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Chapitre 3


CHAPITRE 3

Le feu de joie fut une soirée agréable dans l'ensemble, si on oublie l'éloge de Jace que m'a faite Bonnie. Peu de collégiens étaient présents, probablement trop intimidés d'être avec des personnes plus âgées. C'était une drôle d'expérience, du moins pour moi. Le lycée à Los Angeles était beaucoup plus sérieux sur le sujet des fêtes d'école. Chaque soirée devait être chaperonnée par un adulte et ne devait pas dépasser une heure du matin, à part pour le bal des finissants, qui était une exception. La soirée d'hier était différente. Aucun adulte n'était à l'horizon et j'eus même cru voir de l'alcool passer entre les mains de quelques élèves bornés.

Cependant, écouter Bonnie parler de mon nouveau colocataire est vite devenu lassant. J'ai d'abord coupé le son de sa voix, mais ce ne fut que plus ennuyeux. Je suis donc allée me coucher, prétextant être fatiguée du long trajet que j'ai dû faire pour venir ici.

Malheureusement, je ne pus me plonger dans un sommeil très profond puisque je fus réveillée brusquement à peine une heure après. Des ricanements résonnaient dans l'entrée, des objets tombèrent au sol et une feinte voix se faisait entendre.

Inquiète par cette soudaine intrusion, je traînais mon corps encore endormi vers la direction du boucan, j'étais cependant prête à intervenir en risque de danger.

Mes yeux s'écarquillèrent et je m'arrêta lorsque j'aperçus Jace... avec de la compagnie. La scène devant moi était plutôt inconfortable puisque Jace était en train d'embrasser langoureusement ce qui semblait être sa copine, Hailey, si je me souviens bien.

Le couple était appuyé contre le mur de l'entrée, et ils ne manquèrent pas de faire tomber une lampe dans leur élan. Leurs baisers étaient fougueux et les mains de Jace soulevaient dangereusement les jambes de Hailey. Il était évidemment clair que le duo ne m'avait pas encore vue, puisque la température entre eux ne faisait qu'augmenter.

Je ne savais pas quoi faire. La situation était extrêmement gênante et je ne voulais pas risquer d'être vue. Tout mon corps était fermement fixé sur le sol, ma bouche scellée et ma respiration soudainement plus longue. Il ne fallait pas que je me fasse repérer. Mon attention se décala sur le couple lorsque j'entendis des ricanements de la part d'Hailey.

J'eus un moment de panique, pensant avoir été repérée, mais les ricanements de la grande brune semblaient être un des nombreux effets que les lèvres de Jace procurent sur elle. Soulagée, je décidai que maintenant était un bon timing afin de retourner discrètement dans ma chambre. Ce fut un bon plan, jusqu'au moment où mon âme maladroite décida de faire réapparition et de me faire trébucher sur le coin du canapé. Ma chute fut plutôt bruyante et je n'eus même pas à regarder derrière moi pour savoir que j'avais interrompu l'intense séance entre Jace et Hailey.


- Jace ! fit une voix stridente après ma chute.


Je me levai et me tournai vers le couple, un sourire désolé au bout des lèvres. Hailey n'était plus - gluée  à Jace, mais elle n'était pas pour autant très loin, puisque ses bras étaient encore enlacés autour du coup de Jace. Ce dernier arborait une expression neutre face à la situation.

- Qui es-tu ? demanda la grande brune d'un ton qui ne m'inspirait pas vraiment confiance.

- Je-je, hum..., bien trop gêné, je ne sus quoi dire.

Jace parla à ma place :


- C'est ma colocataire. Inutile de faire les présentations, dit-il d'une voix plate.


Ignorant les paroles de Jace, je saluais le couple de la main et partis me coucher. Demain va être une longue journée.

...

Le réveil fut dur. Il faut dire que la sérénade nuptiale de Jace et Hailey m'a enlevé quelques heures de sommeil. Mes yeux étaient lourds et mon corps ne semblait pas vouloir quitter mon lit douillet.

Cependant, aujourd'hui est un grand jour. Il s'agit du début des cours. Qui est impatient d'aller en cours me diriez-vous ? Eh bien, je le suis. J'ai hâte de découvrir les lieux et de me faire de nouveaux amis.

Enfin décidée à me lever, je pris mon courage à deux mains et ouvrit mon armoire. J'avais évidemment pris soin de préparer ma tenue de rentrée avant de venir ici. C'est pour cela que je ne réfléchis pas à deux fois et attrapai mon pull bleu bien trop large pour moi et mon jeans noir.

Après avoir appliqué un peu de mascara sur mes cils, j'attachais ma chevelure blonde en une queue de cheval. À peine eus-je eu le temps d'attraper une pomme que l'horloge m'indiquait qu'il était plus que l'heure de partir. Je pris mon sac en vitesse et partit en direction de ma première heure de cours de la journée.

Étrangement, je trouvai la salle d'Histoire sans encombre. Les bâtiments ont beau être grands, il n'y a pas autant de salles de cours que l'on peut penser.

Respirant un bon coup, je passai la porte et entrai dans la classe. Les regards se tournèrent vers moi un instant par curiosité, mais très vite tout le monde reprit ce qu'il avait à faire. La classe était déjà pratiquement pleine, cependant il n'y avait qu'une quinzaine d'élèves. Je m'avançai vers le fond de la classe, le seul endroit où des pupitres semblaient être encore vides, et pris place près de la fenêtre.


- Hey, entendis-je à peine assise.

Je tournai la tête et mis un visage sur la voix. Il s'agissait d'un garçon aux cheveux légèrement bouclés. Ses yeux étaient d'un bleu impressionnant et son visage correctement sculpté.



- Hey !


- Es-tu nouvelle ici ? Il plissa ses yeux, attendant une réponse de ma part.

- Hum hum, hochai-je la tête, intimidée et mal à l'aise.

Lucky a toujours été meilleur que moi dans ces situations. Il a toujours été le plus sociable des deux. Il arrive très vite à se faire des amis, c'est pour cette raison que je ne m'inquiète pas pour sa vie sociale ici. En revanche, en ce qui me concerne, je suis timide. Pas excessivement, mais j'ai du mal à engager une conversation avec un étranger.


- Bienvenue dans ce cas-là, le garçon sourit. Oh, je suis Matt Clark, au passage, ajoute-t-il en me tendant sa main.

- Merci, répondis-je en secouant sa main. Je m'appelle Elena Collins.

.

Matt me fit un sourire charmeur et fut sur le point de dire quelque chose lorsque le professeur entra dans la salle.


- Bonjour et bonne rentrée tout le monde !

Il nous salua en passant la porte. Il s'agissait d'un homme, probablement dans la cinquantaine. Il portait un pull bleu foncé ainsi qu'une cravate rouge autour de son cou.


Matt resta silencieux tout le long du cours, un stylo bleu entre les lèvres. Je fus surprise par son amabilité et sa gentillesse.

...


Le reste du cours fut très ennuyeux, probablement parce que l'histoire est une matière que je n'affectionne pas spécialement. Mais ma matinée fut tout de même agréable. Les autres cours, bien plus intéressants que l'histoire, se sont déroulés sans surprise. Il était désormais temps de faire face au chaos de la cafétéria.

Je poussai les deux grandes portes séparant les longs couloirs et la cafétéria. Un immense chahut se fit entendre à partir du moment où je passai la porte. Le calme des couloirs n'était plus et était désormais remplacé par d'incessantes conversations à haute voix.

Je trottinais jusqu'au restaurant et commençais à faire la queue. Le menu semblait être particulièrement varié puisque différents mets y étaient proposés. Il y en avait pour tous les goûts : pizza, hamburger, lasagnes, pommes de terre, mais aussi salade César, dinde, et fruits de mer. Je me contentais de simples pommes de terre avec un peu de salade.

Mon plateau à la main, je scannais la grande salle à la recherche d'un endroit tranquille. Une petite table se trouvait dans un coin de la cafétéria, je décida de m'y installer.


- Hey, Elena !, s'exclama Bonnie, me faisant une peur bleue.

Je posai une main sur mon cœur, dans l'espoir de calmer mon pouls.

- J'ai bien failli faire une crise cardiaque, ricanai-je devant les grands yeux de Bonnie.

- Désolé je voulais pas t'effrayer. Tu manges toute seule ? me demanda-t-elle.

J'hochai la tête, un peu gênée de sa constatation.

- Mes amis et moi pouvons nous asseoir avec toi, comme ça je te les présenterais, proposa Bonnie.

- Avec plaisir, sourit-je.

Peu de temps après, la table était remplie par six autres personnes, y compris Bonnie. Le groupe me sourit de plus belle.

- Salut ! s'exclama une fille aux cheveux couleur de feu.

- Salut, dis-je à mon tour.

- Je suis Aubrey, elle m'informe.

- Elena, l'informai-je à mon tour.

Elle hocha la tête, Hum hum, je sais. Bonnie nous a parlé de toi.

Bonnie me fait un clin d'œil.

- Lui, c'est Ron..., continua Bonnie en désignant un garçon métis aux cheveux bouclés. Ses yeux étaient d'un vert si clair qu'ils dérivaient presque sur le bleu.

Il me salua de la main, tandis que j'hochais simplement la tête de haut en bas.

- Ensuite, il y a Alice et Jasper. (Bonnie pointa sur deux têtes blondes), frère et sœur, ajouta-t-elle.

- Malheureusement, souffla Jasper en roulant les yeux, ce qui me fit rire.

- Hey, Alice prit un faux air offensé - j'ai entendu !

- Génial ! T'es pas sourde, Jasper répondit d'une voix plus aiguë que la sienne.

Leurs chamailleries me font penser à Lucky et moi.

- Toujours à se chamailler ces deux-là, Bonnie soupira en prenant une frite de son assiette. Une fois Jasper a remplacé le shampoing d'Alice par du dentifrice. Je te dis pas les dommages ! Elle avait les cheveux dans un état ! raconta Bonnie.

Je souris à l'anecdote.

- J'avais de bonnes raisons de faire ça ! Jasper s'exclama, pointant un dangereux doigt vers Bonnie. Elle a coupé tous mes t-shirts en deux !

Alice objecta : - J'ai fait ça uniquement parce que tu le méritais ! Et puis de toute façon qui utilise du fond de teint pour son projet de science !

Jasper répondit aussitôt : - J'ai confondu ton maquillage avec de la peinture, j'ai pas fait exprès !

Leurs chamailleries continuent mais je n'y prêtais plus attention. L'arrivée hollywoodienne de Jace et Haylay prit d'assaut mon attention. La cafétéria semblait beaucoup moins bruyante tout d'un coup. Certains curieux comme moi braquent leurs regards sur le duo, mais les yeux assassins de Jace leur firent détourner le regard aussitôt. Son allure était fière et assurée. Il marcha en direction de la plus grande table de la cafétéria, et pour un court moment, ses yeux rencontrèrent les miens lorsqu'il passa à côté de notre table.

Sa table était de loin la plus grande, la plus peuplée et la plus bruyante de la cafétéria. Tout un cliché.

- Elena ? s'exclame Bonnie, confuse.

- Hum... oui... heu, je..., essayais-je de trouver mes mots désespérément.

- Tu regardais ton colocataire et tu te disais - wow j'en ai de la chance, dit Bonnie en appuyant sa tête dans ses mains et en retournant sur son nuage.

Elle avait tout faux, je n'étais en aucun cas chanceuse de partager mon chalet avec Jace.

- Jace lui fait toujours cet effet, m'expliqua Ron en s'appuyant encore plus dans sa chaise l'air décontracté.

- Je pense que c'est ce que tu aurais dit si tu devais partager ton chalet avec ce gars, mais ce n'est pas le cas pour moi, dis-je à Bonnie en laissant un rire m'échapper lorsque je vis qu'elle planait totalement.

Elle ne me répondit pas et continua de regarder Jace qui était maintenant dos à nous.

Tout le monde détourna leur regard sur Bonnie avec un air désespéré. Bonnie était partie loin, son corps était bel et bien parmi nous, mais son esprit semblait s'être envolé à JaceLand.

- Elle est tarée, lança Jasper, mettant ses mains derrière sa tête.

Je ricanais légèrement à mon amie puis me concentra de nouveau sur mon repas.

- Alors comme ça, Jace Moonhood est ton colocataire ? me demanda Alice le sourire aux lèvres.

- Malheureusement, soufflai-je déjà exaspérée de devoir passer une année avec Jace.

Jasper ricana, comme s'il était actuellement en train de se moquer de mon sort infortuné.

- Je te comprends..., me dit Alice en mettant une frite entre ses dents.

- C'est vrai, je veux dire, je ne sais pas ce qu'elles lui trouvent toutes, elle commença. C'est juste un gars hyper prétentieux qui se croit tout permis, car son père possède une partie de l'école, elle observa Jace. Je suis d'accord avec toi... tu n'as pas de chance ma vieille, soupira Alice en reprenant une frite de l'assiette de son frère, cette fois celui-ci lui tapa sur la main et elle la relâcha tout de suite en soupirant.

Bonnie descendit de son nuage au mot magique - Jace . Elle semblait beaucoup plus attentive cette fois-ci.

- Je ne suis pas d'accord, elle est tellement chanceuse, je veux bien partager mon chalet avec Jace Moonhood ! Bonnie fait part de son désaccord un peu trop fort à mon goût.

- Parle moins fort, ton dieu grec pourrait t'entendre, se moqua Ron, un sourire amusé au bout de lèvres.

- Tu lui as déjà parlé au moins ? demandai-je à Bonnie essayant de trouver ce qu'elle lui trouve.

- Nan, jamais ! s'exclama-t-elle, irritée.

- Alors, crois-moi, il est arrogant et ne mérite certainement pas l'attention d'une fille comme toi, dis-je calmement en prenant sa main.
Bonnie arborait une expression confuse, comme si elle était actuellement en train de réfléchir à mes paroles.


- Mais moi je le mérite, dit-elle fièrement.

Toute la table laissa échapper un soupir de déception. Il semblerait que Bonnie soit croix de bois, croix de fer amoureuse de Jace.

Je me fis la promesse d'essayer de lui faire changer d'avis durant cette année.

- Devine qui c'est ? interrogea une fille derrière nous tout en posant ses mains sur les yeux de Bonnie.

J'avais déjà vu cette fille... Jessica. Elle était présente au feu de joie, elle était venue nous voir et nous avait dit qu'elle devait rejoindre un certain Kol. Jessica était accompagnée par un garçon.

- Jess ! devina tout de suite Bonnie.

La jeune femme enleva ses mains des yeux de Bonnie et resta debout aux côtés du garçon qui semblait être intimidant.

- Elena, je te présente Jessica, et Kol, me présenta Bonnie mentionnant le duo.

Jess me jeta un faux sourire et attrapa le bras de Kol fermement. Tout cela était étrange.

- Salut, dis-je timidement.

- Salut, me répondit sèchement Jess.

Kol ne bougea pas un cil, il ne dit rien non plus. Son regard planté sur moi me fait me sentir de plus en plus mal à l'aise. Ai-je quelque chose sur le visage ?

La sonnerie me sort de mes pensées. J'attrapais mon sac ainsi que mon plateau et filais plus vite que les autres à mon cours en lançant un coup d'œil derrière moi pour apercevoir le regard confus de Bonnie et du reste du groupe.

- Je dois y aller, je dois hum... passer par mon casier, dis-je tout en marchant vers la sortie de la cafétéria. La vérité c'est que je ne pouvais plus supporter le regard pesant de Kol sur moi, j'étais vraiment mal à l'aise. La sonnerie est tombée à pic.

Les visages du groupe s'adoucissent par ma réponse sauf celui de Jess. Elle semble ne pas beaucoup m'apprécier. Je me demande bien pourquoi. Elle et son copain avaient vraiment eu une attitude bizarre à mon égard. C'en est presque mal poli. Peut-être ont-ils eu la même première impression que Jace à mon propos ? Pourtant, je n'ai pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal.


Le reste de la journée se passa bien, pour un premier jour. Bonnie est avec moi en Français, et le garçon que j'ai rencontré ce matin, Matt, est avec moi en Biologie. Tout semblait bien commencé.

18 h 00, fin des cours de la journée.

Je rentrais au chalet lentement pour pouvoir profiter du coucher du soleil. En marchant sur le petit chemin qui mène au camp, où se trouvent les logements, beaucoup de pensées me submergent. Est-ce que Lucky avait rencontré des gens à la fête d'hier soir ? Est-ce que son premier jour s'était-il bien passé ? Est-ce qu'il s'est fait des amis ? Je pensais aussi à ce que j'avais à faire. Je devais appeler mes parents, puis faire mes devoirs et préparer mes affaires pour demain.

À peine eu-je le temps de réfléchir à tout ça, que j'étais déjà arrivée en face de mon chalet. Lorsque j'entrai, je ne vis personne dans le salon, à mon plus grand soulagement. Je décidai d'aller prendre une douche, ensuite je ferais mes devoirs. Cette première journée a été épuisante. Mon dos me fait mal et mes yeux ne réclament que du sommeil.

Je laissai l'eau couler un moment sur mon dos, laissant mes muscles se relaxer.
Après avoir passé un bon quart d'heure sous la douche, je sortis et filai me changer.
Quelle chance d'avoir sa propre salle de bain dans sa chambre !

Une fois habillée, je pris mes livres de cours et partis m'asseoir autour de la petite table basse du salon qui se trouve directement en face de la cheminée.

Un silence royal régnait jusqu'à ce que j'entende une porte claquer.

Jace.

Il s'agit de la porte de sa chambre. Il semblerait qu'il ne sache pas fermer une porte doucement.

Il entra dans le chaleureux salon et se dirigea vers la station musique. Il l'alluma et mit une chanson de Drake, qui selon moi, est passé bien trop de fois à la radio.
Il s'affala ensuite sur le canapé avec son téléphone dans les mains. Il ne porta aucun regard sur moi, préférant totalement m'ignorer.

Impossible pour moi de me concentrer sur mes devoirs s'il y a du bruit autour. Je commençai à être vraiment agacée par cette chanson. Je décidai alors de me lever pour éteindre la sono, puis je retournai m'asseoir à ma table.

Il me jeta un regard assassin, son téléphone toujours dans ses mains. Puis il se leva pour allumer la sono en montant le son au passage avant de reposer ses fesses sur le canapé et de recoller ses yeux sur son iPhone.

Cela commence à vraiment m'énerver. Non seulement il m'ignorait totalement, mais en plus ne respectait même pas le fait que, contrairement à lui, je travaille pour réussir mon année d'études. Hors de question que je me laisse marcher dessus.

Je me levai d'un pas décidé et éteignit une bonne fois pour toutes cette sono, en la débranchant.

- Qu'est-ce que tu fous ? me demanda Jace, l'air ahuri.

- J'essaye de faire mes devoirs, et d'ailleurs je pense que tu l'as remarqué. Je n'arrive pas à me concentrer avec la musique, alors cette sono va rester éteinte jusqu'à ce que je finisse mes devoirs !  dis-je vraiment sûre de moi cette fois-ci.

- Ouais bien sûr mon cœur, se moqua-t-il. Il secoua sa tête de gauche à droite, amusé par ma petite crise.

Son petit surnom n'a aucun effet sur moi, mis à part que cela m'irrite encore plus.

- Hey ! Je l'ai interpellé.
- De un, cette sono va restée éteinte pour que je puisse faire ces foutus devoirs, m'exclamai-je vexée qu'il se moque de moi.

- Et de deux... ne m'appelle plus jamais "mon cœur", dis-je en insistant.

Son regard passa de moqueur à agacé, ses pupilles se dilatent en une fraction de seconde, son sourire moqueur disparut. Il se leva lentement du canapé, s'approcha dangereusement de moi, mais je ne reculai pas.

Il veut juste m'intimider, et ça ne marchera pas avec moi. Je ne me laisse pas marcher dessus même si au fond de moi j'ai une peur bleue. Il est beaucoup plus grand que moi. La chaleur que dégage son corps me fait remarquer sa proximité. Sa taille m'intimidait, mais je devais me montrer neutre, sans peur.

Nos corps pouvaient presque se toucher, mais je ne reculais toujours pas. Je ne voulais pas qu'il pense que j'ai peur de lui.
Il risquerait de profiter de cette faiblesse à mon désavantage.

Sa mâchoire carrée était tellement serrée qu'elle aurait pu couper de la glace. Pendant un instant, je me suis permise de l'admirer. Ses cheveux noir corbeau ébouriffés semblaient être légèrement mouillés, sa peau était parfaite, ses yeux vert émeraude l'étaient tout autant. Pourtant, il est si détestable.

- Ne t'aventure pas dans ce domaine, tu pourrais vite le regretter Elena...,  il commença d'une voix lente - reste à ta place  dit-il très sérieusement, la mâchoire serrée. Ses yeux semblaient lancer des couteaux dans ma direction.


Il se replaça sur le canapé avec son téléphone tandis que j'attrapai mes affaires pour aller dans ma chambre sans dire un mot.

Il laissa échapper un rire de fierté lorsque je passai à côté de lui. En partant comme ça, je l'avais laissé gagner. J'en étais consciente. Mais il est inutile de discuter avec quelqu'un comme lui. Cela serait égal à parler à un mur de brique.

- Travaille bien mon cœur, lança-t-il depuis le canapé. Sa remarque me fit marcher encore plus vite dans ma chambre. Son ton était presque maléfique.

Je devais désormais contrôler ma colère et ma frustration de n'avoir rien répliqué. Il m'avait tellement mise en colère, j'avais envie d'exploser.

Je déteste me faire marcher sur les pieds, encore moins par un garçon aussi arrogant.

Je décida d'appeler mes parents pour me changer les idées, je finirai mes devoirs lorsque je serai calmée.

- Allô, ma chérie ?  s'écria ma mère au téléphone. Entendre sa voix était un vrai soulagement. Un poids s'enlève de mes épaules à chaque son sortant de sa bouche.

- Coucou maman, comment tu vas ?  dis-je en laissant échapper un soupir de fatigue.

La tendre et douce voix de ma mère me fait le plus grand bien et m'apaise instantanément.

- Comment vas-tu chérie ? demanda-t-elle.

- Oh bien, mon premier jour de cours s'est bien passé  anticipait-je la question de ma mère.

- T'es-tu fait des amis ? me demanda-t-elle par la suite.

- Oui, quelques-uns, dis-je d'une voix basse. Je ne désire pas vraiment parler. Je voulais juste entendre la mélodieuse voix de ma mère.

- Est-ce que tout va bien Elena ? demanda ma mère avec un soupçon d'inquiétude dans sa voix. Il est impossible de lui cacher quoi que ce soit.

Je ne voulais rien lui dire sur le comportement de Jace. Ma mère risquerait d'en faire une grosse affaire et de se faire beaucoup trop de soucis pour moi. Je ne souhaitais pas qu'elle ait ce genre d'inquiétude alors que je n'en suis qu'à mon premier jour ici.

- Non, non tout va bien, je t'assure, sur ces mots ma mère retrouva sa voix si légère.

- J'ai téléphoné à ton frère tout à l'heure, il m'a raconté que l'école avait une sorte de tradition et qu'ils avaient organisé un feu de joie pour accueillir les nouveaux  m'informe ma mère, même si j'étais déjà au courant.

- Oui je sais, j'y suis allée avec Bonnie, dis-je en posant ma tête sur mon oreiller.

- Qui est Bonnie ? demanda ma mère, l'air calme et serein.

- Hum, c'est mon amie, enfin je pense, avouait-je fronçant les sourcils.

- Je suis contente que tu te sois fait des amis aussi vite, me dit ma mère.

- Oui, c'est plutôt cool, dis-je en baillant.

Je suis épuisé, j'ai besoin d'une vraie nuit, une nuit sans bruits désagréables dans la chambre de mon colocataire. Mais je dois encore finir mes devoirs.

- Maman, je n'ai pas fini mes devoirs, je vais devoir te laisser, je te rappelle demain, embrasse papa, expliquai-je à ma mère au bout du fil.

- D'accord ma puce, passe une bonne nuit, je ne manquerais pas d'embrasser ton père de ta part, je t'aime chérie, me dit-elle.

- - Merci. Je t'aime aussi maman, beaucoup, terminai-je la conversation, soulagée que tout aille bien de leur côté.


Après avoir parlé au téléphone avec ma mère, je m'installais sur mon lit avec tous mes cahiers et mes affaires pour travailler. Il commençait à être vraiment tard et mes yeux devinrent très vite vraiment lourds. Après avoir essayé de lutter contre le sommeil, je tombai finalement dans les bras de Morphée, mes cahiers tout autour de moi

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