
Chapitre 12
Un coup de marteau sonna le commencement du procès.
La grande salle parut alors bien plus calme et vide qu'il n'y avait quelques instants auparavant.
Juge - Bien. Nous allons tout d'abord retracer la vie de l'accusé.
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Juge - Monsieur Izuku Midoriya né le 15 juillet 2*** dans la préfecture de Shizuoka. Sans alter et âgé à ce jour de 25 ans, ce jeune homme est issu d'une famille modeste avec deux parents détenant des alters... Statut de la mère, morte, statut du père, inconnu. Monsieur Midoriya affirme n'avoir que très peu connu son père; seulement quelques bribes de souvenirs lui reviennent. Étudiant normal jusqu'à sa dernière année de collège dans l'établissement Orudera, il sera interné par la suite dans un hôpital psychiatrique durant plusieurs mois pour X raison...
La femme fit un signe de tête sec à une petite assemblée à sa droite en murmurant quelques mots dans le micro.
Juge - Nous reviendrons sur ce point délicat plus tard...
Elle releva alors le nez qu'elle avait fourré dans sa paperasse de feuilles.
Juge - Nous pouvons affirmer qu'après son évasion de cet établissement pour une quelconque raison, monsieur Midoriya s'est retrouvé dans la ville lors du meurtre de madame ******* il y a de cela une dixaine d'année.
Elle fit une pose. La clarté de la salle s'amoindrit pour qu'enfin un vidéo-projecteur projette une vidéo où l'on pouvait observer une silhouette noire déguerpir, laissant un cadavre en plein milieu d'une ruelle. Izuku, encore adolescent, arriva alors à la hauteur de la victime et la projection se coupa.
Juge - Nous pouvons donc aisément comprendre que l'auteur du crime n'est effectivement pas monsieur Midoriya Izuku. Évidemment, nous avons d'autres preuves qui confortent cette conclusion. Nous pouvons continuer.
Elle tassa quelques feuilles, toussota légèrement et reprit. Sa voix était forte et portait loin.
Juge - Arrêté malgré tout par nos force de l'ordre, ce qui est naturel, monsieur Midoriya fut reconduit en prison en attente d'un procès. Cependant, quelque jours plus tard, il s'évada de nouveau. Monsieur Midoriya ici présent nous dit alors qu'un homme, que nous avons arrêté il y a peu de temps de cela, l'a manipulé dans le but je cite "de le ramener chez lui pour le traité comme un chien". En effet, monsieur Midoriya a été retrouvé non loin du domicile de cet individu, couvert de marques dû à des coups répétés...
Des murmures s'élèverent dans la grande salle, aussi indiscrets les uns que les autres.
Mal à l'aise, Izuku commença a se triturer les doigts.
Qu'est ce qu'ils en ont à foutre de son histoire, il est innocent, point barre, il l'ont bien vu avec cette foutue mais miraculeuse vidéo.
Deux longues heures passèrent sans quoi Izuku s'emmerdait profondément.
Il n'y avait pas d'autre mot pour définir son état d'esprit.
Pourquoi l'avait-on ramener ici si c'était pour parler ouvertement de sa vie et de choses dont il n'était même pas invité à rejoindre.
Cependant, la question de son séjour en hôpital psychiatrique fit surface une nouvelle fois.
Et là, il écouta.
Juge - Bien. Maintenant nous allons nous pencher sur cette affaire d'enfermement en hôpital psychiatrique... Récemment des documents ont été découvert par nos services, stipulants que Monsieur Midoriya Izuku était atteint d'un certain trouble que nous énoncerons plus tard. Or, nos équipes soignantes en psychologie ont affirmé que cette... Maladie mentale, ne touchait que les adultes, et que de plus, ce trouble était très mineur donc ne nécessitait pas un séjour dans une clinique psychiatrique.
Izuku leva les yeux aux ciel. Évidemment. C'était si évident. Il s'était fait rouler.
Juge - De surcroît nous avons eu l'affirmation que monsieur Midoriya a été contraint à un comas artificiel qui aurait duré plusieurs mois, durant lesquels la nourriture que l'on lui donnait n'était pas suffisante et vraisemblablement arriérée.
Izuku fit une moue dégoutée. On lui avait donné des aliments périmés durant son trop long sommeil, qui de plus, se révélait non nécessaire... Quelle plaie.
Ce n'était pas étonnant qu'il avait l'air d'un anorexique complètement malade dans son crâne il y a une dizaine d'années.
Juge - De surcroît, monsieur Midoriya Izuku a été soumis à des drogues qui lui ont fait perdre une partie de sa mémoire ainsi qu'une minime partie de son système immunitaire.
Ah. C'était donc pour ça tous les tests qu'on avait fait sur lui auparavant.
Bande de chiens, vous n'auriez pas pu me le dire au lieu de me mettre des vents ? Pensa t-il.
Juge - Nous nous sommes alors posé la question du pourquoi tout cela ? Pourquoi s'acharner autant sur un simple adolescent sans alter ? Nous avons donc interrogé monsieur Usotsuki Rajiopenchi, cependant il ne voudra parler que si monsieur Midoriya se trouve devant lui. Néanmoins, il nous a donné une seule et unique information qui est le fait que monsieur Usotsuki Rajiopenchi ait été l'instituteur de monsieur Midoriya Izuku lors de ses années de primaire...
Les yeux verts émeraudes s'écarquillèrent. Ce chien avait été son... Il avait une envie soudaine de vomir tout son petit-déjeuner et ses tripes là, par terre, ou sur les chaussures trop cirées de son avocat qui se tenait à ses côtés.
Il ne se souvenait pas du tout de ça...
L'hôpital...
Le comas...
La drogue...
Et merde.
Juge - De cette simple information nous avons donc compris qu'il y avait un lien entre lui et l'internement de monsieur Izuku Midoriya qui je le répète, a été soumis à une forte dose de drogue lui ayant donc fait perdre une partie de sa mémoire...
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Officier - Tu peux entrer. On sera derrière.
L'homme barbus ferma la porte coupe-feu et Izuku se tourna vers la grande vitre en face de lui. Deux chaises de parte et d'autre. Deux micros, deux enceintes.
Aucun trou, aucune faille.
La vitre était lisse, barricadée de gauche, droite, bas, haut, et c'était tant mieux.
Ses mains tremblaient.
Il le voyait.
La peau pâle, les cheveux gris, des mèches blanches, les yeux ternes, le regard indifférent.
Mais ce regard changea quand les yeux ternes se posèrent sur lui.
La lassitude qu'éprouvait son regard se transforma en amusement qui fit Izuku serrer les poings.
Un sourire mesquin, presque pervers, s'affichait sur le visage rabougri du détenu.
Izuku sû qu'à partir de ce moment précis, il allait devoir rester de marbre et ne pas se laisser emporter par ses émotions. Ou sinon... Sinon le vieux allait le manipuler, et il aurait gagné.
Izuku - Rajiopenchi.
Le sourire s'étira et l'homme derrière la vitre, initialement affalé sur sa chaise en feraille, se pencha vers la vitre, faisant apparaître de la buée sur celle-ci.
Rajiopenchi - Izuku... Mon petit...
Première parole et Izuku voulait déjà lui mettre son poings dans sa sale gueule ridée.
Rajiopenchi - J'allais croire que tu n'allais jamais venir me rendre visite tu sais... Ça me rendait un peu triste...
Izuku s'approcha et tira la chaise de métal. Les pieds de celle-ci contre le carrelage froid provoquèrent un grincement peu agréable à l'écoute.
Le vert s'installa brusquement sur la chaise, s'appuyant fortement contre le dossier inconfortable et fixa son vis-à-vis en plissant des yeux.
Il essaya tout de même de ne pas froncer du nez.
Izuku leva le menton et croisa les bras.
Izuku - Raconte.
Le vieux sourit, soupira longuement et fixa de son regard vil et cruel les yeux vert vifs où des éclairs pouvaient sortir de ceux-ci.
Rajiopenchi - Tu sais qui je suis Izuku.
Izuku - Ouais. Mon prof de primaire. Apparemment.
Rajiopenchi - Oh... Je vois... Mais pas que...
Les sourcil du verts se fronça. Il baissa la tête, prit une grande bouffée d'air et s'apprêta mentalement à recevoir la révélation qu'il allait lui faire.
Rajiopenchi - Vois-tu Izuku, ton cher père, ce cher Hisashi Midoriya... était en fait mon meilleur ami.
Izuku avait l'impression de chauffer intérieurement à une telle température qu'un simple extincteur ne pourra pas atténuer le feu qui se propageait dangereusemznt en lui.
Rajiopenchi - Je connaissais aussi ta mère. Ta si jolie mère. Ah... Inko. Qu'est ce qu'elle était belle. Une femme magnifique qui méritait tellement plus qu'un pauv' type comme ton père. Un chien, un clébard !
Izuku - Sale fou. Je t'interdis de prononcer le prénom de ma mère !
Rajiopenchi - Ah ! Inko ! Ma tendre et cher Inko ! Devenue Midoriya par un pur et malheureux hasard, alors qu'elle aurait pu devenir la grande et fière dame : Madame Usotsuki Inko !
Izuku - TU LEUR AS FAIS QUOI SALE CHIEN !?
Le regard terne s'était allumé, la folie s'invitant dans celui-ci alors qu'il déballait sa tragique tirade.
Rajiopenchi - Oh Izuku.. Mon petit... Si je ne pouvais pas l'avoir... Alors personne ne l'aurait... Même pas son fils ! Et le fils d'Hisashi devra souffrir ! Car il est l'incarnation de l'union qui m'a fait souffrir !
Le vieux partit dans un fou rire qu'il ne pu contrôler.
Il se tenait le ventre, son regard était fou, son visage tordu.
Izuku - Qu'est-ce que tu as fait...?
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Et voilà pour ce chapitre où on comprend un peu (beaucoup peut être) mieux les choses j'imagine :'D
Le prochain va être intéressant je pense ;)
La fin de cette fanfic approche :'D (après beaucoup de mois-
Elle a débuté en novembre 2021 quand même, on est en mai 2022
(;・∀・))
En tout cas ! J'espère que ce chapitre vous a plu !
Kiss ! ❤️
1481 mots
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lol
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