Piano
Dans le noir la lueur orangée d'une fenêtre
Semble pouvoir extraire des effluves aériens
Du vieil instrument branlant. Ainsi l'aube pénètre,
Révèlant les partitions de quelque musicien
Parti autrefois pour une illusoire romance.
Tout ce qu'il reste ici sont des lambeaux de mémoire.
Orange et mandarine, poussiéreuses fragrances
Caressent le velours de l'ébène et de l'ivoire.
Le piano exhale des mélodies fascinantes,
Ancien, désaccordé, cristallin, réminiscent.
Sa douce ritournelle aux notes hésitantes
Égare mes souvenirs de ses vibrants accents.
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