51 - Vingt-quatre heures
Résumé du chapitre précédent : Leslie et Alek se sont beaucoup rapprochés après avoir couchés ensemble
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[PDV Lexy Peterson]
J'aurais dû me douter que quelque chose n'allait pas à l'instant même où je me suis réveillée dans lit inconnu, avec un t-shirt inconnu et dans une chambre inconnue. C'est lorsque j'ai traversé le couloir pour trouver Wayne dans la cuisine, que je me suis rendue compte, du bordel dans lequel je m'étais mise. Parce que le pire dans tout ça, c'est que je ne me souviens de rien. Black out total après l'avoir demandé de me ramener chez lui, lorsque nous étions sur le point de coucher ensemble à l'arrière de son véhicule.
-Dis-moi, que c'est pas ce que je crois. Ma voix s'étrangle à l'instant où il se retourne vers moi, une brique de lait en main.
Ça change du couteau ou du flingue.
-Mhm ?
-On a quand même pas, toi et moi ?!
-Pourquoi tu es si surprise que ça Lexy ? Tu m'as supplié de te baiser. Tu ne t'en souviens plus ?
Après ses propos malheureusement si sérieux pour moi, je deviens livide, comme ayant vu la mort. Je ne suis quand même pas stupide au point d'avoir fait ça ? Si ? J'avale difficilement la bile de salive qui était coincée au fond de ma gorge avant de saisir mes coudes de mes mains, bras croisés.
-Je, c'est vrai ?
-Oui.
-Alors, on a..
-Non. Parce que tu t'es endormi sur le chemin du retour, et je n'ai pas réussi à te réveiller.
-Hein ?
-Coucher avec quelqu'un qui dort.. mhm, nan merci. Il grimace avant de me tourner le dos de nouveau et de se servir une tasse de lait.
Ça change de l'alcool cette fois-ci.
-Donc, toi et moi, on a, rien fait ?
-Déçue ?
-Non ! Réplique-je un peu trop précipitamment à mon goût.
Moran déguste lentement sa tasse de lait tout en se retournant vers moi pour dévisager mes jambes nues. Mais pour une fois, il n'y a rien de bizarre dans son regard, il constate simplement que je ne me suis pas rhabillée.
-Elles sont où mes affaires ?
-Tes affaires ?
-Oui, mes fringues. Et mon téléphone.
-Tes fringues sont sur le lit. Et ton téléphone, juste ici.
Pourquoi je ne suis pas étonnée de le voir sortir mon portable de sa poche arrière ? Franchement, à croire que c'est une habitude qu'il fouille dans mes affaires privées. Il élève l'objet avant de le poser sur le plan de travail qui nous sépare.
-T'as eu un message de la blondasse.
-Il va falloir penser à nous appeler par nos prénoms.
-Culotté venant de quelqu'un qui refuse qu'on l'appelle Alexia.
-Parce que je m'appelle Lexy. Soupire-je en ouvrant mes messages.
-Sinon. On doit parler, toi et moi.
Le bruit de sa tasse claquant contre le plan de travail ne me perturbe même pas, tant je suis acaparée par le putain de message provenant de ma meilleure amie. Elle me prévient qu'elle va bien, et qu'elle s'est faite retournée par Aleksandr durant une bonne partie de la nuit. Et elle m'ordonne de la prévenir dès que je verrai ce message.
Bordel. C'était, presque une évidence..
Je décide alors de lui répondre. "Désolée de t'avoir inquiété, je suis chez Moran, on en parle tout à l'heure". Je décide de rédiger un second message "Et putain Less', comment ça tu as couché avec Aleksandr ? Comment tu as fait ? Enfin, me raconte pas les détails mais, c'est super chelou".
-Alexia. Je roule des yeux puis redresse mon visage vers le mafieux.
-Quoi ?
-Il faut qu'on parle d'hier soir.
-De quoi tu veux parler ?
-De Barry Peterson. Mon estomac se retourne lorsqu'il mentionne mon géniteur.
-Pourquoi tu veux me parler de lui ?
-Je crois qu'il y a quelque chose, que tu ne veux pas comprendre. Alors on va recommencer depuis le début, ok ? Ton putain de père, a assassiné ma mère. Toujours ok ? Et mon père, m'a fait promettre, de venger sa mort injuste, toujours ok ? Et maintenant que j'ai pu me servir de toi pour récolter tout ce dont j'avais besoin sur Davidson, il est temps de mettre en application mon plan.
J'aimerai vraiment savoir pourquoi, parmi tous ses mots terrifiants, celui qui m'a le plus touché, est la partie où il avoue qu'il s'est servi de moi. Comme si je n'étais qu'un objet désormais passé de mode, et qu'il en voulait un nouveau. Dans ce cas là, je deviens inutile.
Pourtant, je devrais ressentir de la terreur, et non pas de la déception. Il me parle de la destruction de ma famille. De l'anéantissement pur et dur de mes proches. Alors pourquoi, je suis en train de me demander s'il est encore capable de me faire du mal ? Alors qu'hier encore, sa colère s'est envolée à l'instant même où ma crise de panique a pointé le bout de son nez. Alors qu'il y a de ça quelques jours, il avoué devant tout le monde qu'il ne m'avait pas envoyé chez Davidson sans protection.
Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, Wayne voudrait en finir avec moi ?
-Je crois qu'il est temps, que tu saches la vérité. Est l'unique phrase que je parviens à sortir. Au lieu de m'échapper à toute vitesse. De courir pour ma vie. Non, je choisis de rester là, face à son regard assombri.
-Qu'est-ce que tu baragouines encore hm ?
-J'aimerai que tu me laisses finir ce que je vais te dire avant de t'énerver et de, me planter une balle entre les deux yeux. Ironiquement, le criminel vient ouvrir ses bras en grand vers moi, dans un geste théâtral.
-Peut-être que tu n'y crois pas, mais mon père est innocent. Ne me regardes pas comme ça s'il te plaît. Après avoir su ce que tu lui reprochais, je suis partie le trouver pour avoir une explication logique. Je voulais savoir pourquoi tu en voulais tant à ma famille, pourquoi tu me détestais tant. Pourquoi tu me faisais tout ce mal.. Alors, c'est là qu'il m'a expliqué pourquoi, tu penses qu'il a pris la vie de ta mère.
-Putain Alexia fermes-l..
-Je t'ai demandé de me laisser finir putain. Ma propre voix m'étonne et lui également visiblement, alors j'en profite pour poursuivre dans ma lancée.
-Il m'a dit qu'un jour, Davis et ta mère, sont venus dans son hôpital. Barry connaissait Diana, enfin, pour être plus exacte, ce sont nos mères qui se connaissaient brièvement. Apparemment, elle souffrait d'intoxication alimentaire. Du moins, c'est ce que les analyses disaient. Barry n'avait rien trouvé de plus grave sur ses tests sanguins, mais il a tout de même préconisé le lavage d'estomac. Puis il l'a laissé repartir avec Davis. Ce n'est que le lendemain, que ma mère a annoncé le décès à Barry. Cela lui a fait un choc tel, qu'il a repris les analyses pour vérifier s'il n'avait pas manqué quelque chose. Mais rien ne figurait sur les résultats, il a même demandé un second avis à un collègue, qui a trouvé les mêmes conclusions que lui. Mais figure-toi, que Barry ne s'est pas arrêté là. Non. Il voulait connaître le fin mot de l'histoire, alors il a appelé un ami à lui qui bosse dans la police scientifique. Et il a enfin eu les réponses qu'il voulait. Après l'autopsie de ta, mère, les médecins légistes ont défini que la cause de la mort était une intoxication à la ricine. Ce poison met plusieurs jours à atteindre la victime, alors Barry n'a pas pu la.. tuer. Il a déterminé que les documents de Diana avaient été falsifiés. Et cela, qui a causé sa mort. Car mon père aurait pu la sauver dans le cas contraire. Puisqu'il te fallait un coupable, tu as choisi mon père, mais ce n'est en aucun cas, de sa faute.
A la fin de mon explication, je suis essoufflée et surprise d'avoir fini par qualifier Barry comme mon père à la fin de mon monologue. Étrangement, Moran reste silencieux encore de longues secondes, avant d'arborer ce sourire mauvais. Celui que je déteste tant.
-C'est bon, tu as fini de me déblatter ta merde ?
-Tu ne me crois pas, c'est ça ? Contre-je avec une pointe d'énervement dans la voix. J'ai l'impression de m'adresser à un sourd.
-Maintenant que je t'ai laissé parler, laisse moi te dire avant tout d'abord que tu es vraiment très naïve comme fille. Ce type a débranché ta grand-mère, sa propre mère, et tu le crois sur parole ?
-Ne mentionnes pas ma grand-mère, elle n'a rien à voir là-dedans !
-Putain Alexia ! Je vais te raconter la vérité maintenant, donc c'est à ton tour de la boucler.
La manière dont il pointe du doigt me déstabilise, comme si en un seul geste, il venait de m'immobiliser.
-Ton père savait exactement ce que ma mère avait, c'est même lui qui a fermé les yeux face à la falsification des documents. Et en échange de quoi ? Une putain de somme d'argent. La vie de ma mère, ne valait visiblement pas plus que 1 million de dollars !
-Tu mens ! Mes parents possèdent déjà tout ce qu'ils veulent ! Pourquoi Barry aurait-il accepté cet argent ? Mon degré de colère ne cesse d'augmenter face à ses propos plus que insultant envers ma famille.
-Il faut croire que Barry Peterson est pourri jusqu'à la moelle alors.
-Je refuse d'y croire.
-Tu veux peut-être que je te sorte le relevé de compte de ton putain de géniteur à la date du lendemain de la mort de ma mère, mhm ? Suite à la mention de cette preuve incontestable, je sens mon pouls s'emballer.
Une somme d'argent ? Contre du putain de fric ?
-Mais.. si il a reçu ce million, alors, ça veut quand même dire qu'il y a un véritable responsable ? Tente-je plus pour me rassurer que pour le défendre.
-Je te le donne en mille, allez Alexia, je suis sûr que tu peux deviner l'identité du bâtard qui a empoisonné ma mère. Ses paumes claquent contre le plan de travail et il se penche dans ma direction si vite, que je crois pendant une seconde qu'il va passer par-dessus pour m'arracher les yeux.
-Comment pourrais-je le savoir ? Et je déteste la manière dont ma voix se met à trembler, de peur, d'appréhension.
-Oh je ne sais pas, peut-être qu'après m'avoir côtoyé pendant des semaines, connaître l'assassin de ma mère ne me semble pas si compliqué ?
Mon sang se glace avec violence dans mes veines si bien, que des frissons parcourent mon corps jusqu'à ma nuque de manière si brutale, que je suis secouée par un spasme. Je sais. Et il sait, que je sais.
-Davidson.. Souffle-je presque, comme s' il allait apparaitre devant moi.
-Pas si stupide que ça visiblement.
Un haut le cœur me prend lorsque je me rends compte que si cela est vrai, ça signifierait que mon géniteur, a travaillé, a obéi, à ce monstre, à ce violeur, à ce malade. Non. Je refuse d'y croire. Bien que Barry ne soit pas un ange, s'il est médecin, ce n'est pas pour rien. Il sauve des vies putain. Il me l'a rabâché depuis toute petite, c'était son rêve d'enfant. Pouvoir aider autrui, leur apporter des solutions face au démon qu'est la maladie. C'est le meilleur chirurgien de L.A, pour ne pas dire de toute la Californie entière.
C'est impossible, qu'il se soit abaissé si bas.
-Quelles sont tes preuves ?
-Je te demande pardon ?
-Les preuves ? Hormis son putain de relevé bancaire ? Tu dois forcément avoir quelque chose bordel, une conversation téléphonique, des échanges de mails, un contrat passé ?! Où sont les vraies preuves ?
-Oh parce que selon toi, 1 million de transféré sur son compte au lendemain de sa mort n'est pas suffisant ?!
-Non ! N.O.N ! Tu connais autant que moi Davidson, c'est un manipulateur hors pair ! Il t'a berné et il a sûrement aussi berné Barry ! IL n'aurait jamais accepté une telle offre contre.. la mort de quelqu'un, de surcroît quelqu'un qui connaissait.
-Alors dans ce cas là tu es vraiment putain de stupide Lexy. Mon nom entre ses lèvres sonne comme un reproche, et je n'aime pas la manière dont cela fait contracter le muscle dans ma poitrine.
-Non, je ne crois simplement que ce que je vois.
-Et moi j'en ai rien à foutre de ce que tu crois ou non, ta famille doit payer.
Encore et toujours une menace.
-Accordes-moi un sursis. Ma réaction le fait rire, un rire jaune, mauvais.
-Tu te crois au tribunal, c'est ça ? J'ai l'air d'être un putain de juriste ?
-Donnes-moi vingt-quatre heures. S'il te plaît. Un sentiment d'espoir brille dans mes pupilles et il le voit, car il fixe mes pupilles avec une telle intensité, que j'en serai presque déstabilisée.
-Et qu'est-ce que tu comptes me pondre en vingt-quatre mhh ? L'innocence de ton père ?
-Je veux sauver ma famille d'une injustice. Complète-je pour être plus exacte.
-D'une injustice. Crache-t-il accompagné d'un rictus.
-Vingt-quatre heures.
-Tu penses pouvoir négocier avec moi Alexia ?
-Considères ça comme ma dernière volonté. Mes mots m'arrachent la gorge et me file une trouille indomptable.
Je négocie, ma fin.
-Soit. Si cela peut faire durer le plaisir. Je te les donne. Mais n'essaie pas de créer quelque chose qui n'existe pas, ou tu risques de souffrir plus que ce que j'avais prévu. Je reste figée face à lui, comme si je n'avais pas compris le sens de ses paroles.
-Putain allez casses-toi avant que je ne change d'avis et décide de t'exploser le crâne ! Je sursaute, prise de court, avant de trottiner jusqu'à la chambre pour me rhabiller et dégager de cet appartement aussi vite que possible.
Une fois à l'extérieur, je me précipite entre les rues, sans réellement savoir où aller, je me contente de composer le numéro de téléphone de mon père.
-Vous êtes sur le répondeur du docteur Barry Peterson, veuillez laisser un message en cas d'urgence.
Bordel. Je retente. Une fois. Deux fois. Trois fois. Bordel de merde !
-Barry, rappelle moi dès que tu as ce message, c'est vraiment très important ok ? Je raccroche avant de contacter un Uber, il faut que je rentre chez moi prévenir Leslie.
Question de vie, ou de mort.
[...]
-Ok et donc, qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? S'inquiète la blonde en se rongeant les ongles.
-J'attends que Barry me rappelle. Il a intérêt à me dire toute la vérité cette fois-ci.
-Mais, Lexy ?
-Mh ?
-Et si c'était vrai ?
-Quoi ?
-Et si Moran disait vrai ? Je hoche négativement la tête, sentant mon anxiété me ronger la peau au point que je ne cesse de la gratter depuis que je suis rentrée chez moi et que j'ai croisé Aleksandr dans l'allée.
-Impossible. Less', on parle de mon, père. C'est un médecin. Tu te souviens du nombre de discours qu'il nous débattait concernant l'importance à ses yeux de..
-Sauver des vies. Oui, je m'en souviens.
-C'est impossible qu'il.. Je m'arrête en sentant mon téléphone sous ma main vibrer, c'est lui. Leslie m'indique de répondre d'un signe de la main, pressé.
-Allô ?
-Qu'est-ce qu'il se passe Lexy ? Où es-tu ? Je tente d'ignorer l'essoufflement de sa voix lorsqu'il parle ainsi que son ton inquiet.
-Ca va, je suis chez moi. Il faut qu'on parle.
-Tu veux venir à la maison ?
-Non je- Pas assez de temps. Au téléphone c'est bien.
-Dis-moi ? S'impatiente-t-il alors que je me mords la lèvre.
-Je sais tout. Concernant Diana Moran. Tout. Pas uniquement ce que tu m'as raconté. Je sais que tu as reçu de l'argent au lendemain de sa mort. Et que-
-Lexy je-
-Non. Je sais aussi que tu es innocent. Du moins, que tu n'aurais jamais fait ça sans y être, forcé. Je sais aussi que c'est Yorick Davidson qui est derrière tout ça. Ce que je veux savoir, c'est comment tu l'as connu ?
-C'est Wayne Moran qui t'a dit tout ça ?
-Oui, maintenant je veux savoir la vérité. Il en va de notre, famille. Mon géniteur prend une grande inspiration et je l'entends poser ses lunettes sur son bureau.
-Je n'ai jamais voulu ça Lexy, je veux que tu le saches. C'est d'ailleurs pour cette raison, que je continuerai de dire que j'ai pris la vie de Diana Moran, parce que ce que j'ai accepté de faire, va à l'encontre de toutes mes valeurs. Et je sais aussi, que tu penses l'inverse depuis mamie mais, on ne pouvait plus rien pour elle, aucun traitement ne pouvait la guérir-
-On est pas là pour parler de ça Barry, siffle-je en clignant des yeux pour éviter que les larmes ne s'installent alors que Less' me tient la main, je veux savoir pourquoi tu en es arrivé là, avec Davidson.
-Très bien.. C'était quelques jours avant la mort de Diana. Il m'a contacté moi, je n'ai jamais su pourquoi, la raison. Pourquoi m'avoir choisi moi, et pas un autre médecin ? Sûrement parce qu'il savait que je connaissais Diana, et que j'allais forcément accepter de m'occuper d'elle lorsqu'elle passerait la barrière de mon hôpital. Il attendait dans le salon, un soir où je suis rentré tard. Alors que ta mère et ta soeur dormaient à l'étage. Il était là, avec une bonne dizaine d'hommes de main. Je l'ai tout de suite menacé d'appeler la police mais, l'un d'eux m'a forcé à me taire et à m'asseoir. C'est qu'après ça, que Davidson m'a dit que Diana Moran risquait de se présenter dans mon hospice, d'ici trois, à quatre jours. Et que j'allais devoir l'examiner attentivement. Probablement devoir consulter les résultats de l'échographie et de la prise de sang. Mais que je ne trouverais rien. Ou du moins, que j'avais intérêt, à ne rien trouver. Evidemment, j'ai refusé. Mais, tu sais Lexy, lorsque quelqu'un te menace, tu ne sais jamais comment tu vas réagir. Mais lorsque quelqu'un te dit, que ces hommes risquent de grimper, pour trouver ta femme, et ta fille, tu sais tout de suite, que tu ne peux rien refuser.
Ma poitrine se tortille dans tous les sens alors que mon estomac se retourne si bien, que je dois poser ma main sur mes lèvres pour éviter de vomir face à ses propos. Qui me paraissent tout, sauf irréaliste. Davidson menaçant de demander à ses hommes de violer ma mère et ma sœur.
C'est malheureusement, totalement probable.
-Je m'en veux tellement, si tu savais. Mais je ne pouvais pas les laisser faire du mal à ma famille, tu comprends ? Ils auraient très pu retrouver ton adresse aussi, et vous faire du mal, à toi et à Leslie. Ils auraient pu en faire à Will également.. S'ils m'avaient simplement menacé de me prendre la vie, je n'aurais pas flanché. Mais ce n'était pas le cas.. Alors je l'ai fait. J'ai falsifié moi-même les résultats, et je n'ai rien fait, hormis lui accorder les portes de la mort..
Et c'est en l'entendant pleurer, pour la première fois de ma vie, que je sais qu'il ne me ment pas.
❝ ❞
Ok alors, quelques petites choses :
Vous allez bien ? Perso moi ça va, je suis sortie de ma pause, j'ai repris l'écriture du bouquin et j'ai également repris mes cours !
J'aimerai vous faire part d'un changement quant au nombre de posts de mes chapitres (auparavant un chapitre tous les samedis).
Je me suis rendue compte qu'avec la charge de travail en L2 droit et qu'avec mon job étudiant, c'était un peu la galère.
Donc maintenant, je vais poster un samedi sur deux, donc une fois toutes les deux semaines, sauf dans des cas très rares où je serais en avance sur les chapitres !
Voilà, après je me dis que vous aussi vous devez être occupé/es avec vos études ou vos emplois, donc ça me rassure un peu :')
Je suis contente aussi de passer à ce mode de posts, au moins je n'abandonne pas totalement l'écriture et j'y vais à mon rythme :)
Passez un bon week-end !
-Ely
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