Chapitre 8
Je réfléchit quelques instant puis lui réponds, mon téléphone toujours dissimulé sous la table pour ne pas que mon ami ne le remarque:
«Salut, j'adorerais faire du shopping avec toi mais à la condition qu'on trouve aussi une tenue pour moi! Où veux-tu qu'on se retrouve?»
Seulement quelques secondes passent avant que je ne reçoive un deuxième message de sa part m'informant qu'il vient me chercher devant ma résidence à 14 heure, soit dans 30 minutes. Je fais donc rapidement marcher mon imagination afin de trouver un argument convainquant à dire à Taylor. Je dois à tout prix trouver une excuse pour partir sans qu'il ne se doute de mon prochain rendez-vous. J'ai l'impression de le trahir d'une certaine manière parce qu'il est adorable avec moi mais j'ai aussi envie de passer du temps avec Matthew. J'ai la sensation que mon ami traverse une mauvaise passe et je veux être présente pour lui.
Je fini par prendre la parole, d'un ton navré:
– Taylor, je suis désolé mais je ne vais pas pouvoir rester. J'ai promis aux filles que je les rejoindrais pour finir les préparatifs de la soirée. Tu sais c'est très important, surtout pour Brook.
Je lui fait mon plus beau sourire pour mieux le convaincre et essayer de paraître sincère. Au premier abord, il à l'air surpris mais mon mensonge semble faire son effet puisqu'il m'offre à son tour un sourire compréhensif. Je m'en veux instantanément de lui mentir.
Il me répond:
– D'accord... Tu veux que je te dépose quelque part?
– Non ça va aller, merci! On se voit à la fête, la semaine prochaine.
– J'espère avant! Finit-il par annoncer.
Il me fait un clin d'œil pour appuyer ses propos. Sa dernière phrase, accompagnée de son geste me fait rougir, je ne m'attendais pas à ce qu'il se comporte ainsi, surtout cinq seconde avant mon départ. Je lui adresse rapidement un sourire gêné puis sors du restaurant. J'ai l'impression de courir tant mon esprit est perturbé et veux s'éloigner de ce lieu. Jamais avant ce dernier échange je ne m'étais imaginé que Taylor pouvait me voir autrement que comme une amie. Je m'emballe peut-être un peu trop rapidement mais je suis certaine que dernières ses mots il y avait une pointe de séduction.
Je fais les cents pas devant ma résidence depuis dix minutes, Matthew est en retard! J'espère sincèrement qu'il ne m'a pas oublié. J'espère aussi que cette invitation n'étais pas une mauvaise blague de sa part !
Finalement je le vois arriver au volant de sa voiture noir, toutes vitres ouvertes, le volume de la radio monté au maximum.
J'entre dans l'habitacle lorsqu'il se stoppe à ma hauteur. Je le salue sans oublier de l'engueuler pour son retard. Il lève les mains en signe d'innocence, ce qui me fait pouffer de rire. Il me tire la langue pour répondre à ma moquerie puis s'engage dans la circulation. Il baisse le volume de la musique en engageant la conversation. Il me pose des questions en tout genre à propos de la fête.
Nous nous garons devant le grand centre-commercial après un court trajet. Il faut dire que Matthew ne respect pas vraiment les panneaux de signalisation. J'ai bien failli mourir au moins trois fois en seulement dix minutes !
Nous entrons dans dans le centre, analysant les différentes boutiques à faire sur un plan. Il n'y a pas beaucoup de monde, ce qui est étonnant mais agréable.
Après avoir arpenté une vingtaine de boutiques nous avons finit par trouver un pantalon noir ainsi qu'une chemise grise pour Matthew. Je dois avouer que cet ensemble lui va à la perfection. Il épouse ses formes, dévoilant ses biceps légèrement dessinés. Je me suis surprise à le contempler lorsqu'il essayait cet ensemble et mon cœur c'est légèrement emballé. Je suis restée étonner de mes propres émotions mais je les ai vite chassées, de peur que mon ami ne les découvres.
Quand à moi j'ai dénichée une robe longue noir avec un bustier en cœur, agrémenté de paillettes argentés. J'ai également achetée une paire d'escarpin argentés, assortie à la robe.
Nous ressortons donc du centre après ses achats, la nuit est tombée. Je me rends compte seulement maintenant que je viens de passer une après-midi entière avec Matthew et qu'elle est passée extrêmement vite! Il n'a pas arrêté de me raconter des blagues et j'ai tellement rie que j'en ai mal au ventre. Cette journée atypique m'a conquise, je suis complètement détendue et de bonne humeur.
Nous entrons dans sa voiture sous un croissant de lune. Nous sortons du parking en silence, seule une musique douce passant à la radio émet un son. Matthew est concentré alors qu'il s'engage sur l'autoroute. Cela me paraît d'ailleurs bizarre puisque ce n'est pas le chemin pour retourner au campus.
Je le questionne:
– Où est-ce que tu vas? Le campus est de l'autre côté.
Il me jète un rapide coup d'œil. Ses lèvres s'étirent en un petit sourire d'amusement:
– Fait moi confiance, on ne rentre pas maintenant.
– Mais on va où alors?
– Je t'ai dit de me faire confiance! Ajoute t-il en rigolant.
Je hausse les épaule en soupirant. Je déteste quand quelqu'un fait ce genre de plan. Ce n'est pas que je n'aime pas les surprises mais je préfère quand tout est planifié et que je sais ce qu'il va m'arriver.
Je réplique donc, sur un ton ironique:
– D'accord du moment que tu ne me kidnappes pas.
Il rigole de nouveau tout en restant concentré sur la route.
Le silence reprend de nouveau sa place, mais ce n'est pas un silence gênant. Celui-ci est agréable, reposant. Je ferme un instant les yeux en m'enfonçant d'avantage dans mon siège en cuire noir. Je soupire d'aisance, je suis si fatiguée !
Quand j'ouvre à nouveau les yeux, nous sommes sur une route de montagne, en train de nous garer sur un parking en terre. Je pense que je me suis assoupie pendant quelques minutes.
Matthew coupe le contact de sa voiture lorsque nous sommes stationnés. Après m'avoir lancé un furtif regard il ouvre sa portière et descends, je l'imite. L'air est plus frais que tout à l'heure, sûrement parce que nous nous trouvons en hauteur. Je viens me placer à ses côtés en croisant mes bras sur ma poitrines, de manière à garder le peu de chaleur sur moi. Il engage la marche sans mot, il à l'air stressé, il ne me regarde pas. Je le suis légèrement en retrait. Je ne comprends pas son soudain changement d'humeur, il est si mystérieux tout à coup !
Nous empruntons un chemin tracé dans des hautes herbes, ce dernier est parsemé de petit cailloux difficile à repérer dans l'obscurité. Nous contournons quelques arbres, la pénombre se fait soudainement plus important puisque les arbres ne laissent pas pénétrer la lueur de la lune. Un instant, je me demande ce qu'il m'a prit de le suivre dans un endroit aussi peu éclairé. Nous pourrions croiser des animaux sauvages ou même un tueur en série, qui sait ? Ce n'est vraiment pas prudent.
À mi-chemin, Matthew se retourne pour s'assurer que je le suis toujours. Il s'arrête un instant, attendant que j'arrive à sa hauteur puis il brise le silence:
– Je viens ici quelques fois pour m'éloigner de l'université. Tu vas voir c'est extraordinaire, surtout lorsque la nuit est tombée!
Je peux sentir de l'excitation dans sa voix. Il est semblable à un enfant qui va découvrir ses cadeaux de noël. Je lui souris tout en continuant de marcher. Je suis aussi impatience de découvrir ce fameux endroit.
Nous sortons de la petite forêt pour nous retrouver au bord de la montagne. Un vide immense nous entoure, nous sommes à la frontière de la falaise, là où la terre est le vide se rencontrent. Cet endroit est merveilleux! La vue est exceptionnelle! Au loin nous pouvons voir la ville éclairée de milles et une lumières et plus près, au sommet d'une montagne voisine, le lac où les filles et moi nous étions rendues quelques semaines auparavant reflète les rayons de la lune. Le calme règne, pas un bruit de moteur ou de klaxon se fait entendre, seul le vent s'engouffrant entre les arbres de la forêt rugit. C'est tellement paisible que j'en ai des frissons! Je me sens tellement petite face à cette nature qui m'entoure, face à ce vide qui me donne le vertige, face à cette nuit qui m'en apprend d'avantage sur Matthew...
