37 - Sucré comme le miel
Résumé du chapitre précédent (j'ai oublié la dernière fois désoléeee) : Une grosse tension sexuelle a régné entre Lexy et Wayne qui ont failli coucher ensemble à deux reprises. Sans oublier l'énorme crise de panique que Lexy a fait justement à cause de deux hommes que Wayne a tué pour éviter qu'elle ne se fasse elle-même tuer. Et elle a finalement attendu que Wayne s'endorme pour quitter le lit, ne souhaitant pas dormir avec lui. Donc là, on est encore pendant la nuit du 31 au 1er janvier.
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[PDV Yorick Davidson]
-Boss ? M'interpelle alors Finley alors que je n'ai pas pris la parole depuis maintenant quelques minutes.
-Nettoyez moi ça. Je ne veux plus aucune trace. Ni de flics. Déclare-je en m'adressant aux hommes qui nous entourent.
-Avances. Ordonne mon bras droit à l'égard du jeune homme tremblant comme une feuille.
Ce n'est sûrement pas à cause du froid.
-Matthew c'est bien ça ? Le garçon hoche frénétiquement la tête alors que je lui offre mon plus beau sourire.
-Oui, boss.
-Mh. Tu vois, Finn' ici présent, m'a parlé de ta petite théorie quant aux deux hommes désormais en état de décomposition. Commence-je en passant mon bras autour de ses épaules pour le faire avancer, Finley sur mes talons.
-Je, oui. Ils étaient les seuls à avoir vu cette fille ce soir là qui avait entendu notre.. conversation. Après me l'avoir décrit, j'ai fais le rapprochement avec l'une de mes connaissances..
-Continu. Ordonne-je en serrant son épaule.
-Cette fille, c'est Alexia Peterson. Je.. pense que c'est important que vous le sachiez puisque.. c'est la fille que j'ai vu à votre bras tout à l'heure..
-Alexia Peterson. Répète-je en riant. Cette situation me paraît si cocasse.
-Oui Boss, c'est la meilleure amie de Leslie Stan, la fille que je voulais vous offrir. Mais..
-Mais tu as merdé Matt. Je peux t'appeler Matt ? Complète-je à sa place en le serrant un peu plus, le faisant grimacer.
-Oui boss..
-Super. Tu me plais bien toi tu sais. Je vais même te garder dans l'entreprise. Du moins, pour l'instant. Le garçon esquisse enfin un léger sourire, rassuré.
-À une condition. Il le perd automatiquement.
-Je vous écoute..
-Oui, écoute bien Matt..
[PDV Lexy Peterson]
-Bordel je vais le tuer. Grogne-je entre mes dents en voyant ce que Moran m'a déposé dans la chambre.
De plus, je me suis réveillée de nouveau dans le lit alors que je suis persuadée l'avoir quitté dans la nuit pour le canapé du salon. Et maintenant qu'est ce que je vois ? Une culotte toute propre, posée sur le chevet. Il m'a dit qu'il n'en avait pas hier soir pour quoi ? Me faire chier ? Il comptait m'humilier encore une fois ? Dans un élan de rage, je prends ce sous-vêtement pour l'enfiler, les dents serrés. J'ai passé une mauvaise nuit. Je n'arrêtais pas de penser à ces deux types, morts. Yorick a probablement dû les retrouver non ? Je n'ai malheureusement aucun moyen de savoir si il m'a envoyé quoique ce soit puisque mon téléphone est éteint.
Batterie à sèche.
-Manquais plus que ça. Je râle entre mes dents tout en fouillant dans l'armoire pour trouver un sweet que j'enfile par dessus le t-shirt pour lutter contre le froid qui me ronge les jambes.
Je me frotte les yeux en entrant dans la pièce à vivre et me radoucit quelque peu en sentant une odeur agréable de nourriture. En arrivant au salon, qui donne une vue incroyable sur la cuisine morderne et ouverte, je me détends automatiquement. Davis Moran est là, dos à moi, en train de cuisiner quelque chose. Des pancakes je dirai. Ou alors des crêpes. Je m'installe discrètement sur le tabouret pour m'appuyer sur la table-bar séparant le salon de la cuisine.
-Salut gamin. Le concerné se retourne alors, surprit.
-Salut Lexy. Bien dormi ? Je grimace.
-On peut mieux faire.
-Tu as une sale mine. Tiens. Mon coeur va fondre. Est-ce une assiette débordante de pancakes décorés de miel luisant et de fruits rouge que j'aperçois sous mon nez.
Ok je vais épouser ce gosse. Une fois qu'il sera majeur uniquement.
-Davis, réserve ton avenir avec moi, tu es un homme à marier. Ma remarque le fait rire alors que je me jette sur la fourchette qui me donne pour déguster ce met si savoureux.
-Tu porteras le nom de Moran avec plaisir Lexy. Par contre, ça sera à mon frère que reviendra cet honneur. C'est lui qui m'a demandé de te préparer un truc avant que je n'aille en cours. Instantanément, je serre les dents.
Ce connard prétentieux a fait quoi ? Je n'ai même plus envie de manger ce truc.. Mais j'ai si faim.
-Hypocrite. Murmure-je entre mes dents alors que la porte d'entrée claque brutalement, signalant l'entrée de quelqu'un.
En me retournant pour connaître l'identité de la personne, je me décompose encore plus. Hormis Wayne auquel je m'attendais, il est accompagné de Lincoln. Qui, en me voyant, grimace aussi. Je te déteste aussi ducon.
-Toujours aussi affreuse. J'encaisse la pique de ce fou furieux en lui rendant un regard noir.
-Toujours aussi pathétique. Critiqué mon physique, tu n'as rien de mieux à fai- Je n'ai pas le temps de finir ma phrase puisque le criminel en chef prend mon visage entre ses mains pour m'embrasser.
Il en profite même pour lécher le miel collé à mes lèvres.
-Bien dormi ma belle ? Je me souviens alors pourquoi il a fait ça.
L'adolescent devant nous prénommé Davis croit que son grand frère et moi-même, couchons ensemble. Il ne se doute absolument pas de qui je suis réellement ni de ce que mon père a fait. Ni donc, de la tension qui règne entre Lincoln et moi-même.
-M'oui. Râle-je en m'écartant de lui pour me concentrer de nouveau sur mon petit-déjeuner.
-Bon, je vais en cours moi. Bonne journée à toi Lexy. Je lui fais un signe de la main, ayant la bouche complètement pleine.
-S'lu. T'as co'ur un pr'mier janv'er ?
-Bordel avales avant de parler. M'engueule le tatoué comme si j'étais sa fille, ce qui fait rire le jeune Moran.
-C'est pas grave Linc, l'étudiant vient prendre son sac qui était accroché au mur, c'est des cours de rattrapages.
-Tu as l'habitude pourtant d'avaler, n'est-ce pas Lexy ? Face à la remarque plus que douteuse de Wayne, je manque de tout recracher mais décide finalement d'avaler et de m'étouffer violemment.
-Visiblement elle est pas assez entraînée. Poursuit Lincoln pour m'enfoncer encore plus alors que je peine à respirer.
-Laissez là un peu. Bon à plus. Conclut le seul homme ici qui me défend un minimum.
-Mini Moran attend, j'ai quelque chose à te demander je t'accompagne jusqu'à ta voiture. Déclare le bras droit de Wayne en se levant du rebord du canapé pour rejoindre l'adolescent, alors que je reprends enfin mes esprits, et surtout, ma respiration.
-Tu te régales j'espère ? Wayne prend position face à moi, derrière le bar, armé d'une fourchette.
-Davis m'a dit que c'était toi qui avait, demandé à ce qu'il prépare ça. Merci. Je me contente de le remercier d'une petite voix, encore endormie, alors qu'il se sert dans mon assiette à son tour, le regard rivé dans le mien, il lèche lentement la cuillère.
C'est un pervers. Il sexualise tout. Ou alors, c'est moi qui ait l'esprit tordu ? Peut-être un peu des deux.
-Il fallait bien que je trouve un moyen de récompenser ta petite escapade d'hier soir. Son sourire malicieux n'est aucunement contagieux. Je n'ai pas envie de rire de ça après ce qu'il s'est passé.
-Alors c'est bon, tu en as fini avec moi ?
-La dernière fois que tu m'as tutoyé ma belle, tu cherchais ta culotte. Se moque-t-il en reprenant une bouche, penchait non loin de moi.
Toujours aucun sourire de ma part.
-Tu, préfère que je te vouvoie après ce qu'il s'est passé depuis, ce soir là au Moutain'Bar. En plus d'hier soir. En pensant à la veille, je baisse la tête.
J'ai honte. Ce n'est pas quelqu'un de fréquentable. Il me déteste. Et je devrai en faire autant. Ou alors. Au moins essayer de le faire changer d'avis. Tiens. Cette idée me plaît. Je dois en parler à Leslie avant.
-Mais c'est que tu commences à te détendre en ma présence ma belle. Je continue de manger silencieusement, ne sachant trop quoi dire. Je n'arrive jamais à savoir si c'est de l'humour noir.
-Je n'aurais plus à voir Davidson ?
-Ça tu vois, c'est pas à toi de décider. Il me pointe de sa fourchette, tout en machant la nourriture.
-Les informations que j'ai obtenu ne suffisent pas ?!
-Ce n'est jamais assez pour moi Alexia. Je suis un éternel insatisfait. Oui enfin ça je l'avais bien remarqué.
-Alors je vais prendre quelques jours de congés si tu, enfin, si Monsieur Moran veut bien me faire l'honneur d'oublier mon numéro de téléphone un moment. Je dépose mon couvert dans l'assiette vide puis lève.
-Si je te sonne tu réponds, c'est comme ça que ça fonctionne avec moi. Sauf si tu veux que j'aille faire un tour à l'école de Chealsy. Des frissons de dégoût me parcourt l'échine lorsqu'il prononce son nom.
-Chealsy n'a rien à voir là-dedans. C'est moi ta cible. Wayne sourit de plus belle, un sourire en coin.
-Tu n'es pas ma cible, tu es ma proie. La plus délicieuse que j'ai connu d'ailleurs.
-J'aimerai rentrer chez moi. Leslie doit m'attendre.
-Alek a du bien s'occuper d'elle pendant toute la nuit.
-Il a dormi chez moi ?! M'indigne-je en croisant les bras.
-Oui. Et peut-être même qu'il a dormi dans ton lit. Sauf si la blondasse a écarté ses jambes pour lui. La voix insupportable de Lincoln me répond, tout fier de sa théorie.
-Leslie n'est pas comme ça. Ok, ça c'est un mensonge. Mais j'ai envie d'y croire moi aussi.
-Tu sous-estimes le pouvoir d'Alek. Il baise qui il veut se mec c'est dingue. Je hausse les sourcils, surprise.
-Tu m'as l'air bien au courant de sa vie sexuelle toi.
-Et toi pas assez au courant de celle de ton amie on dirait. C'était bien une pute avant ? Contrariée de la tournure de la conversation, je tourne les talons pour repartir dans la chambre, sous l'œil observateur du criminel en chef.
-Je t'ai vexé ? Rit le brun, ravi.
-Ça ne regarde pas ! Laisses la vie privée de Less' là où elle est ! Hurle-je énervée avant de claquer violemment la porte sous l'horreur du son du rire de Lincoln.
J'ai envie de les tuer. Tous les deux.
[...]
-Sors de la voiture on est arrivés. Me rappelle le bras droit de Wayne contrarié, ça fait trois fois qu'il me le répète.
-J'ai un vertige. Siffle-je sur le même ton que lui.
-T'as tes règles ou quoi ? Je descends difficilement du véhicule.
-Le rapport ?
-Manque de fer.
-Ok docteur Lincoln. Marmonne-je entre mes dents, pour réponse, il m'offre une claque derrière mon crâne.
Ce connard. Cela aggrave plus qu'autre chose mon vertige et je manque de tomber à plat ventre sur mon parking. Heureusement, le même homme qui m'a frappé me rattrape par la capuche du sweat que j'ai volé à Davis.
-Marches correctement. Me sermone-t-il comme si ce n'était pas lui qui m'avait fait tombé.
-Fermez là tous les deux vous m'énerver. Grogne le mafieux en retirant ses lunettes de soleil pour entrer chez moi, avec, les clés ??
-C'est à qui ça ?! Je pointe le trousseau de clés.
-À moi, bien évidemment.
-Tu.. as les clés de chez moi ?
-Si tu savais tout ce que j'ai d'autre. Je grimace face à son sourire puis entre chez moi, le pas traîné.
Personne.
-Oui ! Ne t'arrêtes surtout pas ! Continu comme ça ! Je me fige sur place. C'est bien la voix de ma meilleure amie ça.
La tête de Lincoln se décompose avant qu'il n'éclate de rire, une main sur sa bouche pour masquer son fou rire. Wayne quant à lui, à une expression plutôt fermé, comme à son habitude.
-Putain ne cris pas comme ça Leslie.
-Mais c'est tellement satisfaisant ! Honteuse, je frappe ma main contre mon crâne, les joues rouges.
Je vais la tuer elle aussi. Et Aleksandr. Finalement, il ne restera qu'Igor. Oh, et, Petra ? Je ne sais plus.
-Tu me donnes mal au crâne alors boucles là.
Mais bordel, qu'est-ce qu'ils foutent dans la cuisine ?!
-La prochaine fois je parierais. Je deviendrais vite riche. Chuchote Lincoln à mon oreille, hilare.
Si seulement j'avais la force de le gifler..
❝ ❞
Alors Leslie, Alek, qu'est-ce que vous faites dans la cuisine là ?! 🤨📸
Bon j'ai décidé de poster finalement aujourd'hui aussi parce que je sais pas si je pourrai poster samedi qui arrive, parce que je serai en Italie ce week-end :) Donc on verra bien :')
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