Chapitre 19:

Je passais la porte de la grande bâtisse, ravalant mes larmes. Cette rencontre avec ma tante m'avait fait tant de bien.

-Gaara t'attends dans son bureau. Me lança Akihiko

-Merci Akihiko.

Il me sourit légèrement.

Je m'engouffrais dans le vaste couloir et entrais sans frapper.

Gaara était seul a son bureau. Il semblait très concentré mais leva directement la tête lorsqu'il sentit ma présence.

-Tout va bien ?

Je tentais de ne pas m'étonner de sa question, qui était assez inhabituelle et hochais simplement la tête en m'avançant.

-Tu peux t'assoir, j'ai bientôt terminé.

Je m'exécutais en silence, mais au bout de quelques dizaines de minutes, le temps me parut long.

-Tu as besoin d'aide pour trier tes papiers ?

-Non.

-Tu as besoin de moi pour autre chose ?

-Non.

-Alors qu'est ce que je fais la ?

Il sembla surpris de ma question.

-Eh bien, mais tu es sous ma surveillance.

-Je ne vais pas passer mes journées comme ça, c'est ridicule.

-Tu as raison, je te trouverais quelque chose à faire demain.

-Et pour mon entraînement ?

-Il y a un jardin en bas du bâtiment. C'est très bien surveillé, tu peux t'y amuser a lancer des Kunai si tu veux.

Je crus d'abord a une blague, mais connaissant maintenant mon interlocuteur, je compris qu'il était on ne peut plus sérieux.

-Je ne supporterais pas ça longtemps Gaara. Je suis une ninja pas une potiche. Je préfère encore être en danger de mort plutôt que de rester une seconde de plus ici.

-Si tu repars en mission, tu seras en danger, je ne veux pas avoir fait tout cela pour rien.

-Gaara, je suis une ninja, je suis en danger à chaque mission, or je ne suis jamais morte. S'il te plaît, fais moi confiance.

Il souffla profondément, comme si il avait enfin émis l'hypothèse de prendre mon entraînement au sérieux.

-Très bien, j'ai une mission à donner a ma sœur demain, tu pourras y aller aussi.

Je souris victorieuse. Il était temps que je reprennes les missions, il était hors de question que je perdes la main.

Cette autorisation m'avais mis de bonne humeur, et m'avait presque fait supporter la demie heure suivante que je passais immobile a attendre que Gaara ait terminé son travail.

Il leva finalement la tête vers moi.

-Alors, raconte moi ce qu'il s'est passé avec ta tante.

Je savais qu'il s'était forcé a poser cette question, mais cet effort me touchait. Je décidais alors d'abréger pour ne pas l'ennuyer.

-On est allé au cimeterre, elle m'a tout raconté pour mon oncle.

-C'était quelqu'un de bien. Si il n'avait pas convaincu le village, je ne serais pas la aujourd'hui.

Je ne savais pourquoi, mais l'envie de me confier me traversa.

-Je regrette de ne pas l'avoir revu.

-Il ne t'en a jamais tenu rigueur. Il avait souvent des nouvelles de toi grâce a ta grande sœur, et il était fier de toi.

-Comment tu sais cela ?

-Je lui demandais souvent des nouvelles de toi. Et puis, il n'y avait pas forcément à demander. Lorsque tu es devenu chuunin, je crois que tout le village a été au courant.

Mon cœur rata un battement, évidement, l'attitude de mon oncle me faisait plaisir, mais le fait de savoir que Gaara avait prit des novelles de moi me fit ressentir quelque chose de très particulier; un sentiment nouveau sur lequel je ne pouvais pas vraiment mettre de mots.