*Il faut avoir connu la peur pour devenir courageux.*

PDV de L'auteur:

Vers vingt et trois heures Larissa était déjà arrivée chez elle, chez sa famille.

Épatée du fait qu'ils ont conservé la beauté de la maison avec plus de décors et de changement mais c'est toujours la même.

Elle ne se croyait pas de nouveau devant chez elle en se remémorant des évènements vécus, des secondes après elle a pris sa force à deux main et entrée une bonne fois pour toute.

Le chauffeur du taxi était entrain de l'aider à faire descendre ses valises lorsque une bonne sortit de la maison.

Kalsoum: Waw c'est vous Madame Larissa?

Larissa: Euh oui c'est moi. On se connait?

Kalsoum: Non pas vraiment, je travaille içi et je vous ai reconnu car votre photo est accrochée dans le salon. Vous êtes plus belle en face, sourit-elle.

Larissa: Merci pour le compliment c'est gentil, on peut se tutoyer!

Kalsoum: Enchantée moi c'est Oumou Kalsoum.

Larissa: Ravie de faire ta connaissance moi c'est Larissa Narciso.

Kalsoum: Vas-y je me chargerai des valises et bienvenue chez toi.

Larissa: Oh merci c'est gentil.

Sans en ajouter plus, elle s'est dirigée doucement dans l'enceinte de la maison.

Elle savait que la surprise serait au rendez-vous car personne n'est au courant de sa venue.

Même si elle n'est pas là pour les rendre visite, ça fait plus de vingt ans qu'elle n'a pas mis ses pieds là où elle vivait.

Elle se diriger à l'intérieur avec le cœur qui bat mille à l'heure, en souriant bêtement.

Au pas de la porte du salon, elle les vois tous assisent l'air silencieux comme s'il y avait un deuil.

Du tac au tac elle entra en criant "surprise" avec le visage radieux.

Les autres n'arrivaient pas y croire, Larissa au Sénégal c'est inimaginable.

Ils étaient tous bouche-bée et incapable de réagir gagnés par la surprise.

Larissa: Comme que vous n'êtes pas content de me voir, moi je retourne aux états unis, dit-elle faussement fâchée.

Maman Waliya: Wouy sama dom dji nieuwneu wayy, sama dom dji gnibissi neu. (Oh ma fille est venue, ma chère fille est de retour chez elle), fit-elle heureux.

S'en ai suivi une retrouvailles digne de ce nom, chacun voulait l'a prendre en premier dans ses bras.

Une vraie surprise pour eux car ils s'y attendaient le moins.

Le contentement se sentait à des kilomètres, ils étaient tous très enthousiaste.

Ils discutaient entre famille en se demandant des nouvelles quand soudain Larissa s'est mit à pleurer.

Sûrement des joies car ce n'est pas évident de rester beaucoup d'années à l'extérieur sans revenir chez soi malgré que sa famille venait de temps en temps lui rendre visite à l'extérieur.

Après cinq minutes de salutations et autres, ils s'étaient mis à discuter.

Bachir: Mais cousine pourquoi tu ne m'as rien pour que je vienne te prendre à l'aéroport, tu as du prendre un taxi je suppose?

Larissa: Oui j'ai pris un taxi, je ne vous ai rien dit car je ne voulais pas que Rashid soit au courant.

Karim: Mais où sont tes bagages?

Larissa: Je les ai donné à une bonne pour qu'elle s'en charge d'après sa demande, elle s'appelle Kalsoum je pense.

Maman Waliya: Ah oui elle travaille içi mais j'espère que le voyage ne t'a pas trop fatigué ma fille chérie?

Larissa: Juste un peu avec les décalages horaires incessantes mais bon ça va maintenant comme que je suis avec vous.

Leïla: Tu m'avais trop manqué ma cocotte, hum tu as même grossie regarde-toi, sourit-elle accompagné d'un clin d'œil.

Larissa: Laisse moi déi je t'ai vu ma chérie on dirait que monsieur l'avocat prend bien soin de toi.

Leïla: Hum tu as vu par toi même, j'ai le meilleur mari.

Larissa: Ça j'en doute pas. Et toi Kendall comment ça va ici au Sénégal j'espére qu'avec le temps tu t'y est habituée et que mon ange de cousin prend bien soin de toi?

Kendall: J'aime trop le pays vraiment et ne t'inquiètes car il prend bien soin de moi, xana gissouloma? termine t-elle en parlant le wolof ce qui a mis un peu d'ambiance.

Père Lamine: Qu'est-ce qui t'as poussé de revenir à la hâte car tu n'es pas venue pour une visite de courtoisie je suppose?

Larissa: Tonton tu sais mieux que moi ce qui s'est passé et je n'avais que comme solution de venir et prendre mon fils avant que l'irréparable se produise. Je connais très bien mon fils et je sais ce dont il est capable.

Père Malick: Il nous tous a surpris franchement et moi personnellement je ne m'attendais pas à ce qu'il a fait mais bon on y peut rien. Il n'est pas un mauvais garçon c'est juste qu'il n'a pas grandit avec une figure masculine comme il en a le droit comme tout le monde, mais c'était son destin. Veille sur lui et discute plus avec lui, il n'est pas têtu mais juste perdu.

Larissa: Oui Tonton je sais, je peux jurer que j'ai le meilleur fils au monde et je comprends ce qu'il ressent car moi j'en sais quelque chose. Il a toujours nourri du haine envers Rassoul de plus il est très intelligent, il creuse trop et pose souvent des questions dont je n'ai pas les réponses mais maintenant qu'il sait tout il n'y a plus rien à cacher.

Maman Waliya: Il est trop adorable et qu'on se dise la vérité, on aimerait tous grandir avec nos parents prêt de nous. C'est plus dure quand ton père t'abandonne et qu'il gère sa famille ailleurs mais maintenant il n'y a plus de peur que de mal.

Larissa: Tout ça c'est de ma faute, c'est mon passé qui rattrape mon fils. La mère de Rassoul avait raison je suis maudite, je suis maudite même mon fils n'est pas heureux, dit-elle en pleurant.

Leïla: Non ma puce ne dit pas cela s'il-te-plaît toi aussi, c'est juste la vie qui est comme ça.

Kendall: Garde foi, j'en suis sûre que tout ira bien.

Larissa: C'est difficile à accepter mais c'est vrai la preuve en est que le mariage de mes parents n'étaient pas approuvé par leur parents, après ma naissance ma mère ne pouvait plus avoir d'enfant, à mes quinze ans je les ai perdu tout les deux. Comme si ça ne suffisait pas je suis enceinté et abandonné par l'homme en qui je faisais confiance, des années plus tard mon fils prépare une vengeance concernant son propre père. Voici le résumé de ma malheur de vie, fit-elle en pleurant de plus.

Père Malick: Je vous ai tous éduqué dans la religion et tu en sais quelque chose, ne pense pas que c'est toi qui souffre même si c'est difficile je l'avoue mais d'autres vivent pire ma fille.
J’ai regardé sur les écrans de télévision beaucoup de malheurs et de tragédies qui frappent les communautés musulmanes : nous sommes blessés en Palestine, nos corps sont déchiquetés en Tchétchénie, nos maisons sont détruites en Afghanistan, aux Philippines, au Cachemire et aujourd’hui en Iraq. Et, seul Allah sait à qui sera le tour demain… Ces malheurs et tragédies que nous voyons sont-ils un bien ou un mal?

Les douleurs et les malheurs constituent un test de l’endurance du croyant comme le dit le Très Haut : Pensez- vous entrer au Paradis alors que vous n' avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous? Misère et maladie les avaient touchés; et ils furent secoués jusqu'à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent écriés: "Quand viendra le secours d' Allah?" - Quoi! le secours d' Allah est sûrement proche.  (Coran, 2 : 214).
Ils montrent la faiblesse de l’homme et son besoin essentiel de son Maître qui font qu’il ne peut avoir le repos qu’en se réfugiant entre les mains de son Maître.

Les malheurs expient les péchés et élèvent les grades. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :  Chaque fois qu’une épine pique un croyant, Allah lui prescrit un bienfait et le décharge d’une faute . (rapporté par Mouslim, 2572).

D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui)  a dit :  Les épreuves ne cessent de frapper les croyants et les croyantes dans leurs personnes, leurs familles et leurs biens jusqu’à ce qu’ils soient complètement débarrassés des péchés avant de rencontrer Allah  (rapporté par At-Tirmidhi, 2399 et déclaré authentique par Al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha, 2280).

D’après Djabir, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :  quand les gens ayant subi des malheurs ici-bas recevront leur récompense dans l’au-delà, ceux qui avaient échappé aux malheurs souhaiteront avoir eu la peau percée avec des ciseaux  (rapporté par At-Tirmidhi, 2402).

Maman Waliya: Je te conseille d'appliquer les paroles de ton oncle et attendre ton fils pour discuter calmement avec lui.

Larissa: D'ailleurs où est-il? Rashid n'est pas à la maison?

Bachir: Il est parti chez Rassoul et réparé son erreur.

Larissa: Non vous nous n'aurez pas du le laisser partir là-bas, je ne fais pas confiance à la mère de Rassoul, elle est trop dangereuse.

Karim: Détresse il ne lui arrivera rien, il est un grand homme maintenant et il sait se défendre aussi.

Larissa: J'espére bien.

Leïla: Lorsqu'il m'a trouvé içi il y'a quelques minutes, j'étais trop fâchée contre lui que je l'ai même giflé involontairement.

Larissa: Quoi? Ne me dit pas que tu as touché à mon prince? demande t-elle triste.

Leïla: Désolée mais oui.

Larissa: Je jure que si ta gifle marque sur sa joux je vais te décapiter puis tu geter dans un océan, agressif que tu es, sourit-elle.
Moi je ne l'ai jamais touché.

         ********************

Chez Rassoul:

Rassoul: Mais pourquoi tu me les rends. Je te jure que je n'y pensais même pas, tu es mon fils donc ma part de l'entreprise t'appartient comme mes autres enfants.

Moi: Je sais Monsieur mais ça ne m'appartient et j'ai fais une erreur en te l'a prenant. C'est vrai qu'on n'a pas vécu ensemble et que tu m'as abandonné mais ça ne donne pas le droit de te le privé et je m'en excuse. D'après ce qui s'est passé entre ma mère et toi ça ne me regarde pas donc je laisse tout tomber. Au début j'étais trop aveuglé par la vengeance du fait que tu as Rachid, Rahmane et Mayna à tes côtés et que tu m'as abandonné mais tout ça c'est de l'histoire ancienne maintenant et encore une fois désolé Papa, heu je veux dire Monsieur Rassoul Diop.
Adieu j'ai vécu sans toi donc je continuerai sans toi n'empêche que je garderai contact avec mes frères et sœurs.

Rassoul: Je te l'ai dit à mainte fois que ce n'était pas moi je te le jure, je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête, avoue t-il triste.

Rashid: C'est qui donc si ce n'était pas toi? Répond moi bon sang, exige t-il en haussant le ton.

Maman Safia: Hey içi ce n'est pas chez toi et que tu vas te mettre à crier comme tu veux, mal éduqué.

Rashid: Oui quand il s'agit de ton fils et toi je suis le plus impoli. Si encore une fois tu t'adresses à moi je jure que je te couperai le Zaza, c'est à toi de deviner ce que cela veut dire.

Rassoul: Je ne peux rien te dire qui pourrait te convaincre mais ce n'est pas moi, pardonne moi mon fils et dit à ta mère de pardonner aussi.

Rashid: Tu ne mérites même pas que je reste là à te parler, adieu Rassoul Diop, dit-il en lui tournant le dos.

Rassoul: Ne pars pas Rashid, crit-il en se tenant la poitrine.

Rashid: N'avise plus jamais de crier mon nom Rassoul Diop, se rebelle t-il à son tour.

Rahmane: Calmez-vous s'il-vous-plaît, je sais que l'histoire dure avant ma naissance mais grand frère je pense que Papa a raison, si je peux te dire quelques choses en est qu'il est un homme honnête.

Mayna: Rahmane a raison, notre père est un homme merveilleux. Essayez de discuter dans le calme c'est mieux.

Rashid: Je lui ai rendu son entreprise donc il devrait se sentir chanceux, je m'en vais.

Rassoul: Je t'ai sans doute dit beaucoup de fois que je ne sais pas comment ça est arrivé mais comme que tu refuses de me croire je n'y peut rien mais s'il-te-plaît mon fils dit à ta mère de ma part que je l'ai aimé d'un amour sincère et réel comme celui de Jack et Rose. Elle doit être aussi en colère contre moi et je l'a comprends parfaitement mais fais lui savoir qu'importe ce qui s'est passé mon amour pour elle n'est jamais éteint, dis lui de me pardonner de ce qu'est devenue sa vie à cause de moi. Mieux vaut dire son souhait avant qu'il ne soit tard, dit-il avant de tomber dans les pommes.

Rashid pensait que son père dramatisait mais lorsqu'il a vu Rahmane le secouer beaucoup de fois et qu'il n'a pas réagi c'est là qu'il a su que c'était vrai.

Il avait peur que quelque chose de malheureux arrive à Rassoul.

Il ne savait pas comment réagir, le temps que Rahmane et les autres se soucier de Rassoul, lui il était incapable de bouger.

Ça lui paraissait comme un film, il n'arrivait toujours pas à avaler les faits.

Ce sont les cris de Mayna qui lui ont un peu réveillé.

Rashid: Qu'est-ce qui se passe? Est-ce qu'il respire? Rahmane vérifie, dit-il paniqué.

Rahmane: Il ne respire pas bon sang, il faut qu'on l'amène à l'hôpital car son cas est grave.

Rashid: Oui tu as raison, allez essayons de le relever et l'amener dans l'hôpital le plus proche.

Maman Safia: Tout c'est à cause de toi, l'enfant du djinnéi que tu es. Sort de chez mois tout de suite, bâtard que tu es.

Rashid: Tu sais je te déteste autant plus que tu me déteste mais il y'a plus urgent, la vie de ton unique fils est en jeu.

Kira: Sort d'ici et met toi en tête que s'il meurt je te porterai plainte, porteur de poisse, dit-elle en pleurant de chaude larmes.

Rahmane: Ce n'est pas le moment propice pour disputer, laissez-le m'aider à transporter Papa, fit-il en laissant échapper une larme qu'il a vite essuyé.

Maman Safia: Les gardes du corps le feront à sa place, va-t-en d'ici, récite t-elle en le poussant pour qu'il sorte.

Rashid: S'il-te-plaît Rahmane rend moi au courant, pour l'amour de Dieu.

Rahmane: T'inquiètes pas je le ferai.

Rashid: Merci beaucoup bro.

Comme s'il n'attendait que ça subitement il s'est à courir pour sortir de la maison en pleurs.

C'était trop pour lui, c'est vrai qu'il déteste son père mais ne lui souhaite pas la mort.

Il courait sans avoir de destination, ce qu'il lui importait c'était d'aller quelque part de loin, là où il pourrait évacuer ce qu'il a sur le cœur.

Il n'avait même pas prit le temps de reprendre sa voiture, c'est lorsqu'il est arrivé dans un parc qu'il s'est arrêté.

Trouvant une place libre, comme si on le lui donné comme ordre ses larmes se sont mis à sortir.

Il pleurait de chaude larmes comme il l'a jamais fait de sa vie.

Il se fichait des gens qui étaient autour, ce qu'il voulait c'était de se libérer.

Il est trop tard pour regretter, ce qui le pousse à plus pleurer.

Rashid était dans la même position quand un vieux homme de la soixantaine vient s'asseoir près de lui et commence à le réconforter.

Des minutes après il commenca à se calmer de peu à peu, ce qui a donné du courage au vieux de lui parler.

Le Vieux: Oh massa sama dom, massa sama dom, djoyal beu doyal sou fékéi meunn neu oyofale seu xoll bih.
Je compatis ta douleur mon fils, je compatis et pleure autant que tu veux si cela peut t'apaiser le cœur
.

Rashid ne disait toujours rien, très occupé à évacuer ce qu'il avait sur le cœur.

Le vieux homme s'est présenté en disant que Ikram Ndiaye est son nom, et essaye de donner du force à Rashid pour lui parler.

Il lui a demandé c'est quoi son problème et comme si Rashid n'attendait que ça il lui a tout dit sans rien laisser.

Du début à la fin, même sa vengeance il n'a rien sauter.

Ikram: Oh la vengeance, toujours le problème des gens. Je sais ce que tu as vécu mon fils, je suis vraiment désolé, compatit-il en lui caressant le visage.

Rashid: Quoi la vengeance? Tu l'as aussi vécu ou je me trompe?

Ikram: Malheureusement mais oui et c'est presque identique nos histoires.

Rashid: J'aimerais plus en savoir, pourrais-tu m'en dire plus si ça ne te dérange pas bien-sûr?

Ikram: Écoute moi très bien mon fils, l'histoire date plus de trente ans à cette époque...............................................

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As-salamou Aleykoum les amis j'espère que vous allez tous bien ???

Voici votre partie tant attendu, j'espére que vous n'êtes pas déçus ???

Quel sera le sort de Rassoul Diop ???

L'histoire de Ikram Ndiaye, qui veut le savoir ???

Donc je vous donne rendez-vous pour la suite.

INTUITION est loin d'être fini, il nous reste beaucoup de choses donc accrochez-vous plus.

Essayons de découvrir qui est Ikram Ndiaye ???

S'il-vous-plaît votre et abonnez-vous.

À bientôt.

Amethe1998✍️
Mercredi 07 Août 2019.
23 heures 48 minutes.
2948 Mots.