Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1

C'était une nouvelle rentrée scolaire, une année scolaire pas commune dans cette université très connue du public - dans le bon et le mauvais côté - comme l'établissement qui redresse les élèves, tente de donner un avenir à des élèves qui semblent pourfendre les règles de la société commune.

De l'extérieur, seuls les plus mauvais des mauvais y entre. Dans l'absolu, seuls les plus tenaces sont appelés.

Chuuya soupira rien qu'à voir la façade de l'établissement. Rien qu'à voir la tête des dizaines d'élèves qui étaient là aussi tôt, ce matin même. Ce dimanche même. Une nouvelle année, bien qu'elle allât être différente des autres années.

"Quel enfer, j'ai à peine provoqué deux trois professeurs en plus l'année dernière... Qu'est-ce que je fais là..."

Il avança doucement, la grille n'était pas ouverte, il n'était que 7 heures 45. Mais il avait voulu arriver 15 minutes plus tôt. Dans tous les cas, cette journée n'allait pas être liée aux cours, juste à la découverte du campus étudiant et... de ses... camarades.

Il soupira de nouveau. Avant de regarder autour de lui. Il n'y avait personne encore, rien qu'un petit groupe d'élèves - ils étaient trois - qui discutaient, leur valises à la main. Ils étaient si bruyants, et si couvert - n'avaient-ils pas chaud ainsi ?

"Wow, il doit mettre tellement de temps à démêler ses cheveux le soir lui" commenta Chuuya dans sa tête en voyant la longueur des cheveux d'un de ses camarades - non futurs camarades, et même connaissance, inconnus pour le moment.

Il bâilla désormais, avant de regarder l'heure, sur son téléphone - bordel, quelle idée de venir 15 minutes plus tôt. Ainsi, il décida de s'asseoir et de regarder une série, le temps des quelques minutes qui restaient.

Fixant ainsi son téléphone calmement, Chuuya ne remarquât pas tout de suite le monde qui s'était formé - mais lorsque la grille s'ouvra, il tomba sur une petite troupe d'élèves qui écoutait attentivement le vieux qui avait ouvert la grille.

"Purée, j'ai déjà loupé le début du discours" se disait Chuuya en rejoignant discrètement le groupe et écoutant la fin du discours - mais vraiment la fin :

"Et désormais, je vous invite à aller récupérer votre carte de chambre à l'accueil et faire connaissance, n'oubliez pas les horaires précises."

Très rapidement, tout le monde entra, se dirigeant vers le centre de l'établissement. C'était assez petit, bizarrement, le jeune homme aux cheveux roux pimpant ne se sentit pas submergé par la taille de cette université - seulement deux bâtiments, un pour les cours, un pour le dortoir.

"Hey !", fit l'un des élèves, élève que Chuuya dévisagea immédiatement, se demandant si c'était vraiment un de ces inconnus qui venait lui adresser la parole. Mais il ne répondit pas immédiatement, juste ses yeux le jugeait et le scrutait, comme s'il essayait de sonder ce qu'il se passait.

"Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Dazai, lui, c'est Atsushi je lai trouvé sur la route, il avait perdu son chemin.

"Les téléphones existent, répondit Chuuya sèchement

"Désolé, s'intercala Atsushi déjà anxieux, j-j-je n'ai pas de connexion deh-dehors

- Voilà ! ria Dazai, donc je l'ai repêché ! Ça te dit de faire partie de notre trio ?

- On a un trio ?! s'exclama Atsushi, surpris.

- Un trio ?, mais si je vous rejoins ça fera un quatuor, fit Chuuya d'un air détaché.

- haha ! il est trop drôle. 

- non.

- En fait, j'ai proclamé notre trio sans avoir de troisièmes personnes, dedans... Et vu que tu avais l'air plus jeune et réserv-

- CE N'EST PAS PARCE QUE JE SUIS PLUS PETIT DE TAILLE QUE JE SUIS PLUS JEUNE !

- Quoi ?! Mais tu as quel âge ?! fit Dazai presque affolé.

- Comme toi, 20.

- Comment tu sais que j'ai 20 ?!

- Tu l'as crié devant la grille ce matin.

- Oh..."

