Chapitre 27
CHAPITRE 27
JACE PDV
Deux semaines, cela faisait deux semaines que Elena m'a confié qu'elle m'aimait. Ça semble encore impossible pour moi. Je crois bien que j'ai été le premier à ressentir quelque chose et pourtant je n'ai pas été le premier à avouer mes sentiments.
- Hey, tu viens ? me demanda Max, ce qui me fit sortir de mes pensées.
Ce matin, comme tous les matins depuis deux semaines, je n'ai qu'elle dans la tête. Elle m'évite du mieux qu'elle peut et ne m'adresse plus la parole.
Fermant mon casier, je suivit Max, Léo et Noah, dans les longs couloirs du lycée sous les yeux admiratifs et craintifs des élèves de Mystic High. Portant nos blousons aux couleurs de l'école, il était difficile de ne pas nous remarquer.
- JACE ! crie Noah en agitant sa main devant mes yeux.
Je tourna la tête vers mes amis, tapa l'épaule de Noah, et commença à marcher vers mon cours de philosophie.
La foutue sonnerie me fit sursauter sur ma chaise, sonnant la fin de l'heure. Le prof n'a pas arrêté de me demander de prêter attention au cours mais étant Jace Moonhood, il abandonna et me laissa dormir.
Je traîne des pieds et sort de la salle, toujours un peu endormi et toujours avec cette fille dans ma tête...
- On va fumer un peu avant d'y aller ? demande Léo au groupe.
J'hoche la tête et suit les gars.
Max je ne sais pas comment, s'est débrouillé pour me convaincre moi et les gars d'aller à une foutu conférence soit disant sur les moyens financiers des clubs de sports de l'école. Les gars et moi, voulant sécher les cours, acceptons.
Nous sortîmes du bâtiment et marchâmes vers le côté de l'école.
Je passa la cigarette entre mes lèvres et me pencha lorsque Noah proposa du feu afin de l'allumer.
- Merci, dis-je lorsque Noah alluma l'objet entre mes lèvres.
Appuyer contre le mur, la tête baissée, je sentit le regard de mes trois amis sur moi mais décida de les ignorer. J'ai été distant ces deux dernières semaines mais étrangement il n'ont posé aucune question et ont fait comme si il n'y avait aucun problème.
Cependant Léo brisa le silence
- Qu'est-ce que tu as Jace ? demande-t-il l'air décontracté
Je levai la tête et vis que toute leur attention était maintenant sur moi. Léo m'appelle rarement par mon prénom ce qui fut une preuve de plus que je n'allais pas apprécié cette conversation.
- Rien, marmonne-je en fixant la cigarette maintenant entre mes doigts.
- Arrête, ça fait deux semaines que t'es comme ça, rajouta Noah
Un silence se fit sentir lorsque je ne répondis pas.
Puis Max brisa le silence de nouveau.
- Est-ce que c'est à cause d'Elena ? demanda t - il sereinement.
À son nom, je leva la tête, donnant sans le vouloir une confirmation à mes amis. Ne voulant pas parler d'elle, je jette ma cigarette au sol avant de l'écraser.
- Allez, on y va.
Il me fixent tous intriguer mais ne protestent pas.
Arrivé devant la grande porte de l'auditorium, je remarqua qu'une grande partie de l'équipe de football était présente, tous en train de discuter. Apparemment toute l'équipe veut sécher les cours. Rien d'étonnant.
- Hey capitaine ! me salua un gars de mon équipe me tapant dans la main
Luc était là aussi. J'ai beau avoir le rôle de capitaine de l'équipe je n'ai pas le pouvoir de le virer, c'est le rôle du coach.
- Jace, chérie ! s'exclama une voix qui me répugne désormais.
Elle s'avança vers moi avec ses talons et ses hanches qui se balançaient dramatiquement d'un côté et de l'autre et enroula ses bras autour de mon cou avant de m'embrasser. Je grimace à la sensation de ses lèvres contre les miennes. Elles étaient pleines de gloss. Et pour une raison qui m'échappe, je ne peux m'empêcher de repenser aux lèvres d'Elena, ce soir où je l'ai embrassée afin de la calmer. A quel point elles étaient douces et naturelles.
Je sortit de mes pensées lorsque je me rendis compte qu'Haylay m'avait guidé jusque dans la salle, suivi de près par le reste de l'équipe. Le professeur balança une remarque comme quoi on était en retard, mais je n'y prêta pas vraiment attention. Je détaille la grande salle qui était remplie par d'autres clubs sportifs et bientôt remplie par ma propre équipe.
Puis je croise ses yeux verts...
Assise au fond, les yeux rivés sur ses mains qui étaient posées sur ses genoux, elle a sans doute remarqué ma présence, car ses joues sont maintenant pourpres. Je me laissa guider par Haylay qui me tenait la main sans quitter mon regard d'Elena. Haylay étant la peste qu'elle ait pris place à gauche d'Elena tandis que je me mis à côté d'elle. Du coin de l'œil je vis Luc prendre place à droite d'Elena, et une soudaine envie de me lever et de le balancer sur l'estrade où se trouve le professeur me vint à l'esprit. Le reste de l'équipe prend place sur le même rang que nous est sur celui de devant, laissant les autres clubs sur les premières rangées.
Le prof prit de nouveau la parole, et je fixai mon regard sur l'estrade où il se trouvait prétendant payer attention, mais en réalité, il était impossible de me concentrer avec Elena seulement à un siège de moi. Haylay resserra sa poigne sur ma main ce qui me fait grimacer et m'agace légèrement. Quelques minutes après, Haylay lâcha ma main pour mon plus grand bonheur et se leva.
- Je vais aux toilettes avec les filles, je m'ennuie, je reviens vite bébé, m'annonce Haylay en pointant les trois cheerleader se tenant au bout de notre rangée, sans doute en train de l'attendre.
Quel cliché...
Elle se pencha et m'embrassa. Je ne bougea pas pour autant et garda ma position, avachie sur mon siège et les yeux rivés devant moi. Du coin de l'œil, je vis Elena me regarder brièvement, ce qui en d'autre circonstances, m'aurait fait bien rire.
- Hey ça va ? chuchota Luc à Elena, lui causant de tourner son regard vers lui.
- Huh oui, oui ça va, répond la petite blonde.
Elle retourna sa tête vers moi, et me fixa. Je le sentais. Ne voulant pas la regarder par risque de lui succomber et risquer de lui attirer des problèmes par la suite, je garde mon regard devant moi.
Ses yeux verts transpercent le côté de ma tête et la tentation est trop forte. Toujours avachi, je tourna la tête vers elle, puis par réflexe elle tourna d'un coup la sienne, avant de reposer enfin son regard sur moi. Ses yeux étaient rouges, mais son regard cherchait quelque chose, comme si elle essayait de déchiffrer quelque chose, comme si elle était en train de me déchiffrer. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, probablement sans le savoir, et ses yeux tenaient tellement de curiosité que cela me mettait légèrement mal à l'aise. Mon regard plongé dans le sien, je ne prête plus attention au monde autour de nous et sourit légèrement tandis que ses yeux verts me scrutent.
Elena arrête de me regarder comme ça, je risque de sauter de mon siège...
Les talons d'Haylay se font entendre et elle reprend place entre nous deux. Je ne lâche pas son regard jusqu'à ce qu'Haylay prenne la parole.
- Qu'est-ce que j'ai manqué bébé ? demande-t-elle.
- Pas grand-chose, dis-je en détournant le regard.
La sonnerie nous libère enfin et Elena se précipite pour sortir mais mon équipe, étant la plus proche de la sortie, est la première à sortir. Nous passons devant Elena et je ne lui accorde aucun regard cette fois-ci. Mon bras autour des épaules d'Haylay, je me demande pourquoi je continue cette mascarade.
POINT DE VUE D'ELENA
- Oui maman je lui dirai promis, je t'aime aussi, oui d'accord embrasse papa, répondit-je à ma mère au bout du téléphone avant de raccrocher.
Ma mère a pris l'habitude de m'appeler à peu près tous les deux jours. Durant cet appel elle m'a demandé si tout allait bien, et bien évidemment je ne lui ai pas mentionné l'épisode avec Jace. Elle m'a demandé de dire à Lucky qu'il a une visite de contrôle à l'hôpital la semaine prochaine et rien que le souvenir de mon frère dans le coma, me fait frissonner. Je ne veux plus jamais vivre sa.
Nous sommes vendredi soir, et normalement je devrais être avec mes parents chez moi, mais il y a de ça trois jours m'a mère nous à appeler mon frère et moi nous annonçant qu'ils partaient à la maison du lac avec des amis et que du coup, nous serions obligés de rester le week-end au campus. Ce fût évidemment une pure déception pour moi, surtout que je comptais sur ce week-end pour m'éloigner de Jace.
Ayant vu que je n'intéressais absolument pas Jace, je décida de ne pas m'apitoyer sur mon sort et d'essayer de l'oublier. Chose qui risque d'être dure, très dure...
Jace n'était pas encore rentré et il restait encore deux bonne heures avant de dîner, je décida donc de faire mes devoirs puis d'appeler Alice par la suite.
Maths, Philo, Histoire...
J'ai beaucoup de boulot.
...
- Et après je lui ai dit ' Hors de question de faire du camping dans un pré avec des vaches', rigola Alice au bout du fil.
Cela faisait déjà une heure que j'avais fini mes devoirs, une heure que je parlais au téléphone avec mon amie. Cela faisait bizarre de ne plus l'avoir autour, de ce dire que l'on n'iras plus jamais dans la même école, et ce dire qu'elle est carrément dans une autre ville...
"Et après il m'a dit ' Mon cœur, on va pas faire du camping dans un pré avec des vaches, on va à un festival de musique qui se trouve être dans un immense parc naturel'", continue Alice.
Avant que je ne déménage, Alice était très proche d'un garçon qui s'appelle Oscar, et après maintes demandes, elle accepta de sortir avec lui. Malgré mes très courtes et très rares conversations avec Oscar, je sais qu'il est gentil, marrant et très bien pour mon amie.
Je rigola légèrement au bout du fil, en essayant par tous moyens de me sortir ses yeux verts de ma tête.
Je ne t'aime pas Elena, désolé.
Ses mots défilent dans ma tête chaque jour depuis deux semaines, me rappelant combien j'ai été bête de penser qu'il puisse m'aimer en retour.
- Elena, me rappela mon amie qui avait fini son long discours.
- Hum oui désolé, j'étais en train de...hum...vas-y continue, dis-je à mon amie.
- Est-ce que tu vas bien El ?, me demande Alice, plus sérieuse qu'il a quelques minutes.
Alice sait pour l'accident de Lucky, je lui ai tout raconté le jour où il s'est réveillé.
- Oui, ne t'inquiète pas je suis juste fatigué avec tous les cours... mentis-je
Elle ne semble pas me croire mais n'insiste pas.
- Bon je dois y aller, ma mère veut que je l'aide à mettre la table pour le retour de mon frère. Sérieusement, il ne peut pas manger par terre, blague t-elle
- Dépêche-toi et va aider ta mère, dis-je en ricanant légèrement.
- Oui, m'man numéro 2, blague-t-elle.
Alice a toujours eu cet humour enfantin. Après s'être dit au-revoir je raccroche .
Il est déjà 19h30 et Jace n'est toujours pas là, tant mieux. Je ne sais pas comment j'aurais fait, je ne peux pas le regarder dans les yeux sans vouloir pleurer. C'est comme recevoir un coup de poignard à chaque fois que je le regarde où qu'il me regarde. Comment suis-je devenue si faible, si dépendante de quelqu'un ? Ça ne me ressemble pas. Il faut vraiment que je passe à autre chose...Mais comment ?
Commençant à avoir faim et ayant la flemme de cuisiner, je décide de commander des pizzas.
Je prends mon téléphone, compose le numéro de la chaîne de pizza la plus proche et commande une Regina et une trois fromages. La personne au bout du fil m'informe que le livreur sera là dans une demi-heure puis raccroche.
Une demi-heure ? J'ai le temps de nourrir de faim au moins quatre fois.
Je pose mon téléphone sur ma table de nuit et me lance sur mon lit, heurtant quelque chose de dur sous mon oreiller.Je lève l'oreiller et découvre mon journal.
Mon journal. Wow, ça fait des siècles que je n'ai pas écrit...
Je l'ouvrit et tomba sur la dernière page que j'ai éditée :
Chers Journal,
Aujourd'hui ma journée à était un peu moins commune que les autres mais tout autant douloureuse. Luc m'a invité au restaurant et m'a embrassé devant ma porte...devant le regard de Jace et Haylay. J'avais des papillons dans le ventre mais rien de comparable avec l'effet que me fait Jace. Jace... Savoir qu'il était avec Haylay ce soir me fait un petit pincement au cœur. Suis-je jalouse ? Peu probable, car être jalouse signifie avoir des sentiments envers la personne. Ai-je des sentiments pour Jace où suis-je juste en train de tomber sous son influence, car il me comprend ? Car il connaît mon mal-être ? Mon esprit est confus, je suis malheureuse et quelque peu perdue. Chers journal, me voilà dans un trou noir à chercher un sens à ma vie.
En relisant ce passage, je me rends compte à quel point j'étais pitoyable, et quiconque aurait mis la main sur mon journal, ce serait moqué. Mais j'étais malheureuse, triste, et sans espoir. Cependant, je me rappelle cette journée, cette soirée plus précisément. C'était un jour comme les autres, j'étais toujours aussi triste pour mon frère, mais j'étais quelque peu contente que Luc m'invite, histoire de me changer les idées. Puis quand il m'a embrassé, c'est allez vite, trop vite. Puis la tête de Jace lorsqu'il nous a interrompus, je n'arrivais pas à décrire son expression. Ça m'a brisé le cœur.
En relisant ce passage, je me rendis compte que j'ai était bien naïve et que je ne me suis même pas rendu compte que je commençais à avoir des sentiments réels pour Jace.
La sonnette du chalet me sort de mes pensées. Sans doute les pizzas. Wow, j'ai passé déjà trente minutes plantées devant mon journal sans écrire un mot. Ça me ressemble bien.
J'ouvris la porte et un garçon de mon âge environ me tendit mes pizzas.
- Voilà, dit-il en me tendant les pizzas.
Je lui sourit tout en lui donnant l'argent et ferma la porte. Je me dépêcha d'atteindre la cuisine, car les pizzas étaient brûlantes même à travers le carton.
20h30
Aucun signe de Jace. Je soupire, pose mon assiette dans l'évier puis pose les pizzas sur le comptoir pour que Jace puisse en manger. Non pas que je me soucis de lui.... même si c'est le cas. Il ne faut pas gâcher la nourriture, encore moins une pizza, alors autant lui donner le reste.
Une fois changée et lavée, je file me coucher.
2h40 du matin
Allonger sur son lit, les yeux clos, les mains sur la poitrine, le teint blanc. Mes parents à son chevet, debout en train de me regarder.
- C'est de ta faute, ils ne cessaient de répéter en me pointant du doigts. Tu l'as tué, dit mon père. Tu mérites d'être à sa place, dit ma mère calmement en me regardant droit dans les yeux. Je repose mon regard sur le corps inanimé de mon frère. Puis de nulle part, débarque Haylay puis Jace.
- Tu l'as tué Elena, murmure Haylay debout bien droite devant moi, tenant la main de Jace.
-Elena... la voix douce de Jace retentit, et pendant un instant j'eu cru qu'il allait m'aider. Tu es un monstre, dit-il en chuchotant dans mon oreille. Bizarrement, entendre ça de la bouche de Jace était différent. Ça me brisait le cœur.
Ils se mirent tous à répéter la même chose.
-Tu es un monstre Elena.
- Arrêtez s'il-vous-plaît, murmurai-je pendant qu'ils répétez toujours cette même phrase.
- Ca suffit ! criai-je de toutes mes forces en m'écroulant en boule par terre.
- Elena, calme-toi ! cria une voix plus forte que les autres.
Jace.
Il était au bord de mon lit au niveau de ma tête, sa main me tenant par les deux avant-bras afin de me forcer à me calmer. J'étais en sueur et essoufflée. En regardant les alentours, je me rends compte que je n'étais plus dans la chambre d'hôpital mais dans ma chambre. J'ai fait un cauchemar. Après avoir pris connaissance des alentours, je posai enfin mon regard sur lui. Il tenait toujours mes avant-bras, ses mains recouvrant mes cicatrices, là où je me suis coupé auparavant. Il me regarde l'air inquiet. Je dois ressembler à rien actuellement avec mes cheveux blonds ébouriffés et la sueur coulant dans mon cou mais j'en n'ai rien à faire, ce cauchemar était affreux.
- C'est rien, tu as fait un cauchemar, dit-il gardant ses yeux vigilants sur moi.
Toujours essoufflée, je ne dis rien et regarde ma couette qui ne couvre plus qu'une seule de mes jambes.
- Je vais te chercher un verre d'eau, bouge pas, dit-il en partant avant même que je ne puisse répondre. Il se releva, mettant bien en avant son mètre quatre-vingt.
Ce cauchemar était l'un des pires. Ses deux dernières semaines, les cauchemars étaient devenus fréquents, mais pas aussi violents. Ce jour-là Lucky aurait pu mourir par ma faute.
Jace revient quelques minutes après avec un verre d'eau en mains. Il se remit à la même place, accroupi devant moi.
- Merci, dis-je lorsqu'il me donne le verre.
Je ne voulais pas le regarder, j'étais déjà assez mal à l'aise de m'avoir fait rejeter. Son sourire moqueur était bizarrement absent aujourd'hui. Rien qu'être aussi proche de lui, me met mal à l'aise. Durant ses deux dernières semaines, on s'est croisé au chalet sans se dire un mot et Jace était souvent absent. Un malaise a pesé durant ces deux semaines et j'étais bien contente de le croiser rarement.
Je pris une gorgée de verre d'eau, puis le posa sur la table de nuit à côté de lui, en évitant de croiser son regard. La situation était devenue plus que gênante. Ne voulant pas affronter ses yeux verts, je lia mes mains sur ma couette et commença à jouer avec en espérant qu'il quitte bientôt ma chambre.
Mais il ne bougea pas.
Je sentit quelque chose de chaud sur ma joue et lorsque je releva la tête je remarqua qu'il s'agissait de sa main sur ma peau. Il remit une mèche de cheveux derrière mon oreille tandis que je restai sous le choc. Surprise par son geste, je me décide tout de même à affronter ses yeux verts.
Ce fut comme ce matin lorsqu'on était à la conférence, il me regardait intensément comme s' il voulait me faire comprendre quelque chose. Jace n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup en général, certes il parle afin de faire son malin et de garder sa réputation mais lorsqu'il en vient aux choses plus personnelles, il ne parle pas, mais ses yeux en disent beaucoup.
Je ne t'aime pas Elena, désolé.
Ses mots trottent encore dans ma tête et je ne peux pas m'en défaire.
Je vis une lueur dans ses yeux avant qu'il reprenne son air glacial et qu'il enlève brusquement sa main de ma joue. Soudain, la chaleur de sa main me manqua...
- Hum, tu devrais essayer de te rendormir, dit-il en reprenant son air distant.
Mon coeur se brisa encore un peu.
...
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