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Chapitre 2 : Juste un cerveau


Paul sort le premier avec ses collègues, surtout Frank et May, ces deux plus proches collaborateurs si ce n'est amis. Frank est plus vieux, une moustache grisonnante, fin et grand, des cheveux aux teintes rouges et blanche, et porte toujours une cravate qui changent de couleurs selon les jours. Il est spécialiste dans le domaine des nerfs et des terminaisons nerveuses. May est plutôt petite et enveloppée, un peu plus vielle que lui, même si elle essaye de prouver le contraire dans une tonne de maquillage et de séances de micro-chirurgie esthétique. Enlever les ridules avant qu'elle n'apparaissent, traiter à l'atome tout type de problèmes esthétique, voila ce que permet la micro-chirurgie esthétique. Elle en a même fait son métier, en quelque sorte, en tant que spécialiste du visage pour les robots à l'apparence humaine ou simplement robotique.
« Pouf, chiant comme à chaque fois se plaint déjà May.
- Oui, et je sens déjà la catastrophe industrielle, lui répond Frank en regardant son téléphone. C'est impossible de faire cela.
- C'est déontologiquement incorrect, tout ce que nous faisons ici aussi d'ailleurs, continu Paul.
- C'est pas parce que tu trouves le Transhumanisme degueu que c'est forcément incorrect.
- Mouai, mais tu sais ce que je pense de cela...
- Effectivement...
- Bon les garçons vous arrêter de vous disputer steup ? »

Paul frissonne au dernier mot de May. "Steup", simple contraction de "s'il te plait" est mal placé et horrible à entendre. May a souvent des expressions jeunes, et Paul étant un lettré à la base, à son cerveau qui en cri au scandale. Mais il passe outre, comme les autres fois, et le petit groupe ainsi formé se dirige vers les vestiaires pour se changer...
La journée avance, et dans le grand laboratoire où travaille Paul et Frank règne un calme fatiguant. May est ailleurs dans le labo, à façonner ou parfaire des visages humanoïdes. Seuls les chuchotement dans la salle transpercent le silence, et quelques fois les cris des animaux quand on leurs prélèvent du sang ou qu'on leurs injectent des produits. Ils font cela toutes la journée, faire des expériences, annoter les résultats, extrapoler, valider, recommencer,... Ils installent des implants, les règlent sur les souris ou lapins, et regardent si cela ne leurs liquéfie pas le cerveau. Et pour le moment, c'est le cas avec cette implant qui est sensé permettre la communication par télépathie, une idée folle de l'entreprise, pour l'armée, une fois de plus.
Midi, les deux compères retrouvent May à la cafétéria qui, une fois de plus, ne prend pratiquement rien à manger. Elle ne comprend pas que ce n'est pas cette nourriture qui la fait grossir, mais les litres de glaces et sodas qu'elle ingurgite le soir devant l'holovision et les téléfilms nian nian. Aujourd'hui au menu : poulet en cube et purée de pomme de terre, accompagné de fruit en cube et yaourt. Il est rare maintenant d'avoir de la vrai nourriture dans cette ville, un vrai poulet, des vrais pommes de terres, des vrais fruits et du vrai lait. Maintenant, tout est fabriqué "on ne sait comment" dans des lieux "on ne sait où", confinés et secrets, où personnes ne peut y rentrer. Seuls les robots dépourvus de S.I.A., de Simili Intelligence Artificielle, y travaillent, par peur que d'autres humains ou robots plus évolués ne nous tuent tous en déréglant les machines. Des rumeurs courent sur le faite que la nourriture viendrait du recyclage des selles des humains, ce qui serait logique, mais personne ne veut s'imaginer cela, à raison. Le peuple se contente alors de manger cette "nourriture", recyclée ou non, et d'acheter de tant à autres de la vrai nourriture pour les grandes occasions, à un prix très dissuasif. Heureusement, cette nourriture mystérieuse se rapprochait le plus possible de la vrai, malgré un goût légèrement différent et moins prononcé.
Après ce repas comme tous les jours insipides, ils retournent tous au travail, à faire leurs petites expériences. Le soir venu, un chercheur vient dans la salle :
« Eh, on installe le monstre à l'étage supérieur, ils vont essayer de le réanimer demain.
- Cool, me confit Frank.
- Sérieusement ? Tu veux voir un bout de cervelle flotter dans un bocal, lui répond Paul, avec l'air de dégoût.
- Arrêtes, ne me dis pas que l'histoire du réveil de cette cervelle comme tu dis ne t'intéresse pas. Et puis, nous allons faire quelque chose d'extraordinaire, alors détends-toi et suis-moi. »

Il l'entraîne avec lui, et suit le reste des chercheurs, tout aussi curieux de voir cette chose. Paul et Frank retrouve May un peu plus loin.
« Salut les garçons, lance-t'elle.
- Toi aussi tu es là pour voir le monstre, demande Paul.
- Oui et non. En faite, je suis là pour dimensionner le cerveau, car je suis en charge de créer la tête du robot. »

Elle est toute excité en annonçant cela, mais elle s'empresse de rajouter :
« Mais je ne peux en dire plus, secret. »

Elle leurs fait un clin d'œil en disant cela. Après quelques minutes dans les couloirs, ils se dirigent vers une grande salle de labo, et s'arrêtent près du grand tube avec le bout de cerveau, et le cœur. Paul aussi veut tout de même venir voir, même si l'expérience le dégoûte. Le cerveau, connecté par une artère et une veine au cœur, était figé dans un liquide brun. De temps en temps, de petits chocs électriques, fait à partir de pastilles collée sur le cerveau, vérifie l'état de ce dernier. Le professeur Eric vérifie les données pendant ce temps, résultants de ses petits chocs électriques.
« Super, déclare ce dernier, le cerveau est opérationnel pour demain. Il est en excellent état, putain, si un jour on m'avait dit que j'allais réveiller un cerveau vieux de 100 ans...
- Monsieur, vous ne pensez pas qu'il puisse y avoir une problème avec l'esprit qui habite ce cerveau ? »

La personne qui interroge le professeur est Mathias. Il est apprenti, car il n'est pas rare de voir un professeur accompagné d'un compagnon, d'un apprenti du professeur. Cela permet la transmission du savoir, et que le professeur ne tombe pas dans l'oublie.
« Non, l'âme a dû partir depuis longtemps, comment aurait-il pu resté accrocher à ce cerveau ? »

En faite, personne ne savait vraiment comment définir l'esprit, l'âme, le petit plus qui fait que l'homme est exceptionnel par rapport aux animaux. Le professeur conclu :
« Nous allons observer demain si le cerveau est tout aussi performant, ensuite, demain soir, c'est le grand soir... »

Lui aussi est excité de voir un cerveau se réveiller, il n'est pas le seul. Cette expérience titille la curiosité de tous, et même celle de Paul, qui malgré ses jugements sur le transhumanisme, n'en est pas moins un chercheur, et donc un curieux.
« Bon, la récréation est terminé, retournez au travail et fisa, lance le professeur à tous le monde en frappant dans ses mains. »

Tout le monde sort de la salle cette ordre, et Paul retrouve ainsi ses souris avant de partir chez lui le soir. Il retrouve son appartement propre, Domo à encore fait du bon travail. Il trie son courrier, séparant les publicités des lettres importantes. Il reçoit de nouveau des pubs pour qu'on lui trouve une femme. Cette société, qui est forcée à contrôler les naissance, a entraîné avec lui une certaine phobie pour les personnes célibataires, peur qui s'est transformé en haine des personnes sans compagne, devenu anormaux. Car la populace croit que les criminels, les bandits et autres, sont comme cela à cause de leurs solitudes. Cette société encourage fortement à ce que chaque couple humain fasse un enfant, un seul. Tout cela pour éviter que l'espèce humaine ne s'éteigne d'elle même, et aussi pour alimenter l'armée en chair humaine. Heureusement, les gens ont évolué d'un certains point, acceptant pleinement les personnes aimant les mêmes sexes, les deux sexes, les trans et autres. Eux aussi peuvent avoir des enfants, mais en laboratoire sans que cela ne pose de problème.
Maintenant, les gens préfèrent blâmer et se moquer des personnes seules. Paul fait cela par choix, trop pris pas son travail, pas envie de fonder une famille, peur d'élever un enfant ou de copuler, il ne sait pas quel argument mettre en premier. Fort heureusement, il n'a pas était moqué dans la rue ou au boulot pour le moment, mais les publicités au pas de sa porte lui rappellent que la société ne l'oublie pas... il jette le tout à la poubelle d'un geste de dédains, et s'allonge sur le canapé, à réfléchir...
Il se demande comment sera l'expérience de demain. Il sent déjà l'échec poindre son nez, car des expériences similaires avaient été faites, aux heures sombres de cette âge technologique, sans réelles succès. Tout simplement parce que une S.I.A. n'est pas compatible avec un un cerveau biologique. Même si le professeur Eric est bon, il échouera demain... c'est pas grave, il saura rebondir pense-t'il. Il se lève pour manger un bout, retrouver de la nourriture industrielle en cube ou en purée. Puis, il regarde la holovision, des programmes divertissant, sans publicité. Une certaine "affaire cola" à été accusé de publicités subliminales il y a quelques années, obligeant les téléspectateurs à boire, trop pour certains. Depuis, la publicité est interdite, de toute façon, les entreprises autorisés à produire quelques choses sont peu nombreuses, car beaucoup de contraintes écologiques sont à respecter...
Le journal du soir retransmet et discute autour du discours de ce matin, pesant le pour et le contre de cette expérience. Eux aussi sont candides, et croient que cette découverte sera bénéfique pour le monde. Paul peste sur sa holo, ainsi que sur les dernières images de colonisation de X6, la sixième planète colonisée par notre monde, la colonie du pays de Paul maintenant. Au final, Paul éteint la holovision, et va se coucher dans son lit un peu avant minuit, n'oubliant pas d'avaler son cachet pour dormir. Les vitres deviennent alors opaque, ne lassant passer aucune lumière, même de cette demi-lune décroisante et des lumières de la ville.
Le lendemain, Paul lit les journaux, et ces derniers ne parlent que de la conférence de la veille. Paul n'en lit qu'un peu, avant de se résoudre d'éteindre la tablette. Ces informations, il les connaît par cœur maintenant, et ne veut désormais que ce soit un échec pour qu'on n'en reparle plus. Après son analyse du métabolisme, comme la veille, il boit son café, et se résout à partir. Paul est pensif pendant son trajet en métro. Au final, il ne sait pas quoi penser au final de cette expérience. Il pense qu'au fond, cela fera tout même avancer la science du bon côté, et que les recherches en neurologie vont grandement évoluer. Mais il ne peut se cantonner à cela, lui grand détracteur du transhumanisme. Il secoue la tête en arrivant au pied de l'immeuble, pour quitter ses pensées, et rejoins comme à chaque fois les ascenseurs pour aller à son labo. Il est rejoint par Frank, se dépêchant pour récupérer l'ascenseur que bloque Paul.
« Salut grand, merci, remercie Frank, essoufflé.
- De rien vieux, lui répond Paul du tac au tac. May n'est pas avec toi ?
- Non, elle a fini tard hier soir, à finir le visage de l'armature.
- Oh la pauvre, elle qui a l'habitude de dormir tôt le soir.
- Elle m'a dit hier soir qu'elle viendra cette aprem pour le réveil du cerveau.
- Ah ok, conclut Paul. »

Les deux discutent après de leurs travaux en cours respectif, mais comme tout le monde désormais ici n'ont qu'une chose en tête : ils sont impatients de voir le cerveau centenaire se réveiller, après cette longue période en sommeil.

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