Précieux
La vie est un don si précieux, une valeur inestimable dans tout l'Univers et pour chaque individus.
Il faut la chérir, l'aimer et la préserver car lorsqu'elle nous est enlevée, plus rien ne peut la ramener.
Mais ce don peut nous êtres être retiré trop tôt et apporter la peine sans fin.
Et cela, Phelios le sait mieux que quiconque...
Le Duc Phelios est un ancien Atoise et depuis vingt millions d'années ministre de la protection et de la guerre. Il est également un ami très proche du roi des Encestrale de l'Anneantissement mais en plus, le père de Saterys.
Perdre pour l'éternité son âme-sœur, on ne s'en remet jamais. Phelios connaît parfaitement cette sensation de vide dans l'âme, de désespoir constant et de joie perdue à tout jamais.
Il n'oubliera jamais le jour funeste où il a perdu Maryas, son âme-sœur.
C'était il y a 24 027 987 ans, le 4 mai et toute la tragédie s'est déroulée sur la planète Hameym* mais communément nommé "Terre".
Ce lieu et cette date seront pour lui toujours maudit et ses souvenirs de cette journée reste autant vivace après tout ce temps.
Il s'agissait d'une mission, pas des plus faciles mais une mission importante. Il devait lui et ses trois camarades Atoises retrouver un groupe d'enfants, enlevés par un Encestrale du Savoir étant devenu complètement fou.
Il était allé sur la planète "Terre" accompagné de ses collègues et étonnamment, de Maryas, une simple Pyafez*.
En temps normal, elle n'aurait pas dû prendre part de la mission et Phelios s'était opposé à sa décision d'y participer en répétant que c'était dangereux et qu'elle n'était pas à sa place pour une mission d'une so grosse ampleur.
Cependant, Maryas avait insisté, appuyant sur l'argument que l'un des enfants était son petit frère et qu'il était son devoir de grande sœur de le sauver. Elle se sentait coupable de n'avoir pas put le protéger correctement et voulait réparer son erreur.
Phelios avait finalement cédé, il ne tenait jamais bien longtemps face à elle quand elle était aussi déterminée, mais il lui avait fait promettre à ne prendre aucun risques inconsidérés.
Maintenant, il sait qu'il n'aurait pas dû céder aussi facilement ce jour-là et il le regretta très vite...
La situe avait dégénéré beaucoup trop rapidement. Leur ennemi leur avait tendu une embuscade et avait blessé sévèrement l'un d'entre eux. Il ne s'attendait pas que l'homme fou invoquerait des "doubles" de lui-même.
Ils n'étaient pas suffisamment préparés mais ils gardaient en vous leur mission : sauver les enfants.
Et pour rien dans l'Univers ils échoueraient !
Pense que les Atoises s'occupaient du mieux qu'ils pouvaient des doubles, Maryas avait retrouvé les enfants. Elle les ramenait vers un portail qu'il les mèneraient vers la planète Amalion où les Gardiens de l'Univers les prendront en charge pour les ramener à leurs familles respective.
Mais d'un coup, le drame arriva.
Un sort lancé, une attaque mortelle puis un cris qui glace le sang.
"- MARYAS !!!!" Hurla Phelios
Il se précipita vers elle, lâchant son épée pour mieux la rattraper avant qu'elle s'écroule sur le sol.
"- Maryas, accroche toi ! On va te ramener et on va te soigner ! Tiens bon !"
"- Il...Est...Trop tard..." Murmura-t-elle en toussant du sang
Elle le fixait difficilement, ses yeux à moitié clos et ses yeux de couleurs bleues et verts se ternissant petit à petit. Sa peau qui pâlissait de plus en plus et la tâche rougeâtre prenant à une grande vitesse de l'ampleur et changeant ses vêtements de couleur mauves en un rouge foncé tirant vers le noir.
"- Non...Non non non non...Ne me quitte pas...Vea mae*..."
"- Ne...M'oublie pas...Phelios...Je...Yat mi asymia..." murmura-t-elle encore plus faiblement
Elle posa en tremblant une main sur la joue de son amour qui celui-ci pose la seconde juste après sa main sur la sienne, stoppant les léger tremblements qui animaient la main de sa chérie.
Elle était froide. Il sentait la vie de son âme-sœur commencé à partir au loin.
Elle fit un faible sourire, son dernier sourire. Elle ferma ses yeux avec quelques larmes qui coulaient le long de ses joues.
Puis c'est la fin. Sa précieuse vie fût prise par les bras de la déesse Oria qui avait assisté à ce triste spectacle.
Il la serra plus fort contre lui en pleurant toutes les larmes de son corps et hurlant à plein poumon le prénom de son amour.
"- Père ? Père vous allez bien ?"
Phelios rouvrent ses yeux, une larme coulant sur sa joue. Il s'est laissé à nouveau perdre dans son esprit.
Il tourne sa tête vers son fils qui le regarde surpris et inquiet pour lui.
"- Père, pourquoi pleurez-vous ? Tout vas bien ?"
"- Ne t'en fais pas Sat', c'était juste un mauvais rêve." Répond-il simplement en lui souriant vite fait
Saterys est peu convaincu mais n'insiste pas. En 27 ans d'existence, il n'a jamais su ce qui rend son père aussi mélancolique et triste. Peut-être un jour, il lui expliquera, il sait qu'il doit lui laisser le temps de trouver la force pour tout lui dire, se doutant que ceci doit être quelque chose de très douloureux.
"- Très bien père. Je me demandais si vous vouliez bien vous entraîner avec moi pour vous faire changer les idées."
"- Avec plaisir mon fils. Je vais voir si tu arrives enfin à dépasser ton père." Répond-il en plaisantant
Il sourit en entendant son fils râler puis le suit vers la salle d'entraînement.
Heureusement qu'il a son fils, la seule personne qui a réussi à lui rendre le sourire et encourager inconsciemment à retrouver la joie.
Son précieux fils qu'il jure de ne pas perdre.
Plus loin, sur la planète bleu aux immenses océans. De nos jour où prospère l'air des humains depuis que quelques millions d'années par rapport à la longue vie de leur planète.
Dans une forêt, la plus grande et surnommée "Poumon de la Terre", dans son centre, repose une splendide camélia verte foncé possédant des petits points bleus océans sur ses pétales.
Une âme qui de là où elle se trouve garde un œil bienveillant sur son âme-soeur.
Lili-Arwen
*Hameym : Dans l'ancien Encestrale cela se traduit "Blanche bleue" et ce nom désigne la planète Terre.
*Vae mae : "Mon amour"
*Pyafez : Il s'agit d'une catégorie sociale regroupant tout ceux qui n'appartiennent pas aux autres catégories sociales ( Exemples : Les artisans, les banquiers, les professeurs,...).
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