Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12



N'hésitez pas à commenter, je me répète mais trop peu de retour qui m'aide a savoir si ça vous plait vraiment. Petite info sur le prochain chapitre de demain, il y aura des scènes spicy 🥵

__________________

PDV Kylian - Décembre 2013

La voir quitter la chambre dans cet état, m'a littéralement brisé. J'ai eu l'impression qu'on m'avait assommé avec une charge lourde. Je n'avais pas réussi à la rattraper, certainement encore bloqué parce que mon père m'avait dit un peu plus tôt. Finalement, je suis sorti de la chambre et Laura m'est direct tombé dessus.

- Il s'est passé au juste ?

- Laisse tomber !

- T'es vraiment un petit con !

- Laura ! A hurlé ma mère

- Ben quoi ? Dit-elle en la défiant du regard. Elle avait un sacré tempérament sa copine.

- Calme toi, ai-je ajouté à Laura.

- Que je me calme ? Tu sais comment elle était ravie de venir ici ? Elle a décompté les jours depuis que l'on sait qu'on va partir. Ça en devenait tellement chiant, mais elle était tellement contente de te voir et depuis que t'es là t'as pas arrêté de l'envoyer chier.

- T'as aucunes idées de ce qui se passe ! Ai-je ajouté saoulé et en même temps peiné d'entendre son récit.

- Non, par contre ce que je sais, c'est qu'elle a toujours cru en toi. Tout le monde, lui a dit de t'abandonner de te larguer car jamais ça fonctionnerait vous deux et elle a pris ta défense à chaque fois. Je me met à sa place, elle aurait jamais dû rester avec toi si c'était pour ça.

Je déglutis péniblement et ne trouve rien à redire. Sa mère et la mienne sont également abasourdies et je sens dans celui de ma mère la déception.

Laura soupire et récupère sa veste certainement pour aller chercher sa meilleure amie mais je l'arrête.

- J'y vais, c'est moi qui doit lui parler.

- Ouais et ? Si c'est pour me la rendre en petit morceau, tu peux aussi bien rester sur le canapé devant ton téléphone à faire la gueule. T'as l'air de maitriser.

Elle avait raison, mais j'étais une personne nerveuse et ses réflexions n'en finissaient pas de me mettre les nerfs.

- Laisse le y aller Laura, a jouté ma mère à ma décharge. Quand on merde, on doit assumer.

Laura a observé ma mère et a capitulé en me jetant un dernier regard assassin. J'ai dévalé les escaliers et je n'ai pas eu à chercher longtemps. Amélia était assise sur un amas de pierre, les genoux remontés sur sa poitrine et la tête enfoui dans ses bras. L'entendre sangloter me donnait envie de m'auto frapper, mon cœur se déchirait à mesure que je l'entendais pleurer.

- Amélia....

Elle a relevé la tête brusquement, surprise et a essuyé rapidement ses larmes avant de se lever d'un bond.

- Je ne veux pas te voir ! M'a-t-elle asséné brutalement mais c'était mérité.

- Attend, écoute moi ... Je suis désolé, j'ai agis comme un idiot et...

- Je te confirme, comme un gros conna**.

Ma mâchoire se contractait, mais je ne pouvais pas lui donner tort, juste lui expliquer.

- C'est juste que ... je déteste que tu parles à ce Moussa et avec ce que mon père me dit, j'ai pété un câble.

- Moussa est mon ami, je ne t'ai jamais empêché d'avoir des potes toi, si ?

- J'ai aucunes potes meuf et tu le sais.

Elle soupire et me fusille du regard comme lassé.

- Ok, t'as raison si ça peut te soulager, on a plus rien à se dire.

- Amélia, je suis désolé, j'aurais pas dû...

- Non ça tu peux en être certain, t'aurais pas dû....

Elle reste muette un moment avant de reprendre:

- Je peux savoir ce que t'as dit ton père du coup ?

Je soupire, pas certain de vouloir lui en parler, mais puisqu'on y était autant tout déballer.

- Depuis que je suis ici, il veut que je me concentre sur ma carrière et il voit pas d'un bon œil notre relation. Il m'a dit que t'étais venue ici pour me demander d'arrêter pour toi. Il m'a fait comprendre que c'était une demande de ma mère et que c'est pour ça que vous étiez venu précipitamment avant la période de noël, afin que je ne laisse aucunes de mes affaires en rentrant dans quelques semaines. Je sais que ma mère vit mal mon absence et c'est mon père je l'écoutes. Je voulais pas trop y croire, mais le fait de me dire que tu voulais que je rentres pour toi, ça m'a mis les nerfs grave.

Elle m'a observé stoïque et pour la première fois, je ne sentais pas ce regard admiratif et aimant qu'elle avait toujours avec moi.

