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CHAPITRE 1 - Inattendu

RAPPEL DU TRAILER :

https://youtu.be/b_6Fqg0Cju4

(NOTE DE L'AUTEURE : Jungkook a les cheveux longs au début de cette histoire)


Le jour où les larmes prendront le dessus sur les sourires,

Le jour où les cauchemars prendront le dessus sur les rêves,

Le jour où la colère prendra le dessus sur la raison,

Le jour où l'obscurité prendra le dessus sur la lumière.

Le jour où mon âme s'éteindra, mes larmes,

Mes cauchemars, ma colère et mon obscurité prendront le dessus.

Et mon cœur, lui, restera en dessous.

Bien en dessous.


POINT DE VUE DE TAEHYUNG :

Tu ne devrais pas faire ça, Taehyung.

— Mais ça serait l'endroit parfait, Hoseok !

A la bordure de la villa dans laquelle j'ai élu domicile il y a vingt ans, je me laisse submerger par l'environnement qui m'entoure. Les arbres et les feuillages remplissent ma vue, rendant l'ambiance à la fois sombre et revigorante, comme un paradoxe bienvenue, ressemblant à un cocon presque douillé.

Jamais mes parents ne m'ont laissé roder autour de la maison seul bien longtemps. Quand j'étais petit, ils avaient même engagé une femme uniquement pour me surveiller lorsqu'ils étaient au travail. C'est-à-dire tout le temps, je pourrais même dire qu'elle a davantage joué le rôle de mère que ma propre génitrice.

J'ai souvent proclamé mon souhait de m'amuser dehors, dans cette forêt qui borde notre immense propriété, mais jamais ce vœu n'a été exaucé. Ma curiosité ne l'a jamais emportée, jusqu'à ce jour, comme si cet instant, je l'avais toujours attendu. De nature curieux et borné, je suis étonné d'avoir mis autant de temps à céder à cette tentation.

En me renseignant, j'ai fini par comprendre ce qu'ils me cachaient tous. J'ai appris qu'il y avait eu des meurtres dans ces bois, il y a de cela de nombreuses années maintenant. Ces derniers seraient, depuis, imprégnés d'une énergie négative, possédés par les âmes qui ont été torturées en leur sein.

Aujourd'hui, je suis bien décidé à rentrer dans cette forêt pour prouver à tout le monde que ce sont des foutaises.

Et, en plus de cela, j'ai besoin d'un endroit discret et tranquille pour échanger de l'acide*.

Mon meilleur ami me retient le bras avant que je ne poursuive ma route.

— Tu n'as pas peur de te faire tuer en entrant là-dedans ? demande-t-il d'une voix stressée.

— T'es vraiment un froussard, Shinie, rétorqué-je sur les nerfs en raison du manque qui se fait de plus en plus sentir.

— Peut-être, mais je préfère rester là.

— Peureux !

Alors que je me remets à avancer, il me rattrape en jurant.

— Prends au moins mon manteau, me propose-t-il.

— Il est moche ton manteau, j'en veux pas.

— Il m'a coûté 500 euros alors je t'interdis de dire ça !

Je roule des yeux.

Ses parents travaillent dans le même cabinet d'avocats que mon père, alors ils sont tout sauf pauvres. Je ne m'inquiète pas le moins du monde pour ses économies.

— Il est rouge bordeaux, comme ça, tu seras plus voyant et les chasseurs ne te prendront pas pour du gibier, s'explique-t-il, mais je secoue la tête. Juste, mets-le et fais-moi plaisir.

— Okay, mais tu me saoules vraiment.

Je lui prends la veste des mains et me couvre. Les manches m'arrivent au milieu des avant-bras, et le tissu s'arrête au-dessus de mes hanches, couvrant à peine mon ventre. Il faut dire qu'il est plus petit que moi.

Hoseok me regarde m'enfoncer dans les bois avec nervosité alors que je suis totalement serein. Je ne crois pas au fait que ce lieu soit hanté par les personnes qu'il a vu mourir, je suis du genre à ne croire que ce que je vois. Et je vois une forêt inoccupée depuis des années avec pour fond sonore le doux son des oiseaux, et l'agréable vent de ce début d'après-midi. Je n'aperçois rien qui soit susceptible de me faire du mal.

Les feuilles bougent et quelques-unes d'entre elles se décrochent, venant embellir le sol qui craque sous chacun de mes pas. Le vent siffle contre l'écorce des arbres et, plus je m'enfonce dans la forêt, plus je me sens libéré d'un poids que j'oublie volontairement porter. Je ne sens plus la pression de mes parents, ni celle de mes professeurs ou bien ce besoin absurde d'être une personne parfaite. Ce que je ne suis évidemment pas.

Ici, au fin fond de cette forêt, je peux être celui que je veux : celui que je suis.

Personne ne me regarde. C'est un endroit tranquille, désert, qui laisse mon esprit se nourrir de la nature que nous offre notre planète. J'aime cet endroit et je comprends pourquoi mes parents ne voulaient pas que j'y aille. Ce n'est pas à cause de cette série de meurtres, mais à cause de ce sentiment, cette légèreté qui me pousse à vouloir me rebeller pour une liberté infinie.

La nature me donne cette envie de croire que tout est possible, que je peux atteindre des sommets rien qu'avec une pensée. Je respire, je revis, l'espace d'une seconde.

Soudain, une branche craque un peu plus loin.

J'ai un mouvement de recul et fronce les sourcils, m'attendant par réflexe à ce que quelque chose me saute à la figure. Je ris lorsque je me rends compte que je suis ridicule de réagir ainsi. Cette histoire de tueurs en série me monte un peu trop à la tête.

Les recoins se ressemblent et j'en viens à me dire que, si un jour des gens sont morts dans cette forêt, ce n'est pas uniquement parce qu'ils se sont faits assassiner. C'est qu'ils n'ont tout simplement pas trouvé de sortie. Ils sont entrés dans ce labyrinthe, uniquement délimité par les arbres, sans même avoir un plan, et se sont perdus au beau milieu de ces feuillages.

Une nouvelle brindille craque et je me retourne immédiatement. Je ne rêve pas, cette fois une branche vient de bouger. Une grimace prend place sur mon visage.

Hoseok m'a-t-il suivi ?

— Shinie, je sais que c'est toi, tu peux sortir de ta cachette maintenant, dis-je, mais je n'obtiens aucune réponse, seulement un nouveau bruit de craquement.

Je commence à avoir définitivement peur lorsque je sens une présence derrière moi. Mon souffle devient de plus en plus court, et je peux entendre mon cœur battre violemment dans ma poitrine. Une angoisse grandissante me submerge à mesure que ma respiration devient plus lourde, chaque inspiration semblant plus difficile que la précédente.

Je pivote doucement sur moi-même, ne tenant pas spécialement à voir ce qui se passe derrière moi. Ma surprise n'est que plus grande lorsque je fais face à un homme, inconnu qui plus est.

Mes lèvres s'entrouvrent à ma découverte.

L'homme est accroupi au sol, mais ce qui me frappe avant tout, c'est sa peau. Elle est complètement exposée, nue à la vue de tous, sans aucune trace de pudeur. Ses cheveux, extrêmement longs, semblent ne jamais avoir été coupés, et son corps est sale, couvert de boue et d'égratignures en tout genre. Son regard, d'un noir aussi profond que la forêt qui nous entoure, plonge droit dans mes yeux, m'ébranlant. Il paraît aussi perdu que moi, peut-être même plus. Sa mâchoire, carrée et marquée par une virilité brute, contraste avec ses traits qui me paraissent étonnamment doux, presque angéliques.

— Tu dois être bourré pour te balader nu comme ça. Je pense que tu devrais rentrer chez toi et prendre une bonne douche, mec.

Je ne vois pas d'autre explication à sa présence dans ces bois ainsi, complètement dévêtu. Il ne semble pas très âgé, et ici, les fêtes qui tournent mal ne sont pas rares. Peut-être est-ce simplement le résultat d'une de ces soirées qui dérapent.

Il me fixe, mais son regard semble me traverser, comme s'il cherchait à voir au-delà de ce que je suis. Cette attitude me laisse perplexe. Il ne dit rien, se contentant de m'observer avec une intensité déconcertante. Puis, sans un mot, il fait un pas vers moi. Par instinct, je recule.

Ses bras sont puissants, musclés comme ceux d'un boxeur, et une peur sourde monte en moi à l'idée qu'il puisse essayer de me faire du mal. Son état me semble loin d'être normal, et je ne suis pas prêt à lui laisser le bénéfice du doute. J'ai l'habitude de traîner avec ce genre de mecs, bien battis et défoncés.

Alors qu'il s'approche encore, je finis par heurter un arbre derrière moi. Il reste accroupi devant moi, haussant un sourcil comme s'il était intrigué par ma réaction.

Ce type est vraiment étrange.

De près, je remarque que ses lèvres sont meurtries, couvertes de sang séché, une vision qui me fait grimacer. Il les entrouvre, cherchant peut-être quelque chose à dire, mais aucun mot ne sort.

Puis, soudain, il se lève.

Sa stature imposante me fait frissonner, et mon cœur manque un battement alors que l'angoisse s'empare de mon esprit. Il est grand, légèrement moins que moi, mais son aura semble immense, envahissant tout autour de lui, moi y compris.

Je ne me sens pas à l'aise en sa présence ; son regard perçant me met sur les nerfs, mais je fais de mon mieux pour ne rien laisser paraître, comme j'en ai l'habitude.

Lorsqu'il lève un bras, mes yeux se ferment instinctivement. Mon souffle devient saccadé au moment où ses doigts effleurent la peau de ma joue. Il la caresse avec une lenteur délicate, comme s'il craignait que je m'évapore ou que je ne sois qu'une illusion.

Mes paupières se rouvrent, et je l'observe avec curiosité. Son regard se connecte au mien dans un silence apaisant, alors que son pouce vient frôler mes lèvres. Un frisson parcourt mon corps sous la douceur inattendue de son toucher.

Il me regarde comme s'il n'avait jamais vu quelque chose d'aussi précieux, et cela me désoriente.

Le temps semble s'être ralenti, suspendu dans une étrange attente, à l'image de mon souffle retenu. Comme si l'instant présent se prolongeait indéfiniment, ignorant ce qui pourrait suivre.

— Qui es-tu ? demandé-je calmement.

Il recule brusquement, comme si je l'avais frappé de plein fouet.

— Je ne veux pas te faire peur, je veux juste savoir qui tu es.

Je tente de le rassurer, mais il ne répond toujours pas. À chaque mot que je prononce, il recule un peu plus, comme si ma voix le repoussait.

Je fais de mon mieux pour ne pas fixer son corps, pour ne pas laisser mes yeux dériver vers sa nudité. Pourtant, c'est difficile de ne pas être perturbé par sa présence sa peau si exposée, juste là, devant moi. Son corps, bien que marqué par la saleté et les égratignures, dégage une force brute, une tension palpable qui contraste avec son silence.

Je lutte intérieurement pour détourner mon regard, pour me concentrer sur autre chose que cette vision déconcertante, mais l'étrangeté de la situation ne cesse de m'envahir.

— C'est quoi ton nom ?

Il ne me répond toujours pas ; il me fixe sans relâche tout en s'asseyant sur le sol, encore plus loin.

Je fronce les sourcils. Peut-être ne sait-il pas parler. Est-il muet ou tout simplement étranger ?

— Tu sais parler ? Tu me comprends ?

Il hoche la tête, il parle la même langue que moi.

— Tu n'es pas muet alors ?

Il secoue la tête de gauche à droite, de manière négative.

— Quel est ton nom ? redemandé-je.

— J... Jung... Jung... kook, bégaie-t-il dans un murmure, un murmure si faible qu'il me parvient à peine aux oreilles.

— Jungkook ?

Il hoche à nouveau la tête.

— Tu connais ton âge ?

Il hausse les épaules en réponse et je devine qu'il l'ignore.

— Je m'appelle Taehyung et j'ai 20 ans, je lui dis avec un petit sourire.

Jungkook ne cille pas une seule seconde et garde ses prunelles fixées sur moi, l'air méfiant. Ses longs cheveux lui tombent sur le visage, le dissimulant derrière eux. J'en viens à me poser des questions sur sa vie, sur la signification de sa présence dans ces bois, ici et maintenant.

— Où habites-tu ?

Il ramasse une feuille parmi celles éparpillées sur le sol et me la tend avec une lenteur presque cérémoniale. Hésitant, je m'approche de lui, surpris de constater qu'il ne recule pas cette fois-ci lorsque je prends la feuille de ses mains. Ses yeux restent fixés sur moi, comme s'il attendait quelque chose.

Je la fais tourner entre mes doigts, cherchant à comprendre son geste, mais le sens m'échappe. Pourtant, quand je lève à nouveau les yeux vers cet homme assis en face de moi, une réalisation soudaine me frappe.

Il vit ici. Dans la forêt. Seul.

— Tu vis ici ?

Il acquiesce et mon cœur se resserre.

Comment a-t-il pu atterrir là ?

Je prends un moment pour l'observer à nouveau, cette fois avec un regard différent. Je m'attarde sur son apparence négligée, presque abandonnée à un sort qui semble lui avoir échappé depuis longtemps. Sa peau marquée par la saleté et les égratignures, tout en lui respire l'oubli et l'abandon.

Puis, mon regard s'attarde sur la longueur de sa chevelure, des mèches épaisses et emmêlées qui tombent en cascade sur ses épaules. Cette chevelure, si sauvage et indomptée, me frappe soudainement : il est peut-être ici depuis bien plus longtemps que je n'ose l'imaginer. Avec évidence, le temps qu'il a passé dans ces bois, loin du monde, semble s'inscrire dans chaque détail de son apparence, et je me demande ce qui a bien pu le conduire ici.

___________

NOTE DE L'AUTEURE :

Mes Dumiz, je suis tellement heureuse de vous retrouver ! Je trépignais d'impatience, c'était vraiment long pour moi aussi. Nos échanges m'ont manqué !

Je suis obligée de vous demander ce que vous pensez de ce début ? Est-il à la hauteur de vos espérances ? J'ai beaucoup de pression, je l'admets ^^

Il est un peu tôt pour spéculer sur quoi que ce soit, mais que pensez-vous du caractère de Taehyung pour le moment ? Quel genre de personne pensez-vous qu'il est ?

Et Jungkook, quelles sont vos premières théories ? Qu'est-ce qui l'a conduit dans ces bois ? Est-ce que ça fait longtemps qu'il est là ?

Oh et Hoseok est là !! Quel rôle va-t-il jouer dans cette histoire selon vous ? ;)

Et comment imaginez-vous le prochain chapitre ? Taehyung et Jungkook vont-ils réussir à communiquer et à se comprendre ?

On reprend le rythme habituel, les amis, donc le prochain chapitre est prévu pour jeudi ;)

Era xx

PS : Quel nom allons-nous donner aux lecteurs d'Inhumain ?

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