CHAPITRE 9:

J'étais désormais assise sur un lit, dans une chambre du bâtiment. Elle était simple, épurée, comme si elle n'appartenait à personne.

Le ninja médecin était en train de m'inspecter, malgré mes objections. Je n'avais cessé de lui expliquer qu'ils ne m'avaient fait aucun mal.

A la fin de mon inspection, il consentit finalement à me croire, et me conseilla de me reposer avant de sortir de la pièce, seulement, Kankurô était toujours dans un coin et me fixait.

-Qui es tu?

Il esquissa un sourire.

-C'est plutôt à toi que je devrais le demander, mais si tu insistes, je suis Kankurô, le frère de Gaara. A toi de te présenter maintenant.

-Je ne savais pas qu'il avait un frère... Je suis Hachiko, une amie d'enfance de Gaara.

-C'est impossible, tu mens.

-Pourquoi?

-Gaara n'avait pas d'ami étant petit.

-C'est vrai, j'étais la seule. Et puis, je ne suis pas restée ici longtemps. Je pensais même qu'il m'avait oublié.

-Visiblement ce n'est pas le cas. Il a beaucoup changé tu sais ?

-Comment ça?

-De son enfance torturée, il est devenu ce que les gens voyaient en lui. Puis, une rencontre a tout changé, et il a décidé d'être celui qu'il est aujourd'hui. Le fait qu'il soit accepté est quelque chose de récent tu sais.

-Quelle est cette rencontre ?

-Un certain Naruto.

-Natuto Uzumaki? Il est de mon village.

-Je le sais bien.

-Peux tu me dire pourquoi je suis là.

- Tu n'est pas bête, tu vois bien, cet homme t'a utilisé comme monnaie d'échange et...

-Je sais ça, ce que je veux savoir, c'est qui est cet homme, et ce qu'il voulait.

-C'est confidentiel. C'est une histoire qui doit rester entre cet homme, et les hauts dignitaires de Suna.

-S'il te plaît... Ce n'est pas comme si je n'étais pas mêlée à cette histoire...

Il souffla.

-Je suis désolée, je ne peux rien te dire.

-Écoute, je ne sais pas qui étaient ces gens, mais ta parole a l'air d'avoir un impact au sein du conseil, je veux alors que tu saches ces choses.

-Quelles choses ?

-Lorsqu'ils m'ont kidnappé, ils ne m'ont fait aucun mal, ils avaient véritablement l'air désespérés. Je ne sais pas ce qu'ils veulent, mais ils ont l'air d'en avoir véritablement besoin.

Il sembla réfléchir, et hocha la tête doucement.

-Tu devrais te reposer, ne te fais pas de souci, tu es sous haute surveillance maintenant.

-Attends ! M'exclamais-je.

Il se tourna légèrement.

-Je n'étais pas seule, j'étais venue avec deux coéquipiers et...

-Ils sont à l'hôpital. Ils ont été endormi avec un breuvage puissant, mais les médecins ont affirmé qu'ils se réveilleraient sans aucune séquelle dans les jours à venir...

-Il faut que je fasse un rapport à mon Hokage...

-Nous nous en sommes déjà chargés. Repose toi désormais.