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Chapitre 4 : L'erreur est humaine


Le réveil vibre, Paul se réveille difficilement. La fenêtre est toujours opaque, bizarre, pense-t'il, avant de se rendre compte que ce n'est pas le réveil en lui même qui est fautif, plutôt le téléphone posé juste à côté. En le regardant, il voit que May l'appelle, le téléphone lui affichant la photo d'elle en train de bosser sur un prototype de robot. Il décroche, étonné de son appel si tardif, mais encore dans le coaltar, et en baillant :
    « May..... qu'est ce ..... qui ce passe ?
    - Il faut que tu viennes vite, il se passent quelque chose à l'entreprise. »

Elle me raccroche. Elle n'est pas très bavarde au téléphone ce qui agace Paul, qui n'a au final aucune information à part de venir au travail maintenant. Il voit l'heure : 2h07. Qu'est ce qui ce passe pour que May dérange Paul dans son sommeil, une urgence sans doute, vu qu'elle a prit la peine de prendre son téléphone. C'est avec difficulté qu'il se lève, s'habille, fait un brin de toilette, et part. Il s'assoupit à plusieurs reprises dans un métro magnétique vide, mais se réveille à temps, et file à grandes enjambés le reste du chemin vers HumanRob dans la nuit noire. Il se fait controlé une fois par un policier en chemin, un petit contretemps, pour justifier le faite qu'il soit sortie après le couvre-feu. Pour éviter les pillages, les rassemblements dangereux, ou les débordements de jeunes, la société à décrété un couvre-feu du couché du soleil au levé, seul quelques noctambules venu travailler ou venu s'amuser dans des tripots clandestins déambulent dans les rues. Après avoir validé son passage au policier et au gardien à l'entrée du bâtiment de HumanRob, Paul rejoint l'étage où travaille May, et il croise cette dernière quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent :
    « Viens avec moi... »

Elle est stressé, plus que d'habitude. Mais ce n'est pas que du stress que Paul voit dans ces yeux verts. Une certaine excitation parcourt son être, excitation qui dépasse un Paul encore endormi.
    « Tu peux me dire.... ce qui ce passe, lâche-t'il dans un bâillement.   
    - Tu verras... »

Elle n'en dit pas plus, ce qui ne rassure pas Paul pour autant. Il se laisse guider jusqu'à une petite salle d'expérimentation. Quelques chercheurs étaient là déjà, à courir à droite à gauche. Paul ne comprend toujours pas, mais doit d'abord accueillir Frank qui arrive en courant :   
    « Putain May.... qu'est ce qui ce passe ?
    - Bonjour Frank, et moi non plus je ne sais pas...
    - Arkiron n'est pas abandonné, lâche-t'elle enfin en se retournant. Le cerveau s'est réveillé hier soir, c'est incroyable.... le professeur Eric et son assistant sont en route, c'est fantastique. »

May est toute excitée en annonçant cela. Frank réagit positivement aussi, mais Paul, par manque de sommeil et un réveil brutal, en devient grognon :
    « Et ça pouvait pas attendre plus tard ?
    - Oh c'est bon la prochaine fois je te dis plus rien gros paresseux ! »

Elle se retourne pour aider les chercheurs présents. Frank la rejoint, laissant Paul désappointé. Il ne s'attendait pas à ce réveil, ni à cette nouvelle, et soudainement, il doute. Est-ce lui qui a réveillé le cerveau en fin de compte ? Lui qui voulait le griller à jamais, le voilà son sauveur, il aurait préféré l'inverse. Il observe le projet Arkiron, son cœur bat lentement, aidé par des stimulants cardiaques posés dessus, on enregistre une activité cérébrale faible, mais bien là. Paul touche le tube de verre qui contient le tout. Il est frustré que le choc d'hier n'ai pas fonctionné, et qu'au final il est celui par qui le projet de cette chose est possible. Il fait cependant semblant de s'intéresser au projet, une part de lui-même étant curieuse. Mais son dégoût pour le transhumanisme prend le dessus tout de même...
Le jour se lève enfin, et le téléphone de Paul lui rappelle que Domo attend toujours ces résultats sanguins et vitaux, la barbe, pense-t'il en supprimant la notification du rappel de son téléphone. Eric et Mathias arrivent enfin en trombe, et viennent voir les résultats.
    « Je le savais, exulte le professeur. Je le savais qu'il fallait persister. »

Mathias est gêné par ce trop plein d'excitation de son maitre, et préfère s'écarter un peu. Eric va voir les moniteurs, et l'exultation fait rapidement place au doute :   
    « C'est bizarre, le cerveau ne devrait pas réagir pourtant... mais on enregistre des signaux, faibles, ils existent...
    - Vous pensez que..., demande Mathias sans finir sa phrase.
    - Cela serait une avancé spectaculaire, mais cela requière d'autres éléments, il nous faut une interface pour communiquer... il faut en être sûr...
    - Oui professeur... »

En entendant cela, Paul s'éclipse rapidement de la salle pour rejoindre son poste de travail. Étant spécialiste dans l'amélioration des performances cérébrales, il sait qu'il sera sollicité. Mais il préfère que cela soit le plus tard possible, et préfère aussi voir ses animaux qu'il côtoie tous les jours, et qui les nommes par un petit surnom, leurs prénoms n'étant composés que de chiffres et de lettres. Il continu le travail sur la puce de télépathie, ou "communication intercerbrale à distance" pour être plus correct. Mais bien sûr, le moment tant redouter vient pour Paul :
    « Paul 0863029918, vous êtes attendu dans le bureau de monsieur Henry immédiatement, annonce de manière lente et monotone une voix dans les hauts parleurs.
    - Et bien bonne chance, me lance Frank, en lui touchant l'épaule, qui venait d'arriver.
    - Tu aurais pas un couteau à me prêter, que je mette entre les dents, lui répond ironiquement Paul, avant de partir. »

Paul prend l'ascenseur. La pression monte, il a peur que ce soit ce qu'il pense, à moins que ce soit la demande d'intégrer l'équipe de Arkiron. De toute façon, il n'a pas le choix, si c'est pour ce qu'il a fait hier, il ne regrettera rien, si c'est pour Arkiron, il déclinera. Il a autre chose à faire que de parler à un cerveau. Il faut une minute d'ascension pour aller au dernier étage, l'étage du patron. Il n'est venu qu'une fois ici, pour signer son contrat de travail, maintenant, il a peur que la seconde fois soit pour signer son licenciement. Il est émerveillé par le décors, quand les portes automatiques de l'ascenseur s'ouvrent. La moquette d'un orange foncé colore un couloir blanc, où les portraits des anciens présidents en hologramme résident, pour la postérité. Des lustres pendent au plafond, et parfume de richesse ce couloir, et l'étage tout entier. Au fond du couloir, un autre couloir perpendiculairement au premier, donne accès à des bureaux et des salles de conférence, ainsi qu'au fond en partant à droite, le bureau de Henry. À la jonction des couloirs, une aire d'attente avec un accueil, quelques fauteuils rouge sang et une table vitré égayent les yeux des visiteurs. Sur la tables, des magasines et des journaux du matin ou de la semaines, et une fontaine à eau et quelques plantes récupérées d'en dehors de la ville complètent la petite salle d'attente. Une blonde à lunette me regarde d'un air suspect, et me lance, de façon monotone :
    « C'est pour ?
    - Je suis Paul, j'ai rendez-vous avec le patron.
    - Très bien, asseyez-vous il est occupé pour le moment. »

Elle appelle immédiatement Henry de sa présence, tandis que Paul s'assoie, et regarde au alentour. Il sait pertinemment que cette attente n'est pas anodine, que c'est une pression psychologique, une façon de me tester. Une camera est fixée sur lui, il sait que l'on scrute ses moindres gestes. Heureusement, en y repensant, la camera de la salle d'expérimentation avait été désactivé lors de l'expérience, il aimerait que cette dernière l'ai été aussi quand il est revenu. Et puis, pourquoi s'en faire, c'est grâce à lui que cette chose est réveillée... il reste un long moment, dix à quinze minutes sans doute, avant qu'il ne soit autorisé à rentrer dans le bureau du patron. En arrivant devant la porte de cette dernière, Paul ravale sa salive, frappe à la porte, et rentre.
Le bureau est grand, mais Paul avait des souvenirs d'une pièce encore plus grande. La pièce est en demi cercle, ou demi-elliptique, qu'avec des vitres. Même le mur derrière Paul et la porte qu'il a passé sont vitrés, opaque, mais vitrés. La moquette est prolongée ici, la même couleur, ce qui rend cette pièce lumineuse. Le bureau du patron, arrondit, accueille de la paperasse, des maquettes miniatures de ses créatures et un ordinateur dernier cri, sans écran, à projection holographique, un bloc triangulaire en bois et métal complète le tout où était écrit sur le métal le prénom et la fonction de l'occupant de ce bureau. Un fauteuil similaire à la salle d'attente attend Paul.
    « Bonjour Paul, asseyez-vous je vous en pris.
    - Merci, il lui répond pour être poli. »

Derrière le bureau, Henry en impose, de son costume hors de prix, sa posture, son regard, ses gestes. il sait qui il est c'est sur, mais Paul essaye de faire bonne figure, et de ne pas se laisser marcher sur les pieds.
    « Si je vous ai fais venir, c'est que j'aimerai que vous intégriez le programme Arkiron. »

Paul est soulagé, intérieurement. C'était donc la seconde option qui a été choisis, il lui répond en faisant l'innocent:
    « Monsieur, je ne sais comment je pourrais aider... je suis spécialiste en neuroterminologie, mais je ne sais pas si mes connaissances seront utiles dans ce cas.
    - Justement, vous le serez... il s'avère que le cerveau est conservé son âme d'origine, à moi que cela ne soit des perturbations. Quoi qu'il en soit, vous serez en charge de communiquer avec lui, et passer outre vos "opinions personnelles".
    - Monsieur, répond-il en se levant, vous connaissez mes opinions sur le transhumanisme, vous savez que je refuserai, alors pourquoi me le proposer alors ?
    - Parce que... vous êtes un bon élément, très méticuleux, qui fais son travail, qui ne fais pas de vague... jusqu'à aujourd'hui. »

Il tourne l'écran holographique, et montre à Paul une caméra de sécurité qui le montre en train de commander l'impulsion électrique sur le cerveau la veille. Paul devient livide, et Henry en profite :
    « Je ne vais pas par quatre chemins... ce que je fais là est tout bonnement un chantage, car je sais pertinemment que vous ne vouliez pas réveiller le cerveau, au contraire, quand vous avez appuyer sur le bouton. Et vous savez pertinemment qu'avec cette seule preuve, je peux vous faire virer, et mettre la pression sur les autres entreprises intéressées pour qu'ils ne vous recrutent pas. Mais je ne veux pas cela, car vous êtes un bon élément, et je vous demande de faire le bon choix... »

Paul ne dit pas un mot. Il baisse la tête et fait son choix :
    « Très bien... j'accepte. »
    - Magnifique, lui répond le patron en remet à l'écran à sa place. Vous intégrez l'équipe immédiatement, vous aurez quelques personnes sous vos ordres, et je ne vous demande qu'une chose : me dire ce qui crée ces interférences. »

Paul se lève, dépité, mais en le cachant le plus possible. Il transforme ce dépit en colère en sortant, attisé par un moqueur "Bonne journée, bonne chance" lancé par le patron dans son dos. Il sort de la pièce, se dirige sans rien, sans adresser un mot à l'accueil, reprend l'ascenseur, et descend. Il tape doucement le poing à coté des boutons de commandes, pour ne pas se blesser.
    « Merde, rage-t'il. »

Il savait que ce qu'il avait fait allait lui créer des problèmes, et en plus, ce cerveau n'a même pas griller au contraire. Il arrive à l'étage de la salle d'expérimentation, où il retrouve le professeur Eric.

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