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49 - Carapace


Résumé du chapitre précédent : Wayne a avoué avoir ordonné à ses hommes de suivre Yorick et Lexy pour sa protection, et lorsque Leslie et Lexy rentrent chez elles, elles ne se sentent plus en sécurité et et décident d'aller dîner avec Davis

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-Putain mais c’est vert il va l’avancer sa caisse ! En regardant Leslie s’énerver contre la pauvre auto-école devant nous, je me dis que finalement, j’aurai dû conduire.

-Less’ j’avais oublié mais j’ai réussi à contacter..

-Vas-y maintenant il cale. Ma meilleure frappe le volant avant de s’enfoncer dans son siège, au moins, elle ne le claxonne pas.

-Je disais, j’ai contacté monsieur Seth, j’ai décalé ton entretien avec lui pour jeudi.

-Mais oui la Seth Company ! J’ai fait que y penser quand j’étais dans la réserve, je suis plus que prête à passer cet entretien t’es la meilleure ! Je me disais que j’avais raté une belle occasion en ratant ce rendez-vous.

-Oui, enfin tu n’as pas « raté » une belle occasion tu as été, comment dire ça..

-Oui kidnappée, tu peux le dire tu sais, ça ne fait que la deuxième fois. Qu’est-ce qu’on dit déjà ? Jamais deux sans trois ? Je lui lance un regard noir alors qu’elle rit.

-On ne rigole pas avec ça Leslie.

-C’est ma manière de dédramatiser tu le sais.

-Oui, mais quand même, c’est grave, tu devrais porter plainte contre Matthew.

-J’ai pensé à le faire, mais si on va voir les flics, on risque d’avoir des problèmes avec Moran.

-Je sais pas trop.

-En tout cas, j’ai beau avoir été séquestrée deux fois, en attendant, je vais très bien. La première fois, j’étais avec Thor et la deuxième fois, je me suis goinfrée gratuitement. Tu vois, on a fait des économies niveau bouffe avec ces conneries. Encore une fois, je lui lance un regard de dégoût.

-J’aimerai vraiment avoir la même vision que toi, mais je n’y parviens pas. La blonde se gare en créneau, du premier coup étonnement.

-Oui je sais, toi tu seras déjà morte je pense.

-Eh !

-Ils ont raison, t’es zéro en survie. Tu n’as ni le physique, ni le mental.

-Tu n’as pas le physique non plus je te rappelle !

-Peut-être, mais en attendant mon physique m’a permis d’étrangler Matthew et de la..

-C’est bon, toi ton problème c’est pas la survie, t’es juste suicidaire. La manière dont tu avais provoqué Wayne hier ?

-Il t’avait laissé avec ce connard.

-Ils avaient mis des hommes sur le coup.

-Oui mais ça on le savait pas à la base.

-Ce n’est pas une raison pour le menacer, tu as oublié qu’il peut nous tuer sur un coup de tête ? Leslie fait une moue.

-Oui bon, tu as raison.

-Je sais.. Bon allons manger, Davis doit nous attendre.

-Oui, allons-y.

On sort du véhicule pour marcher vers le centre, où Davis nous attend dans un petit restaurant choisit par ses soins. Un restaurant japonais apparemment. Au vu des message qu’il m’a envoyé, il vient d’arriver.

-Au fait s’en est où les travaux à ton boulot ?

-M’en parle pas.. Monsieur Porth est désespéré, les ouvriers sont des bons à rien apparemment, les travaux devaient être finis pour courant février à la base mais ils ont même pas fait la moitié.

-Super..

-En attendant j’ai envoyé un manuscrit à Ariadna Dock, comme elle me l’avait proposé.. J’ai fini l’un des mes bouquins alors j’attends sa réponse. J’ai tout mon temps de toute manière.

-Oui, tu as raison. Je suis sûre qu’elle va adorer.

-On verra bien. On entre alors dans le fameux restaurant où la décoration est typiquement asiatique, c’est très cosy. Le manager s’approche vers nous avec un grand sourire et nous lui indiquons qu’il y a une réservation au nom de Davis Moran, immédiatement, il nous emmène plus loin, là où il y a beaucoup moins de clients et nous retrouvons Davis déjà présent.

Dès que celui-ci nous voit, il pose son téléphone sur la table puis se lève pour nous saluer tandis que le manager nous indique qu’un serveur viendra prendre nos commandes. Je le remercie avant de faire une légère accolade à Davis puis Leslie fait la même chose. J’observe rapidement sa tenue, très classe, un polo par-dessus une chemise blanche, contrastant avec sa chevelure brune qui forme de jolies ondulations.

-Vous allez bien ?

-Oui, merci.

-Wayne ne va pas débarquer rassure-moi ? Je m’installe sur cette table ronde et relève les yeux jusqu’à l’adolescent.

-Wayne ? Demande-je surprise face à sa question.

-Oui, vu comment il avait réagi la première fois qu’on s’était vu..

-Non, il ne sait pas qu’on est là. La rassure la blonde en louchant sur le menu.

-J’ai choisi une table plus reculé parce que mon frère a des yeux partout à L.A. Entre les espions de mon père, ceux de Wayne et les anciens agents de ma mère.. Je suis connu par ici. Ricane-t-il en me tendant sa carte, avant de chuchoter qu’il connait les plats proposés par cœur, un habitué on dirait.

-Oui, j’imagine.

-Je venais souvent en réalité avant.

-Avant ?

-Oui, avec Wayne, Linc et ma mère. C’était l’un de nos restaurants favoris. Mais rassurez-vous, ils n’y mettent plus les pieds depuis, le décès. En le voyant s’agiter sur sa chaise, je devine qu’il ne doit pas être à l’aise avec ces souvenirs.

-Ta mère avait l’air d’être quelqu’un de bien.

-C’était la plus belle personne que je n’ai jamais connu. Pas sa beauté, enfin, elle était très belle. Mais je veux parler de comment elle était. C’était une personne bourrée d’amour à revendre, elle a toujours été bienveillante avec tout le monde et sa force dépassée celle de mon père. Elle avait ce truc, qui faisait que peu importe ces projets, elle y parvenait toujours. En voyant son sourire nostalgique, je ne peux que poser ma main sur la sienne.

-Laisses moi te dire que tu ressembles à ta mère Davis. Le concerné relève la tête vers moi.

-Je ne crois pas..

-Lorsque je t’ai rencontré pour la première fois, enfin, quand j’ai su que Wayne était ton frère, je n’arrivais pas à le croire. Parce que vous paraissez si différent. Tu es d’une gentillesse et d’une bonté Davis, auxquelles ton frère ne peut se prétendre.

-Tu as tort Lexy. C’est parce que tu n’as pas eu l’occasion de le connaitre avant. C’est vrai qu’il, a beaucoup de notre père. Mais avant que ma mère ne parte, Wayne n’était pas le connard qu’on s’imagine. Il avait ses défauts, je ne peux pas dire le contraire. Mais il avait bien plus de qualités que moi, exactement comme notre mère.

-Ça me donne envie de connaitre l’ancien Wayne. Ricane-je dans un souffle en jetant un œil à la carte, sans vraiment la lire.

-Peut-être qu’il changera de nouveau.

-En réalité, Wayne est toujours le même. Il s’est simplement muni d’un masque en plus. Sa carapace. Déclare le jeune Moran en jetant un regard derrière nous.

-Une carapace, ça se casse.

-Alors casse là pour moi tu veux.

-Wayne ne m’aime pas comme tu le penses Davis, je ne peux pas faire ça.

-Laisses moi en douter. C'est à ce moment que le serveur arrive pour prendre nos commandes et puisque je n’ai aucune idée de ce que je veux, je prends la même chose que l’habitué.

-Je te fais confiance. Je lui sourire en donnant mon menu au serveur qui repart.

[…]

-Vous savez que c’est une mauvaise idée ?

-Ne casses pas l’ambiance s’il te plait. Hurle Leslie par-dessus la musique.

Après avoir diner, les deux idiots qui dansent face à moi ont eu la bonne idée d’aller se défouler dans un bar. Puisque Davis est mineur, nous ne pouvons pas aller en boîte. Mais le problème c’est que nous sommes dans le bar « où je vais tout le temps avec Lincoln » avait dit le brun tout content. Donc, ici, les mafieux peuvent débarquer à tout moment.

-Danses un peu. Less’ me prend par le bras et me faire tourner sur moi-même et je décide finalement de danser avec eux, tout en regardant autour de moi, comme si je me sentais observée.

-Si ils débarquent ont fait quoi ?

-Une pipe et c’est réglé. Rit la blonde à mon oreille et je lui offre un rictus crispé.

-Suces Aleksandr si tu veux mais je t’assure que la queue de Wayne ne finira jamais dans le fond de ma gorge. Je m’assure que le plus jeune d’entre nous n’entende pas ce que l’on se dit, toute façon, il semble être concentré sur une fille de son âge.

-Ne jamais dire jamais. Moi, j’en suis capable. Je roule deux face à son entrain.

-Tu dis ça mais si il était là, il te repousserait comme toujours.

-Aïe, ça fait mal ça.

-Il couche pas qu’avec des prostitués en plus ?

-Si, mais je suis sûre qu’il peut faire une exception pour moi. Si j’uses de mes charmes sur lui, ça fonctionnerait.

-Dans tes rêves sûrement. Il est froid comme la pierre.

-Je peux le faire devenir dur comme la pierre. Je déteste lui tendre des perches comme ça..

-Tu es désespérante.

-Non, juste en manque.

-C’était quand la dernière fois ?

-Longtemps. C’était avec Matt en plus. Elle fait mine de vomir et je lui renvoi une mine dégoutée.

-Oui c’est sûre que si tu passes de Matthew à Alek.. C’est comme passer de-

-Passer d’un Wiko à un IPhone.

-Oui, moi j’allais prendre des marques de voiture mais ça fonctionne aussi.

-Vous parlez de quoi ? Davis nous rejoint et je sursaute, surprise.

-On parle du fait que j’ai envie d’Alek. Je fais les gros yeux à ma meilleure amie, sans manque de tact me donne envie de la frapper.

-Oh. Eh bien. J’ai la solution à ton problème je crois. Le ton soudain sérieux de l’adolescent intéresse la blonde qui se rapproche.

-J’espère que tu ne plaisante pas.

-A vrai dire non, si je te dis qu’il est là, derrière nous, et qu’à la manière dont il te fixe toi, on dirait qu’il pense à la même chose que toi. La jeune femme se met à rire en s’appuyant sur l’épaule de Davis.

-Oui, donc tu n’es absolument pas sérieux. Dommage. Se plaint-elle alors que je décide quand même de jeter un regard dans notre dos et ce que je vois me fige sur place.

-Bon, sinon une autre solution s’il vous plait ?

-En fait chérie, il ne plaisantait pas.

-Quoi ?

Elle cesse également de danser lorsqu’elle croise le regard intense du russe puis se retourne de nouveau, les pupilles dilatés.

-Vous rigolez là ? On dirait pas qu’il veut me soulever, mais plutôt qu’il veut me détruire.

-Il y a une différence ? Prononce-t-on en même temps avec l’étudiant.

-Si je fuis là maintenant. Vous pensez j’ai encore une chance ? Encore une fois, on hoche négativement la tête tous les deux.

-Lexy, à mon enterrement fait venir Chris Hem..

-Sworth. Je sais.

-Alors les jeunes, on s’amuse sans nous ? Le bras tatoué de Lincoln entoure soudainement mes épaules et il me colle à lui, un peu trop fort à mon goût puisque cela est douloureux.

-Salut Linc. Déglutis le jeune Moran alors que le grand arrive à mes côtés. Ses yeux sombres me brûlent la peau et je ne veux pas le croiser.

Si je le regarde, je m’effondre.

-Tu joues à quoi toi ? Wayne fixe désormais son petit frère qui hausse les épaules, faisant mine que la situation est tout à fait normale.

-Je m’amuses. J’ai pas le droit ?

-Bien sûr que si tu as le droit. Moi aussi, j’ai envie de m’amuser. Son regard se porte de nouveau sur moi et je lance un coup d’œil à Lincoln, comme si c’était mieux.

-Tu veux m’embrasser ou quoi ? Me demande le second du chef en souriant en coin, et je fronce les sourcils.

-Non. Leslie, on rentre ? C’était cool Davis de, te croiser. J’essaie de lancer un mensonge passable, en espérant que la sentence sera moindre de ce fait.

-Oui, c’était cool.

-Less’ ? Je vois que cette dernière défie du regard l’homme de l’est qui ne scille pas.

On est mal.

-Je vais te raccompagner. Lincoln me lâche tout en s’adressant à l’étudiant.

-Déjà ?

-Pourquoi, tu veux rester ?

-Non, tu vas le raccompagner. Ordonne le mafieux ce qui retire le sourire de son petit-frère.

-Si je veux rester avec Linc, je reste avec Linc.

-Moi je m’en fiche je peux rester. Wayne choisit de ne plus répondre pour empoigner subitement mon coude et me trainer jusqu’à la sortie.

-Lâches-moi tu me fais mal !

-Je t’avais déjà prévenu il me semble, si tu t’approchait encore de ma famille, non ? Il me plaque contre le mur de la rue passante et les quelques personnes qui se trouvent là nous lancent des œillades.

-Je faisais rien de mal, j’apprécie vraiment ton frère.

-Rien à foutre de ça. Souviens Alexia, souviens-toi tu veux.

Cette fois-ci, je me remémore ce qu’il m’avait fait lorsqu’il avait su qu’Erika et Davis avaient dormis chez moi. Les glaçons. Putain. Il m’avait promis que si ça se reproduirait, ça serait bien pire. Oui, je m’en souviens. Ce malade m’avait menacé de me brûler.

-On faisait rien de mal ok ? Rien du tout.

-Monte. Il prend de nouveau mon bras et me montre un véhicule, garé juste devant le bar, comme si cette place lui était réservée.

-Non.

-Très bien, je vais te faire monter alors. Sans aucune douceur, il ouvre la portière pour me forcer à grimper dans sa voiture et le spectacle que l’on offre aux passants doit être des plus divertissants.

Ils doivent se dire « tiens, encore un couple qui se dispute en pleine rue », sauf que je ne suis pas sa copine.

Lorsqu’il claque enfin la porte, je tente de l’ouvrir mais cette dernière ne semble par obtempérer. Je hurle de rage, frappant vivement sur la vitre alors qu’il monte à son tour et démarre à toute vitesse, grillant la priorité à une voiture qui freine d’urgence.

-T’es complétement fou ! Tu te rends pas compte que je ne veux aucun mal à ton frère.

-Fermes là Alexia, je t’avais prévenu. Mon anxiété revient en force lorsque je me rends compte du danger que j’encours.

Il va quand même pas mettre sa menace à exécution.

-Ramènes-moi là-bas ! Leslie..

-Alek va s’occuper d’elle. Je n’aime pas trop la façon dont cela sonne.

-Qu’est-ce qu’il va lui faire ?!

-Tu devrais plutôt t’inquiéter de ce qu’il va t’arriver, à toi. Mes organes les plus vitaux se compriment un à un.

Commençant par mon cœur, rendant ma poitrine si douloureuse, que mes poumons en sont impactés. J’ai du mal à respirer. Mon estomac suit, une envie de régurgiter le restaurant japonais apparait et je me mords violemment la joue. Mon cerveau est en train de me faire paniquer, il déclenche lentement une crise, comme si il ne suffisait que d’appuyer sur un interrupteur.

-Non, arrêtes la voiture. Je mérite pas ça. Murmure-je presque dans une supplication en me sentant presque perdre connaissance. Ma tension ne doit pas être bonne, pour avoir un vertige même assise.

-Je t’ai demandé de te taire. Siffle-t-il et sa voix me parait si lointaine que je peine à l’entendre. Je tente d’ouvrir la porte encore une fois, même si il semble rouler à plus de quatre-vingt-dix kilomètres heures.

-Je n’ai rien fait, rien du tout, je veux juste.. de l’air. Mon index appuie sur le bouton pour ouvrir la fenêtre et cela fonctionne, comme si mon instinct me dictait de me sortir de cette situation et de vivre, je tente de passer mon corps par cette porte de sortie, ou du moins, par cette fenêtre de sortir.

Avant même d’avoir le temps de passer plus que ma nuque, sa poigne s’agrippe à mon pull et il me tire de nouveau dans l’habitacle, puis freine soudainement, me secouant au passage.

-Mais ça va pas dans ton cerveau бордель (bordel). Il stoppe le véhicule sur le bas-côté et je tente d’ouvrir encore une fois sans prêter à ses jurons russes, ce qui est rare chez lui. Je veux respirer.

Un petit « clic » m’indique que c’est déverrouiller et je n’hésite pas une seconde pour sortir et à l’instant même où mon pied touche le sol, je m’effondre dans la neige, le souffle erratique et la vue brouillée, pourtant, je ne vais pas pleurer. Mes yeux me brûlent trop pour ça. Par tous les moyens, j’essaie de calmer ce début de crise, pour pouvoir me relever et fuir. Fuir mon destin sinistre. Je dois retrouver Less’.

-Non. Je gémis ce refus quand sa main se referme sur mon épaule et sans difficulté, il me relève pour coller mon dos à la voiture.

-Lexy. J’essaie de me recroqueviller sur moi-même car mes genoux n’arrivent plus à me soutenir cependant, il me maintient trop fermement donc cela est impossible.

-Je ne peux plus.

-Qu’est-ce que tu ne peux plus ?

-Non. Je hoche négativement la tête, souhaitant m’éloigner de lui, à tout prix.

-Commence par te calmer.

-Comment tu veux que je me calme ? Tu me menaces pour une chose que je n’ai pas faite.

-Je t’ai vu avec mon frère et tu démens ça ?

-Je te parle de ta mère ! Je n’ai rien fait ! Explose-je en le repoussant, et je m’attends à ce qu’il redevienne violent suite à mes mots mais il se contente de me lâcher, comme brûler par mon contact.

J’en profite pour laisser mes cuisses rejoindre mes mollets et entourer mes jambes de mes bras, comme si cela allait me rassurer alors que le danger est toujours présent. J’aimerai partir en courant. Mon cerveau me l’ordonne. Mais je ne parviens même pas à rester debout sans soutient, alors je pose mon front contre mes genoux, respirant ainsi mon propre air durant quelques secondes tout en espérant qu’il va disparaitre et me laisser tranquille.

-Tu t’acharnes sur moi, pourquoi ? Est-ce que ta mère voudrait réellement que t’en prennes à moi ? Ma voix résonne dans l’espace creux que je me suis créée et je l’entends respirer tel un buffle.

-Ne parles pas de ce que tu ne sais pas Alexia. Siffle-t-il en sortant quelque chose que je devine rapidement comme étant, une arme. Je relève les yeux vers lui et tout ce que je trouve, c’est un canon entre ses mains. Il ne le pointe pas sur moi, sa main tremble et à tout moment, il risque de la laisser tomber.

-Davis, il pense que nous sommes un couple. Il.. m’a dit que ta mère m’aurait apprécié. Après cette phrase, il prend une grande inspiration et relève sa main armée vers moi mais il la baisse à l’instant d’après, puis ramène le dos de sa main contre ses lèvres.

Il se contrôle. Il essai.

-Davis ne sait pas, ce qu’il dit.

-Il a aussi dit, qu’il espérait que je te libère. Il pense que je pourrais ramener son frère à la vie, car pour lui, tu n’es plus le même. Bien que ma voix tremble, je continue, tentant par tous les moyens de le faire réagir.

-Il n’a pas dit ça.

-Je ne te mens pas, il pense aussi que tu as des sentiments mais.. Les abysses de ses pupilles transpercent les miennes et je me tais dans la seconde qui suit, ne sachant plus où tout cela nous mènera.

-Lexy, Moran pose un genou au sol à mes côtés puis à l’aide du bout de son canon, il me relève le menton et je déglutis difficilement pensant que ma fin est arrivée, ma mère t’aurait adoré, il a sûrement raison. Mais je n’ai plus de sentiments pour quoique ce soit, depuis que ton père a merdé. Son ton est étonnement calme, et j’ai envie de lui hurler qu’il n’y est pour rien, néanmoins, cela risque d’attiser de nouveau sa rage.

Et il ne faut pas contrarier, quelqu’un qui a une arme.

-J’aurais aimé, la connaitre. Avoue-je d’une voix basse, avec sincérité, sans le quitter une seule seconde du regard.

Le métal glisse le long de mon cou puis il s’écrase au sol, lorsqu’il lâche l’arme à feu.

-J’aurais aimé, que tu la rencontre. Annonce-t-il à son tour, également d’un timbre bas, tellement bas, que je crois avoir rêver cette phrase.

-Wayn.. Je n’ai même pas le temps de prononcer son prénom, que ses lèvres s’écrasent contre les miennes, sans force ni violence pour une fois. C’est quelque chose de doux, de presque réconfortant, comme un geste de, désespoir.

Immédiatement, une chaleur irradie mon corps, d’autant plus quand il passe ses bras dans mon dos pour me coller à son corps. Je me laisse totalement faire, tel un pantin, n’ayant ni la force et ni l’envie de résister face à ce contact que j’accueille avec un peu trop de plaisir au goût de ma raison, contrairement à celle de mon cœur qui se ravit d’un peu de chaleur humaine, encore plus avec cet homme en particulier.

Il me soulève avec une facilité déconcertante et les muscles de mes cuisses se contractent autour sa taille, avec une force dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Je devine qu’il m’a allongé à l’arrière du véhicule lorsque je sens la chaleur des sièges chauffants sous mon dos congelé. Ces baisers se font plus persistants, plus curieux, puis qu’ils glissent sur ma joue, puis retracent ma mâchoire avant d’atteindre la peau fragile de mon cou qui n’attendait que ça au vu des frissons qu’ils me provoquent.

Toute logique quitte mon cerveau qui semble se déconnecter, comme si Wayne prenait le contrôle de mon esprit en l’espace de quelques secondes. Je suis complétement hors de la réalité, je ne pense qu’à lui. Il prend possession de moi avec une telle facilité que je ne peux qu’avouer ma faiblesse. Cependant, quelque me susurre en boucle à quel point c’est bon. A quel point cela peut être bon. Sur tous les points.

-Je veux aller chez toi. Marmonne-je presque timidement, par peur qu’il cesse ce qu’il est en train de faire.

Son regard emprunt d’un désir sombre et profond plonge en moi et il louche jusqu’à mes lèvres tremblantes. Et ce n’est pas de froid.

-Allons chez moi. Conclut-il en se retirant précipitamment de moi, laissant un immense vide derrière lui.

Il ne prend pas la peine de me laisser grimper à  ses côtés et démarre rapidement une fois en place alors que moi, je reste allongée à l’arrière, les paupières clauses en ne pensant à rien d’autre qu’à ce que je m’apprête à faire.

Cela était une évidence, j’aurais du me rendre compte de cette tension bien avant.

❝ ❞

Avant que certain ne soit choqués du fait que Lexy et Leslie n’ont pas fait la « bise » à Davis mais un « câlin » c’est parce qu’aux US, les gens ne se font de bisous pour se dire bonjour, c’est réservé aux gens soit très proches ou au couple, ils se font plutôt des accolades en général :)

Sinon j'espère que vous êtes prêt(e)s pour le prochain chapitre.....

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