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@Ellecey

Interview faite par Morgan : (MorganML)

Auteur : Ellecey

Cette artiste de 17 ans (bientôt 18 ans) est une magicienne, qui par ses mots et ses histoires, transportent ses lecteurs dans un univers particulier. Toujours attentive à ces derniers et à sa grande passion : l'écriture, elle connait un succès franc avec son roman AVRIL. Pour en apprendre davantage sur elle, je l'ai interviewé. Sans plus attendre plongez-vous dans l'univers d'Ellecey !

1- Une question très simple : Qui es-tu ?

Qui je suis... Hum, une fille un peu paumée, qui a toujours du mal à prendre des décisions et qui a la fâcheuse tendance à ne voir que le verre à moitié vide... Une folle dingue qui s'énerve tout le temps mais qui au fond adore tous ceux sur qui elle crie – une chieuse quoi... Tellement chieuse en fait, qu'à une question simple, je trouve des complications... XD

J'ai 18 ans dans 11 jours, je suis survoltée, surangoissée, mal assurée et impulsive. Mais je suis aussi une artiste complètement déjantée qui a une tête que tout le monde semble connaître – je vous jure ! Quand on me voit, on me dit toujours "tiens c'est marrant tu me rappelles trop...". Apparemment les brunes aux yeux noisettes sont nombreuses dans le monde, ça m'étonne beaucoup (l'ironie est à noter dans cette phrase). Mon "sosie" qui fait l'unanimité serait Lily Collins, je crois que tout est dans les sourcils...

Enfin bon, à force de dire "je suis" je me sens super égocentrique donc je vais m'arrêter là... XD

2- As-tu toujours été écrivaine ? Comment est apparue l'envie d'écrire ? Que représente l'écriture à tes yeux ?

Wow... C'est une longue histoire. En fait, si je devais dire que j'ai "toujours" été quelque chose, ce serait artiste. Mais pour tout avouer, j'ai découvert que j'aimais l'écriture qu'à mes huit ans. Huit ans et demi pour être exacte – phrase de maniaque pointilleuse. J'ai... J'ai vécu quelque chose de très difficile dans ma vie, pour la première fois, j'ai été confrontée à la mort, celle d'un proche. Et, je ne sais pas, en fait je me suis retrouvée privée d'une des personnes que j'aimais sûrement le plus au monde et je ne savais pas comment réagir... Quand on est enfant, on se rend rarement compte de la chance qu'on a – si tant est qu'on l'ait. Je n'avais jamais réalisé à quel point j'aimais cette personne que lorsque son absence s'est fait ressentir. Elle n'était plus là pour me réveiller le matin, plus là pour me préparer le petit déjeuné, plus là pour nous calmer moi et mon frère. Elle n'était plus là pour nous amener à l'école, plus là non plus pour nous y récupérer. Et, j'avais l'impression d'avoir été complètement abandonnée. J'avais peur de tout. De la maladie, de l'hôpital mais surtout de la mort... Comment vivre dans un monde où finalement nous savions tous que nous allions tout perdre? Comment accepter que tous ceux qui nous étaient chers s'éteindraient un à un sur le court chemin de notre vie ? C'était impossible, pas à huit ans. Donc je me suis mise à lire, puis à écrire. C'était surtout des histoires fantastiques, dans des mondes parallèles où la mort n'existait pas. Depuis, je vois l'écriture comme un apaisement, un moyen de m'évader, d'y décharger toutes mes émotions, bonnes autant que mauvaises. Je vois l'écriture comme la possibilité d'inventer des vies immortelles – quel bel oxymore ! Quand j'invente des personnages, que je les grave sur la page d'Open Office, je me dis que quoi qu'il arrive, ils ne pourront pas mourir si je ne le veux pas. L'écriture, comme l'Art en entier d'ailleurs, c'est un moyen de défier la mort, de se faire une place.

3- Es-tu plus une lectrice ou une auteure ?

Oh la la... Hum lectrice ? Non, auteure ! Non, lectrice ! Non, auteure ! En fait, je suis vraiment les deux. Sans mes lectures, je ne pourrais pas connaître toutes ces dimensions de l'écriture. Sans mes lectures, je n'aurais certainement jamais trouvé l'idée que moi-même je pouvais écrire. Mais en attendant, l'écriture... C'est tellement puissant ! Que ce soit pour écrire un livre, un poème ou rien qu'un gribouillis dans un coin de page, c'est tellement libérateur ! Honnêtement, je ne crois pas pouvoir répondre à cette question... Je crois que pour moi, ces deux actions se lient en un nœud serré et parfait !

4- Qui sont tes premiers lecteurs ? (famille, amis, inconnus...)

Mon père a sûrement été le premier que j'ai harcelé pour lire mes écrits ! Mon frère le deuxième puis... Mes profs de français. J'ai eu beaucoup de chance dans ma scolarité : je suis tombée sur de supers enseignants qui m'ont toujours bien conseillée et encouragée.

5- As-tu un métier idéal que tu rêverais de faire ?

Alors mon choix se poserait entre scénariste, écrivaine et peut être actrice... Un métier en rapport avec le cinéma ou l'écriture... Mais bon, ce sont trois métiers très difficiles d'accès et je sais qu'il y a peu de chance pour que je perce dans une de ces trois catégories, ça relève donc plutôt du rêve... Mais si c'était possible, ce serait tout simplement sublime !

6- Tu as des origines siciliennes. T'ont-elles inspirées ou données envie d'écrire en Italien ?

Mes origines siciliennes sont très importantes pour moi, je me sens tout autant française qu'italienne – bien que je sois bien plus française pour le coup. Mais je dois avouer que je le comprends bien plus que je ne le parle. J'ai appris cette langue parce que mon père, quand il ne veut pas que nous comprenions (mon frère et moi) ce qu'il dit, se met à parler en italien. Donc ÉVIDEMMENT, quand un gamin réalise qu'on lui cache quelque chose, il devient surdoué. Mais sinon, je suis loin d'être assez à l'aise pour écrire un livre entièrement en italien. Après, ça m'amuse beaucoup de créer des personnages qui le sont également d'origine, ou bien qui le parlent mais qui ne l'utilisent qu'à moitié, comme dans mon autre roman, Un Regard vaut Mille Mots.

7- Quelques questions sur ton roman « Avril » comptabilisant près de 620K de lectures. D'où t'es venue cette idée ? Pourquoi donner le nom du personnage principal à ton roman ? Comment t'organises-tu pour écrire ce roman ? As-tu des rituels spécifiques avant la rédaction d'un nouveau chapitre ? (Une méthode de travail particulière)

Je ne me souviens plus du tout d'où j'ai sorti cette idée... Elle a dû me venir après avoir regardé un film ou un truc du genre. Ou peut-être dans la voiture, je ne sais pas pourquoi mais quand je suis dans la voiture je me trouve toujours pleins d'idées – phrase de fille pas nette.

J'ai appelé ma fiction AVRIL parce qu'au départ, ma deuxième partie devait s'appeler décembre. Oui, c'est nul, mais le concept m'amusait beaucoup. Puis j'ai grandi.

Niveau organisation, c'est étonnamment très précis : je me suis fait un énorme plan détaillé de toute l'histoire, ce qui fait qu'aujourd'hui, en postant un nouveau chapitre, je sais déjà ce qui se passera à la toute fin, dans trois parties. Je le savais tout autant quand j'ai commencé, ça me permet de faufiler des petits indices entre les lignes et de garder un bon suspense. Après, j'ai quand même beaucoup d'idées qui arrivent au fil de la rédaction, mais le fil conducteur est déjà écrit depuis le début !

Et pour ce qui est d'une méthode particulière, je n'en ai pas vraiment... Je me contente d'attraper mon ordi, de me poser sur mon lit et d'écrire tout ce qui me vient. Souvent, je me mets un peu de musique, ça stimule.

8- Quel est ton mois préféré ?

Alors j'hésite, ça se joue entre décembre (pour Noël), mai (pour mon anniversaire) et juillet (pour les vacances d'été), oui, je suis une vraie gamine.

9- Comment composes-tu tes personnages en général ?

Mes personnages se composent d'eux-mêmes si je puis dire. En fait, je les laisse s'affirmer tous seuls. Je ne les ferme jamais à des caractères complètement définis. Par exemple, je n'ai jamais empêché Jeff de dire quelque chose parce que "cela ne lui correspondait pas". C'est surtout que quand je les fais parler, je me mets à leur place, avec ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils vivent sur le moment. Et ça vient spontanément.

10- Utilises-tu des faits de ta propre vie dans tes romans ?

Non, pas vraiment. Là où je peux dire qu'il y a de "moi" dans la fiction c'est dans le caractère. Sur de nombreux aspects, je ressemble à Avril. De plus, je suis très portée sur les sensations, ce sont surtout celles-ci qui se rapprochent de ma vie : c'est toujours plus facile de décrire des sentiments quand nous les éprouvons personnellement. Après, ça ne m'empêche pas d'en inventer. Rien n'est gravé dans le marbre.

Même si je ressemble à Avri, nous demeurons différentes et même si nombreuses sensations décrites dans le texte ont souvent déjà été ressenties, il en reste qui me sont inconnues et que je sors tout droit de mon imagination !

11- As-tu d'autres passions ?

Oh que oui ! Pour commencer j'aime beaucoup danser, même si c'est sûrement ma passion la moins prononcée, ça me permet surtout de me défouler.

J'adore dessiner, vraiment, quand la mine de mon crayon caresse la feuille, que les veloutes abstraites se lient et se transforment en formes puis en silhouettes de personnes que nous connaissons... Rha c'est juste trop bien !

J'aime aussi chanter, énormément. Je m'accompagne un peu au piano – même si tous mes accords sont épurés et trouvés à l'oreille. Et avec la chanson, se mêle la composition. J'adore inventer des mélodies puis les chanter partout, tout le temps et avec n'importe qui. Ça énerve beaucoup de monde d'ailleurs...

