Chapitre 13 : Révélation ébranlante
¨PDV Eren¨
Le vent glacial souffle violemment sur nos visages, le ciel est gris, nous sommes à l'aube, prêts à assaillir Osmas. Á quoi va servir cette attaque ? Appart attiser la haine honnêtement je ne sais pas...Depuis quelques temps une idée me trotte dans la tête et je vais peut-être pouvoir la mettre à profit, je vais profiter de l'offensive pour me dissimuler parmi les stratiäs et tenter de trouver une quelconque archive dans la ville. Je vise haut ? Oui c'est le cas, de plus c'est très risqué avec mon losange sur le front, si je réussi a m'infiltrer mais que je me fais repérer je me ferai tuer. C'est un risque que je suis prêt à prendre, suis-je fou ou courageux ? Surement les deux.
Mon escouade sauf Sasha qui n'est pas présente ainsi que 2 autres composées de cyborgs que je ne connais pas attendons le signal de Livaï. Ce dernier à d'ailleurs un regard assez étrange en observant la ville, doute et remord s'y mélange, chose que je ne comprend pas. Il se reprend en s'apercevant que nous attendons tous depuis 5 minutes à peu près. Il avale assez bruyamment sa salive avant de prendre la parole et prononcer ces 2 mots :
-Allons-y.
Sans plus attendre nous nous dirigeons le plus rapidement et discrètement possible vers l'entrée de la ville, nous passons un par un au dessus du grillage en s'aidant les un les autres, je passe le dernier.
-Maintenant feux ! Déclare Livaï, ne vous éloignez pas trop de vos coéquipiers, n'oubliez pas que nous pouvons communiquer à l'aide de nos oreillettes si besoin, enfoncez vous le plus possible dans la ville, le but de cette opération est de montrer au stratiäs que nous n'avons pas peur d'eux et que nous ne sommes pas aussi faibles que certains peuvent le prétendre. Je vous donnerai l'ordre de replis en tant voulu.
Nous hochons la tête, Connie entreprend en premier à tirer dans les vitres d'un immeuble, suivis de Mikasa et des autres militaires, au bout d'une vingtaine de secondes des cris stridents commencent à se faire entendre. Des citoyens passant par là au mauvais moment font demi-tour mais se font aussitôt tuer par derrière. Livaï reste en première ligne et accueil comme il se doit les escouades ennemies qui commencent à arriver. Ils sont une dizaine, je suis étonné qu'il ne soit pas plus, ils sont sensés avoir une armée puissante...
Je n'ai pas le temps de penser plus longtemps que j'évite une balle en pleine tête de peu, je tire en direction du casque protégeant le visage d'un des stratiäs, ce qui le fissure jusqu'à le briser, je m'approche en courant et lui saute dessus, je lui mets un coup de poing au nez ce qui le fait tomber à la renverse, je suis maintenant debout au dessus de lui. Mon ennemie est un homme blond au yeux brun, je commence à pointer mon armes sur lui et il commence à pleurer sans ne rien dire, il ferme les yeux attendant le coup fatal. Je sens le regard d'un de mes confrères cyborgs à ma droite, se demandant ce que j'attends pour achever cet humain. J'appuie sur la détente. Le blond rouvre les yeux avec surprise, comprenant que j'avais tiré sur le coté, je lui intime du regard de faire le mort avant de m'en aller. Même si c'est le but de ma mission je n'ai pas envie de contribuer à ce massacre, quand j'y pense je n'ai jamais tuer personne...je n'ai pas envie d'arriver au moment où j'y serai contraint.
Je me faufile contre un mur et essaye de progresser le plus loin possible dans la ville, il faut que j'essaye de trouver un bâtiments qui pourrait contenir les archives de la ville. Merde mais je ne connais même pas ce territoire, comment vais-je pouvoir m'en sortir ? Au final je ne suis même pas organisé, quelle idée de faire ça sans avoir de plan ! C'est pas comme si j'étais invincible, soudain un stratiäs passe à 2 mètre 30 de moi, je ne bouge pas et attend qu'il s'en aille en espérant qu'il ne me voit pas. Ce dernier passe finalement son chemin. Il n'y a plus personne dans les rues appart les 2 camps ennemies.
*-𝕁𝕖 𝕡𝕖𝕦𝕩 𝕤𝕒𝕧𝕠𝕚𝕣 𝕠𝕦̀ 𝕥𝕦 𝕧𝕒𝕤 ?* Retentis la voix de Livaï dans mon oreillette.
*-𝕌𝕟 𝕡𝕖𝕦 𝕡𝕝𝕦𝕤 𝕝𝕠𝕚𝕟 𝕕𝕒𝕟𝕤 𝕝𝕒 𝕧𝕚𝕝𝕝𝕖 𝕔𝕠𝕞𝕞𝕖 𝕥𝕦 𝕝'𝕒𝕧𝕒𝕚𝕤 𝕠𝕣𝕕𝕠𝕟𝕟𝕖́*,Répondis-je.
*-𝕁'𝕒𝕧𝕒𝕚 𝕤𝕦𝕣𝕥𝕠𝕦𝕥 𝕕𝕚𝕤 𝕕𝕖 𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕤 𝕥𝕣𝕠𝕡 𝕤'𝕖́𝕝𝕠𝕚𝕘𝕟𝕖𝕣 𝕕𝕖 𝕤𝕖𝕤 𝕔𝕠𝕖́𝕢𝕦𝕚𝕡𝕚𝕖𝕣𝕤, 𝕣𝕖𝕧𝕚𝕖𝕟𝕤*
Je fais ce qu'il me dit, de toute façon je ne pourrai pas mettre mon idée en œuvre aujourd'hui, il faut que j'y réfléchisse plus sérieusement, je fais donc demi-tour, d'un coup un fumigène fut lancer, ma vision ne peut pas voir à travers la fumée à moins d'un mètre. Je continue d'avancer tout en étant sur mes gardes, j'entends des pas se rapprocher à grande vitesse de moi par derrière, j'ai tout juste le temps de me retourner et aperçois Livaï intercepter l'ennemie, un grand flash se fait voir ce qui me fige quelques instants, c'était quoi ça ? Un grognement féminin suivi d'un exclamation remplie d'incompréhension se fait entendre, la stratiäs à l'air de battre en retrait. Livaï se tourne vers moi et me cherche à travers la fumée qui commence à s'estomper, une fois qu'il m'aperçoit il me fait signe d'y aller mais voyant que je ne bouge pas il me prend par la taille et me porte comme il peut le plus loin possible tout en ordonnant à tous les militaires de Keläm de se replier. Nous retrouvons notre escouade plusieurs mètres au loin hors de la fumées.
Les 2 autres escouades qui devraient être présente ne sont pas là. Je reprend enfin possession de mon corps et Livaï me pose au sol. Que m'est-il arrivé ? Nous quittons donc rapidement la ville, une fois sur le mur frontalier je regarde derrière, aucune trace des escouades des stratiäs ni des cyborgs qui nous accompagnaient, comme si il ne s'était rien passé aujourd'hui. Il y a juste les corps inertes et le sang des victimes à première vue. Je fronce les sourcils.
-Á quoi ils jouent ? Chuchotai-je.
Je pose mon regard sur mes compagnons, ils ont tous l'air d'aller bien, en revanche Livaï fait une drôle de tête, je lui demanderai ce qu'il se passe une fois rentrer au QG.
[16 heures plus tard]
Après un gros débriefe et une écriture de rapport nous avons reçu l'ordre de rester au QG pendant quelques jours pour éviter un maximum de s'exposer au risque de représailles...c'est stupide car si les stratiäs veulent attaquer, ils le feront peut importe que nous soyons là pour les en empêcher ou non, et puis ça m'étonnerai qu'ils aient retenu nos visages...enfin bref...Je me tourne vers Armin qui partage ma chambre temporaire.
-Dis moi, tu sais où se trouve la chambre de Livaï ? Demandai-je affaler comme toujours sur le lit.
-Je l'ai vu rentrer dans la pièce au fond de notre couloir, essaye c'est peut-être là, me répond le blond en continuant sa lecture.
-"Peut-être là ?" Haha il manquerait plus que je tombe sur quelqu'un d'autre tiens...
-Avec un peu de chance tu tomberas sur Connie se rasant les poils pubiens, plaisante Armin.
-Ça fait pas rêver ça..., dis-je en faisant une grimace.
-Non t'as raison, j'espère que tu ne seras pas traumatiser, rigole mon ami.
Je lève les yeux le sourire aux lèvres avant de me lever et de sortir de la pièce sous le regard rieur de mon camarade de chambre. Je vais donc au fond du couloir et toque à la fameuse porte, pas de réponse.
-Livaï ? C'est moi, Eren, dis-je derrière la porte en espérant ne pas me tromper de personne.
Toujours aucune réponse, je décide de laisser tomber quand la porte s'ouvre enfin sur celui que je voulais voir, son visage est livide, ses yeux sont rouge, il a l'air d'avoir pleurer, je ne peux que voir de la tristesse, du remord et du doute dans ses yeux gris sans aucun éclat. Je le regarde d'abord surpris puis il se met sur le coté m'invitant à entrer dans la pièce, chose que je fais. Je suis à présent au milieu de la chambre, je me retourne pour regarder Livaï et mon visage se figea. Je regarde son épaule qui est dénudée...un demi cercle avec un trait à l'intérieur y est tatouer, sa haine envers moi...l'ombre que j'ai vu passé pendant la première attaque des stratiäs à mon arrivé...
-Tu...commençais-je en le regardant à présent dans les yeux.
-Oui Eren, dit-il d'un ton las, je suis un ennemi depuis le début.
{Oï les ami(e)s ! Alors verdict sur ce chapitre ?}
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro