C h a p i t r e 1
« Nous devons accepter la fin d'une chose afin de
commencer à construire quelque chose de nouveau. »
Je ne me souviens plus qui a dit cela mais il a totalement raison. Ce n'est pas toujours facile à accepter par contre. Dans quelques mois, tout aura pris fin. Aleksandra telle que le monde l'aura connue, n'existera plus. Dans un an, tout au plus, je devrais suivre ma réelle destinée. Revenir au château afin qu'un jour je puisse succéder à mon père le Roi de Suède. J'avais à la fois hâte et à la fois pas. J'avoue que c'était assez contradictoire. J'aimais bien la vie que je menais avec mon groupe, de parcourir le monde entier pour partager notre passion avec eux.
Le soleil de Paris pointait le bout de son nez par la fenêtre de ma chambre. Ce soir, mon groupe et moi, avions un concert à donner. J'espère seulement que notre nouveau technicien aura bien installé ma batterie pour notre test de son de 18 heures. Cela me rappelle nos débuts alors que nous étions au bal de printemps du Lycée français de Stockholm. Celui qui s'occupait de mes micros pour ma batterie, avait oublié de les brancher et il avait même égaré le fil de son de la guitare basse d'Elliott. Nous étions tellement angoissés à l'idée que cela ne rentre pas dans l'ordre avant le début du spectacle. Je n'avais jamais autant cherché de ma vie. Par chance, nous avons pu trouver un fil de son par l'entremise de notre ancien professeur de musique. Et nous avons pu donner notre concert comme il était prévu. Juste à y repenser, ça me donnait mal au ventre.
Je me suis retournée dans mon lit pour regarder l'heure. Il était 7 h. J'ai toujours été une lève-tôt. J'aimais voir toute ma journée. Si je me levais le moindrement tard, j'avais l'impression que toute ma journée était perdue. Je suis allée prendre une douche. Davis Fost, notre manager, nous avait donné rendez-vous à 8 h 30 dans la salle à manger de l'hôtel où nous nous sommes arrêtés, pour notre habituelle réunion du matin. Pour nous donner l'horaire de la journée. Tout pour faire enrager les paresseux de notre groupe.
La sensation que me procurait l'eau chaude qui coulait sur ma peau, me détendait. Une fois terminée, je me suis séchée rapidement et j'ai enfilé des leggings noires et une robe en laine noire. J'ai peigné mes cheveux en les ondulant un peu et en les attachant sur le côté. J'ai terminé par une petite touche de maquillage et je suis descendue, histoire de voir qui était déjà levé.
Davis et Lukas, le chanteur de notre groupe The GreyAutumn, étaient déjà à notre table et lisaient le journal local. Je me suis assise devant lui et un serveur est venu me servir un jus d'orange. Mon ami a levé les yeux vers et a dit :
- Toujours aussi matinale mademoiselle Lindström.
- Jamais autant que vous monsieur Lindberg.
Sur cette parole, il m'a fait un sourire et a replongé dans son journal. Les autres ont fini par arriver. Elliott est venu s'asseoir à ma gauche et mon petit copain et notre guitariste Thomas s'est installé à ma droite, non sans oublier de me donner un baiser sur le front, comme à son habitude. Rayan, notre deuxième guitariste est arrivé en courant pour ne pas être en retard et s'est assis à côté de Lukas. Davis a pris la parole.
- Bon matin mon groupe préféré.
- Bon matin, avons-nous tous répondu en cœur.
- Si on commençait par déjeuner, ensuite nous pourrions y aller avec l'horaire de la journée?
- Parfait, j'ai faim, a dit Lukas, le deuxième guitariste.
- Est-ce qu'il y a un moment où tu n'as pas faim?, a demandé Elliott.
Tout le monde a éclaté de rire. Nous avons donc pris le temps de déjeuner et de rire ensemble. J'adorais les petits moments où l'on se retrouvait tous ensemble pour relaxer un peu. Puis, Davis a demandé le silence :
- Bon les enfants. L'horaire d'aujourd'hui. À 10 h, vous avez une séance de photo pour Dior avec Vogue Paris. Une séance à la fois chic, à la fois électrique. Ce sera au Palais du Louvre. Ensuite, vous aurez une entrevue avec le magazine One. Une petite séance de dédicace vers les 14 h. Balance de son à 18 h, les VIP à 19 h puis le concert à 21 h.
- Enfin, une petite journée comme je les aime!, s'est exclamé Lukas.
- Déjeunez et allez-vous préparer. Franck et Peter vous attendent pour 9 h 30 pour le départ.
Nous sommes allés, entourés de nos gardes du corps, jusqu'à notre voiture. Une horde de fan nous attendait à la sortie de l'hôtel. Malgré que nous étions pressés, nous avons pris le temps de serrer quelques mains. Il était très important pour nous d'être proche de nos fans. Une fois installés dans la voiture, Tom s'est écrié :
- Ouf! Avez-vous vu la brune? Trop bonne!
Les garçons s'extasiaient sur la brune qu'ils avaient croisée en sortant de l'hôtel. Réaction typiquement masculine. J'avais en horreur ce genre de comportement. Autant j'adorais ces garçons et qu'ils étaient adorables avec moi, autant je les détestais quand ils agissaient en salaud avec ce genre de fan. On dirait qu'ils aimaient me pousser à bout avec leurs commentaires déplacés. J'ai poussé un grand soupir. Surtout Thomas, son comportement commençait à m'irriter au plus haut point. Nous étions en couple depuis quatre ans. Mais il m'avait déjà trompé une fois, peut-être même deux, qui sait. Depuis ce jour-là, plus rien n'était pareil. J'avais tout de même décidé de lui pardonner. Il m'avait promis de ne plus recommencer. Mais comment arriver à le croire? Je n'arrêtais pas de me poser des questions et lui, on croirait que ça l'amuse?
- Bon, bon, bon. Veuillez-nous excuser miss Aleks, m'a nargué gentiment Thomas.
- Ouais, ouais, ai-je dis avec un sourire forcé.
Et il m'a regardé droit dans les yeux. J'ai détourné rapidement mon regard du sien, pour regarder dehors. Pourquoi jouait-il avec moi de cette façon, il n'avait pas compris? Ou est-ce moi qui lui ai pardonné trop vite? Pardonner est un grand mot. Nous sommes encore ensemble mais il doit faire ses preuves. Je peux vous dire que pour le moment ce n'était pas gagné d'avance.
- Nous sommes arrivés, madame, messieurs. Bienvenue au Palais du Louvre, s'est exclamé Rayan tout excité.
Franck est venu nous ouvrir la porte et nous sommes descendus de la voiture, retrouvant ainsi nos acolytes. Des paparazzis nous attendaient et nous ont pris en photo, alors que nous rentrions dans le Palais. Une assistante nous a accueillis.
- Bienvenue, je suis Emma, l'assistante de monsieur Ferrari. Vous avez fait bonne route?
- Oui, oui merci, a répondu Rayan qui n'avait d'yeux que pour elle.
- Nous allons commencer par vous montrer où vous allez vous changer puis nous terminerons avec une petite entrevue.
- C'est parfait, a dit Rayan.
- Montons.
Nous sommes montés pour nous rendre dans nos salles respectives pour nous préparer individuellement. Prendre des photos avec Paolo Ferrari et en plus dans les nouvelles créations de Dior me rendaient folle de joie. Je n'avais jamais été déçue de ce dernier. Tout ce qu'il faisait était époustouflant.
La robe que je devais justement porter était à couper le souffle. Une robe verte émeraude, longue avec bustier et lacée dans le dos comme je les aimais. Une longue traîne venait ajouter à la robe un petit quelque chose de plus que je ne saurais décrire. Cette couleur avait beaucoup inspiré les designers qui me créaient des vêtements. Une assistante est venue finir de lacer la robe et une coiffeuse a frisé mes cheveux. Une maquilleuse est venue me remaquiller. Quand je suis sortie de la salle pour aller retrouver les garçons, ils se sont tous retournés vers moi et ils ne disaient plus un mot. Cela a eu pour effet de me gêner.
- Tu es magnifique Aleks, a enfin osé dire Thomas.
- Merci Tom, ai-je répondu gênée.
Les garçons ont acquiescé subjuguer. À part dans les galas et les tapis rouges, je ne m'habillais jamais de la sorte. Et pour cause, essayez de m'imaginer en train de jouer de la batterie en robe de soirée... Pas très chic, n'est-ce pas? J'aimais beaucoup les séances photos où nous pouvions être plus nous-mêmes, plus naturels, mais cela n'arrivait pas souvent. Je portais plus souvent des robes de créateurs, qu'un jeans et un t-shirt ou un chemisier. Paolo nous a emmené proche d'un escalier très ancien et nous a parlé de son concept.
- Étant donné que mademoiselle Lindström est la seule fille au travers de quatre garçons, j'aimerais mettre l'accent sur elle. Donc, vous allez vous mettre ici juste en haut et vous allez tenir la rampe de votre main gauche, toujours en vous tenant droite, m'a-t-il dit.
J'ai fait ce qu'il me demandait. Un de ses assistants m'a placé comme Paolo le souhaitait. Il a fait placer Thomas deux marches plus bas que moi. Ensuite, il a mis Elliott, Rayan et Lukas, un à la suite de l'autre tout en descendant les marches. Ils étaient tous habillés en tenue de soirée. Il leur a dit de tenir la rampe et de me regarder. Mon regard a croisé celui de Tom. Il m'a fait un sourire charmeur tout en mordant sa lèvre. Typique de Tom. Est-ce qu'il draguait encore derrière mon dos? Est-ce que je devrais me mettre à fouiller son téléphone portable? Je devenais de plus en plus paranoïaque.
- On ne vous dérange pas trop mademoiselle Lindström?, m'a interpellé le photographe, visiblement agacé.
- Non je suis désolée, je serai attentive. Nous pouvons commencer.
Mais quelle image ai-je donné de moi-même? Je ne suis jamais lunatique pendant les séances photos. Qu'était-il en train de m'arriver? J'avait tellement honte de moi-même. Est-ce que ma relation était rendue aussi négative pour me nuire pendant que je travaille?
Nous refaisons quelques poses avant que monsieur Ferrari ait été assez satisfait. Il nous a remerciés et nous sommes retournés envers les salles pour nous changer. Les garçons me charriaient. Le seul qui restait silencieux était Tom. Il devait savoir ce qui me préoccupait... enfin s'il s'en rendait compte.
- On ne vous dérange pas trop mademoiselle Lindström?, a dit Lukas en imitant le photographeé
- Non je suis attentive, je serai attentive. Nous pouvons commencer, m'a imité Elliott en rigolant. À quoi pensais-tu?
- C'est ça moquez-vous, ai-je répliqué avec un petit sourire. Moi au moins je pense.
Songeuse, je suis rentrée dans la salle qui me servait de loge. Tom est entré derrière moi. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'admirer, il était tellement beau en costume. Je ne me suis pas retournée, me contentant de le contempler dans le miroir qui me faisait face. Il s'est avancé vers moi et m'a aidé silencieusement à défaire les lacets du corsage de ma robe. Il y est allé doucement tout en me fixant au travers du miroir. Ses doigts sur mon dos nu m'ont fait frissonner. Il prenait son temps et je savourais ses minutes de silence. Une fois qu'il eut terminé, il s'est attardé un peu derrière moi. J'étais incapable de bouger. J'étais tellement bouleversée par toutes ces questions qui revenaient sans cesse en moi. C'était assez déstabilisant. Puis, il est parti vers la porte. Alors qu'il s'apprêtait à sortir il s'est arrêté et il a murmuré :
- Aleks?
Je me suis retournée pour lui faire face et il m'a regardé de ses yeux verts dont je n'arrivais pas à déchiffrer. Mais depuis quand était-il devenu aussi mystérieux?
- Oui Tom?, demandai-je intriguée.
- Je sais à quoi tu pensais, tu n'as plus à t'inquiéter...
J'ai hoché la tête, peu convaincue, puis il est sorti pour aller se changer à son tour.
****
L'entrevue pour le magazine One allait bientôt commencer. Virginie, la journaliste française, s'est présenté à nous. Elle s'est attardée bien sûr auprès de Tom et Rayan. Riant niaisement à tout ce qu'ils disaient. Encore une fille dépourvue d'intelligence. Bras croisés, je la regardais toucher le bras de Tom pour capter encore et encore son attention. Cela m'agaçait tellement. Il a levé les yeux vers moi et m'a fait un clin d'œil avant de répondre à la journaliste. J'ai fini par lever les yeux au ciel. Je devrais essayer de me pousser en douce, personne ne s'en rendrait compte non? J'essayais d'observer tout autour de moi, pour trouver une issue pour m'échapper. Puis, Elliott a mis sa main sur mon épaule comme s'il avait lu dans mes pensées et il m'a souri. J'allais devoir rester, malheureusement. Une fois qu'elle eut fini de glousser, nous nous sommes installés et l'entrevue a pu commencer. Il y avait les mêmes questions habituelles, à croire que les journalistes n'avaient plus de questions originales à nous poser. Pourtant, cela faisait tellement longtemps que nous venions à Paris, ils ne pourraient pas noter nos réponses? Ou regarder sur Wikipédia? Cela pourrait éviter à tout le monde une énorme perte de temps. Puis, une question a attiré mon attention :
- On dit qu'une carrière amplifie vos points forts et renforce vos points faibles. En quoi est-ce vrai pour vous?
Surprise! Elle avait posé une question intelligente.
- Ça n'a jamais été aussi vrai que maintenant, a répondu Lukas sur le ton de la confidence. J'ai atteint le point où je panique si quelque chose ne fonctionne pas comme je l'aurais voulu. Le sentiment de panique est si grand, si intense que je n'arrive pas à dormir la nuit. J'y pense continuellement. Personne n'a besoin de me mettre de pression, je le fait déjà beaucoup moi-même. Plus que n'importe qui. J'admire totalement Aleksandra.
Je me suis figée à la minute où il a prononcé mon nom. Depuis quand m'admire-t-il et surtout pourquoi?
- Pourquoi?, s'est intéressée la journaliste.
Je ne comprenais pas comment Lukas pouvait m'admirer alors que nous ne sommes même pas capables de travailler ensemble. Lui et moi dans un studio? Suicide total.
- Parce qu'on dirait que la pression, le stress, tout rebondit sur elle et rien ne l'atteint jamais. Elle a un œil critique sur tout ce que l'on fait. Si ce n'est pas bien pour elle, ce ne le sera pas pour personne d'autre et surtout moi. Ça m'a tellement pris du temps à comprendre qu'elle ne travaillait pas contre moi mais avec moi. Et je vous avoue que j'ai encore du mal maintenant. J'aimerais tellement avoir la confiance qu'elle a, son instinct. Je l'envie et je la respecte beaucoup pour cette raison. C'est surement pour cela que nous avons autant de difficulté à travailler ensemble. Aleksandra fait ressortir le pire en moi... pour aller en chercher le meilleur. Elle me pousse toujours à me dépasser, à nous dépasser. Nous croyons en nous, mais elle, elle y croit encore plus que nous ne le faisons déjà.
Les autres ont approuvé Lukas d'un signe de tête. J'étais tellement émue parce qu'il venait de dire. Je ne pensais pas que c'était ce qu'il pensait de moi. J'aurais voulu le serrer dans mes bras. La journaliste s'est tournée vers moi, pour savoir ce que je voulais répondre à ça.
- Pour une fois les mots me manquent. Je suis totalement émue par ce que tu viens de dire Lukas. Je... merci, ai-je dit troublée en prenant une gorgée d'eau.
- Pouvez-vous nous parler Aleksandra, de la dernière fois que vous avez eu à travailler avec Lukas et que vous avez eue de la difficulté?
Je lui ai souri, puis j'ai pris la parole.
- Oui je sais. Nous avons deux têtes dures et des idées bien à nous. Nous avons chacun notre manière de fonctionner qui n'est pas la même. J'aime que ça soit bien fait et j'ai la patience pour que cela le soit. Lukas est un peu moins patient...
- Beaucoup moins, a-t-il insisté.
- Ok beaucoup moins patient que moi... Et ça crée des flammèches.
- Ça doit miner l'ambiance?, a-t-elle demandé.
- Oui, a dit Elliott. Mais on y est habitué. Quand cela se produit, nous on va ailleurs, on les laisse seul. Ils se crient après, Aleksandra lui répond dans une langue étrangère que l'on ne connait pas et quitte le studio. Et c'est là qu'elle nous prépare d'excellents brownies...
- Humm oui, ils sont tellement bons. On les appelle les brownies « d'après chicane ». Ensuite, nous sommes capables de retravailler, a dit Rayan. Mais ils s'adorent ces deux-là...
- Sauf en studio, a complété Tom.
- Étrange..., a-t-elle dit en souriant. Tom et Aleksandra votre couple ne fait pas l'unanimité, qu'avez-vous à dire à ceux qui ne sont pas d'accord?
- De se mêler de ce qui les regarde. Nous menons notre vie comme nous l'entendons. Nos vrais fans se foutent d'avec qui nous sommes en couple, elles sont fans en premier lieu pour notre musique. Ceux qui nous aime seulement pour ce que l'on dégage ou notre physique, je ne les considère pas comme des fans, a conclu Tom avec dédain.
L'entrevue s'est terminé sur cette note. De toute façon, Tom n'était pas trop d'humeur à continuer après cela. Je ne sais pas si les questions sur nous commençaient à l'agacer ou si c'était Virginie qui le mettait hors de lui. Il va surement nous en reparler. Après l'avoir salué, nous sommes rembarqués dans notre voiture et nous sommes partis en direction de la séance de dédicaces. Je me suis assise à côté de Lukas et j'ai brisé le silence.
- Tu sais tantôt... ce que j'aurais dû répondre c'est que je t'admire tout autant, pour me tenir tête et de ne pas acquiescer à tout ce que je dis. Je t'admire pour l'artiste talentueux et aussi pour la personne authentique que tu es.
Pour toute réponse, il m'a souri et m'a serré contre lui.
- Au fait, Tom comment as-tu trouvé la journaliste?, a demandé Elliott.
Je me suis tournée vers lui pour connaitre sa réponse. Ça m'intriguait. Tom semblait pensif. Il regardait par la fenêtre et a répondu :
- Boff, elle ne m'a pas impressionné, dit-il ailleurs.
J'ai souri à sa réponse. Il avait peut-être changé en fin de compte. Je me suis calée dans mon siège, j'ai mis ma tête contre la fenêtre et j'ai fermé les yeux.
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Et voilà, c'était le premier chapitre. Je dois vous avouer mes très chers lecteurs que j'étais vraiment angoissée avant de le poster et même encore... Je le trouvais vide et sans intérêt. J'espère qu'il vous aura plus et que ça vous donnera envie de lire le deuxième chapitre la semaine prochaine. J'aimerais vraiment tous vous revoir mardi prochain.
Comment avez-vous trouvé Tom?
Pensez-vous qu'il va encore trompé Aleksandra?
Et Aleksandra?
Que croyez-vous qui va se passer dans le prochain chapitre?
À mardi prochain (j'espère)!!
All the Love,
A.
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