Je me retourne vers ce dernier, la bouche grande ouverte, stupéfaite qu'il connaisse un endroit aussi magique. Il arbore un magnifique sourire de satisfaction. Il me regarde intensément quelques secondes mais je suis bien trop émerveillée par le lieu pour m'en rendre compte. Il finit tout de même par prendre la parole, d'une voix qui se veut douce, à l'image de cet instant:
– Alors comment trouves-tu ma cachette? Elle est pas mal hein?
J'ouvre de grands yeux. Il ne peux pas qualifier cet endroit de «pas mal» Je lui réponds donc, indignée:
– Elle est magnifique! J'ai l'impression d'être dans la forêt enchantée! Comment as-tu trouvé un tel endroit?
– J'ai voulu m'éloigner du campus un jour donc j'ai roulé jusqu'au sommet de cette montagne pour marcher dans la forêt et au détours d'un chemin j'ai découvert cette vue. Elle ma littéralement coupée le souffle!
– C'est tellement magnifique que j'ai l'impression que ce n'est pas réel... Renchéris-je.
– Et pourtant ça l'ai!
Je me tourne à nouveau vers le vide pour observer l'immense étendue de forêt qui se dresse en contre-bas. La ville est trop loin pour qu'ont puisse entendre son brouhaha. Je ferme quelques instants les yeux pour apprécier le léger vent qui s'abat sur mon visage. Une chouette se met à hululer, rendant ce moment encore plus féérique. Je suis certaine qu'à cet instant les milliers d'étoiles que j'ai dans les yeux sont perceptibles car Matthew, placé à coté de moi, m'offre un tendre sourire. Ces yeux aussi traduisent son bonheur et j'aime le voir comme ça, il à l'air si innocent.
Nous retournons finalement dans la voiture parce qu'il est tard. Je dois avouer que je quitte cet endroit à contre-coeur mais je me promets d'y revenir, accompagné de Matthew.
Nous terminons notre balade dans un fast-food pour diner. La soirée est détendu, nous rigolons tous les deux et passons un agréable moment.
La voiture de Matthew s'arrête devant le bâtiment qui abrite ma chambre quand le tableau de bord indique 22 heures. Je le remercie à plusieurs reprises pour cette journée riche en émotions. Il me fait un léger sourire en appuyant son menton contre son volant. Il reste dans cette position jusqu'à ce que je franchisse les portes d'entrées. Je l'entends ensuite redémarrer alors que je monte les escaliers. J'insère ma clé dans la porte une fois devant puis entre dans ma minuscule demeure. Abigail n'est toujours pas là. Je suppose qu'elle participe à une fête comme nous sommes samedi. Je sors mon téléphone de mon sac une fois déchaussée et installer en tailleur sur mon lit. Je l'allume puisque je l'ai éteint après avoir rejoint Matthew.
Quand l'écran s'anime, je constate que les filles ont essayées de m'appeler 23 fois à elles quatre, j'ai aussi un message de Taylor. Je verrouille ce dernier, je prendrais le temps de répondre à mes amis demain, pour le moment je pars sous la douche me détendre, en repensant à cette merveilleuse journée. Je n'arrive pas à croire que Matthew m'ait emmené dans sa «cachette». Il est tellement mystérieux parfois...
Je pars finalement m'enfouir dans mon lit pour sombrer dans songes tout en me remémorant l'incroyable panorama que j'ai admiré quelques heures plus tôt, aux côtés de mon ami...
Je me réveille lorsque le soleil vient me brûler les paupières. J'ai oubliée de fermer les volets hier soir... Je m'étire longuement puis vais me préparer un bol de céréales. Mon ventre émet un grognement à l'entente des céréales se déversant dans le contenant. J'avale de grandes cuillerées en attrapant mon téléphone, décidée à lire le message de Taylor.
«C'était pour te dire que j'ai passé un super déjeuner avec toi, j'espère juste que la prochaine fois il durera plus longtemps.»
