide de ranger dans ma valise le reste de mes fournitures correctement. Je récupère également quelques livres que je souhaite emporter avec moi et les places dans la valise. Enfin je sors du sachet où elle était ranger la jolie boite rectangulaire contenant ma précieuse baguette. Je la trouve splendide. Elle est d'un bois clair et on peut observer le long de la baguette des runes qui forment une spirale sur le bois. Je me promets intérieurement d'un jour traduire ces runes, je me demande bien ce qu'elles peuvent signifier.

Je remarque que la nuit est tombée par la fenêtre de ma chambre. Une fois débarrassée de ma robe de sorcière encombrante je m'allonge dans mon lit tout en observant les étoiles. Je me demande bien comment doit-être Poudlard. Après tout personne ne m'en a jamais fait la description et en soi, la majeure partie de ce que je sais vient des livres de ma bibliothèque qui ne sont plus tout jeune, la priorité de mes parents n'étant apparemment pas de la renouveler. Peut-être que les tables sont en lévitation ou encore peut-être que l'on peut passer de salle en salle grâce à des passages secrets, après tout Poudlard est un très vieux château il doit forcément en avoir. C'est avec toutes ces pensées qui me trottent dans la tête que je trouve le sommeil, les rêves remplis de tables en lévitation.

***

Prochaine publication : 5 juin

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