— LOVE —

L'amour.

Un sujet bien vaste, déjà abordé par de millions d'écrivains, de poètes, de musiciens. L'amour est un sentiment inspirant et remplit de secret.
C'est vrai, comment expliquer ces torsions si agréables qui explosent dans le ventre dès que la personne aimée vous regarde un peu trop longtemps dans les yeux ? Comment une simple caresse peut-elle embraser la peau, créer des frissons si puissants ? Peut-être était-ce inexplicable.

C'était étrange.

On nous demande souvent d'y mettre des mots, parfois même de le nommer, ce sentiment dévorant. Pourtant, c'est impossible. Impossible. L'amour est un casse-tête que même les plus grands ne comprennent pas. L'amour, ça consume, parfois ça tue.

L'amour fait souffrir, putain, ouais, l'amoureux a mal. Certains y vont tête baissée, tout en sachant que leurs coeurs en pâtiront, de cette souffrance aveugle qui bloque du bout des cils au bout des doigts de pieds. Ils y vont, parce que, en soit, l'amour ça nous tombe dessus sans crier gare. Mais peut-être que s'engager tout en sachant pertinemment qu'ils auront mal, ça atténuera la douleur ? Ou alors, font-ils le choix d'aimer en souffrant ? Oui, savoir qu'on va souffrir, ça change la donne, on s'y prépare, on s'y fait et on s'en remet.

Malgré tout, l'amour, c'est grandiose, c'est extravagant, c'est le sentiment de toute une vie, ça tombe comme les giboulées de Mars, ça attaque comme le soleil d'Août, et ça caresse comme la brise d'Octobre. Et comme ça, sans s'y attendre, tu croises les yeux d'une jolie personne, et t'es amoureux.

C'est con, hein ?

L'Amour, c'est une grande dame.

Les amoureux, souvent, ils s'aiment, très fort. Plus que la glace au chocolat, mais peut-être un peu moins que le Seigneur des Anneaux. Les histoires d'amour, l'homme et la femme qui s'embrassent sous la pluie, les longues soirées à se câliner, les gens aiment ça. Même quand ça dure pas, même quand c'est aussi impossible qu'une entente entre les Capulet et les Montaigu. Les gens adorent ça. Pour de vrai, c'est pas une blague. C'est indispensable.

Une histoire d'amour, ça se lit, ou ça se vit. Ça détruit des vies, ou juste une soirée, si t'as de la chance. Le romantisme, c'est quelqu'un, une personne grande, belle et scintillante. C'est Cupidon, son arc, ses flèches, et un peu de hasard.

L'amour c'est le 14 février, avec des roses rouges et des bagues en diamant. Les mariages dans des châteaux, avec des pièces montées, des strasses et du blanc.

L'amour c'est un funambule sur une corde fine. Il tangue, tangue, il perd pied ! Non ne tombe pas ! La salle en haleine, la main sur les lèvres, il ne faut pas perdre le nord ! Oui. Remet toi droit. Et avance, rejoins l'autre côté. S'accrocher, ne pas oublier, bien se cramponner.

L'amour, c'est à deux, ou à trois, si l'envie vient d'un triangle amoureux qui éclate comme une pluie fine.

Parfois, c'est tragique, parfois, on meurt.

Jusqu'à se que la mort nous sépare.

Justement, si la mort nous sépare, qu'adviendra t'il ? Un bouquet de rose sur une pierre où est gravé ce prénom qui t'as changé la vie. Pourquoi pas ?

Après tout, quelle personne décédée n'a pas aimé ?

Dans une histoire d'amour, si on enlève la tragédie de la larme qui perle au coin des yeux, des triangle amoureux à en perdre la tête, ou de la mort qui sépare deux êtres fraichement mariés, si on enlève Antigone à ses frères décédés, ou Roméo à sa Juliette, que devient l'amour ?

Un long fleuve tranquille, où on s'accroche, toujours. Il n'y a pas forcément de cascade à ce fleuve, c'est juste grand, long, ça dure toute la vie, jusqu'au beau matin de ta centième année, où l'être aimé à rejoins le ciel, où tu t'allonge dans tes draps blanc, et que tu décides de quitter ce monde à ton tour, les rides du bonheur au coin des yeux.

Oui, ça existe aussi, ça. Ne boire la tasse qu'une seule fois, et en oublier jusqu'à son prénom quand tu croise les pupilles qui t'ont fait basculé dans les mains d'Aphrodite.

Oui, ça existe.

L'amour n'a jamais eut de sens, et il n'en a aucun.

Tout le monde dit détester cela, l'amour, mais en vrai, on en cherche tous.

Elle est belle la vie, quand t'es amoureux.

L'amour, c'est confortable, ça t'aide à te reposer sur tes lauriers, c'est une épaule en plus.
Si ce sentiment avait ne serait-ce qu'une explication, c'est cela, ce confort.

Quand t'es amoureux, c'est que t'as déjà vécu le déluge. T'attend pas à l'orage si tu peux avoir le soleil.

L'amour n'a pas de lendemain. C'est un art libre, et un peu sauvage. C'est du désir langoureux d'embrasser, de toucher, d'aimer.

L'amour, c'est étrange, mais c'est amusant quand c'est les autres.

Jisung, son déluge, son coup de foudre aussi étrange que surprenant, c'était cet été là.
Il est tombé amoureux.
Soudainement.
En un simple regard. Juste un.

Et malgré tellement de contraintes, en fin de compte, leur histoire fut tellement belle. Le truc à couper le souffle. La sincérité, la splendeur, la beauté des yeux, du coeur. Ils étaient tout bonnement somptueux.

"Après cet été, aime moi autant. Autant que tu aimes le mois d'août et les étoiles filantes."