Chuuya soupira, oh toutes les forces des quatre éléments savaient à quel point il n'avait pas envie de lui parler, ni même avoir un quelconque rapport avec lui durant l'année. Même Raiponce était mieux, comme camarade ou connaissance.

"Je dois aller chercher ma carte de chambre" répondit le jeune homme roux, avec un long soupire.

Chaque pas ne faisait que l'énerver davantage.

L'école semblait grande pour le jeune homme. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de grands espaces, remplie de gens inconnus, aussi... incongrus.

Et s'il ne se sentait pas à l'aise dans la foule, il ne se sentait également pas à sa place.

Eux souriaient, eux riaient, eux semblaient heureux malgré le fait qu'ils se retrouvaient dans cet établissement. Eux semblaient bien vivre, eux semblaient soutenus, eux semblaient vivre. Il se sentait seulement oppressé.

De la musique. Une douce mélodie, un doux piano accompagné d'un violon ou d'un violoncelle. Qui s'arrêta d'un seul coup, pour laisser place à une voix riche et condescendante.

Qui diable mettait les quatre saisons de Vivaldi en sonnerie de téléphone, se demanda Chuuya alors qu'il inspirait profondément. Ses mains se crispaient en entendant la sonnerie repartir, le violon recommencé. Bon dieu, tout avait l'air de lui envoyer un message.

" - Jeune homme, c'est à toi" avait percé la voix des pensées du jeune garçon. Il n'avait même pas senti, ou même perçu, que la file d'attente le regardait, alors que les deux surveillants se regardèrent et esquissèrent un sourire.

Chuuya s'avançant devant eux, il insuffla une nouvelle bouffée d'air, et demanda sa carte d'un air détendu, mais chic.

La jeune femme souria, avant de regarder son collègue qui piquait du nez. Elle prononça à ce moment-là des mots dont Chuuya ne cru jamais entendre à son propos.

"Il est mignon, vient on le garde.

- Ah berk ! Arrête de me parler comme si on se côtoyait de près ou de loin ! Je suis marié..."

La jeune surveillante leva les yeux au ciel, avant de finir de remplir les derniers papiers pour le jeune garçon. Chuuya regardait les mains de la jeune femme qui vérifiait toutes ses informations, avant de sursauter légèrement - il n'était pas habitué au bruit - alors qu'un petit groupe d'élève, dont Dazai faisait partie, applaudissait un homme qui respirait de manière saccadée à l'entrée.

Tous les élèves habitués semblaient rire ou se moquer de ce qui paraissait être leur professeur. Il était bien fatigué, probablement en retard en vue de ses cheveux en pagaille, le souffle court et du fait qu'il n'était qu'à moitié habillé.

" - Dazai par pitié, ne commence pas à me bousiller mon année à peine, je remets les pieds dans ces lieux ! implora le professeur qui laissa tomber son sac et sa valise par terre."

Une nouvelle vague de rire, alors que le professeur soupira, sans doute déjà désespéré par l'année qui l'attendait.

D'un seul coup, la surveillante pris le chapeau de son acolyte et lui enfonça brutalement, lui indiquant de terminer de faire la carte de Chuuya. Et bien qu'il devrait contrôler ses papiers, Chuuya était beaucoup plus intéressé par la jeune femme qui s'approchait du professeur chagriné.

À la détailler, elle était réellement belle. Fine, grande, sur des talons. Assise, on ne pouvait voir sa longue chevelure rousse, et avec quelle grâce elle se tenait.

" - Monsieur Ougai, on vous attendait pour six heures ce matin. Surtout que v-

- Oui, je sais, je sais, mais il ne m'a pas réveillé. Mon réveil est cassé. Et ce foutu chat m'a empêché de dormir la majorité de la nuit !

- Huh... Soit... Dépêchez-vous..."

Elle lui tendait sa carte. Un charisme naturel, elle avait un charisme qui régnait sur l'entièreté de la pièce. Chuuya en restait bouche-bée, bien qu'un peu impressionné.

Cette école était hors norme. Enfin, il pensait ? Aucune idée, après tout, qu'est-ce qu'il en savait, concrètement, des normes de cette société.

Des cris déjà, un nouveau sursaut. La jeune surveillante était encore en train de fulminer avec son collègue qui s'était juste endormi sur l'ordinateur. Il n'allait donc jamais avoir sa carte ? Pourquoi était-ce si long ? Est-ce que tout était ordinaire ou alors l'anomalie est tombée sur lui ?

Pourtant, en regardant ses camarades, ils n'avaient ni l'air agacé ni même surpris du temps par élève. Chuuya était plutôt impatient, quoique bien angoissé, c'était tout nouveau.

" - Voilà ta carte, jeune homme. Tu es nouveau n'est-ce pas ? demanda la surveillante avec un grand sourire.

- Oui, répondit l'adolescent d'un ton légèrement distant.

- Alors, nous allons t'accueillir comme il se doit ! Je m'appelle Kôyô Ozaki, je serai la surveillante générale cette année de l'établissement, tu peux m'appeler Kôyô tout simplement, et lui c'est... mon collègue, Paul Verlaine, tu peux l'appeler... Ne l'appelle pas, c'est plus simple.

- Très bien, répondit Chuuya.

- Nous allons te faire visiter le bâtiment... Attends..."

Elle zyeuta les élèves rapidement. Ce n'était pas pour plaire à Chuuya, parce que cela impliquait devoir parler avec d'autres personnes.

Pour lui, ce n'était qu'une affaire d'une année, rien de plus. Il ne pensait même pas réellement sociabiliser. Tel un fantôme, s'assoir au fond de la classe toute l'année, et repartir, ne jamais revenir et ne plus penser à cette année.

" - Sigma tient, tu connais bien les lieux et j'ai confiance un minimum en toi. Peux-tu faire visiter les établissements à Chuuya ?

- Pourquoi moi... marmonna le dit-Sigma alors qu'un autre s'excita et rétorqua également.

- Oui, c'est vrai ! Pourquoi c'est toujours Sigma qui fait les tâches les plus drôles ?!

- Nikolai... chuchota Sigma avant de baisser la tête, défaitiste"

Chuuya les regardait en jugeant profondément les deux personnes qui se tenaient devant lui. C'était ces deux personnes qui allaient l'accompagner durant une heure indéterminée et pendant un long moment ? Non seulement Sigma. Certes.

Il en était ainsi, il suivait le jeune homme aux longs cheveux bicolor dans les couloirs froids de l'école.

La cantine, les salles de cours, d'options, la cour, l'administration, la salle des professeurs et les dortoirs. Finalement, ce n'était pas si grand que cela. Mais il se sentait tout de même petit entre ces quatre murs.

D'autant plus que Chuuya n'était pas très détendu, et pas très bavard. C'était presque un silence, juste quelques mots de présentation.

Qu'il était étrange, il avait l'air d'être renfermé et timide à côté de ce Nikolai, mais en réalité c'était un véritable mur.

" - Et donc, ton numéro sur ta carte c'est le...?"

Il ne s'attendait pas a ce que Sigma attende une réponse en retour cette fois-ci. Chuuya cligna quelques fois des yeux, avant de sortir d'un air un peu secoué sa carte de sa poche et lire le numéro.

Sigma lui indiqua ou était sa chambre, et il le remercia poliement. La chambre numéro 13. Quel chiffre maudit.

Néanmoins, lorsque l'étudiant entra dans la pièce, ses émotions affluaient légèrement, et il se sentait un peu mieux, seul, avec ses pensées.

Seulement deux heures s'étaient écoulé depuis qu'il était arrivé sur le site, qui semblait être mille. En dégainant son téléphone, il regardait ses notifications, rien. Chuuya se mouilla les lèvres en soupirant. Il n'attendait rien de spécial. Mais prit tout de même le temps. Le temps d'envoyer un message à ses parents. "Je suis bien arrivé, c'est cool, on m'a bien acceuillis".

Pour autant, il savait que dix heures approchait, ce qui signifiait qu'il devait aller à la réunion dans l'amphithéâtre. Surement la présentation des professeurs, qui sait.

La poignet de la porte bougea, Chuuya était directement sur ses gardes. Il n'avait pas remarqué que jusqu'ici, il y avait trois lits dans cette chambre. Cela signifie deux personnes en plus, a côtoyer tous les jours.

