"Les fautes graves et incohérences je vais le mettre sur le compte du ramadan rék"

Rawane Ndoye.....

J'avais toutes les raisons du monde pour en vouloir à ma femme de m'avoir cacher tant de chose la concernant.

Elle m'a bien berné avec son truc de  protection de la petite enfance. Ça fait mal de découvrir que ta femme n'est pas celle qu'elle prétend être. Quand je pense à toutes les fois qu'elle a dû me raconter des mensonges je me sens con . Elle me menait en bateau depuis tout ce temps.

Ce qui m'a le plus fait mal avant de me faire rire  c'est son escapade à Tunis. Pendant que je lui faisait la tête croyant qu'elle était entouré d'homme à l'autre bout du sénégal Madame était dans les aires pour aller sauver le monde.

Fiit mom amnako.

J'étais furieux par moment et fier par moment de tout ce qu'elle avait accompli en tant que femme. Je loue son courage et sa tenacité, une vraie femme forte.

La fierté d'avoir une telle femme était largement supérieure à la colére que je pouvais ressentir envers elle. Je peux vraiment m'estimer heureux surtout apres qu'elle m'ait raconter ses méthodes de torture....Elle a même oter la vie à certains dans le cadre de son travail...le vrai.

J'ai accepté sa vie et ses choix car l'amour ne juge pas...qu'elle soit secrétaire de bureau , vendeuse de poisson peut importe c'est elle que mon cœur à choisi.

À quelques métres de la maison je relenti mon rythme et enléve mon Airpods.

- Bonsoir lançais je aux deux agents pointé devant la villa .

Oui vous avez bien entendu, deux agents placés chez nous depuis un mois déja. Depuis que Neyla est sorti de leur service médical pour être exact ils sont là pour assurer sa sécurité et la mienne en passant.

- Bonsoir Mr Ndoye, comment s'est passé votre séance d'entrainement aujoudhui. Demande l'un des agents.

- Mieux qu'il y'a une semaine dis je fégnant de lui lancer un coup de poing.

C'est pour faire genre mais d'aprés Neyla c'est des robos en matiére de défense.

- Ils ne t'ont pas trop fatigué j'espére dit l'autre.

J'ai commencé à aller en salle avec Thiam et Badji pour avoir les bases en self- défense.

- Ils n'oseront pas , pas aprés les mises en garde de Neyla..

Elle leur avait clairement dit " Ramanez moi mon petit lébou en un seul morceau"

- Ils ne sont pas fou....

- Je file prendre une douce les gars à tout à l'heure au diner .

Au début  ils ne voulaient quitter en même temps leur poste sous aucun prétexte mais j'ai réussi à les convaicre pour qu'on puisse manger tous ensemble. Une fois dans la maison ils restent muet comme des crapes disant que Neyla est leur supérieur machin truc.

Je trouve Neyla au salon et me rends compte qu'elle tire encore la tronche et bah ça tombe bien parce que moi. aussi je ne décolére  toujours pas.

Pourquoi cette tension ?

Madame votre trés chére amie veut retourner là ou on lui a mit une balle dans le ventre .

Je ne comprends pas ce qui lui passe par la tête, impossible de lui faire entendre raison en plus. Je suis ténu à l'écart  de tout ce qu'elle échange avec ses deux collégues là. J'en suis sure que c'est à cause de leur compte rendu journalier qu'elle est prête à nouveau à se jetter dans la gueule du loup.

- Bonsoir dis je juste par politesse .

Mais comme ma femme est impolie et irrespectueuse elle ne prend même pas la peine de me rendre mon salut.

J'ai l'habitude avec elle surtout quand elle est fachée mais bon...

Je voulais filer à la salle de bain prendre ma douche mais elle s'est levé et viens se pointer devant moi.

Surement pour encore me dire " Je vais y aller que tu le veille ou non etc etc" elle ne changera jamais.

- C'est quoi ça ? Dit elle en brandissant un bijoux devant moi.

Ki dama yakarni wératoul nak.

- Une chaine ça se voit non? Je ne veux pas me dusputer avec toi alors ne me pousse pas à bout.

- Je m'en fou, c'est à qui ?

Là j'ai la confirmation qu'elle me cherche. Comment elle peut prendre un bijoux qui lui appartient et me demande c'est à qui ?

Ki doumako tontou sakh mouy am limou beugue.

Je la laisse planté sur place et me dirige vers notre chambre.

Je ne la connais que trop bien. Tout ce qu'elle veut avec toutes ses histoires c'est me faire cracker pour trouver un prétexte de faire son foutu voyage.

Je savais pertinement qu'elle n'en resterai pas là donc j'ai pressé le pas. Quand elle viendra je serais dejà dans les toilletes moi.

- C'est quoi ça encore ? NEYLA..... NEYLA.....

Le constat était le même pour toutes les piéces.

Je suis revenu comme j'étais partie.

- Où sont les clefs ? Dis je sans plus.

Elle était concentré ou faisait semblant de s'interesser à la télé.

- NEYLA C'EST À TOI QUE JE PARLES NON ?

Je suis aller lui arraché les ecouteurs qu'elle avait dans les oreilles.

- Mais c'est quoi ton putain de probléme ?

- Mon putain de probléme s'appelle Neyla et se nom Sy, ou sont les clefs ?

Elle a fermer toutes les chambres de la maison à clefs.

Au lieu de répondre à ma question elle me sort de nouveau sa fichu chaine. Elle est vraiment decidé à m'amerder.

- Ban gnak fayda lala wann ba may wakh ak iow tontouwoma ? Je te l'air d'être quelqu'une qu'on ignore avant de lui tourner le dos ?

- Khamna linga beug motakh doumalassi féksi ? Tu cherches des problémes y'a ou il y'en a pas.

- Ce problème ci je l'ai trouvé chez moi et il a lui aussi un nom A.T qui ne veut nullement dire Neyla Sy.

Une chaîne avec les initiales A.T à qui est ce que ça peut appartenir ?

- Je ne vois pas à qui ça peut appartenir si c'est pas la tienne. Il n'y a que les femmes qui mettent ce genre de chaînette. Si c'est pas à toi je ne vois pas à qui elle peut appartenir.

Elle me regard genre " tu as fini de parler ?"

- lii chainou djiguén leu té momoumako , Rawane Ndoye dangay dokhanne ? C'est pour femme et c'est pas à moi , tu court après des filles Rawane Ndoye ?

- Mane ? dis je la main droite sur la poitrine le regard choqué.

- Non pas iow * toi, les vigiles dehors dit elle avec ironie. En parlant d'eux ils doivent mourrir de faim car Monsieur est passé je ne sais où après sa séance de sport.

Ak le khélou qui va avec. Man ki sou wéré dinama diakhal ....Si je n'étais pas infertile j'aurais juré qu'elle est enceinte. Elle ne me supporte plus sans aucune raison valable.

- Tu n'en a pas marre de m'accuser à tord ?

- Puff,  tiens les clefs, tu as de la chance je dois penser aux agents qui veille sur ma sécurité mais sois en sûre que tu ne dormira pas sans m'avoir dit à qui appartient cette chaînette. Prends le temps de bien réfléchir sous la douche .

Man kay je réfléchis déjà sauf que je ne trouve rien c'est bizarre.....

Neyla Coura Diam Sy.

Qu'il continu de faire le fou rék.

Depuis plus de quarante cinq minutes je l'attends mais monsieur est toujours dans les toilettes comme kou am diabarou djinné.

[.....]

Je suis aller l'appeller pour passer à table Parce-que les deux agents de sécurité étaient déjà installés.

- Raw.....

Chtiiip il est beau nak en plus de savoir comment s'habiller ce petit.

Mais pas plus que lui.

- Oui. Dit il en mettant son parfum.

- On attend que toi pour passer à table.

- On y va dans ce cas j'ai fini de m'habiller.

Ça je le vois bien.....

Nous rejoignons la salle à manger ensemble.

- Bon appétit dis je en attaquant mon assiette.

En plein dîner on attend sonner à la porte. Les deux agents se sont levés automatiquement.

- Pas besoin que vous  y aller tous les deux, toi vas y dis je à l'un .

Nous autres nous avions continué à manger quand il est revenu.

- Mr Ndoye on vous demande à l'entrée

Je le regarde et il en fait de même avant de dire.

- Moi ? Vous en êtes sûr ? C'est qui ?

- Elle dit ....

- Elle ?

Je regardais toujours Rawane pour détecter ses moindres réactions.

- C'est une jeune fille elle dit que sa mère est un peu souffrante et elle a besoin de l'aide d'un médecin.

Waro gay.

- Rawane tu es médecin ?

- Euh....dites lui d'amener sa mère à l'hôpital je ne suis pas généraliste. Dit il ignorant ma question.

Pourquoi j'ai l'impression que Rawane connais la personne, non la fille qui demande après lui?

Le gars voulais repartir....

- Pas si vite, qu'elle est l'identité de la fille.

- Est ce que c'est important ? Demande mon mari.

- C'est plus que important même. Cette personne qui a oser venir te soliciter jusqu'ici ne peut pas être n'importe qui et d'abord comment sait-elle que tu fais partie du corps médical ?

- Elle  dit être une stagiaire à l'hôpital où travail Mr Ndoye.

Hum .

- Voyez vous ça .....

- Je vais lui demander de partir c'est plus sûre comme vous semblez ne pas la connaître ça peut être une ruse.

- Oui faîtes ça mais avant demandez lui son nom et prénom pour moi .

Rawane avait déposé sa cuillère dès que l'agent avait parler de stagiaire.

- Je vais aller lui parler , peut être aussi que c'est une urgence médicale dit-il.

J'ai demandé aux agents de rejoindre leur poste pour que je puisse tiré cette histoire au clair avec Rawane.

Le dîner s'arrête là !

- Tu compte aller où ?

- Chez le voisin vérifier de quoi souffre sa mère khana....

- Vas y .

- Tu ne vas pas en faire toute une histoire après ?

- Qui moi ? Non ....

Au même moment l'un des agents viens vers nous.

- La fille s'est identifiée comme étant Aminata Tamba...

Comme A.T . Hein je ne vais pas faire d'histoire pour si peu.

- Elle sait que les consultations externes ne font pas partie de mes compétences. En plus....

-  Peut être qu'elle a besoin de te revoir pour en être convaincu .

- Me revoir ?

- Ah vous n'étiez pas ensemble à l'hôpital il y'a juste quelques heures. Qui sait peut être elle ne peut plus se passer de son maître de stage....

Il ne savait plus quoi dire, ça se voyait. Je le vois rappeler le gars qui était venu l'informer.

- Dit à la fille de partir, d'amener sa mère à l'hôpital où dans une clinique peut importe.

Il a voulu aller à l'intérieur alors je l'ai rattrapé.

- Rawane Ndoye iow yay kiy dém , tu vas aller voir de quoi souffre cette pauvre femme sache juste que à ton retour tu vas m'expliquer  ce que fait une chaînette avec les initiales de ta stagiaire dans mon salon.

Rawane Ndoye

Il ne manquait plus que ça!

Où est ce que j'avais la tête quand j'ai fait entré cette fille chez nous ?

Mom tamiit kén rawouko noy dougué keur diambour lou nék nga simiko ték bafiy fatè ay chaîne dima dougal man..tout est de sa faute elle n'aurait pas dit se déshabiller où enlever quoique ça soit ici. Sans le savoir elle risque de m'amener des problèmes.

Dém sén keur nak mom khalatoumako piège leu *Je ne penses même pas à mettre les pieds chez elle, Neyla me tend un piège.

Quitte à rôder dans les rues mais j'y vais pas ..

J'ai tenu la discussion à la sécurité jusqu'à minuit passé espérant que je la trouverais endormi. Elle prend des médicaments qui la font dormir plus que la normale et j'espère qu'elle en a prit plus que recommandé .

- Les gars je vous fausse compagnie mais n'oubliez pas ce que je vous dit sur la fille. Je vous j'en conjure de ne plus l'annoncer quand elle se pointe ici.

- Ne vous en faites pas elle ne s'approchera même de plus près d'ici.

Bien...

Dieu soit loué j'ai trouvé Neyla endormi dans le salon. Elle luttais sûrement pour ne pas dormir cette bagareuse.

J'ai entrepris de la soulevé au risque qu'elle se réveiller pour l'amener dans la chambre.

Mauvaise idée !

J'ai encore des progrès à faire Neyla n'est légère dh.

N'y arrivant pas je suis aller chercher une couverture pour la mettre sur elle, elle passera la nuit ici. Ça me fera certes une carence en tendresse mais des vacances en prise de tête.

Je suis aller me coucher sachant pertinemment que demain une longue et dure journée m'attends mais je compte prendre les devants.

Neyla Coura Diam Sy

Quel lâche !

- Bonjour les gars.

- Bonjour Madame répondirent ils.

- Monsieur Ndoye est revenu de la mosquée ?

- Oui mais il a dit qu'il partirai directement à son travail après .

- Ah je vois , préparer la voiture je dois sortir tout à l'heure.

- A vos ordres Madame .

Rawane je n'ai plus son temps, il peut faire ce que bon lui semble ce n'est plus mon problème. Tout ce qui m'intéresse c'est de retrouver Maodo.

Il est en vie.

J'ai besoin de le voir pour en avoir le cœur net. Si je me trouvais à sa place il ne me tournerait pas le dos donc j'ai pas le droit de l'abandonner pas une deuxième fois.

J'attends tout sorte d'accusations sur lui mais je le crois innocent, le cœur ne ment pas.

Comme ce guignol qui me sert de mari à prit la tangente il saura que je sais mieux le faire que lui.

À son retour de l'hôpital je serai déjà loin, j'ai déjà appelé la base l'hélicoptère n'attend que moi pour décoller.

Il faut que j'y retourne.

Je finis de m'habiller sans oublier mon gilet par balle et mon arme bien chargé.

- On y vas les gars dis je en les retrouvant dehors.

- Montez derrière et bloquez les portières il paraît qu'un agent s'est fait enlever hier en sortant de chez lui.

Oui j'ai eu l'information.

Cette situation et tant d'autres raisons font que je dois me rendre à la frontière, ça ne peut plus continuer.

Nous avons rouler à peu deux cent mètres quand le conducteur me dit.

- Nous sommes suivi Madame ..

- Vous en êtes sûr ?

- Oui à huit heures un Nissan blanc. Faisons demi tour par un raccourci et appelons des renforts.

Des renforts ????

- Rouler encore cinquante mètres je dois vérifier un truc et n'appelez personne..

- Mais Madame....

- C'est un ordre. Dis je catégorique

Il s'exécute .

Ils avaient raison nous sommes bien suivi, par une personne très ingénieuses.

J'ai bien observer les mouvements de la voiture qui nous suivait.

- Prenez la première ruelle à droite .

Le conducteur le fut .

- Accélérez et retournez d'où nous venons.

Voilà tel est suivi qui croyait suivre!

- Restez à une bonne distance de lui .

J'ai vu le conducteur de l'autre voiture ralentir en regardant de part et d'autre des ruelles sûrement pour nous repérer . Il ne sait pas que nous l'avons semer depuis . Nous aurions pu partir mais moi je ne fuis pas le combat en plus il faut que je sache c'est qui et pourquoi il où elle nous suivait.

- Vas y fonce et oblige le à prendre la route sur sa gauche.

Là où il vient de tourner c'est une impasse car le lotissement étant en cul de sac. Il ne pourra pas avancer

On va le choper y'a pas de doute .

Comprenant  le piège qu'on venait de lui tendre il essaiera sûrement de se déplacer à pied pour trouver un refuge.

- Toi là et toi derrière moi .

Il ne pourra pas s'échapper.

J'ai repéré une autre sortie alors j'ai demandé à l'agent derrière moi d'aller la couvrir.

Qui il puisse être j'ai pas peur de l'affronter seule l'essentiel est qu'il ne nous échappe pas.

- Eh on ne bouge plus lui dis je mon arme sur sa nuque alors qu'il sortait de sa voiture.

Le suspect lève les mains signe qu'il coopère.

- Retournez vous sans aucun geste brusque sinon je serai obligé de tirer ....

- C'est moi ma Neyla ne tire pas, jamais tu n'oserai tirer sur moi je le sais ....

L'arme m'a échappé des mains.

Freelady 🤫