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Chapitre 20

J'aime trop écrire cette histoire, vraiment. Quand je publie pas ,ça me saoule autant que vous de pas avoir la suite lol. Mais sachez que j'ai toujours besoin de vos retours pour poursuivre alors n'hésitez pas, commentaire, like :) Merci de me lire

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PDV Amélia – Septembre 2017

- Alors ? Me demanda Amaury avec son regard d'entremetteur, il me faisait sourire.

- Alors rien, il voulait savoir comment j'allais. Dis-je faisant mine que tout cela ne m'atteignais que très peu.

- Mais allez raconte pour de vrai, vous vous êtes remis ensemble ?

- Non t'es malade ou quoi ? Dis-je en m'installant sur son lit.

- Ben quoi ? C'est quand même excellent que tu sois de nouveau célibataire au moment où il revient définitivement sur Paris. Il devait être content non ?

Je laisse passer un moment de silence en me pinçant les lèvres.

- Attends, il pense que t'es en couple ? Demanda-t-il surpris. Amélia t'as pas fait ça !

- Il a osé limite me menacer Am, imagine ! Le mec se prend pour qui ? J'aurais dû l'attendre genre !

- Ben c'est un peu ce que vous vous étiez promis non ?

- Ben c'est un peu lui aussi qui voulait arrêter tant qu'il n'était pas rentré. Dis-je en prenant le même ton de jugement que mon frère.

Il soupire et s'installe au bureau en pianotant sur son portable, comme si cette conversation était terminé. Je fis une moue boudeuse, mais il ne me calculait absolument pas.

- Tu fais quoi ? Dis-je curieuse

- Je confirme qu'on sera bien à la fête de Kylian la semaine pro. Tchaga a dit qu'il louait une maison pour fêter son retour. Une maison avec piscine meuf.

- Attends, comment ça tu confirmes ? Dis-je en me levant brusquement.

- Tu as manqué la partie où j'ai dit piscine ?

- Am ! Dis-je exaspéré.

- Piscine ?

- Amaury !

- Pis-cine ?

Je me met à rire car cet enfant est concrètement insupportable, mais c'est pour ça que je l'aime autant. J'ai soupiré faussement avant de lui dire que Laura devait venir. Il a acquiescé et on a conclu un marché.

Plusieurs jours sont passés et la rentrée est passé comme une lettre à la poste. Enfin si on oublie que c'était notre dernière année de lycée avec Am. Que par grâce, nous sommes de nouveau dans la même classe et que j'avais hâte de la vivre.

Pour la première fois, une année scolaire n'allait pas ressembler au lieu où je me sentais le moins bien. Depuis mon incident avec Stéphanie, ma famille m'a beaucoup aidé à surmonter ce qui m'était arrivé. Ils ont pris conscience du harcèlement que je vivais depuis des années et ça a été un choc pour eux. C'était une honte autant qu'une délivrance. Si j'avais su le bien que ça me ferait, j'aurais tout dit bien avant. J'étais suivi à raison d'une fois par semaine par une psychologue.

Mme Defonteille était une dame d'une trentaine d'année je dirais, assez grande et plutôt classe. Elle avait ses cheveux coupés en mode garçonne, qui lui donnait un côté ultra cool. J'avais un peu peur au début de ne pas vouloir parler, mais la confiance s'est installé et maintenant j'apprécie ces moments que l'on a ensemble. C'est elle qui m'a incité à m'inscrire en colonie de vacances cet été. Imaginez-vous, une adolescente de 17 ans qui fait sa première colo. Mais elle a eu raison, ça a été salvateur. Je me suis redécouverte seule, sans Amaury. J'ai pu faire des rencontres et voir que j'étais capable de me faire des amis sans l'aide de mon frère, et pas que...

J'ai rencontré Tristan, un beau blond qui avait 17 ans aussi. Il était comme moi, il aimait lire, s'enfermer dans sa bulle. Puis il avait des traits si fins et des yeux noisettes qui lui donnait un petit air canaille. On a passé notre temps ensemble à rire, échangé. Il savait tout de A à Z concernant Kylian et moi idem concernant Lili son premier amour. On s'est consolé, embrassé et c'est tout. Je n'avais pas été prête à donner ma virginité, que j'avais de base tant garder pour Kylian. On a essayé de continuer notre relation quand on est rentré en aout, mais la magie avait disparu. On s'aimaient bien alors on continuait de se voir, mais sans plus. J'avais beau expliqué cela à Elliot, il pensait que je mentais et que c'était toujours mon mec. Ce qui explique que Kylian l'ait cru aussi. J'aurais pu lui raconter tout cela, s'il n'avait pas jouer son mec mortel. Il avait essayé de me joindre depuis 3 jours, mais je n'avais pas répondu, honteuse.

