Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝟏𝟓 : I Smile

Minho
Mon voisin de classe était revenu de son départ précipité une heure plus tard, et avait refusé de me révéler quoi que ce soit.

Très bien. Je me débrouillerai seul pour obtenir ces informations.

J'adorais fourrer mon nez dans les affaires des autres, en particulier dans celles des personnes qui m'étaient proches. Après tout, la connaissance était la plus puissante des armes.

Je finissais toujours par être au courant de tout, rien ne pouvait m'être caché trop longtemps.

Enfin, sauf Jisung.

Lui, il dissimulait parfaitement bien son jeu. Il était indéchiffrable. Mais il avait malgré tout laissé une faille de taille dans sa carapace : il avait accepté de discuter avec le directeur. En conséquence, j'avais légèrement espionné et appris deux-trois trucs.

Plus déterminé que jamais, un plan avait rapidement germé dans ma tête.

La sonnerie, indiquant la fin des cours, résonna dans l'école. Je rangeai mes affaires à toute vitesse, mais en me retournant, je constatai que Jisung n'était plus là. « Merde, comment il a fait pour disparaître aussi vite ? » me demandai-je.

— Minho ! Attends !

Chan s'approcha de moi. Il ouvrit la bouche, mais je le coupai :

— J'ai pas le temps, à plus !

— Minho ! Come back here immediately !

Je courus à l'extérieur sans me retourner. Mon regard fureta dans tous les sens, et je finis par apercevoir Jisung, s'aventurant sur un sentier que je n'avais jamais emprunté. « Tu es à moi », jurai-je.

La première étape de mon plan consistait à approcher la cible.

Je m'avançai à grands pas vers lui, et lorsque je le distançai de seulement un mètre, courus me placer à ses côtés. Je me mis à marcher à son rythme, attendant de voir s'il allait réagir.

— Salut ! lâchai-je allègrement.

Jisung m'ignora. Il semblait enveloppé d'un cocon de silence qui donnait l'impression que si l'on s'approchait trop de lui, cela nous mettrait en sourdine.

Je tentai de ne pas me montrer exaspéré. Ma détermination était plus forte que mon amour propre.

— T'as passé une bonne journée ?

Silence.

Bon, il semblerait que je doive déployer la deuxième opération vu l'absence critique de réactions de sa part.

Il s'agissait de discuter avec la cible.

Peut-être que si je lui racontais ma journée plutôt lassante, il ouvrirait sa bouche désespérément scellée. « Allez Minho, tu peux le faire », m'encourageai-je.

— Tu sais, ma journée était vraiment horrible ! D'abord, maman m'a réveillé beaucoup trop tôt, et ensuite je me suis ramassé la barrière de l'école dans la gueule.

Il était enrobé d'un silence persistant.

— Tu connais Seungmin ? Pour te situer, c'est mon voisin en Coréen. Eh bah lui, au milieu du cours, pouf ! Il s'est évaporé ! Je suis presque certain qu'il est allé voir Hyunjin, vu qu'il était parti à l'infirmerie. Bon ça, tu devrais sans doute le savoir, t'es dans la même classe.

Son mutisme opiniâtre commençait sérieusement à m'oppresser.

— Eh bah devine quoi ? Déjà, il est revenu une heure plus tard, mais en plus, quand je lui ai gentiment demandé qu'est-ce qui s'était passé, et il ne m'a pas répondu, ce traître !

Je me mis alors à parler sans m'arrêter. Je déblatérais des choses inutiles, j'espérais que Jisung finisse par dire quelque chose, n'importe quoi. Je voulais juste qu'il me donne une impression de vivacité, parce que jusqu'à maintenant, il avait toujours ressemblé à un cadavre défraîchi tout juste sorti d'un cimetière. Bon, il n'empêchait pas qu'il s'agissait d'un très beau spécimen.

Le noiraud était intriguant parce qu'il ne se mêlait jamais aux autres élèves, ne parlait jamais, ne montrait jamais son visage, était toujours habillé de noir. Les seules parcelles de peau que l'on parvenait à distinguer chez lui étaient son cou et ses mains. Il avait une pomme d'Adam saillante, tellement séduisante.