Il retenait sa respiration, "Pitié tout sauf l'autre mongol qui crie, tout sauf le mur bi-color, ou même le raiponce des neiges, par pitié" se répéta en boucle le jeune roux avant de respirer de nouveau en voyant arriver Atsushi, qui le salua poliement dès qu'il apperçu sa présence.

" - O-Oh désolé monsieur, j'aurai du toquer avant d'entrer !"

Ce n'était qu'Atsushi. Il était sauvé, bien qu'il restait la troisième personne mystère. Chuuya tenta un léger sourire, sans rien ajouter de plus.

C'est lorsqu'il vit Atsushi poser son sac sur un des lits qu'il se releva brutalement, l'air appeuré, devenu pâle après la réalisation qui venait de le frapper.

" - Tout vas bien... euh..hum...

- J-J'ai-"

Impossible de prononcer cela à voix haute, en plus d'une honte, c'était un acte impardonnable. Il avait oublié sa valise quelque part, mais qui savait ou, et avec qui elle était désormais ? Elle portait tant de valeur que n'importe qui ici pourrait l'avoir prise et ne lui rendra probablement jamais.

Atsushi dévisagea, ne sachant pas exactement comment réagir. Il n'avait pas plus d'expérience sociale.

" - On doit être dans l'amphi dans cinq minutes... hum... Le professeur de japonais classique n'aime pas les retards... On devrait y aller si on ne veux pas se faire-

- Oui, coupa Chuuya en se levant, ses mains tremblaient mais ils les gardait dans ses poches."

Il devait se montrer à la hauteur de son image et de sa famille.

Alors il se dirigea vers l'endroit ou se déroulait la réunion, sans vaciller. Le bruit de ses mocassins ne faisait qu'accentuer sa prestance. Et lorsqu'il entra, quelle surprise il eut en remarquant que la dernière place se trouvait près de l'homme qui voulait le moins voir, parler, côtoyer, aimer ou même regarder.

" - Ouh le mini-moys !"

Il a faillit l'insulter. "Mais reste impassible Chuuya", alors qu'il s'installait près de Dazai, sans répondre aux provocations du grand brun. Il aurait pu demander à Atsushi de s'assoir près de Dazai, mais non, il n'allait pas vendre son pauvre collocataire au démon que paraissait être Dazai.

Non, il fallait se concentrer. Il avait déjà raté le premier discours, alors il devait se montrer irréprochable désormais.

Alors Chuuya regardait avec attention les professeurs qui se tenaient en ligne sur l'estrade. Tous avaient une personnalité tellement marquée, rien que leur posture le retranscrivait.

Ou alors c'est qu'il avait bien appris à déchiffrer les postures, les attitudes et les gestes.

" - J'ai déjà oublié ton nom ! Fit Dazai, en se tournant vers Chuuya, tu t'appelles comment ? Tu es dans quel chambre ? Tu es avec atsushi, c'est pour ça que vous êtes venus ensemble ou alors vous êtes déjà plus qu'-

- D-Dazai ! interrompa Atsushi, déjà rouge de la conversation, t-t-tu sais très bien que- enfin...

- Oui, roh, je le taquinais, Atsushi, j'ai beau t'avoir connu il y a 3 heures et 15 minutes maintenant, je sais pertinamment qui tu es.

- Oui enfin... C'est un peu flippant dit comme ça... commenta le jeune garçon aux cheveux argenté

- Mais non ! Je suis juste proche de Ryûunosuke, et vu que tu es-

- J-J-J-J'ai pas besoin de plus d'explication, j...J...J'ai compris, coupa une nouvelle fois atsushi en passant son doigt dans sa mèche de cheveu légèrement plus longue."

Chuuya lui, roula juste des yeux, mais se montra impassible. Ce n'est pas quelqu'un comme Dazai qui allait l'empêcher de garder son image. Imaginez même s'il dévoilait une personnalité de lui qui nuierait a son apparence ? Impensable. Alors cela ne sera pas Dazai qui taperait sur ses nerfs et viendrait effacer tout le masque.

Soit. Il n'avait qu'à l'éviter le reste de l'année.

"Bonjour à toutes et a tous, et bienvenu pour cette nouvelle année scolaire. Je sais que cette année est particulière pour vous, notamment pour les nouveaux élèves, qui viennent d'arriver. Ne vous en faites pas, ce n'est pas parce que vous êtes ici que votre existence est redite. En tant que professeur, nous mettrons tout en oeuvre pour faire de votre année la plus plaisante et la plus bénéfique, autant pour vous - si ce n'est votre santé mentale - que pour votre avenir, commença le premier professeur, aux long cheveux gris et au regard perçant.

- En effet monsieur Fukuzawa, reprit un autre professeur tout aussi sérieusement, notre école est réputé pour bien former les élèves ayant rencontré quelconques difficultés durant leur parcours scolaire. Ainsi, notre établissement vous propose un programme axé sur toutes sortes de diciplines. Cette année, ce sont des cours généraux qui vous attendent pour vous introduire les différents sujets et spécialité que possède notre établissement. Au tournant de l'année prochaine, vous serez amené à vous spécialiser dans certaines diciplines afin de vous trouver un avenir.

- Enfin, passons à l'organisation de l'année si vous le voulez bien, reprit le professeur aux cheveux gris, nous allons premièrement nous présenter, voici ainsi devant vous, toute l'équipe pédagogique qui prendra en charge les chambres 9 à 13."

Le groupe d'élèves - dont faisait partie Chuuya - se concentra, alors que les professeurs concernés s'invençaient. Dur, sévère, et effrayant. On aurait dit une association de boss finaux dans un jeu vidéo, Chuuya ne se sentait pas plus rassuré que cela à savoir qu'il allait avoir pour première expérience, ce genre de professeur. Mais en même temps, il n'était pas surpris, cette école était réputée pour ses élèves... disons perturbés, comme les nommait ses parents, il fallait engager des professeurs qui tenaient le coup.

" - Avant de me présenter, et en tant que professeur principal, prononça le premier professeur en s'avançant devant le micro, je demande à ce que les chambres 9 à 13 se lèvent, par respect pour leur professeur durant la présentation.

- Oh l'enfer c'est lui le pp, commenta Dazai alors que Kôyô lui fit immédiatement signe de se taire"

Les élèves se levèrent, alors que la majorité semblait déjà dégoutée de la sélection de professeurs avec lesquels ils allaient passer l'année. Chuuya n'en savait rien, mais cette forme de discipline ne lui était pas étrangère. Il en avait l'habitude, et ne semblait pas dérangé par ceci, contrairement à la majorité de ses camarades.

Ce qui l'énervait plus, c'était justement ses petits camarades. Lorsqu'il jeta un rapide coup d'oeil à tous ceux qui s'étaient levés, toutes ces personnes étaient celle dont Chuuya ne voulait pas approcher, ni de près ni de loin. Aucune des personnes de sa nouvelle classe était ne serait-ce cotôyable. Et cela le desespérait plus que de devoir supporter des professeurs compliqués.

" - Bien, reprit le jeune professeur, je vous souhaite de nouveau la bienvenue. Je me présente, je suis Arthur Rimbaud, votre professeur principal pour cette année, mais également votre professeur de lettres. J'espère que cette année sera plus productive que l'année précédente."

De légers chuchotements plannaient, alors que les élèves visés - c'est-à-dire toute la classe levée excepté Chuuya, Atsushi et une jeune fille plus loin dans l'amphi - se retenaient de rire aux commentaires de leur professeur.

De nouveau, c'est le professeur aux cheveux gris qui s'approcha du micro afin de se re-présenter.

" - Bonjour à toutes et à tous de nouveau, je suis Yukichi Fukuzawa, votre professeur de japonais classique et moderne, j'espère passer une meilleure année en votre compagnie".

De nouveaux rires, très vite arrêtés par le regard de Kôyô qui tentait désespérément de les maintenir tranquilles alors qu'un autre professeur s'avançait, de manière beaucoup moins assurée.  

" - Bonjour à tous, je suis votre professeur d'histoire et d'économie. Ango Sakaguchi"

S'il n'est pas plus assuré, il va se faire marcher sur les pieds, pensa Chuuya alors qu'il regardait les derniers professeurs se présenter.

" - Hello ! I am Francis Scott Fitzgerald ! Your English Teacher from USA ! Nice to meet you !"

" - Bonjour, je suis Ryûrô Hirotsu, votre professeur d'art du combat, j'ai changé le programme radicalement pour ne pas me laisser déborder par vos petites personnes comme à la fin de l'année dernière"

Enfin, le dernier professeur arriva, sous le rire générale de tout l'amphithéâtre.

- Oh sérieusement ! Essayez de me respecter au moins le premier jour ! se plaigna le professeur alors qu'on entendait un "Rintarô ne te laisse pas débordé par leurs réactions" de la part de Fukuzawa d'un air toujours sévère.

Le professeur fatigué soupira bruyamment avant d'hocher la tête et se présenter en ignorant les maintes et maintes reflexions des élèves.

" - Je suis Mori Ougai, professeur de biologie et chimie. Ravi de rencontrer les nouveaux de cette année ! Je n'ai rien de spécial à ajouter si ce n'est... Fyodor ! Dazai ! cria -t-il dans le micro créant un son inssuportable et les pointant du doigt, ne cherchez pas ! Cette année je ne me laisserez pas faire ! J'ai évo-lu-é ! Et j'ai trouvé des techniques! Vous ne m'aurez pas cette année !"

Alors que les professeurs semblait exaspéré par cette intervention - cela se lisait explicitement sur leurs visages - les élèves riaient alors que Fyodor et Dazai répondirent "Défi accepté".

Le professeur Rimbaud s'avança de nouveau devant le micro. Sa simple présence fit taire les élèves. En les regardant tous se taire, Chuuya se demandait réellement pourquoi celui-ci arrivait à leur faire peur. Enfin, avaient-ils réellement peur ?

Alors Chuuya fit quelque chose qu'il n'aurait jamais pensé faire. Il tapota discrètement le bras de Dazai, et toujours d'un air sec et distant, il demanda en chuchotant :

" - Dis moi, qui était votre professeur principal l'année dernière ? Et pourquoi lui à le droit a plus de respect que les autres ?"

Le sourire de Dazai ne fit que s'agrandir lorsqu'il entendit pour la première fois la voix de Chuuya, lui demander quelque chose de sa propre initiative. Il ferma les yeux et répondit alors en chuchotant également afin de ne pas perturber le discours du professeur principal.

" - L'année dernière, c'était Mori notre professeur principal. Et ce n'est pas parce qu'on se tait maintenant, qu'on va le respecter pour autant. C'est juste que les discours de Monsieur Rimbaud ont tendance à duré, et comme tu peux voir, c'est l'heure de manger."

Tout s'éclairait. Tout semblait logique maintenant que Dazai parlait. Mais Chuuya ne pouvait qu'admettre que les professeurs avaient bien joué sur le nouveau professeur principal. Parce que bien que les élèves avaient pas forcément prévus respect et calme durant la classe, Rimbaud avait plus d'allure qu'Ougai à ce moment précis, qui discutait de manière un peu trop proche avec un Fukuzawa qui le regardait très mal.

Chuuya inspira alors qu'il essayait de se reconcentrer sur le discours. Il avait encore une fois écouté la moitié. Le nom de la classe ? Aucune idée, et lors de l'énonciation de l'emploi du temps, il avait loupé tous les jours de la semaine jusqu'au samedi.

" - Ainsi le samedi est reservé pour des activités ou des contrôles pontuels. Les pensionnaires - bien qu'il me semble que l'entièreté de votre classe le soit - sont prié le dimanche de respecter le personnel. Aucune déviation sera accepté cette année."

Malgré que l'ambiance chez les professeurs semblaient imperturbable - à la seule exeption du discours du professeur de biologique et chimie - les trois nouveaux élèves de cette classe ne pouvait que se demander pourquoi les professeurs ne cessaient de faire références à l'année précédente.

Rimbaud inspira profondément avant de finalement prononcer les derniers mots de son discours :

" - Enfin, une nouvelle fois chère classe 1 - B, je vous souhaite une bonne année parmi nous. Je vous invite ainsi à rejoindre nos cantines, ou vous pourrez manger en la compagnie, exeptionnellement, de vos professeurs et du personnel"


Auteur : Chicken

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro