Apparemment, c'est ici qu'on va faire nos premières rencontres, dans ce bâtiment immense. J'ai hâte ! 

Selon les employés, chaque invité a été assigné à une salle reproduisant le plus fidèlement possible son "monde". Putain, heureusement qu'ils lisent pas dans les pensées parce que là je dois l'avouer : soit c'est un asile, soit c'est un Paradis.

Joyce, une femme aussi petite que moi ( et à l'air vénère ) se rapproche pour "m'affecter au département des salles d'interrogatoire ". Ouah, flippant dit comme ça.

Lorsqu'on tourna au coin d'un couloir, elle remit en place ma cravate ( ça m'a surpris ) et m'a seulement dit :

- " En réalité, peu importe comment vous êtes habillée. Lorsque vous les verrez, tout semblera soudain... étonnement différent. Votre cravate mal mise n'aura alors plus aucune importance, ah ça oui ! " 

Lorsqu'elle me laissa, face à plus d'une dizaine de porte aux couleurs variantes, je n'arrivais pas encore à cerner la réalité. Troublant.

Mais après quelque secondes et un juron, je me suis lancée.