Ses mains, quant à elles, étaient très blêmes, et il avait de longs doigts recouverts de bagues métalliques et adamantines. Certaines semblaient avoir beaucoup de valeur.

Une d'entre elles, mise à son auriculaire gauche, attira mon attention. Elle avait la forme d'un serpent enroulé sur lui-même, et son anneau, en obsidienne, luisait de légères teintes rougeâtres. Le plus frappant était sans doute les crocs et les yeux du serpent. Ces dernières brillaient d'un éclat zinzolin, et les canines étaient faites d'améthyste.

Elle était magnifique ! Je brûlais de lui demander d'où elle provenait, mais j'avais peur de le rendre encore plus léthargique qu'il ne l'était déjà.

Alors je débitais des flots continus de paroles en dévorant du regard ses belles mains et son long cou pâle. Peut-être bien que je l'ennuyais, mais pour ma part, je m'amusais follement. Sauf peut-être que je commençais à avoir terriblement soif, et que l'on s'éloignait de plus en plus de mon point de repère. Je risquais de me perdre pour la deuxième fois de la journée, mais tant pis, ça en aurait valu la peine. Même si je n'arrivais pas à faire parler Jisung, ça m'aurait au moins permis de le côtoyer.

Ce que je racontais avait perdu tout sens, je ne réfléchissais même plus avant de parler. Je commençais sérieusement à avoir besoin de me désaltérer, mais je continuais inlassablement. Je voulais le pousser au bout de ses limites, voir combien de temps il pourrait tenir. Je le savais, je pouvais être particulièrement insupportable quand je m'y mettais.

Nous vîmes bientôt un grand bâtiment se dresser devant nous, et lorsque j'entendis des cris en provenir, j'en conclus qu'il s'agissait d'un lieu peuplé d'enfants.

Donc, ce que j'avais entendu était vrai. Jisung vivait à l'orphelinat, ce qui était fort intéressant...

Lorsque nous parvînmes à une centaine de mètres de l'entrée, mon interlocuteur silencieux s'arrêta brusquement. Il serrait ses poings avec tellement d'impétuosité qu'il trémulait.

Je l'avais mis en furie.

— Ferme ton caquet, putain.

J'écarquillai les yeux sous l'ahurissement. Mon compagnon en profita pour s'éclipser et entrer dans le bâtiment, me laissant au milieu du chemin, complètement coi.

Une expression triomphante prit finalement place sur mon visage. « Et ça fait une victoire pour Lee Minho ! »

Je me mis à danser de joie, sans prêter attention aux expressions désapprobatrices des passants. À la place, je gambadai vers une route au hasard.

— Il m'a parlé ! Putain, Jisung a dit quelque chose !

Une vieille dame m'incendia du regard, ce qui me fit rire impudemment. J'avais décidé que rien ni personne ne pourrait atténuer ma joie, pas même les gens hargneux.

Reconnaissant enfin le lieu où je me trouvais, je me mis à courir, slalomant entre les obstacles. Je venais de me souvenir que j'avais oublié de prévenir ma mère de mon retard. J'allais définitivement mettre une deuxième personne en colère si je ne me dépêchais pas.

Si j'avais été fâché contre maman, je ne ressentais maintenant plus que de la reconnaissance pour elle. C'était grâce à elle si j'avais pu en apprendre plus sur Jisung.

Arrivé devant chez moi, je poussai la porte.

— Maman je suis r...

Une masse hurlante me tomba dessus.

— Minho ! Où est-ce que tu étais passé, nom du ciel ! Pourquoi tu ne me répondais pas ?

— J'étais occupé, désolé...

— J'étais tellement inquiète ! Ne me refais plus jamais une peur pareille Lee Minho, compris ?

Un sourire pointa sur mes lèvres.

— Quel gamin insolent ! grommela maman en faisant mine de me taper. Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?

Ma rencontre avec Jisung me revint en mémoire.

— Oh, rien.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro