Chapitre quarante quatre
Thomas
-"Ne fais rien de stupide," susurrais-je sensuellement contre son oreille en plaquant ma main contre sa bouche.
Son corps frissonna contre le mien sachant que c'était moi. Les yeux fermés, elle savoura mes baisers sur sa nuque. Un doux gémissement sortit aussitôt de sa bouche. Telle une décharge électrique, mon corps fut parcouru d'un délicieux frisson se nourrissant de ses halètements contre la paume de ma main m'encourageant de poursuivre mes caresses sur son corps tout entier au lieu de s'attaquer uniquement à sa nuque.
Néanmoins, je fis le contraire. Je cessais mes caresses car j'étais venu pour obtenir des réponses. Ravi de l'effet escompté en la voyant désemparée, je mordillais son oreille. Ses yeux noisettes voilés de larmes me dévisagèrent surprise se demandant sûrement comment j'avais pu atterrir ici.
-"Je te relâcherai, si tu me promets de ne pas crier."
Mélaine hocha frénétiquement de la tête pour confirmer qu'elle ne tenterait rien de stupide.
-"Que fais tu ici?" m'agressa-t-elle avant que je plaquais ma main contre sa bouche l'empêchant d'émettre le moindre son.
-"Tu m'as promis de ne pas crier!" l'avertis-je. -"Tu risques d'alerter les vigiles."
-"Comment savais-tu que j'étais ici?" me demanda Mélaine doucement dès que je retirais ma main.
-"Je t'ai suivi. Tu es partie des toilettes sans m'avoir écouté!"
-"Thomas, arrête! Je ne peux pas être avec toi."
-"Tu ne peux pas ou tu ne veux pas? Tu es une piètre menteuse, Mél," avouais-je en souriant.
-"Je ne te mens pas, Thomas."
-"Pourquoi persistes-tu à te voiler la face? Tu m'aimes, Mélaine! Je le sais," répliquais-je avant de sceller mes lèvres aux siennes dans un baiser enfiévré.
Elle essaya de me repousser mais toutes ses tentatives s'échouèrent lamentablement. Incapable de résister à cette passion dévastatrice qui enflammait nos deux corps, elle entrouvrit sa bouche pour laisser nos langues entamer cette danse fusionnelle.
Fou de désirs, je la soulevais pour la déposer sur son bureau. Elle se détacha de moi, la respiration saccadée, le souffle haletant et ouvrit délibérément ses cuisses me souriant malicieusement en mordant sa lèvre inférieure.
-"Mélaine," dis-je d'un souffle avant de me fondre sur ses lèvres pulpeuses.
Nos vêtements se retrouvèrent à l'autre bout de son bureau. D'un regard, je la fis allonger sur son bureau tandis que ma bouche parsemait son corps de baisers brulants. Gémissant, Mélaine ferma les yeux entremêlant ses doigts à mes cheveux pour me supplier de continuer mon savant périple sur son corps.
Elle se cambra immédiatement quand j'aspirais l'un de ses tétons. Ma main, cependant, caressa son point sensible pour ensuite introduire deux doigts dans son intimité.
-"Thomas!"
-"Oui meine liebchen, tu veux que j'arrête?" lui demandais-je en me retirant mes doigts.
Mélaine se releva aussitôt pour m'embrasser.
-"Je t'aime, Thomas," me dit-elle en me regardant dans les yeux.
Abasourdi, je scrutais son visage avant de le prendre en coupe. Caressant sa lèvre inférieure de mon pouce, j'essuyais ses larmes pour embrassais son front puis ses yeux.
-"Je ne te ferai jamais de mal," lui promettais-je en voyant ses yeux emplis de larmes avant de sceller son corps au mien pour la posséder entièrement car désormais elle était mienne.
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