Chapitre 20 : Inexistant
¨PDV Eren¨
Mes paupières sont lourdes, je suis au chaud puis je sens une main m'atterrir dans le visage tel une claque. C'est juste Livaï qui fait chier comme tout les matins depuis qu'on dort ensemble. Il est tellement agité la nuit qu'on dirait qu'il embrouille quelqu'un. C'est marrant, sauf quand c'est moi qu'il embrouille justement. J'ouvre les yeux et le regarde dormir comme si de rien n'était. Le gars s'en fout de m'avoir réveillé. J'ai des batteries à recharger moi, littéralement en plus. Je profite de ce soudain moment de calme pour me mettre contre son dos et fermer les yeux à nouveau. Livaï ronfle doucement. Tient ? Monsieur ne me frappe plus ? Ça me fait des vacances. Je me rendors et 2 heures passent. Le soleil se lève et sa lumière nous indique qu'il est temps de se lever. Je me décolle du noiraud et m'étire dans le lit avant de bailler. Je regarde le plafond et je sens une pair d'yeux se poser sur moi. Pas besoin de se demander qui en est le propriétaire.
-Salut toi, dis-je à mon copain.
-Salut...me répond t-il, se mettant sur le ventre, la voix du matin.
Je me rapproche de lui et lui embrasse la joue, puis la nuque.
-Arrête robocoop, ça chatouille à cet endroit, rigole légèrement Livaï en gesticulant.
-C'est ma vengeance, ça t'apprendra à me déglinguer la nuit.
-Haha désolé.
Déjà le sourire aux lèvres, je me lève pour rejoindre la cuisine, laissant mon petit ami traîner au lit. Carla est déjà debout, en me voyant elle me prend dans ses bras. C'est notre nouvelle manière de nous saluer depuis quelques temps.
-Comment s'est passé ta nuit ? Lui demandai-je.
-Un peu mieux que la précédente, me répond la brune.
Depuis ce jour tragique, elle a quelques difficultés à dormir. Nous arrêtons notre étreinte, puis je l'aide à faire le petit-déjeuné. Nous plaisantons pendant un quart d'heure le temps de tout préparer. Je ne l'a prend pas en pitié, une personne en deuil n'a pas besoin de ça. Juste de la présence rassurante de ses proches pour pouvoir avancer. Nous mettons tout en place et Livaï ne pointe toujours pas le bout de son nez. Il ne s'est pas rendormi j'espère...
-LIVAÏ ! RAMÈNE TES FESSES ! Criai-je.
Carla se bouche les oreilles un instant avant de me regarder blasée.
-Toi, je suis sur que t'as réveillé l'appartement voisin, me dit-elle, on peut dire que t'as de la voix.
-Moi ? Mais non voyons...
-Je t'assure que si.
-Je t'assure que non.
-Tu es trop modeste Eren, enchaîne la brune.
-Non tu crois ? Déclare soudainement Livaï me claquant les fesses en passant.
-Hé mais depuis quand tu touches à mon fessier toi ? Demandai-je, faussement choqué.
-Depuis aujourd'hui, et crois-moi je ne compte pas arrêter, me répond le noiraud, faisant un bisous sur la joue de Carla en signe de bonjour.
-Mais c'est que ça devient intéressant...lâchai-je.
-C'est pas toi qui était offusqué il y a quelques secondes ? Demande Livaï, moqueur.
-Non non c'était pas moi, c'était quelqu'un d'autre. Claque moi les fesses autant de fois que tu veux Livaï ! Plaisantai-je.
-Toi t'as trop charger tes batteries, rigole t-il.
-Je ne te permets pas et puis assis toi d'abord.
-Comme vous voudrez monsieur.
-C'est bien obéis moi, je me sens exister comme ça.
Livaï éclate de rire et Carla nous regarde en secouant la tête, amusée de nos bêtises.
-Aller les garçons, manger vous direz des idioties plus tard, déclare la brune.
-Oui maman, dis-je.
Sous cette appellation Carla sourit avant de prendre une gorgée de son jus de mangue.
-Tu as des nouvelles de ton amie Livaï ? Demande Carla.
Cette dernière est au courant de l'identité de mon copain, c'est maintenant la seule à l'être appart moi. Elle n'a pas réagit négativement, elle était désolé de savoir dans quelle situation il se trouve. J'ai finalement pu contacté Pieck il y a plusieurs jours. Cette dernière a dit qu'il lui faudrait un peu de temps pour trouver quelque chose. Elle ne veut pas risquer de perdre sa couverture ici. Du coup j'attends, on attend.
-Non pas encore, Pieck a dit qu'elle nous appellerai Eren ou moi.
-Tu sais qui dirigeait Keläm avant Mattew Lewis ? Demandai-je à Carla.
-Un certain Jack Lewis, me répond t-elle.
Je ne pense pas que ce soit une information très importante, mais on ne sait jamais. Nous changeons finalement de sujet. Carla nous dit qu'elle cherche encore un logement. En revanche rien qui ne convient pour le moment, c'est compliqué. Elle dit ne pas vouloir abuser de la gentillesse de Livaï trop longtemps, que c'est déjà beaucoup qu'il la loge chez lui. Elle et Grisha avait pourtant fait la même chose avec moi...Mon copain la rassure et lui dit que rien n'est pressé, qu'elle ne dérange pas et que dans le cas contraire il n'aurait pas proposer son aide. Ce dernier quitte la table et disparaît dans le couloir une fois débarrasser. Plusieurs minutes après je m'affale dan le canapé tel un flemmard. C'est bien de rien faire parfois. Livaï réapparaît et s'installe à coté de moi dans une position aussi merdique que la mienne pendant que Carla part se laver.
-Bienvenu au club des paresseux, lui dis-je.
-Merci bien, je crois que je vais y resté un moment.
Je soupire et pose par inadvertance ma main non loin de l'entre jambe de mon partenaire. Je fais comme si de rien n'était. Il me regarde surpris puis un air de défi prend place dans ses yeux métalliques.
-Quoi ? Demandai-je, faussement indifférent.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et caresse lentement l'intérieur des ses cuisses. Je ne le lâche pas du regard, j'ai bien envie de jouer...
-Tu sais que Carla peut sortir d'une minute à l'autre ?
-Oui je sais...dis-je d'un sourire malicieux.
Je continu mon geste et glisse soudainement ma main dans son bas de pyjama. Plus je descends plus sa peau frisonne à mon contact. C'est excitant de le voir se retenir de se tortiller dans tous les sens...Je m'arrête au dessus de son sexe et continue mes caresses. Livaï m'attrape fougueusement la nuque et prend possession de ma bouche. Nos langues se lient l'une à l'autre, dans des bruits des plus indécents. Un léger filet de salive nous raccroche, je veux goûter à ton corps tout entier...sans aucun vêtement pour te protéger. Juste ta peau et la mienne. Soudain je remarque que je reçois un appel. C'est peut-être important.
-Désolé chéri, mais tu vas devoir calmer ton excitation, déclarai-je
-Je vais penser à des choses qui sont mortes, me répond t-il.
-Tss t'es con.
Je me lève et décroche, L'hologramme de l'amie de Livaï se dessine devant moi.
-Pieck ? Appelai-je.
En entendant son prénom, Livaï tourne la tête dans ma direction avec intérêt.
-Salut Eren.
-T'as trouvé des informations ?
-Oui, honnêtement je ne sais pas quoi en penser, c'est étrange. Je me demande comment ça a pu en arrivé là...déclare t-elle, l'air perdu.
-Comment ça ? Demande Livaï se postant à mes cotés.
-Il n'existe pas.
-Pardon ?
-Matthew Lewis n'a jamais existé.
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