- Je vois, c'est fini toi et moi Kylian.

J'ai cru recevoir un coup dans l'estomac, une douleur sans précédents. Elle n'avait pas dit ça avec colère ou autre, elle m'annonçait simplement un fait et je sentais que sa décision était ferme.

- Attend, laisse-moi t'expliquer, c'est mon père Amélia ! Qui me disait pas que c'était vrai ?

- Moi ! Dit-elle en hurlant! Moi, ma simple personne aurait dû te suffire à te dire qu c'était faux. Tu ne sais rien enfaite, tu ne sais rien de moi.

- Dis pas ça... dis-je les larmes presque au bord des yeux.

- Tu ne me connais pas Kylian, ajouta-t-elle en pleurant. Je suis amoureuse de toi depuis toujours. Je t'aimais, tu ne savais même pas que j'existais, tu ne me parlais pas rien, que j'avais déjà énormément de respect et de considération pour tout ce que tu étais et le foot en a toujours fait partie. J'ai prié pour toi, combien de fois ? Demande moi.

Je ne disais rien, ne sachant pas quoi lui répondre. Elle sécha rapidement ses larmes et me regarda avec dégout.

- Plein de fois, plein de fois, j'ai prié pour que t'en arrives à ce que tu es. J'ai toujours cru en ton talent, en tes rêves. Même quand ça me brisait le cœur, je priais pour qu'on t'offre cette putin de formation et que tu puisses te barrer, car je savais que c'était ton rêve. J'ai fait passer ma tristesse après, car la vérité, c'est que je peux pas être bien si tu ne l'es pas.... et c'est moi qui t'ait toujours aimé, qui voulait te faire arrêter Kylian ? Tu ne me connais pas et je mérites pas d'être avec une personne qui doute de moi. Tu devrais rentrer à l'internat, j'ai plus l'intention de te parler du séjour.

Elle m'a devancé et ait rentré de nouveau dans le airbnb. Silencieusement des larmes se sont échappés et pour la première fois, je pleurais car je savais que je l'avais perdu.

Mon père est revenu peu de temps après, mais n'a pas voulu me ramener à l'internat. Il a considéré que ma mère était venu me voir, je me devais de manger avec elle ce soir. Amélia était ailleurs tout le long de cette soirée, elle ne m'a pas adressé un regard une seule fois et j'avais une douleur inexplicable dans la poitrine. Le repas ne m'a jamais semblé aussi fade, alors qu'avec mes entrainements, il était rare que je mange de la pizza. Je faisais très attention à mon alimentation.

Au moment du départ Amélia est resté dans sa chambre et je n'ai pas cherché après elle. Je lui avais fait assez de mal pour aujourd'hui. Dans la voiture, je n'ai pas adressé une seule fois la parole à mon père, qui est lui aussi resté silencieux. Le lendemain, la journée a été un enfer. Je n'arrivais à me concentrer sur rien, j'étais mauvais en tout et mes pensées allaient systématiquement vers Amélia. Ce soir c'était le week-end et je devais arranger les choses, absolument.

En début de soirée, j'ai rejoint le airbnb et il n' y avait que ma mère. Elle m'a annoncé qu'Amélia était allé boire un verre avec Laura et sa mère. Je savais qu'elle avait dû tout faire pour me croiser le moins possible.

- On peut les rejoindre ? Ai-je demandé précipitamment.

- Kylian ... Il se passe quoi avec Amélia.

Mon père qui était à côté est resté silencieux.

- On s'est disputé, car papa m'a fait comprendre que vous étiez venu pour me demander d'arrêter la formation.

- Quoi ? A-t-elle hurlé en se tournant vers ce dernier. Tu lui a dit quoi ?

- Fayza il doit se concentrer, il a un bel avenir qui l'attend et être amoureux c'est une distraction. Tu sais pertinemment comme il est nécessaire à un joueur de se donner corps et âmes. Il a des ambitions et je veux l'aider à y arriver.

- En faisant pleurer une fille de 13 ans que tu connais depuis sa naissance ? Ça pourrait être ta fille Wilfrid.

- Oui mais ça ne l'est pas, mon fils c'est Kylian.

- Tu me déçois franchement, je te reconnais pas. Tu n'avais pas dit qu'on le pousserait, mais pas à détruire sa jeunesse comme certains parents fou ?

- Si mais ...

- Pas de mais Wilfrid, toute sa vie c'est le foot déjà. Il a le droit d'avoir des amis et même une petite copine. Je préfère que ce soit ça, où on la connait etc, que ce soit dans notre dos. Laisse le vivre ou dans quelques années quand il saura enfin pensé par lui-même, il ne te le pardonnera jamais.

Mon père n'a rien répondu et a soupiré et je regardais ma mère dépassé par la situation.

- Maintenant amène nous sur la plage! Lui a-t-elle ordonné et mon père s'est exécuté

Leur dispute tournait en boucle dans ma tête, mais le principal était que je retrouve Amélia.

PDV Amélia

Ma mère et Laura tentait de me changer les idées mais j'étais ailleurs. J'avais mis fin à ma relation avec Kylian. J'étais persuadée qu'on y arriveraient, je pensais qu'on avait quelque chose de spécial mais je m'étais trompée.

- Arrête de ruminer là, on est à Monaco en bord de plage à siroter du coca ! M'a dit Laura tandis que ma mère était parti marché sur la plage pour téléphoner à mon père.

- Je sirote de l'Oasis ma belle, reste concentré.

Elle a éclaté de rire et il a réussi à atteindre mon cœur meurtri.

- Demain faut qu'on voient si on peut faire un tour de bateau ou autre. Je veux que ce week-end soit quand même bien. Puis la nuit on pourra aller voir les voitures de collection.

- T'es fan de voiture toi maintenant ? M'a demandé Laura perplexe.

- Non, mais Amaury oui et il m'en voudra de pas y avoir été avec mes yeux. On est jumeaux, c'est comme s'il regardait avec moi.

- Vous êtes graves chiants vous deux c'est fou.

J'ai souris de bon cœur et mon regard est tombé net sur la famille Mbappé qui venait de faire son entrée. J'ai ravalé ma salive et me suit contenter de refermer mon visage, sauf à Fayza.

- Alors, ça boit des verres telle des adultes sur la plage, entre cops ? A lancé gaiement Fayza.

- On dit plus cops, ai-je ajouté en rigolant.

- T'as compris c'est l'essentiel, m'a-t-elle répondu en prenant une chaise pour s'assoir.

Kylian ne cessait de me fixer sans parler et je luttais pour ne pas regarder dans sa direction.

- T'as rien à dire Kylian ? Ajouta sa mère.

- Amélia on peut aller parler ?

Cette fois je l'ai observé et ses yeux étaient aussi tristes que devait être les miens. J'ai opiné de la tête et on a de nouveau marché sur cette plage, qui était encore le lieu d'un moment horrible avec lui.

- T'as passé une bonne journée ? M'a-t-il demandé.

- Tu veux quoi ?

Il a soupiré, comprenant que je n'avais toujours pas digéré ce qu'il m'avait dit la veille.

- Je veux m'excuser, dit-il en s'arrêtant de marcher et je fis de même. Je veux que tu me pardonnes et qu'on se remette ensemble.

J'ai ricané et sa mâchoire s'est de suite contracté, j'ai décidé de me calmer.

- Je pense pas que ce soit une bonne idée. Peut-être que ton père a raison, tu devrais te concentrer sur ta carrière.

- Arrêtes, dis pas ça ! Je peux très bien faire les deux.

- C'est pas ce que tu semblais dire hier.

- Hier je pensais que tu voulais me forcer à arrêter.

- Ben arrête de penser, t'as pas l'air doué.

Il a accusé le coup sans rien dire et on a eu un long échange de regard. Je lui en voulais autant que je l'aimais et voir ce visage si près du mien, j'avais envie de ne plus jamais le quitter.

- De toute façon si on y réfléchi bien, tu vas rester ici ensuite ils vont peut-être t'offrir un poste ... Je vais pas déménager à Monaco, on est mineur. C'est voué à l'échec, on devraient en rester là et redevenir ami.

Ses yeux sont brillants et savoir que c'est moi qui provoque cette peine, me tuait à petit feu.

- Je veux pas être ton ami, dit-il avec une plus petite voix que quelques secondes plus tôt. Amélia s'il te plait, pardonne moi.

Mes larmes ont coulé quand j'ai vu qu'une des siennes avait dévalé sa joue. Il s'est approché et a essuyé mes joues de ses doigts. Ce nouveau contact était irrésistiblement tendre et me donnait envie d'y croire.

- Je ne sais pas Kylian, est ce que tu vas pas encore douter de moi avec la distance ? Je ne veux pas qu'on se fasse du mal.

- On ne se fera pas de mal, je te promet, je veux juste être avec toi.

J'ai opiné de la tête et il m'a pris dans ses bras. Je retrouvais le contact le plus réconfortant au monde.

- T'as pris du muscle, ai-je dit en m' écartant.

Il a souri et a opiné de la tête, fière que j'ai pu le remarquer. J'aurais pu le détester et ne jamais le revoir, mais je l'aimais de tout mon être. Et si je devais le suivre jusqu'en enfer pour cela, alors que les flammes m'embrasent dès maintenant.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro