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Chapitre 7




PDV Amélia - Mars 2022

Pourquoi, je ne l'avais pas tout simplement repoussé ? Je m'étais tellement préparé à passer mon temps à l'éviter,j'étais persuadé qu'on ne croiseraient pas avant des mois après mon retour. Puis avec le foot, il est souvent en déplacement, la partie me semblait gagner d'avance, je me suis clairement fourvoyé. Sa main dans la mienne, me fait toujours autant d'effet que la première fois. On monte à l'étage du bar/ restaurant et il ouvre une porte où on retrouve 2 mecs costauds. Il leur fait un signe de la tête et leur demande de nous attendre à l'extérieur. J'observe ce qui ressemble à un bureau, peut être même celui du fameux Thibault, qu'il venait de dégager en deux-deux. J'en ai profité pour me libérer de son emprise et ait mit quelques distances, faisant mine de m'intéresser à la décoration du bureau. Ce dernier est sobre avec tous les meubles noir et quelques tableaux et une écharpe de l'équipe de France de foot fixé au mur. J'observe aussi quelques photo sur un meuble et je confirme que ce bureau est à Thibault. Je me tourne discrètement pour observer Kylian qui est assis sur le bureau à observer le moindre de mes faits et gestes. Je fais mine de ne pas m'y intéresser et soulève les stores du mur dos au bureau et je me rend comte que c'est une immense baie vitrée qui donne sur le bar, où la fête bat son plein. Je vois Amaury faire son chaud avec Elliot et je souris de les voir si complice.

- Ils ont l'air de tuer ça. Susurre Kylian au creux de mon oreille.

Je sursaute presque, car je n'avais pas senti qu'il s'était autant rapproché. La chaleur de son corps musclé vient se blottir contre le mien et me donne des frissons. Même si je m'étais promis que plus jamais, ce contact me faisait me sentir toutes choses. Je n'avais jamais ressenti ce qu'on avait connu ensemble et là en étant de nouveau dans cet état, je me demandais comment j'avais pu m'en passer. Alors que ma respiration était saccadée il a glissé sa main dans mes cheveux, pour les écarter afin que sa bouche n'est plus aucuns obstacles pour jouer ou torturer mon oreille. Ses lèvres se déposent sur ma nuque et je frissonne de plaisir. Il lui prend l'envie de la mordiller et de couvrir ma nuque de ses baisers. Sentir à nouveau ses lèvres sur ma peau me mettait dans un état second.

- Kylian ... dis-je comme une supplication, pas certaine de vouloir qu'il s'arrête.

Cette supplication étouffé par une voix à bout de souffle, n'a pas fait effet. Le fait qu'il ne s'arrête pas m'a encore plus donné envie que ça ne finisse jamais. Sa main est venu se déposer sensuellement sur le creux de mon ventre tandis qu'il continuait de me torturer avec ses baisers, encore plus sensuels les uns que les autres. Je fermais les yeux, savourant chaque sensation que ce moment me faisait vivre. Tous mes poils étaient dressés et il me serra encore plus intensément contre lui, tandis que la vitre était la seule chose qui me maintenait debout. Mes jambes n'allaient pas très longtemps réussir à tenir debout. C'était irréel de penser que juste en bas, la fête était à son apogée, sous mes yeux qui eux divaguait sous cette vague de désir que Kylian provoquait en moi. D'un geste rapide, il me tournait pour que je puisse me retrouver face à lui. Alors que mes joues venait de s'empourprer, nos yeux se disaient des choses que je n'aurais jamais pu révéler à voix haute. Avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit, sa bouche s'est emparée de la mienne, dans un baiser intense, torturée mais tellement bon. Je répondais à son baiser avec autant d'ardeur, car j'avais rêver ce moment tellement de fois. J'avais déjà peur du moment où cela prendrait fin, car je savais que je ne réussirais pas à ne plus recommencer. Puis ma conscience s'est enfin réveillé et je l'ai délicatement repoussé afin de reprendre mon souffle. Mon cœur battait la chamade et Kylian toujours serré contre moi, attendait que je donne le tempo pour la suite. J'ai lentement retiré ses bras de mon corps et ai mit de la distance pour réfléchir.

- On ne peut pas faire ça Kylian ! Ai-je dit en touchant mes lèvres du bout des doigts comme pour constater ou effacer cet instant.

Je l'observe et je vois sa mâchoire se contracter en ne ratant pas une miette de mon geste. Je m'arrête et le fixe. Si la raison ne me guidait pas, je lui ferais sans doute l'amour sur ce bureau.

- Je... on doit rester à distante l'un de l'autre tu comprends ?

- Non justement...

Il se frotte les tempes comme pour dissiper le mal de crâne que cette discussion lui provoquait déjà. Je déglutis pour espérer calmer les battements de mon cœur, mais avec sa présence à proximité c'était peine perdue.

- Tu sais très bien que c'est impossible. On se fera plus de mal que de bien et tu ne peux pas le nier. Dis-je en tentant de ne pas verser de larme

- Tu es celle qui provoque ce mal Amélia.

Ces mots avaient été prononcé avec tant de ressentiments qu'ils m'ont coupé le souffle net. Ses iris marron avaient changé de couleur, devenant presque noir de colère. Il avait dû garder cela depuis si longtemps et même s'il venait de me planter une lame dans le coeur, j'avais mal pour lui.

- Je ... Ok, je dois y aller. Ai-je dit en rejoignant la porte, en courant.

Il s'est interposé juste à temps, la respiration encore haletante de cette étreinte passionnée. Son regard était étincellant d'un lueur indescriptible.

- Pars maintenant, mais saches que je ne vais pas en rester là.

- C'est une menace Kylian ? Dis-je suprise, un soupçon de colère commençant à naitre en moi.

- Non une promesse.

Je soupirais avant d'ajouter :

- Une promesse de quoi exactement ?

- La première fois tu as décidé de la fin, cette fois c'est moi qui déciderais.

Je l'observais le coeur au bord de l'implosition avec une envie de m'effondrer et de pleurer seule dans mon coin. Le trouver avec autant de colère me déchirait le coeur, mais pas autant qu'il m'avait déjà déchiré le coeur par le passé. Malgré moi, mes lèvres se sont mises à trembler à force de retenir ces larmes qui se mettaient à couler. Il fallait que je m'échappe au plus vite de cette situation.

- C'est là où tu as tord. Je n'ai jamais eu à décider, tes actions l'ont fait pour moi. Tu es toxic pour moi Kylian, laisse moi respirer. Pousses toi !

Sa poitrine montait aussi vite qu'elle descendait, j'avais toucher dans le mil en plein de son coeur. Une part de moi voulait qu'il souffre comme j'avais souffert et pourtant le voir dans cet état me rendait encore plus mal. Sa machoire n'en finissait pas de se contracter et il s'est éloigné de la porte, que j'ai pu franchir et je me suis remise à respirer. Les escaliers ont été dévalé en moins de deux. J'ai essuyé rapidement mes larmes avant de rejoindre la soirée et prévenir Amaury et Elliot que je m'en allais. Amaury m'a longuement observé avant d'annoncer qu'il partait aussi. J'ai tenté de le retenir à cette soirée mais il a prétexté être fatigué. Je savais pertinnement qu'il pouvait ressentir ma douleur même la plus dissimulé et jamais il ne m'aurait laissé seule. Alors que l'on attendait le uber, aucuns de nous deux ne parlaient. Le film de ces retrouvailles se faisait en boucle dans ma tête et j'étais perdue. La tristesse et la culpabilité m'envahissaient car je ne voulais pas m'imaginer le faire souffrir.

Alors que nous sommes à présent à l'arrière de la voiture et que celle-ci quitte le lieu de réception, Amaury se tourne vers moi et avant même qu'il ne dise un mot, je m'effondre. Je craque littéralement et un torrent de larmes et de cris étouffés se succèdent sans que je n'arrive à les retenir. Il détache sa ceinture et se place à mes côtés en posant ma tête contre sa poitrine. J'étais prise de secousse inexplicable.

- J'arrive plus à, j'arrive plus à respirer...

Amaury m'a redressé et à retirer le zip de ma robe et je me suis laissé faire pleurant sans m'arrêter.

- Vous voulez qu'on s'arrête ? Demanda le chauffeur visiblement chamboulé.

- Non, on va direct à l'adresse merci.

Amaury avait le ton assuré et gérait la situation, alors que je ne savais pas si j'arriverais à remettre de l'ordre dans mes idées. Il m'a de nouveau prise dans ses bras, déposant des baisers sur mon front et me promettant que demain tout irait mieux. Ce genre de crise ne m'arrivait plus depuis si longtemps, que je pensais avoir guéri mes blessures les plus profondes. Il aura suffit d'une soirée pour tout envoyer valser...

Ellipse

- Tu vas me regarder comme ça toute la journée ? Ai-je demandé timidement.

Amaury sourit et se lève pour se servir un énième caffé. La nuit a été rude et je n'ai pu me calmer que des heures après être rentré. Le calme avait enfin fini par revenir et je ne voulais pas qu'il s'en veuille du déroulé de cette soirée. Il a bien essayé de savoir ce qu'il s'était passé mais je ne me suis pas épanché sur le sujet et lui ait simplement dit "effet Kylian". Il essayait de faire comme si tout était normal, mais je voyais bien qu'il était inquiet.

- Je vais bien Amaury, enfin je vais mieux. C'était une crise passagère, ça ira mieux après une bonne journée à rien foutre. Dis-je souriante

- Ouais ... dit-il peu convaincu. La dernière fois que tu étais dans cet état, c'était pour ...

Je ne le laisse pas finir sa phrase et me lève brusquement pour débarasser mon bol de céréale. C'était certainement immature de ma part, mais je n'arrivais pas à parler des évènements les plus traumatiques de ma vie. Il a soupiré car il savait que s'il allait au bout de sa phrase, je ferais comme si de rien.

- Je dis ça pour toi mais tu devrais lui parler, lui expliquer, peut être qu'il comprendrait, peut être que ...

- On ne va pas se remettre ensemble Amaury ! Ai-je hurlé et je m'en suis voulu de suite après. Désolé.

Il s'est mordu la joue et a secoué la tête pour me dire que ce n'était pas grave, mais je savais bien que si.

- Bon et toi, t'as eu des numéros ?

Il m'a observé quelques secondes pour déterminer s'il devait insister ou laisser tomber.

- Non, c'était pas notre moment à toi comme pour moi.

On a clôturé ce sujet de cette manière et on est passé à autres choses. Les jours se sont finalement suivis et j'ai enchainé les rendez-vous professionnels. Je mentirais en disant que je n'avais pas pensé à Kylian, mais je n'avais pas envie de retomber dans cette souffrance sans limites. Je continuais à souffrir, mais je gardais mes crises de larme passagères pour moi. Kylian n'a pas non plus cherché après moi et cela m'a contrarié, plus que je ne l'aurais voulu. Quelques semaines sont passés et Amaury et moi prenions nos marques dans le 16ème, nous avions tourné quelques vidéos au niveau de l'arc de triomphe et je prévoyais de faire une journée rencontre avec ceux qui me suivaient sur les réseaux sociaux. Je ne les considéraient absolument pas comme des fans, mais bien comme une seconde famille. Puis au tout début du mois d'avril, alors que je rendais visite à mes parents à l'improviste, c'est ma mère qui m'a ouvert ravie de me retrouver.

- Yih le bébé de maman. A t-elle dit avec un sourire absolument pas dissimulé.

Sa joie était contagieuse et je l'ai laissé me prendre dans mes bras comme d'habitude.

- T'es toute seule ? Ai-je demandé, tandis que je retirais mes affaires pour les laisser dans l'entrée. Je t'ai amené les trucs de cuisine que tu m'avais demandé.

- Le thermomix ?

- Maman, on a dit cuisine sans robot !

Elle boude et me libère de mes sacs. J'ai clairement dévalisé les magasins, quand ma mère m'a dit qu'elle aimerait bien faire à manger avec moi. Je lui ait proposé de filmer et de le poster sur les réseaux. Je  pensais qu'elle serait réticente, mais c'était tout le contraire. Elle était folle de joie, comme si elle avait attendu cette proposition toute sa vie. Je me fichais bien de si ces vidéos fonctionneraient ou non, le simple fait de lui faire plaisir et surtout passer le temps manqué en 4 ans, me réjouissait. Je la suivais dans la cuisine tout en discutant de ce qu'on allait faire aujourd'hui.

- Amaury a demandé si tu pouvais me montrer comment faire des allocos t'en as acheté ?

- Et il est où cet idiot ? Il n'a qu'à faire ses allocos lui même non ?

Je rigole, car Amaury et ma mère c'était chien et chat mais avec trop d'amour à la fois. J'allais riposter pour essayer de défendre mon jumeau lorsque mes yeux sont tombés sur Fayza.

- La petite Amélia, dit-elle tout sourire en se levant pour me prendre dans ses bras.

Je suis surprise et en même temps tellement heureuse de la retrouver. Malgré ma séparation avec Kylian à l'époque, elle a toujours pris de mes nouvelles. Comme la deuxième maman qu'elle a toujours essayé d'être, elle a suivi mon évolution aux states. On prenaient régulièrement des nouvelles l'une de l'autre. J'avais une affection particulière pour cette femme au fort caractère et en même temps si tendre. Ce côté là d'elle, seules les plus intimes y avait droit.

Alors que cette étreinte a duré quelques longues secondes en me redressant, je l'ai vu verser quelques larmes et malgré moi, les miennes ont coulé. Tellement de choses que j'aimerais lui dire, que je n'ai jamais pu.

- Mais regardez moi ça, dit elle en me faisant tourner sur moi même, tu es une femme Amélia.

Je souriais sans répondre, même si ce compliment me touchait énormément.

- Est ce que cette femme a un petit mec qui s'occupe bien d'elle ?

Je souriais et une pensée est évidemment allé à Kylian pour ne pas dire toutes mes pensées.

- Nope Madame, cette femme s'occupe d'elle très bien toute seule. Dis je tout sourire.

- Je vois eh bien tant mieux, j'aurais du me battre avec lui pour pas qu'il prenne la place de mon fils.

Je lève les yeux au ciel en souriant. Je sais qu'elle me taquine, avec néanmoins une part de sincérité.

- Ton fils n'a pas besoin de moi. C'est une super star maintenant, tout ça c'est le passé. Il peut avoir toutes les filles qu'il veut, même des petites filles d'un certain Hallyday.

Elle me scrute avec le petit sourire en coin que son fils et elle manie à la perfection. Je n'avais pas eu de nouvelles de Kylian, mais j'avais suivi son actualité et il ne s'était pas ennuyé avec sa petite blonde qui venait à tous ses matchs. J'aurais dû ne rien en avoir à faire, mais je rageais intérieurement. L'épisode des retrouvailles m'avait fait cogiter des jours et lui était déjà sur le marché.

- Des filles ça vient, ça va, une Amélia il n'y en a qu'une et c'est pareil pour mon fils.

- Comment ça ?

- Il n'y a qu'un Kylian.

- La maman poule défend son fils, c'est beau, j'apprécie. Dis-je avec une pointe d'humour.

- Laisse ma fille tranquille Fayza !

Cette dernière se retourne en faisant un petit regard entendu entre copines à ma mère, puis on se met à parler patate et compagnie et on élabore mille trucs qu'on aimerait faire. Fayza nous donne pleins d'idées et si elle n'est pas fans du côté vidéo, elle est ok pour manger à la fin. Ce moment entres femmes me réjouit. Aujourd'hui je ne film rien, juste on prend du temps pour apprécier d'être ensemble et faire des crêpes. Puis le téléphone de Fayza sonne, elle répond et elle a l'air surprise. Elle gère la carrière médiatique de ses deux enfants maintenant, donc je ne suis pas étonnée qu'elle puisse recevoir des appels pour le boulot. Je m'attèle à ranger un peu le bazar que j'ai foutu, lorsqu'au loin j'entend ma mère faire sa voix la plus mielleuse. Je sourie car elle ne la prend que lorsqu'on croise des inconnus, etc... Cette femme avait 50 personnalités et celle-ci était la plus drôle. J'essuie mes mains avec le torchons poser sur la table de travail et observe mon jean mom plein de farine. Je soupire à l'idée de devoir refaire une machine. Par chance mon crop top blanc n'avait pas pris une tâche. J'essaie de faire partir ça avec de l'eau mais je crains que ce ne soit pire.

- Ca m'a pas l'air efficace ton affaire !

Je n'avais pas besoin de relever la tête, je le sentais par toutes les parcelles de mon corps.... il était là.

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