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Chapitre 24


PDV Kylian – Décembre 2017

On venaient d'arriver à Deauville dans une jolie location en bord de plage. L'air marin me faisait toujours le plus grand bien. Puis je l'avais elle, ses cheveux bouclés, ses yeux verts et ce sourire. J'aurais pu tout quitter, juste pour son sourire. Il avait beau faire un froid polaire, sa jolie petite bouille pouvait faire réchauffer les cœurs les plus froids.

- On fait quoi ? On va manger au restaurant ?

- Non, dit mon garde du corps. Je peux vous ramener ce qu'il faut, mais vous ne devez pas être vu.

Amélia opina de façon presque robotique et elle me fit rire. Elle flippait à chaque fois que Jordan ouvrait la bouche. Il pouvait se montrer imposant et autoritaire, mais c'était le rôle qui lui avait été attribué.

- On va commander sur ubereats. Tu restes avec nous dans le logement du coup ?

- Oui, je dors dans la chambre du bas.

J'acquiesçai et Amélia me scruta les yeux arrondis par la surprise.

- T'inquiètes, il sera discret, dis-je en chuchotant à son oreille.

La maison n'était pas immense, mais assez pour nous 2, voir nous 3. On montaient les escaliers deux par deux, pour regarder cette chambre. Elle était très design avec un lit immense, de grandes fenêtres et du tapis en mode peau de mouton.

- Il y a la salle de bain dans la chambre, intéressant ! Dis-je en la regardant et elle rougissait.

- Ferme là, tu vas finir à dormir avec Jordan tu vas voir.

- Si c'est ça je reprend la caisse, je rentre à Paris.

Elle leva les yeux au ciel et regardais les serviettes pliées pour faire deux signes qui s'embrassent.

- C'est mignon je trouve. Dit-elle, les yeux pétillants de son âme romantique, que j'aimais tant chez elle.

- Ouais ça va, dis-je en retirant mes chaussures.

Elle ne me quitta pas des yeux, comme essayant de déceler ce que je faisais.

- Ok, faut qu'on parle ! Dis-je en riant.

- Parler de ?

- Je ne vais pas te sauter dessus, je ne vais pas coucher avec toi d'un coup. Ca se passera ce week-end ou pas. Pas de pression. C'est vrai que le cadre s'y prête, mais on peut encore attendre s'il le faut, ok ?

Elle était si gênée, j'aurais pu la prendre dans mes bras, mais j'étais sadique. Son embarras la rendait beaucoup trop mignonne.

- Ok, dit-elle presque en chuchotant.

- Super, dis-je avant de la faire basculer sur le lit et me placer au-dessus d'elle. On peut s'y mettre donc ?

- Quoi ? Dit-elle surprise et je me pliais de rire avant de me redresser et lui tendre la main.

- Allez viens, on va faire un tour sur la plage et on commande après ?

Elle opina et on descendit suivi de près par Jordan. J'avais mit une casquette et ma capuche afin d'attirer le moins de regard possible.

Amélia se mit de suite à courir vers la mer, avec ses bottes de pluie qu'elle avait prise pour l'occasion. Elle sautillait dans l'eau, malgré le vent et le froid et je restais à distance à côté de Jordan. La voir aussi heureuse dans cet élément me fit l'aimer encore plus. Elle ne le saurait jamais, mais Jordan aussi avait souri.

Une fois rentré, on a commandé à manger et joué à des jeux. Amélia étant une grande fan de musique et de danse, elle a lancé sa playlist sur l'enceinte que j'avais amené et s'est mise à danser. Elle m'entrainait avec elle, mais la danse n'avait jamais été mon fort. Elle tenta de m'apprendre des pas, mais difficile à reproduire.

- Je vais me contenter du foot je pense.

- Mais non ! Dit-elle sûre d'elle. Et quand on va se marier, tu feras comment ?

Elle ne savait pas comment cette question anodine, provoquait beaucoup d'émotions en moi. Je me voyais clairement l'épouser et bien plus vite qu'elle ne se l'imaginais. L'année prochaine elle serait adulte et j'avais l'intention de l'épouser aussitôt. Je n'avais eu que deux certitudes au cours de ma vie. La première étant que je deviendrais un joueur de foot exceptionnel. La seconde, qu'Amélia était la femme de ma vie.

Amélia continuait à se déhancher, sans avoir capter la lumière qu'elle avait allumé en moi. C'était son super pouvoir à elle. Elle illuminait tout sur son passage sans jamais s'en apercevoir.

- Je vais me reposer dans ma chambre si vous avez besoin. Dit Jordan et il s'en alla sans nous laisser répondre.

Amélia le guettait comme s'il la terrorisait.

- T'abuses à le regarder comme ça ? Dis-je une fois qu'il eut fermé la porte.

- J'abuse ? Dit-elle surprise en chuchotant. Ce mec était la doublure de Terminator et j'abuse ?

Je pouffais de rire, car son esprit était aussi vif que celui d'un enfant. Ses références étaient toujours plus douteuses les unes que les autres, mais elle me faisait marrer, comme peu de gens.

- Il est que 18h, tu veux faire quoi ? Demandais-je

- Hum, dans une maison, seule avec mon mec. Je réfléchis... tu veux faire quoi toi ?

- Hum... dis-je en l'imitant, dans une maison, seul avec ma meuf, pas besoin de réfléchir.

Elle me poussa en riant.

- T'es relou !

- C'est pour ça que tu m'aimes autant ! Dis-je en me rapprochant d'elle.

Je pris son téléphone et mit le morceau « Reine » de Dadju. Elle souriait, je savais qu'elle aimait ce son plus que tout au monde. Je la pris dans mes bras et dansais la seule chose que je maitrisais, le slow.

Ses bras étaient enroulés autour de mon coup et les miens autour de sa taille. On auraient dit une de ses vieilles comédies romantiques. Ses yeux verts étaient plongés dans les miens et le temps de la chanson, nous étions en total osmose. Je chantonnais les paroles qui disait : « Je vais t'élever au rang de reine ».

Ses mots étaient bien plus que des paroles, je voulais faire d'elle tout ce qu'on s'était toujours promis. Je l'aimais et maintenant que ma vie me le permettait, je ne lui ferais certainement pas perdre son temps. Je savais que son frère partait aux Etats Unis et que ça allait lui faire bizarre, mais je ne lui laisserais jamais le temps de regretter d'être resté avec moi. Je la désirais avec moi, comme je n'avais jamais désiré. C'était elle ou personne.

Le son se termina et je déposais mes lèvres et elle répondit à ce baiser, aussi passionns que tout ceux qu'on avait échangé jusque maintenant. Je la serrais plus fort dans mes bras et cette étreinte la fit frissonner. Je me détachais d'elle pour lui demander :

- On monte ?

Elle m'observa de ses yeux brillants et opina.

Une fois à l'étage, elle s'assit sur le lit et posa l'un des coussins sur son visage. Je la rejoignis en l'enlevant, pour contempler ses traits. Elle était gênée et certainement encore aux proies au doute. On parlait de sa virginité, je ne voulais pas faire n'importe quoi. Je l'embrassais car ça valait plus que 1000 mots pour la rassurer. Le contact de nos deux peaux avaient toujours su faire acte de dialogue. Plus le baiser s'intensifiait, plus mon désir augmentait. Mais c'était déjà le cas, la première fois où je l'avais embrassé dans cette cage d'escalier.

Sa main se promenait sous mon pull et caressait mon torse. Tous ces gestes étaient en train de me faire perdre pied de façon cataclysmique. Nos jambes s'entremêlaient et bougeaient au rythme de ce baiser délicieux. Je commençais à passer mes mains au niveau de son jean, pour le retirer et je ne sentis aucunes résistance de sa part.

Elle se prêta au jeu et enleva mon pull, ainsi que le tee-shirt. Je me remettais debout au-dessus d'elle pour lui retirer son haut également. Il ne lui restait que ses sous-vêtements, tout comme moi et je me suis remis à l'embrasser. Mon entre jambe était déjà redressé, prête à l'emploi. J'appuyais le poids de mon corps contre le sien.

