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Chapitre 14

CHAPITRE 14

DIMANCHE

Chérie, vas nous chercher un café tu veux ?  me demanda ma mère épuisée au chevet de Lucky

Je hochai positivement la tête et m'engouffrai dans les couloirs blancs et lugubres de cet hôpital.

Des personnes en fauteuils roulants, des personnes en béquilles se baladent dans les couloirs. Cette ambiance morbide me déprime encore plus. Une fois au rez-de-chaussée, je remarquai la machine à café, j'en commandai deux et remontai.

Merci chérie, me remercia mon père.

Je tendis le second à ma mère qui me remercia aussi.

Excusez-moi de vous déranger Mr et M.Collins, nous interrompit le docteur.

Quand je le vis, mon cœur s'accélère, que va-t-il nous annoncer ?

Je fixais le docteur avec impatience tandis que mes parents avaient l'air plutôt stressés.

Vous ne nous dérangez pas, dit ma mère.

Je voulais vous tenir au courant de la situation de Lucky, dit le docteur.

Ses mots ne firent que m'inquiéter encore plus.

Son état ne s'est pas dégradé, il reste dans un état de coma de stade 1, et il y a des chances qu'il se réveille. Cependant, son état ne s'est pas non plus amélioré, et comme je vous l'ai déjà dit, il peut ne jamais sortir de ce coma, nous expliqua calmement le docteur

Mon père avait pris la main de ma mère dans la sienne, et je pouvais voir de la peur dans leurs yeux.

Ce que vient de nous annoncer le docteur me rassura d'un côté et m'inquiéta de l'autre. Que vais-je faire si mon frère ne se réveille pas ? La vie n'aura plus aucun sens.


Oui, merci docteur..., dit ma mère, les yeux humides.

Je ne supporte pas de voir mes parents dans cet état, normalement ils sont toujours souriants, à me rassurer, et ils sont joyeux.

Le reste de la journée passe beaucoup trop vite à mon goût, je resterais jour et nuit auprès de Lucky si je le pouvais... mais malheureusement mes parents ne me le permettent pas, ils veulent que je continue ma vie normalement en faisant des choses que tout adolescent fait, comme par exemple aller au lycée...

LUNDI

Après avoir passé la soirée avec Lucky, mon père m'a ramené tard le soir au lycée. C'est reparti pour une semaine interminable où je vais devoir faire semblant d'aller bien.

Hey ! s'écria Bonnie en entrant dans la classe en même temps que moi.

-  Salut Bonnie - dis-je

Tu ne traînes plus au lycée le week-end, on ne te voit plus ! s'exclama-t- elle.

-  Oh... heu... je passe mes week-ends chez mes parents, parce que... hum... tu sais je supporte pas le vacarme que Jace et Haylay font, mentis-je.

Oh, je te comprends, dit-elle toute souriante.

Bonjour chers élèves ! - cria le prof en entrant en trombe dans la classe.

Bonnie alla s'asseoir à sa place habituelle.

Aujourd'hui nous allons étudier les costumes pratiqués pendant l'Antiquité, cette leçon est assez complexe et..., le professeur fut coupé par un retardataire.

Tiens, monsieur Moonhood, quelle est donc la fausse excuse que vous allez inventer aujourd'hui pour justifier votre retard ? dit le prof

Jace. J'avais oublié qu'il était avec moi en histoire.

J'aime pas l'histoire, j'aime pas vos cours, je vous aime pas. Ça fait trois excuses, ah la la, je me surpasse chaque jour, ne trouvez-vous pas ? répondit Jace sur un ton arrogant.

Le professeur semblait vexé. Wow, comment peut-il oser parler à un prof comme ça ?

Je vous conseille de baisser d'un ton Mr.Moonhood. Et puis, si vous n'aimez pas l'histoire, pourquoi prendre la peine de venir ? interrogea le prof

Le regard de Jace vint se poser sur moi, il semblait en colère, comme s'il m'en voulait pour quelque chose.

Ça, ça ne vous regarde pas, répondit Jace en reposant son regard sur le prof.

Assez, allez-vous s'asseoir Jace ! cria le prof.

Jace se dirigea donc à sa place en me fusillant du regard.

L'heure passa assez vite et dès que la sonnerie retentit, je sortis de la classe accompagnée de Bonnie.

Il y a une fête mercredi soir, c'est un joueur de l'équipe de football qui l'organise et il invite tout le monde ! On y va avec le groupe, j'espère que tu vas venir avec nous aussi ! Tu te rends compte, on a l'opportunité d'aller à une fête populaire ! s'écria Bonnie.

-  Oh je...  commençais-je

- Et ne dis pas que tu n'as pas envie d'y aller Elena, je pourrais croire que tu ne viens pas de ce monde  rigola Bonnie.

Je ne peux pas refuser encore une fois, elle trouverait ça louche, surtout que je fais partie de l'équipe de cheerleader maintenant. Et elle risquerait de penser que je ne veux plus passer de temps avec elle ou le groupe.

- Hum, c'est d'accord  soupirai-je

- Ouiii, mercredi à 17h à mon chalet !  s'écria-t-elle en sautillant de joie.

-  Je te laisse j'ai cours, dis-je en formant un faux sourire.

D'accord ! J'ai tellement hâte, j'arrive pas à y croire, omg ! haaaa ! continua de s'affoler Bonnie en partant dans la direction opposée.

La journée s'était plutôt bien passée, quand je dis ça, je veux dire par là que je n'ai pas dû affronter trop de monde, à part Bonnie.

J'étais sur le chemin du retour quand je vis Aubrey s'approcher vers moi.

Hey, ça fait longtemps, où étais-tu passée ? me demanda Aubrey.

Quand j'y pense, c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas traîné avec Aubrey et Alice.

-  J'étais préoccupée par mes études, tu sais mes parents ne me laissent aucun répit sur ça, mentis-je de nouveau.

- Je comprends, bon je dois aller acheter une robe pour mercredi, tu veux venir avec moi ?  me demanda-t-elle

- Oh, non j'ai une grosse rédaction à préparer, mentis-je une fois de plus.

- Oh, d'accord...  dit-elle quelque peu déçue.

- Mais je serais à la fête mercredi soir, Bonnie m'en a parlé  me rattapai-je.

Elle me fit un grand sourire avant de me prendre dans ses bras.

- Ouiii, génial ! J'ai hâte ! J'arrive pas à croire que l'on va aller à une fête de populaire, nous, les élèves qui sommes obligés de se faire discrets pour éviter les embrouilles avec eux !  s'écria Aubrey.

- Oui... ça va être super  dis-je avec un faux enthousiasme.

- Bon je te laisse, à plus !  dit-elle avant de partir.

Je ne supporte pas jouer la comédie, je ne supporte pas de faire semblant d'aller bien.

Je n'ai aucune envie d'aller à cette fête, mais si je n'y vais pas je risquerais de perdre mes amis.

Une fois au chalet, je me dirigeai vers ma chambre et balançai mon sac sur mon lit avant de filer dans le salon et d'allumer la télé.

Quelques minutes après, Jace me rejoint et s'assit juste à côté de moi, sans m'adresser un regard. Il semblait neutre, il ne disait rien.

Nous regardions tous les deux la télé, un vieux film passait, c'était vraiment embarrassant, car un silence roi régnait entre nous. N'étant pas intéressée par le programme télé, je me leva, prête à aller dans ma chambre.

- Où étais-tu ce week-end ? lança Jace au moment où je m'apprêtais à aller dans ma chambre.

Il n'avait même pas levé le regard vers moi, il avait toujours le regard posé sur l'écran.

- Chez mes parents  mentis-je.

- T'es vraiment conne  lança-t-il.

Ses mots me firent un choc. Je ne comprends pas ce gars, un jour il est attentionné et après il m'insulte !

- Excuse-moi !  m'exclamai-je.

- T'es vraiment conne de me mentir, dit-il simplement en regardant la télé.

Comment se permet-il de m'insulter, même s'il s'agit de Jace et que je devrais être habituée, cette fois ses mots ne passent pas.

-  D'où te permets-tu de m'insulter ? Il s'agit de ma vie Jace, tu n'as rien à savoir dessus !  m'énerve-je.

- T'es complètement conne comme fille, c'est dingue  continua-t-il toujours concentré sur la télé.

Il y a des limites à ne pas dépasser, c'en est assez.

-  Tu sais quoi Jace, tu es un connard, tu te crois tout permis, tu penses que tout le monde est à tes ordres, t'es un gros égoïste imbu de lui-même. Alors arrête d'essayer d'en savoir plus sur ma vie et retourne voir ta pouffe, qui d'ailleurs n'est pas si différente de toi ! criai-je.

Il se leva d'un coup, les yeux noirs de colère, mais malgré tout, je ne regrette pas un seul de mes mots.

Il me regarda pendant un long moment, droit dans les yeux. Il était très proche de moi, sa respiration était agitée ce qui montrait qu'il était énervé. Je voyais bien qu'il se retenait de me frapper, mais je n'avais pas peur, il ne me faisait pas peur, même avec ses airs de bad boy.

Après un moment de réflexion, il se décide à parler.

Tu sais quoi, t'as raison, j'en n'ai rien à foutre de toi, je vais arrêter d'essayer de savoir ce que tu as et je vais aller m'amuser avec Haylay, dit-il d'un ton calme, mais menaçant avant de sortir du chalet.

Le silence régnait dans le chalet, je me sentis tout d'un coup seule...

...

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