Et surtout, J'ADORE le cinéma. D'ailleurs, AVRIL est une sorte de scénario de film dans ma tête, je m'imagine les mises en scènes, le ton des répliques et quand je veux bien décrire une expression, je me mets devant le miroir et j'essaie d'adopter la mimique qui se dessine dans mon esprit. Ce qui peut me faire passer pour une folle dingue si on entre dans ma chambre à ce moment-là mais bon... Je n'en ai pas grand chose à faire, de toute façon, je suis folle... ça ne sert à rien de le cacher !

12- Es-tu plus Nutella ou confiture ?

N.U.T.E.L.L.A. La confiture, ça me fait penser à de la morve à moitié gelée qu'on a mélangée avec du sirop de fruits. Si vous vous posez la question, non, je n'aime pas la confiture. Le Nutella par contre... J'en mets sur TOUTES mes tartines.

Sauf que des fois, sans que je ne sache vraiment pourquoi – parce que je m'en suis goinfrée jusqu'à en avoir la nausée – je me lasse et du coup j'arrête d'en manger pendant un temps. Mais notre séparation n'est que très brève, je finis toujours pas retomber dans ses bras chocolatés.

13- As-tu déjà pensé à l'édition ?

Pensé ? Non. Rêvé ? Oui, TOUT LE TEMPS. Rien que cette idée, d'un jour passer dans une librairie et voir quelqu'un, penché sur mon livre, lire son résumé avec un petit sourire et de me dire "c'est ton œuvre qui lui plaît, c'est ta création qu'il veut découvrir". Ce serait juste... Ah la la, ce serait génial. Et puis, m'imaginer, ma fiction entre les mains, format papier, pouvoir l'ouvrir, en feuilleter les pages, caresser la couverture... Ça me paraît vraiment merveilleux.

14- Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite écrire un livre ?

Faites gaffe aux fautes d'orthographe. Ce n'est pas mon principal conseil mais je préfère en parler, parce qu'honnêtement, une fiction sera toujours plus attirante si elle est correctement orthographiée.

Mon vrai conseil, c'est surtout de vous lâcher, de vous abandonner à l'écriture. N'écrivez pas en fonction de l'avis des autres, écrivez pour vous-même. Votre fiction vous appartient, à vous et à vous SEULS. Qu'elle soit bizarre ou clichée, triste ou joyeuse, effrayante ou attendrissante, c'est vous qui décidez, c'est votre choix. Attention, je ne vous dis pas d'ignorer tous les conseils prodigués par les lecteurs ! Sachez cependant faire le tri.

Mais s'il vous plaît, n'oubliez pas que dans l'écriture, rien ne vous arrête, rien ne vous contraint, rien ne vous limite. Vous écrivez ce que vous voulez. Si vous voulez retourner dans le passé, et bien retournez dans le passé, si vous voulez recevoir la visite d'une licorne qui chante la marseillaise, et bien écrivez cette visite. En écriture, vous êtes LIBRES, et souvenez-vous qu'il faut en profiter parce qu'il y a très peu "d'endroits" où l'on a cette chance.

L'écriture, c'est donner une partie de soi-même à une histoire. On y abandonne quelque chose de très profond et d'intime, c'est là toute la beauté, c'est ainsi que la magie opère. Donc ne vous emprisonnez pas dans le jugement des autres, oubliez qu'il y a "un autre". Vous êtes seuls, face à votre page et vous lui donnez le meilleur de vous-même, votre meilleur, votre vous-même, vous lui confiez votre liberté.

15- Si tu avais un message à porter à tes lecteurs ou au monde entier, quel serait-il ?

Mon message... Je pense qu'on attend sûrement que je dise "merci". Et c'est vrai, je suis reconnaissante à la folie d'avoir tant de lecteurs qui me conseillent, me soutiennent, je les adore. Mais ce n'est pas le message que je veux donner. Celui-là, je le leur répète inlassablement déjà dans ma fiction...

Je voudrais que vous tous qui me lisez en cet instant, vous pensiez à ceux qui vous aiment et que vous aimez, à ceux qui n'ont pas cette chance. Je veux que vous preniez conscience que vous avez toujours de la chance là où un autre n'en a pas. Et profitez de cette chance, je veux que vous vous y accrochiez.

Et n'ayez pas peur du monde qui vous entoure, apprenez à aller au-delà de vos peurs. Vous êtes vivants, vous respirez, profitez en un maximum. Ayez le courage de sourire autant que de pleurer, de rire autant que de crier, d'aimer autant que de détester, faites ce que bon vous semble. Pensez à vos proches et oubliez ceux qui vous gonflent, pensez à ce qu'il y a de vraiment important et délaissez tout le reste.

On vit déjà assez de merdes comme ça, ne vous laissezpas affecter en plus par d'obscurs sentiments. Osez prétendre au bonheur, osezêtre heureux et surtout, OSEZ VIVRE !

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