CHAPITRE 6:

Cela faisais trois jours que je marchais en direction du village de Suna, sous les reproches des Jūnins. Je marchait soit disant trop lentement.

Il fallait dire que je repoussais au maximum le moment où nous allions le retrouver, et pour cause, je savais pertinemment que si les réponses qu'il allait nous apporter n'étaient pas suffisantes, il se ferait tuer.

Tout laissait à croire que le Kage de Suna n'était pas au courant du véritable but de notre escapade, nous n'avions donc rien dit pour pouvoir mener cette enquête dans la plus grande des discrétion.

Notre Hokage avait donc demandé l'autorisation de notre venue à Suna pendant quelques jours, prétextant le besoin d'une pause pendant une mission.

Les deux pays n'étant pas en guerre, cette demande avait été immédiatement acceptée.

Je marchais sereine vers le village, quoi que peu entraînée pour ce qui m'attendait.

Le silence déconcertant de mes deux coéquipiers ne m'avait pas aidé non plus.

Alors que le sable commençait à tapisser le décor, je savais que nous n'étions plus très loin.

J'entendis pourtant un bruit au loin, puis les deux ninjas confirmés à mes côtés tombèrent. Il me fallut une fraction de seconde pour réagir, mais il était déjà trop tard.

Quelqu'un m'injecta une substance dans le bras. Cela piquait. Ma vision se brouilla instantanément et je tombais au sol.

Nous avions cruellement manqué de vigilance, et cela se faisait malheureusement ressentir.

Izumo et Kotetsu ne s'étaient pas fait prendre, ils avaient simplement été assommés. Moi par contre, je me sentais transportée, sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit. Au bout d'une petite heure, je réussis enfin à bouger et balbutiais quelques mots incompréhensibles.

-Tu m'avais dit qu'elle était endormie. Lâcha un homme que je ne distinguais pas

-Je l'ai endormi. Elle a du se réveiller, tiens la.

Je savais ce qui m'attendais, alors j'essayais de me débattre en vain. La même aiguille s'inséra dans mon bras, avec cette fois ci une plus grande dose de liquide.

Je n'essayais même plus de me débattre. Je savais que la situation était peine perdue pour moi.