Puis en ce moment tout le monde parlait de lui à Bondy. L'enfant du quartier jouait à Paris. C'était énorme, il faisait la fierté des nôtres et devenait l'exemple des plus jeunes. Mon cœur se gonflait de satisfaction à chaque fois que l'on prononçait son nom. J'étais toujours aussi folle amoureuse de lui.

Mercredi, alors qu'Amaury sortait avec des copains, je rentrais à la maison aux alentours de 17h après avoir trainé avec Laura. La première personne que j'ai aperçu en rentrant, c'était lui, posé au salon avec Elliot et Tchaga. Serait-ce exagéré de dire que j'ai cru me liquéfier sur place ? J'avais eu sport aujourd'hui et j'aurais préféré qu'il me voit autrement qu'avec mon bas de jogging nike kaki et mon haut noir à manches longues. Je préférais ne pas parler de mes cheveux. Ils avaient beau être lisse, je les avaient attaché en chou, totalement en pagaille, au-dessus de mon crane. Je priais juste pour ne pas sentir le mort.

- Amélia la sportive de demain ! Annonça Elliot, que je voulais tellement dégommer.

Je fis un simple sourire poli et serra la main de tchaga avant de tendre une main à Kylian sans le regarder. Il ne la pris pas, se leva et dit :

- On peut se parler vite fait ?

J'opinais de la tête ne voulant pas faire de scandale ici, mais je n'en pouvais plus de ses discussions sans fins.

- On peut se mettre dans le balcon ?

- Non maman a étendu grave du linge, y a plus de place. Ajouta Elliot.

- On va dans ta chambre, se sera pas long. Dit Kylian et une fois de plus j'opinais n'ayant pas d'autres choix qui se présentait.

Il me suivait et referma la porte derrière lui. Dans la maison, j'étais la seule à avoir ma chambre. Il y en avait 4. Une pour mes parents, une pour Elliot et Amaury, une autre pour Calvin et Danny. Calvin venait d'avoir son logement, il ne tarderait pas à déménager. C'était le privilège d'être la seule nana dans un clans de mecs. Une petite chambre rose et noire, avec des photos de vacances, paysage, famille et évidemment de Kylian et moi...

- Fais pas attention au bordel, j'ai pas eu le temps de ranger et je comptais pas recevoir.

- C'est charmant ici, dit-il avec ironie en se retenant de rire.

- Très, je suis en très de refaire la déco vois tu pour installer une véranda très prochainement.

Il ricana et je le suivais, toujours intimidé d'être aussi proche de lui. Je déposais mon sac à main sur mon bureau et l'invita à s'assoir sur le lit, tandis que je restais debout pour maintenir le cap.

- Alors je t'écoutes ? T'as ton premier match j'ai vu, ce vendredi c'est dingue. Contre Metz, je crois, tu le sens comment ?

Il me scruta comme si je parlais une autre langue ou qu'une corne de licorne venait de me pousser sur le front.

- Quoi ? Dis-je paniqué d'avoir un truc sur le visage que je n'aurais pas vu avant. Peut être le sundae que je venais de me faire avec Laura.

- Rien, depuis quand tu suis le foot ?

- Ah... dis-je gêné. Ben j'ai toujours suivi quand ça te concernait.

- Hum... même quand j'étais pas là ?

- C'est possible ... dis-je faisant mine d'être désintéressé.

Il eu ce petit sourire qui fit battre toutes les fibres de mon corps et je ne savais pas quoi rajouter, tant cette magie entre nous opérait encore à merveille.

- Justement, je venais te voir pour te filer des billets si tu voulais venir avec Am et Elliot. C'est le premier, ils m'ont laissé max de place. Je sais que c'est pas ton truc, mais je me demandais si ...

- Oui, dis-je bien trop rapidement et cette fois il souriait assez pour que je puisse voir cette magnifique dentition.

- Ok, c'est top. Ton mec va rien dire ? Demanda-t-il un peu moins heureux.

- Pourquoi il dirait quelque chose ?

- Tu vas voir le match de ton ex, bizarre non ? Ca serait moi t'irais voir personne.

- Non, il est ouvert d'esprit. Ai-je seulement répondu, sans savoir pourquoi je ne lui disais tout simplement pas la vérité.

- Tant mieux pour lui, ça va pas durer.

- Pourquoi ? Demandais-je surprise.

- Pour rien, ajouta-t-il en se levant du lit. Apparemment on se voient samedi aussi à l'après- midi organisé avec Tchaga ?

- C'est fort probable, que l'on passe notre temps à se voir.

Il opina de la tête me regardant de ses yeux d'amour ou alors c'est peut être moi qui en rajoutais un peu. Je fondais sur place durant ces quelques secondes et il s'approcha de moi me dépassant d'au moins 2 têtes. Je n'étais pas particulièrement grande, mais il avait poussé à une vitesse c'était affolant. Tout son corps s'était développé, il n' y avait que son visage qui était resté le même. Son visage était si près du mien que je pouvais sentir le souffle chaud de sa respiration et ça me faisait perdre l'équilibre. Je ne savais plus comment parler ou même marcher, pour me sortir de là. Je déglutissais et il ne dit rien avant de placer devant mes yeux les fameux billets, qu'il déposa sur le bureau.

- A vendredi Lia, dit-il avant de quitter la chambre me laissant là le cœur prêt à bondir hors de ma poitrine.

Dès qu'il referma la porte, je repris mon souffle et posa ma main contre mon torse. Ce garçon allait me faire, avoir une crise cardiaque avant même que je n'atteigne l'âge adulte, c'était flippant. Je m'étalais sur mon lit, cherchant à retrouver une contenance normale et Amaury déboula sans frapper comme toujours. Il pris néanmoins le soin de refermer derrière. Je ne bougeais pas, toujours les yeux rivés au plafond. Il s'installa sur le lit et appuya son doigt sur l'une de mes joues.

- Ca va, t'as pas l'être trop morte. Dit-il en se marrant

Je soupirais et me releva pour m'assoir en tailleur.

- Il nous a invité à son match vendredi soir.

- Putin trop cool ! J'aimais bien quand il jouait à Monaco, mais tu connais, je suis pour Paris dans mon âme.

- Amaury, je vais jamais réussir à survivre s'il est tout le temps à côté de moi.

- Ah ! Ben peut être que tu devrais tout simplement te remettre avec lui ?

- Et si ça fonctionnait pas encore ?

- Et si ça fonctionnait ? Dit-il avec mépris et je lui balançais l'un de mes coussins.

- Tu es un jumeau horrible !

Il se marra et fini par me raconter sa journée et le fait qu'il s'était embrouillé avec l'un de ses meilleurs amis Pierric, pour 10 euros. Des problèmes qui me dépassait un peu.

Le lendemain, la journée est passée assez rapidement et Kylian réagissait à toutes mes stories sur snap. De ce fait, on discutaient, pour un oui ou un non. J'avais presque oublié à quel point j'aimais discuter avec lui. C'était simple, drôle et rafraichissant. Il était sans doute la seule personne avec qui je ne me lassais jamais de parler. Dans la soirée lorsqu'on a dû demander l'autorisation de sortie à mes parents pour samedi, ça ne s'est pas vraiment passé comme je l'aurais imaginé.

- Mais pourquoi tu dis non, on sera avec Elliot ! Protesta Amaury, excédé devant ma mère.

- Vous n'avez que 17 ans, je connais Elliot, quand il est avec ses potes il ne fera plus attention à vous. Il y aura de l'alcool c'est sûr.

- Mais tu pourrais nous faire confiance aussi, on est pas débile au point de boire ! Ajouta-t-il

Je l'observais sans rien dire, car lui et moi savions que nous avions déjà fais des soirées alcoolisés et ceux depuis nos 16 ans.

- C'est la première semaine de la rentrée, vous n'allez pas sortir tout le week-end non plus. Vous allez déjà au match demain.

- Ben si c'est ça on va pas au match ! Dit-il sur de lui et je lui fis les gros yeux.

Ma mère soupira et se leva de la table où on venaient de diner pour se rendre dans la cuisine.

- Et toi tu dis rien ? Demanda Amaury à mon père.

Il haussa les épaules, comme si tout cela ne le concernait pas et cela me fit rire.

- Ca t'amuses Amélia, on diraient que je suis le seul à vouloir sortir.

- Détends toi, dis-je à Am, en essayant de retenir un rire. Papa toi tu serais ok pour qu'on sortent ?

Il m'observa comme si je l'avais trahis. Il détestais devoir trancher lorsque ma mère avait déjà dis non. Mais je savais qu'il n'arrivait jamais à me refuser quoi que ce soit.

- Si vous rentrez pas tard, ça pourrait le faire.

- Attends quoi Thierry ? Dit ma mère déboulant dans le salon prête à lui passer un savon.

- C'est juste un après-midi Rose, laisse les sortir avant que l'année commence vraiment.

- Tu vois c'est ça ton problème ! Ajouta ma mère.

Il soupira sachant déjà ce qu'il l'attendait et je me décidais à le sauver.

- Non maman tu as raison, si tu veux pas qu'on y aille, on ira pas mais ... c'était l'occasion de revoir Kylian.

Ma mère me lança un regard inquisiteur, car elle aimait tout savoir de notre histoire. La mère de Kylian et la mienne rêvaient d'organiser notre mariage depuis le moment où l'on s'était mis en couple. Je savais qu'elles complotaient secrètement à ce qu'on se rabibochent. Cela pourrait paraitre étrange pour des mamans, mais elles nous considéraient chacun comme leur autre enfant. S'il devait y avoir une union, on formerait qu'une seule et même famille et je crois que cette idée folle les animait. Puis au moins, elle savait à qui elles avaient à faire.

- Tu penses pouvoir me soudoyer avec Kylian ? Vous n'êtes plus ensemble depuis un bail.

- Qui sait ? Dis-je en jouant le suspense.

Elle me toisa non sans un petit sourire qui voulait dire que cette probabilité lui plaisait.

- Je vous laisse sortir mais, vous devez être rentré pour 20h !

- 22 ! Ajouta Amaury

- 21 c'est mon dernier mot !

Il opina tout sourire et elle leva les yeux au ciel, tandis que mon frère et moi on faisait notre tchek pour sceller et nous féliciter de cette négociation, fraichement remporté.

- Toi par contre tu vas m'entendre, dit-elle à mon père qui se leva prêt à partir dans sa chambre.

- Tout ce que tu veux, ajouta-t-il avant de l'embrasser sur le front et de se diriger vers la cuisine pour l'aider à ranger

Mes parents représentaient exactement ce que j'imaginais pour un couple heureux. Ils s'aimaient énormément et nous l'avait toujours fais ressentir. Quand je les observais, je m'imaginais totalement comme ça plus tard avec ma moitié. Secrètement, ou pas tant que ça, j'espérais que ce serait Kylian.

Vendredi 8 septembre, le premier match de Kylian au Parc des princes a eu lieu et nous étions en folie. Je me suis assise à côté de Fayza pour regarder le match. J'aimais beaucoup cette femme, qui était ma deuxième maman. Kylian a réussi a marqué un but lors de cette rencontre avec Metz, et on a clairement voulu faire entendre nos voix. C'était exceptionnel. L'effervescence qu'il y avait dans ce lieu, n'avait rien avoir avec celui du stade de Bondy. L'enjeu n'était pas le même et il était possible de devenir fan de foot rien qu'en y assistant dans cette ambiance. Après le match, Elliot nous a ramené à la maison en voiture, je n'ai pas eu le temps de voir Kylian après. Je lui ait envoyé un message pour le féliciter, il n'a jamais répondu. Je ne m'en suis pas formalisé, il était tard et on se voyaient le lendemain.

- J'ai rien à me mettre Lau !

- Arrête ton cirque ! Dit-elle en ne me regardant même pas continuant a faire défiler ses stories snap.

- Aide moi allez, donc je met ce short en jean bleu ok, mais le haut ?

- Le haut on a dit ton petit crop-top taupe, avec les bretelles qui se croisent dans le dos.

- Mais ça fait grave court non ?

- Il fait 25 degrés, ça va aller je pense ! Dit-elle excédé par ma personne.

- Ok ... mais il va croire je me met fraiche pour lui...

- Attend c'est pas le cas ? Me dit-elle en étant faussement outrée.

Elle se levait finalement me trimballa jusque devant mon miroir et me dit :

- Prend confiance, là t'es une bombe, s'il craque pas, un autre le fera. En plus t'as un ventre grave plat, tu m'énerves !

Elle se tourna et fit voler sa belle robe de plage bleu. Elle était déjà la main posé sur la poignée de la porte, m'indiquant de me dépêcher. Je récupérais mon sac en toile avec écrit « Je suis attachiante (et j'assume) ».

- Tu vas prendre ce sac ! Me dit Lau en me fusillant du regard

- Yep mon capitaine, celui que ma maman m'a offert à mon anniversaire, dis-je avec un grand sourire.

- Il y avait un message subliminal, dit-elle en souriant. Bon allez let'go.

On a débarqué avec la tribu dans une superbe maison de Boulogne Billancourt et c'est Tchaga qui nous a ouvert. Il y avait déjà pas mal de monde du quartier qui était là, avec des nanas de leur âge que je ne connaissais pas.

- Salut l'équipe, dit-il avec ce beau sourire qu'il a toujours fixé à son visage. Installez-vous. Y a déjà des gens dans la piscine, vous pouvez y aller ou vous posez où vous voulez.

- Bien vu mon reuf, lui dit Elliot en le tchekant.

Je scrutait la pièce tout en avançant, mais aucunes traces de Kylian.

- Il est sacré beau goss Brice non ?

- C'est possible, dis-je à Laura en lui faisant un sourire.

- J'imagine que t'as pas remarqué, comme tu cherches assidument le prince du foot.

Je souriais timidement, sans rien répondre. L'envie de me baffer devenait insoutenable. J'agissais comme les premières fois avec Kylian. J'étais encore raide dingue amoureuse et ça puait à des kilomètres. Je le voulais lui et personne d'autre. Il me semblait tellement imposant et connu maintenant que ça m'intimidait. On a fini par avancer jusqu'à l'extérieur, où les gens avaient l'air de s'amuser et tandis que je regardais un groupe se battre dans l'eau, le visage se Laura se décomposa.

- Ok, il est là te tourne pas brutalement ça va être cramé.

- Ok, dis-je avec un large sourire.

- Il est avec deux meufs ...

- Ah... dis-je en arborant de suite une mine moins réjouis.

Je me retournais subtilement et il était torse nue, vêtu uniquement de son short  de bain bleu foncé. J'étudiais les filles qui l'accompagnais et clairement pas notre génération. Elles devaient avoir son âge donc bientôt 19. Une brune à la peau mate et une fille noire avec de longues  et belles tresses. Elles étaient en train de rire avec lui, avec leur super trikini et manucure au top. J'étais jalouse et à la fois, je me demandais si ce n'était pas ce qui pouvait l'attirer.

- Vas-y enlève ton haut et on se met en maillot aussi ! Ajouta Laura

- Mon maillot est dans mon sac ?

- Meuf, je t'avais dis de le mettre en dessous de tes sapes.

- J'ai dû zapper, dis-je avec un petit sourire.

- Ben va te changer, et on va montrer qu'on vaut le coup aussi.

J'opinais sans conviction et me tournais à nouveau pour l'observer. Il semblait ultra détendu et heureux. Il était heureux avec elles et un pincement se fit dans mon cœur. Puis il leva la tête et ses yeux tombèrent sur les miens. Je me retournais subitement.

- Bon je vais me changer, dis-je à Laura

- Je t'accompagnes.

- Nope, je trouverais les toilettes ou une chambre, j'arrive dans 2 min. Mets-toi à l'aise.

- Sûre ?

- Yes, Sers moi un verre en attendant.

Elle me fit un clin d'œil et je me dirigeais vers l'étage, ouvrant 2 portes avant de trouver une chambre. J'en profitais pour sortir mon maillot de bain 2 pièces blanc, de mon tote bag. Je l'enfilais à la hâte et par chance, la chambre avait un verrou que j'avais activé. J'observais mon corps dans le miroir et j'avais tellement maigri. Après mon accident en décembre, j'avais énormément perdu de poids, alors que je n'étais pas bien épaisse. Malgré mes tentatives, je n'arrivais pas à reprendre du poids, voir j'en perdais encore. Cela me complexais énormément, mais j'essayais de ne pas trop le montrer. Seulement là, à la vue du corps que les autres verraient aussi en bas, je paniquais.

- Amélia ?

Je sursautais et répondis :

- C'est qui ?

- C'est moi, ouvre.

Kylian était derrière la porte et j'hésitais n'étant pas totalement habillé et en même temps, il me verrait en maillot en bas. Je pris une profonde inspiration avant de lui ouvrir. Il rentra et referma derrière lui. Je m'éloignais de la porte et il y colla son dos, sans pour autant cesser de me regarder avec son sourire taquin.

- Très jolie maillot. Dit-il et un feu innommable s'empara de moi

- Merci, dis-je en attrapant mon short et le plaçant devant mon torse, comme si ce bout de tissu changerait quelque chose.

Il se mordilla la lèvre inférieur sans stopper ce contact visuel, que j'évitais au maximum.

- Tu devrais appeler ton mec ...

- Quoi ? Dis-je soudain dans l'incompréhension. Pourquoi ?

- Parce que j'ai envie de t'embrasser et si tu ne rompt pas maintenant, je sais pas ce qu'il va se passer dans 5 min.

Je restais bouche bée, sans trop savoir quoi ajouter. J'étais tellement flattée, dans ma tête mes neurones dansaient la samba, tout comme mon cœur. Puis j'avais également des sensations particulières au niveau du bas ventre. Je n'avais jamais coucher avec personne, mais Kylian était le seul à me faire ressentir un désir aussi intense.

- Je ...

- Vas-y donne ton tel, dit-il en avançant très rapidement et récupérant le précieux posé sur le lit. C'est quoi son nom.

- Rend moi mon tel ! Dis-je gêné, par cette proximité soudaine de nos deux corps à moitié nus dans cette chambre fermée.

- Dis moi son nom... Il a un nom chelou c'est ça ? Genre Bertovas ? Jean Eude ?

J'eu un fou rire et il riait avec moi sans pour autant cesser de fouiller dans mon téléphone.

- C'est le Tristan que je vois ?

Je cesse de sourire et il comprend qu'il a touché un point sensible.

- Je l'appel.

- Non ! Dis-je cette fois en panique.

- Tu veux rester avec lui ? Tu vois bien que c'est pas fini nous deux ! Dit-il en perdant patience.

- Je ...

- Tu veux rester avec lui donc ?

- Oui, enfin je ...

- Allez tiens, prend ton tel ! Dit-il en le posant sur le lit et démarrant pour sortir de cette chambre.

- Je n'ai pas de mec ! Ai-je enfin réussi à dire.

Il se retourna et m'observa comme si j'avais annoncer que je n'avais pas de cerveau, ce qui par moment expliquerait beaucoup de chose.

- Mais de quoi tu parles, tu sors avec ton mec de colo.

- Non, enfin si mais on est plus ensemble.

- Vous venez de rompre ? Dit-il suspicieux.

- Non j'ai rompu avec lui au début du mois.

- Quoi, mais quand j'ai vu ton frère la semaine dernière t'allais boire un verre avec lui dans le 94.

- Oui mais c'était déjà plus mon mec, je l'ai dis à Elliot, mais il voulait rien savoir. Il part du principe que si on se voyait même pour boire un verre, c'est qu'on étaient ensemble, mais non.

- Attend, mais pourquoi quand je suis venue te voir tu n'as pas commencé par ça ? Dit-il en se rapprochant de moi

- Tu m'as attaqué direct, en mode j'ai trahis notre pacte, alors que tu l'avais autant trahis que moi. En plus tu vrillais que j'ai pu lui donner ma virginité...

- Et t'as couché avec lui ? Demanda-t-il sans me laisser terminer.

Je l'observais sans savoir si j'avais envie de lui donner cette information.

- Non, évidemment que non ... dis-je en chuchotant.

Il poussa un long soupir et cela m'exaspérait au possible.

- T'es soulagé que personne ne veuilles de moi à part toi j'imagine...

Il m'observa en arquant un sourcil, comme s'il ne comprenait rien à mes propos.

- Laisse tomber, on se retrouve en bas. Dis-je en jetant mon short dans le tote bag et me mettant en marche pour sortir de là.

Kylian se mit en travers de ma route et souriait bêtement, ce qui m'énervait d'autant plus.

- Oui je suis content que t'aies eu personne, parce que je veux que ce soit moi.

- Je ne t'appartiens pas Kylian.

- Non, c'est clair. Mais je veux être le premier et le dernier. Pas parce que personne veut de toi, mais que je veux que tu ne veuilles de personne d'autre que moi.

Ma cage thoracique ne savait plus où donner de la tête, tant ma respiration était agité. Ses mots étaient tout ce que j'avais toujours rêvé entendre.

- Mais là je suis énervé, car j'aurais pu t'embrasser depuis que je suis revenu si j'avais su.

- Peut être que je te l'aurais pas autoriser et que j'aurais ...

Avant que je n'eu terminé ma phrase, ses lèvres étaient appuyés sur les miennes. Elles s'épousaient à la perfection et les derniers papillons retenues dans mon estomac prirent leur envol. Tout mon corps était en feu, avec des émotions qui se bousculaient dans tous les sens. Il mit fin à ce baiser, posa son front contre le mien et alors que je pouvais sentir son cœur battre à tout rompre, me dit :

- Je t'aime Amélia, reste avec moi...

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