Je dois dire que son message me surprend. Quelque chose m'interpelle dedans, c'est le «la prochaine fois». Si il emploi ce terme, cela veut certainement dire qu'il veut me revoir très prochainement. Mon estomac se contracte quand cette pensée me traverse l'esprit. Je secoue donc la tête pour la chasser, c'est impossible que Taylor puisse penser ça de moi. Je rappelle Brook qui m'a harcelée la veille.
Elle décroche à la troisième sonnerie, la voix endormie:
– Alloooo?
– Salut Brook, c'est Krsiten...
– Salut, pourquoi tu ne nous as pas répondu hier, on était inquiètes!
Je cherche rapidement une excuse, je ne peux pas dire que j'étais avec Matthew, je ne sais pas si il veut que les filles soient au courant... Je secoue une nouvelle fois la tête en répondant sans réfléchir:
– Désolé je n'ai pas entendue mon téléphone sonner, j'étais occupée.
– Seule? Demande t-elle, la voix trop aigüe.
– Oui, pourquoi?
– Simplement pour savoir, bon je te rappèle dans quelques heures, lorsque j'aurais fini ma nuit.
– D'accord.
Je raccroche après lui avoir répondu puis pose mon mobile sur ma table de nuit. Je ne sais pas si je peux parler de ma sortie de la vielle avec Matthew aux filles. Il à l'air de vouloir s'éloigner d'elles alors je ne veux pas créer de problèmes.
Je pars jeter un coup d'œil par la fenêtre et constate avec déception qu'il pleut, j'entame alors le ménage de la chambre. Je tris ensuite mes placards. La journée passe de cette manière, je tris et range mes affaires. Le soir, Brook me rappelle pour m'expliquer leur soirée de la veille dans un bar branché de la ville.
*********
Une quinte de toux me tire de mes doux rêves. Je me redresse de mon lit mais je suis prise de vertiges. Je me rallonge alors délicatement en mettant une main sur mon front, j'ai de la température...
Je me lève quand même, décidée à participer aux cours d'aujourd'hui. J'enfile un jean et un sweat-shirt puis me fais un rapide chignon. Avant de sortir de la chambre, j'enroule une écharpe en laine autours de mon cou et attrape mon porte-feuille puisque je dois aller acheter une voiture ce soir.
J'ai l'impression que les cours passent dans une lenteur atroce. Je n'arrive pas à me concentrer sur les explications du professeurs et pour couronner le tout, je n'arrête pas de me moucher. Plusieurs étudiants me regardent avec pitié comme si j'étais en fin de vie. Je pense qu'ils ont peur que je leurs refile ma probable maladie. Même le professeur me demande à plusieurs reprise si je me sens bien.
Toute l'assemblée se lève à 17 heures pour quitter la salle, je fais de même sans traîner cette fois-ci. Je sors du bâtiment en me mouchant une nouvelle fois. Ce n'est que lorsque j'abaisse mon mouchoir en papier que je remarque Matthew qui se tient face à moi, à seulement quelques mètres. Il a une paire de lunette posé sur le nez. Quand j'arrive à sa hauteur, il fait glisser ses dernières sur le bout de son nez pour me faire un clin d'oeil. Je rigole mais je suis prise d'une autre quinte de toux. Il me regarde horrifié quelques instant puis rigole. Il trouve sûrement ça marrant m'étouffe devant lui. Quand je reprends mes esprits je lui assène une légère tape sur l'épaule en le traitant d'imbécile. Je reprends ensuite mon sérieux en l'informant que je dois aller acheter une voiture, il décide de m'accompagner, m'assurant qu'avec lui, je suis sûre d'acheter la meilleure! C'est la première fois que je le revois depuis notre journée shopping et découverte. A vrai dire je suis un peu surprise qu'il soit venu à ma rencontre aujourd'hui mais je ne dis rien, je l'apprécie beaucoup et j'ai bien besoin de question pour trouver une voiture décente.
Nous visitons trois garages avant de trouver LA voiture qu'il me faut. Elle est rouge, c'est un modèle sport et elle entre dans mon budget. Je saute de joie en signant les papiers, littéralement surexcité de mon achat. Cette excitation redescend aussi vite quand le vendeur m'annonce que je pourrais la récupérer seulement la semaine suivante...
Je ressors donc de ce dernier garage dans un état mitigé. Je suis heureuse d'avoir fait cette acquisition mais je suis déçue de ne pas pouvoir repartir avec. Matthew, voyant que mon moral n'est pas au beau fixe, me raconte quelques blagues durant le chemin du retour. Elles ne sont pas très drôles mais son expression et son rire me réconfortent assez pour acquiescer quelques sourires. J'ai vraiment de la chance de l'avoir comme ami!
Nous nous étreignons lorsque nous sommes devant ma résidence. Je le remercie plusieurs fois de m'avoir accompagné puis entre dans mon bâtiment en le laissant repartir seul vers sa maison.
*********
Je reste cloîtré dans ma chambre le reste de la semaine, je suis vraiment malade et affaiblie. Je n'aime pas rater les cours mais dans le cas présent je n'ai pas le choix, je n'arrive pas à rester éveillée plus de quatre heure d'affilé. Les filles passent me voir quelques fois après les cours pour me raconter les derniers potins du campus mais repartent vites, ne voulant pas être contaminées sachant que la soirée se déroule le week-end suivant. Matthew lui passe dès qu'il a un moment de libre. Il m'apporte souvent à manger et reste avec moi pour me tenir compagnie. Souvent, nous regardons des films et il reste jusqu'à ce que je m'endorme. Ensuite il repart en prenant soin de me couvrir et d'éteindre mon ordinateur. Pour une raison qui m'est inconnue nous nous sommes beaucoup rapprochés ces derniers temps. Je ne m'en plains pas, bien au contraire, car je l'apprécie beaucoup, il est très attentionné envers moi et je me sens totalement à l'aise à ses côtés.
Je me sens à présent mieux et heureusement parce que nous sommes samedi, ce qui veut dire que ce soir à lieu la soirée tant attendue chez Brook, qui promet d'être exceptionnelle!
J'enfile un jogging au saut du lit, alors qu'il n'est que 10heures. Je dois me rendre au plus vite chez mon amie pour l'aider à préparer la fête.
Je veille à prendre ma robe, mes chaussures ainsi que tout mes accessoires pour ne pas revenir en catastrophe dans la journée.
Quand mon sac est fin prêt, j'appelle Brook qui ne tarde pas à venir me récupérer, tout aussi excitée que moi à l'idée de commencer les préparatifs. Nous nous affairons d'ailleurs à la tâche dès notre arrivée dans l'immense salon. Ce dernier est complètement vide à l'exception de la dizaine de cartons qui trônent au centre de la pièce et qui contiennent les meubles spéciaux pour la soirée. Brook est moi commençons par monter et visser les tables noires mais nous sommes rapidement coupées dans notre élan par les filles qui viennent d'arriver. Nous nous repartissons donc les différentes tâches à accomplir puis reprenons notre travail en musique.
Tout est prêts, les tables noires sont montées et garnis de verres, de saladiers et de chips. Le comptoir faisant office de bar est positionné dans le couloir de la cuisine et les différentes lumières sont accrochées au plafond. Je dois dire que nous avons fait un excellent travail durant cette journée. La pièce est toute vêtue de noir et d'argent. Nous nous sommes également toutes glissées dans nos habits de fêtes. Nous coiffures sont terminées, nos maquillages également, nous sommes fin prêtes à déclarer cette soirée ouverte. Nous nous réunissons toutes au rez-de-chaussé afin de lancer la musique à la vue des premiers fêtards. Cette soirée s'annonce mémorable, encore plus que toutes les précédentes !
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Hello!
on se retrouve cette semaine pour un nouveau chapitre! Je tenais à vous remercie pour toute l'aide que vous m'apportez en commentaire, en message privé etc... c'est vraiment précieux pour moi et j'en suis extrêmement reconnaissante! Vous m'aidez à corriger les fautes qui m'ont échappées, vous n'hésitez pas à me signaler les choses qui sont incohérentes ou mal formulées et c'est exactement ce qu'il me faut pour m'améliorer. Encore une fois merci beaucoup pour tout le temps que vous m'accordez!
N'hésitez pas à voter, commenter ce chapitre!
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