- Kylian, je ... dit-elle haletante

Mes mains commencèrent à descendre pour lui retirer ce tissu qui faisait barrage lorsqu'elle me dit :

- Je suis pas prête...

Je stoppai net mon geste et me déplaça pour me remettre à ses côtés. Ses mains cachaient son visage et je les retirais.

- C'est pas grave Amélia...

- Je sais que c'est chiant et ...

- Non, tu me fais travailler ma patience, dis-je pour tenter de la rassurer.

Elle me regarda perplexe et je pouffais de rire avant qu'elle ne me suive.

- Tu m'en veux pas ?

- Jamais !

- Hum... dit-elle dubitative.

Je pris sa main et la posais contre ma poitrine.

- Tu sens ?

- Oui ton cœur bat vite, normal après ... bref.

- Non, est ce que tu sens l'effet que tu me fait.

Elle ne disait plus rien et se contenta de regarder sa main poser là.

- Tu fais battre mon cœur de toutes les manières imaginables, Amélia. C'est toi qui fait battre mon cœur.

Elle ne me quitta pas des yeux et je posais mes lèvres sur son front avant de l'attirer à moi et la serrer dans mes bras.

PDV Amélia

Lorsque je rouvris les yeux, il faisait noire dans la pièce. Kylian n'était plus à mes côtés et je me rhabillais rapidement et le vit en bas avec Jordan, son garde du corps. Il ne m'avait pas vu et je décidais de rester seule un moment dans la chambre.

Je repensais à ce qu'il m'avait dit avant que je ne m'endorme. Je faisais battre son cœur et cette idée me faisais me sentir si légère. Kylian étai tellement tout pour moi, je ne savais pas comment le lui montrer. J'avais pris peur juste avant de passer à l'acte plus tôt et pourtant j'en avais tellement eu envie. Il m'avait embrassé un peu partout et l'idée que des morceaux de ses baisers étaient encore sur moi, m'enivrait. Je tentais de m'écrouler sur le lit sur cette idée magique, mais je visais mal et atterrit directement au sol, ne manquant pas de faire un bruit monstre.

En moins de 10 sec, Kylian était à l'étage paniqué.

- Ça va ? Demanda-t-il, une peur monstre sur le visage.

Je l'observais en pouffant de rire, ce qui le mettait dans une incompréhension totale. J'éclatais de rire et il me regardait comme si j'étais folle. Ne l'étais-je pas après tout ? J'étais folle amoureuse de lui. Je pleurais de rire et il s'assit à côté de moi au sol, avant de s'allonger. Je fis de même, toujours à l'opposée nos deux visages collés, l'un à l'autre.

- Explique moi que je puisses rire avec toi. Demanda-t-il le regard rivé au plafond.

- J'ai essayé de m'allonger, j'ai échoué !

Il se marra et je fis de même.

- Tu penses que l'année prochaine après la coupe du monde, tes parents te laisseront partir pour vivre avec moi ?

- Je ne sais pas ... ils sont très protecteur, mais tu peux me kidnapper.

- Et finir dans le JT de 20h ? Jamais.

- Jamais ? Je pensais que ton cœur battait pour moi ! Dis-je faussement vexé.

Il se mit à rire et j'adorais l'entendre faire. Son rire me donnait l'impression que le monde entier allait bien.

- Bon peut être que je te kidnapperais, mais j'enverrais Jordan.

- Oh non flem, il me fait peur.

Il se mit à rire à nouveau et je souriais jusqu'aux oreilles.

- Je t'aime Kylian, j'ai hâte de vivre l'année prochaine et toutes les autres avec toi ...

Son visage se tourna vers le mien et je tournais le mien également. La tête dans le mauvais sens, mais les yeux collés l'un à l'autre, le déclic se fit à ce moment-là. Il se releva et me remit sur pied aussi. Il prit mon visage de ses deux mains fermes et m'embrassa avec ferveur. Je soulevais son haut et je l'entendis dire :

- Amélia non, je ...

- Si, j'en ai envie.

Ses yeux ne quittèrent pas les miens, comme pour s'assurer que je ne regretterais rien. C'est ce que j'aimais aussi chez lui. Sa bienveillance à mon égard était indéniable.

Ce soir-là, nous faisions l'amour pour la toute première fois de ma vie. Cela avait été un vrai moment unique pour nous deux. Le sentir en moi et partager cette intimité avait clairement changé nos rapports. Je ne pensais pas pouvoir l'aimer plus et pourtant, mon cœur débordait d'amour à son égard.

Après ça, le reste du week-end nous ne voulions que réitérer. C'était le début d'une longue série d'étreinte passionnée.

Ellipse juin 2018

- Joyeux anniversaire les jumeaux ! Chantonna joyeusement ma mère au réveil.

- Merci, répondis-je en chœur avec Am.

- Mes bébés ont 18 ans !

- Techniquemen,t ça fait plus trop de nous tes bébés. Ajouta Am et je gloussais de rire.

- Hum, ta mauvaise humeur n'aura pas ma joie. Alors quoi de prévue ?

- On va trainer ensemble pour ce dernier anniversaire avant le départ d'Am à Los Angeles. Dis-je un peu amer.

- C'est vrai que c'est le dernier anniversaire ensemble, ajouta ma mère.

J'avais un pincement à l'âme si énorme, à chaque fois qu'on l'évoquait. Jusqu'à présent, j'avais réussi à le cacher. Ce matin c'était très dur et une larme roula sur ma joue, que j'essuyais rapidement. Am l'avait tout de même vu et me serra la main.

- Vous partez en Russie quand ? Demanda mon père ?

- On attend les résultats du match contre l'Argentine. Si La France passe les huitième, go soutenir Kyky ! Dit fièrement Amaury

- Allez les bleus ! Hurlais Elliot qui débarquais dans le salon. Joyeux anniversaire les jums ! On part quand du coup ? Kylian t'as appelé Lia ?

- Non, c'est sa mère qui va s'occuper de tout, dès qu'on aura le résultat d'aujourd'hui.

- J'ai si hâte ! Hurla Elliot et ma mère le gronda de faire autant de bruit.

- Faut juste que j'aille voir Moussa Am.

- Tu rigoles ! Ajouta ce dernier excédé.

- Mais tu le vois encore ? Demanda Elliot surpris.

- On se voient beaucoup moins, mais il a un cadeau pour moi, j'allais pas lui dire d'aller se faire voir.

- Ben si ! Dit Am sûr de lui et je levais les yeux au ciel.

- C'est mon ami.

- Un ami bizarre ! Ajouta Elliot.

- Pourquoi ? Demanda ma mère qui ne savait absolument rien de toutes nos histoires

- Pour rien, ai-je ajouté pour couper court. Bref je le vois en rapide un peu avant la fin du match.

- Quoi ? S'insurgea Elliot. Tu vas rater la fin du match pour lui.

- Ca me stress les fins de match, vous savez très bien !

- La déception ! Ajouta Elliot et je me mit à rire.

Amaury opinait mais sans conviction. Il n'avait jamais passé l'éponge depuis que Moussa avait gâcher notre fête d'anniversaire, il y a quelques années. Pour lui il était la cause de ma rupture avec Kylian et le fait que ce dernier ait été voir Lorie par la suite. Il voit Moussa comme l'ombre de mon tableau.

Pour ma part, j'étais sereine. Kylian et moi c'était absolument merveilleux depuis des mois. Il passait tout son temps hors entrainement avec moi. Depuis qu'on étaient passé à l'acte, nous avions encore plus de mal à être l'un sans l'autre.

Comme deux aimants, nous cherchions sans cesse à se rapprocher de l'autre. Il était venu voir mes parents avant de partir pour la Russie, afin de leur parler de notre projet de vivre ensemble. Il fallait voir la tête de mes parents, ils avaient failli faire une crise cardiaque. Il leur avait promis de m'épouser et rien que d'y repenser, des milliers de papillons faisait une fête dans mon estomac.

Pour le moment, il n'avait pas clairement donné leur accord, mais ils aviseraient à son retour de la coupe du monde et à mon retour de Los Angeles. Nous allions être heureux, j'en étais persuadée et rien y personne ne pourrait nous séparer.

Aux alentours de 18h, je rejoignis Moussa qui était dans sa clio 2, à tirer une taffe sur sa clope.

- Tu devais pas arrêter ? Dis-je en le taquinant et montant côté passager.

Il se mit à sourire avant d'écraser sa cigarette et la jeter à l'extérieur.

- Je t'ai déjà dis de pas faire ça ! Dis-je excédé.

- Excuse-moi, l'écolo j'avais oublié.

- Hum ... comment tu vas ? Dis-je ravie de le revoir.

Depuis des semaines enfin des mois, je le voyais uniquement au lycée et par moment avec des gens du quartier. Kylian faisait tout pour que je n'ai jamais à le voir. Il le détestait tellement, que ça en devenait risible. Mais je l'aimais alors je respectais sa peur et donc je limitais les entrevues.

- Super, c'est toi surtout. Joyeux anniversaire !

- Merci, dis-je avec un petit sourire gêné.

- Tu fêtes ça sans Kylian cette année ?

- Oui, mais je le rejoins bientôt.

- Ah ... dit-il presque déçu.

- Qu'est ce qu'il y a ? Dis-je saoulé d'avance.

- Rien, j'aurais jamais pensé que vous seriez toujours ensemble après tout ce temps ... T'as eu raison d'y croire au final ...

- Ca à l'air de te décevoir ?

- Un peu ... je peux plus te voir ou te parler parce que ça va pas lui plaire. Il devrait pas réglementé ta vie comme ça.

- Il la réglemente pas, il est juste très jaloux.

- Ouais ça commence comme ça ...

- Ca commence comme ça et ?

- Et ça deviens des putins de pervers narcissique. Je veux pas que tu sois coincé dans une relation qui te dépasse.

- T'es relou Moussa ... Je suis venue te voir, ça fait longtemps et c'est pour que tu me sortes ça ?

- Ouais désolé, je veux juste que tu saches que je suis là si t'as besoin.

- Mais besoin de quoi exactement ?

- Besoin de te sortir de ça. Là c'est tout rose, mais dans ce milieu là ça va vite et je veux pas que tu sois prise dans une spiral infernale, tu vois ?

Je l'observais incrédule et ne comprenant pas où il voulait en venir.

- Tu sais quoi, c'était une mauvaise idées, j'aurais pas dû venir te voir. Dis-je en sortant du véhicule. Il sorti également et m'emboitait le pas.

- Attend, désolé. J'ai ton cadeau !

- Tu peux le garder ! Dis-je en ne me retournant pas.

Il me saisit le bras et me fit revenir vers lui. Je m'extirpais rapidement et il déglutissais.

- Désolé c'est juste que ... t'as toujours beaucoup compté pour moi ...

- Oui comme pour moi, mais je te dirais pas des trucs aussi chiants.

- Non tu comprends pas ... je t'aime plus qu'un ami Amélia ... dit-il cette fois son regard plongé dans le mien.

Je restais sonné et en même temps, j'aurais dû écouter les avertissements avant.

- Je ... désolé, je partage pas.

- T'en sais rien, t'es toujours derrière Kylian.

- Moussa tu délires là ! Que je sois avec ou sans Kylian, je sais que je ne partages rien pour toi.

Ma réplique avait eu le don de le mettre en colère et je voyais bien qu'il était à court d'argument.

- Je ferais mieux de rentrer, dis-je tournant les yeux vers mon immeuble.

Il n'aura fallut que deux secondes d'inattention, pour qu'il s'approche et me vol ce baiser. Je le repoussais de toutes mes forces, totalement étourdie par ce qu'il avait osé faire. Je le fusillais du regard, prête à le tuer sur place et en me voyant il passa son temps à s'excuser.

- Je ne veux plus jamais te revoir ! Ai-je seulement dit avant de retourner chez moi.

Une fois la porte d'entrée franchie, Am m'accueilli tout sourire

- On va en quart Lia ! A nous la Russie !

Il me prit dans ses bras et me fit tourner dans tous les sens. J'étais totalement dépassée par ce qui venait de se produire, mais j'allais enfin revoir Kylian et ça valait tout l'or du monde.

Dans la soirée, alors que j'essayais de me remettre de ce que Moussa avait fait. Am débarqua sans frapper.

- A ton avis, je prend lequel des deux maillots ?

Je l'observais sans vraiment être avec lui et pointait un maillot au hasard.

- T'es sûr ? Dit-il un peu déçu.

- Si c'est pour pas m'écouter, me demande pas ! Dis-je en retombant sur mon lit.

Il s'installa à côté de moi et me scruta comme essayant de comprendre ce qu'il n'allait pas. C'était le seul à posséder cette fonction, toujours savoir ce qui clochait dans ma tête.

- Il t'as offert quoi le Moussa du coup ? Demanda-t-il presque innocemment.

- Rien ... il ... rien.

- Vas y accouche, il a dit quoi encore ?

- Il ... il m'a embrassé..

- Quoi ? Dit Amaury en sautant du lit. Et tu l'as embrassé aussi ?

- Quoi ? Dis-je en me redressant. Bien évidemment que non !

- Ok ... dit-il en laissant filer quelques secondes pour réfléchir. Appel Kylian tu lui dit.

- T'es malade, il est en pleine compétition !

- Et alors ? S'il l'apprend par quelqu'un d'autre, tu sais très bien ce qui va se passer Lia.

- Ouais, mais pas maintenant. Je serais pas devant lui, il va vriller et je pourrais compromettre son jeu lors de la coupe du monde. On parle pas d'un match amical là !

Il me regardait pas vraiment convaincu mais il opina.

- Tu lui dis dès qu'on le voient ! Genre un jour de repos. Je serais à sa place si tu me le disais pas, je péterais un plomb. Et je suis pas à sa place, il est pire que moi.

- Je sais ... ai-je seulement répondu la peur au ventre. Je vais le faire, tout ira bien.

La réalité a été bien tout autre que celle que j'avais envisagé. Nous sommes arrivés en Russie à temps pour le supporter pour les quarts, que la France a remporté face à l'Uruguay. J'étais tellement heureuse de retrouver Fayza et cette ferveur qu'il n'y avait que lors de compétition aussi importante qu'une coupe du monde. Après le match, les familles étaient autorisées et j'avais enfin pu le retrouver.

Je n'ai jamais quitté ses bras, ses yeux, sa bouche, enfin tout ce qui faisait de lui, mon être humain préféré. Il a cependant dû repartir pour dormir tôt, en vue de l'entrainement pour la demie finale. On s'est revue mais à de très courts instants, que je n'aurais gâché pour rien au monde, à parler de Moussa.

Puis le 16 juillet 2018, les bleus ont remporté la coupe. Kylian, mon Kylian, remportait une coupe du monde. Remporter un tel titre si tôt dans sa carrière, était le rêve le plus convoité de milliers de joueurs. J'étais tellement fière de lui, de son équipe. Nous fêtions ça comme ce n'était pas permis. Je le voyais peu, mais assez pour qu'il me transmette son énergie et sa joie face à une telle réussite.

A notre retour en France, l'effervescence de cette victoire était encore partout dans le Pays. Les gens ont accueilli les bleus comme des stars et Kylian était déjà sur tous les fronts. On le voulait pour des pubs, des interviews, pour tout. J'étais tellement heureuse et à la fois si triste, car Am partait dans moins d'une semaine. Je partais avec lui pour un mois et je rentrais en France, pour le début de notre vie à deux avec Kylian.

Alors qu'il ne me restait que 2 jours avant le départ, Kylian m'avait proposé de le rejoindre dans une maison qu'il avait loué, pour passer le plus de temps possible avec moi, avant mon départ. Nous avions fait l'amour comme cela n'avait jamais été le cas avant. Je savourais cette première fois, après plus d'un mois sans rien. Le retrouver était la chose la plus douce et enivrante qu'il était possible de vivre. Toute la soirée, j'avais gouté son corps et il n'avait fait qu'une bouchée du mien. Nous nous étions aimé comme nous avions toujours su le faire.

Puis est venue cette fin de soirée, où je dormais tranquillement et que mon téléphone se mit à sonner sans cesse. Kylian se leva et le pris pour l'éteindre, mais étrangement il ne le reposa pas instantanément. Je me redressais pour l'observer et il tenait le téléphone si fort dans ses mains, que j'ai cru qu'il le briserait.

- Qu'est ce qu'il y a ? Dis-je paniqué en me redressant brutalement.

Il me jeta un regard d'effroi et de dégout et sorti du lit en remettant son pantalon, sans pour autant lâcher mon téléphone.

- Kylian ? Demandais-je dans l'incompréhension.

- T'es vraiment une ... tu sais quoi, j'ai pas envie de dire des choses que je vais regretter.

- Mais de quoi tu parles ? Dis-je en me levant et enfilant un peignoir.

- Tu vas faire comme si tu ne savais pas que tu m'avais trompé !

- Je ... quoi ? Dis-je prise de panique ... Non, non ... je ...

- Ferme là Amélia, me mens pas, tu sais que je détestes qu'on me mentes !

- Je te mens pas ! Dis-je déjà en larme. Je t'ai pas trompé, je peux tout t'expliquer.

- Ah donc maintenant tu vois de quoi je parles ? Demanda-t-il en hurlant.

Il était énervé, enragé même. Je comprenais, mais je devais lui expliquer. Je ne savais pas ce qu'il avait trouvé dans mon téléphone, mais j'allais lui expliquer et tout arranger.

- Kylian, s'il te plait... laisse moi t'expliquer, dis-je la voix tremblotante.

J'avais tellement peur qu'il ne me pardonne jamais. Tellement peur que ce havre de paix éclate en mille morceaux.

- Non merci, vous avez couché ensemble ?

- Quoi mais non, je ...

- Pourquoi pas ? T'es plus vierge, j'imagine que tu donnes ton cul maintenant.

Je cru recevoir le premier poing dans ma poitrine et ma bile me remonta à la gorge. J'allais vomir c'était certain. Son intervention venait de me couper le souffle. Il ne pouvait pas vraiment penser ce qu'il venait de dire.

- Arrêtes, dis-je en pleurant. Jamais, jamais j'aurais fais ça avec un autre que toi !

- Et ce baiser passionné dont veut discuter Moussa, c'était quoi ? Tu l'as confondu avec moi c'est ça ?

- Kylian, je te jure que ...

- Je veux rien savoir, tu sais quoi je veux même plus rien savoir de toi. Prends tes affaires et barre toi.

- Je ...

- Enfaite non, reste là, je m'en vais ! Dit-il en se mettant à rassembler ses affaires.

Je l'attrapais par ses avants bras et il se tétanisa de rage. Je savais qu'il ne me ferait jamais aucuns mal, mais mon contact sembla le mettre hors de lui.

- Lâche moi Amélia ! Aboya-t-il

- Non, je veux t'expliquer... c'est pas moi, c'est lui il ...

- Oui ben oui, il t'as forcé c'est ça ?

- Oui ! Dis-je en tremblant.

- Pourquoi tu l'as vu ? T'étais pas censé ne plus le voir ?

- Je ...

- Hum, c'est bien ce qui me semblait. Dit-il en retirant mes mains et continuant à ranger ses affaires.

Je pleurais sans savoir s'il arriverait à m'écouter, à comprendre.

- Je suis désolée, ai-je seulement réussi à prononcer.

- Pas moi, j'ai vraiment été con. Con d'avoir cru que j'avais trouvé la femme de ma vie si jeune. Les gens avaient raisons, les femmes nous la mettent toujours à l'envers. J'aurais préféré que tu n'existes pas ou qu'on ne se soient jamais rencontré Amélia. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi !

Son ton était clair, froid et totalement détaché de tout. Il sorti de la chambre et je m'écroulais au sol. Le début de mon enfer sonna à cet instant précis.



Merci, merci de me lire. J'espère que cette histoire vous plait toujours autant. Est ce que vous vous attendiez à ça ? J'ai trop hâte de vous poster la suite en tout cas. Merci pour tout, je lis tous vos coms alors n'hésitez pas :)

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