Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

3 - Un jouet


-Ils ont dit que, la marchandise pouvait être mineure aussi et.. ils ont parlé d'une cargaison volé, non non ! De deux, oui de deux. Déclare-je complètement mortifiée par la lame trop proche de moi.

-Ensuite ?

-Ils ont dit que c'était de la drogue et des armes. Mais je ne suis pas sûre.. Ils ont dit que c'était une déclaration de guerre pour leur "boss". J'essaye de me rappeler au maximum des détails mais avec la menace d'une arme brûlante, c'est plutôt compliquée.

-Ils pensent que c'est des petits gangs qui l'ont volé ou.. les "jap". C'est tout ce que j'ai entendu. Avoue-je rapidement en fermant les yeux un long moment.

-Ils ont donné un nom ?

-Oui c'était, en me rendant compte que j'ai oublié je me ravise, non, ils n'ont rien dit.

-Alexia Alexia.. Tu vas vite me donner ce nom.

-Je vous promets que je n'en sais rien ! Il plante son arme à quelques millimètres de mes doigts, me faisant hurler.

-Dans ce cas ma belle, tu vas rester ici jusqu'à ce que ce nom te revienne. En le voyant se retourner pour partir vers la table, un grain d'adrénaline me prend et j'aggripe l'arme à deux mains pour le pointer.

-Libèrez-moi ! Ordonne-je toute pantelante. Avant d'atteindre la table, le brun ténébreux se retourne.

-Je, ne sais rien. Je suis inutile ici ! Je ne dirais rien à la police sur vous je vous le promets mais.. libérez moi. Son léger rire jaune me fait trembler et je recule à mesure qu'il avance vers moi.

-Alexia rend moi ce couteau.

-Libèrez moi !

-Si je pose la main sur toi ma belle, tu risques de ne pas apprécier. Mes mains sont si tremblantes que je peine à tenir le manche de cette arme. Lorsque mon dos cogne contre le mur, je gémis de désespoir.

Que puis-je faire ?

-N'approchez pas. Murmure-je si faiblement que même moi, je peine à m'entendre.

-Lâches ça Alexia. Tu as trois secondes. Je hoche négativement la tête et ça se produit enfin. Je pleure. Ma vue se brouille de mes larmes. Je me demande comment j'ai fais pour tenir jusqu'à maintenant.

-Un.. deux.. tro.. Je lâche ce couteau avant qu'il ne finisse son décompte, je suis terrorisée par lui.

Son corps est si imposant et sa prestance m'écrase, il doit bien faire deux têtes de plus que moi et surtout, c'est Wayne Moran. Wayne Moran. Je pleure davantage quand sa main prend possession de mon cou si fragile. Il pourrait me le tordre d'un seul coup j'en suis persuadée. Il se contente de serrer ma pauvre peau du bout de ses doigts si fort, que je peux sentir mon pouls pulser contre ses phalanges. Il a ma vie entre ses mains. Physiquement. Mes larmes continuent de couler tant la terreur me ronge les entrailles et son corps me coince contre son mur, je suis fichue. C'est le moment où il va me tuer c'est ça ?

-J'en ai tué pour moins que ça ma belle. Je t'ai demandé de te souvenir ce nom, pas de voler mon couteau. Qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ? Sa poigne se fait plus dure et j'ai l'impression que mon cerveau va exploser.

-Maintenant je vais te lâcher et tu vas me ramasser ce couteau pour me le rendre, c'est bon pour toi ? Vivement, Wayne me relâche et je pose ma main sur mon cou par automatisme tant c'est douloureux.

Alors que mon geôlier retourne vers cette table, je m'accroupis au sol pour chercher à tâtons cette arme blanche, je ne vois plus rien à cause de mes pleurs. Lorsque je la trouve enfin, je la récupère d'un geste peu enthousiaste puis me redresse. Il est à nouveau juste devant moi, je le vois à sa carrure imposante qui m'étouffe. Je pourrais le planter. Là ici. Je viserai sûrement son ventre. Cependant, jamais je n'oserai faire une chose pareille à quiconque, et encore moins à Wayne Moran. Je lui tends alors son arme qu'il récupère sans un mot.

-Réfléchis bien Alexia, car c'est ta vie qui en dépend. Siffle-t-il en claquant la lourde porte en ferraille, me surprenant.

Suite au silence, je m'effondre de nouveau. M'étalant complètement contre ce mur, une main sur la gorge et une autre autour de mes genoux, je laisse mes sanglots me prendre et tente par tous les moyens de me calmer. Je veux rentrer chez moi.

[...]

Tous mes muscles se crispent lorsque la porte s'ouvre de nouveau, je suis encore cachée dans le coin de la pièce, recroquevillée sur moi-même. Je frotte mes yeux pour détailler la personne qui vient d'entrer. Je le reconnais immédiatement. C'est le russe. Pas celui qui m'a enlevé. Le premier. Celui qui a du charme et qui m'a confondu avec une prostituée. Lorsque nos regards se croisent, je me mords la langue. Il est aussi froid que la veille. Cependant, autre chose me frappe. La couleur de ses yeux. Ils sont d'un bleu transcendant. Ce même bleu que j'ai remarqué dans les pupilles du russe qui m'a enlevé. Peut-être sont-ils de la même famille ?

-Bois ça. Il dépose un verre d'eau sur la table avant de se diriger vers la sortie.

-Attendez. L'homme de l'est patiente, face à la porte.

-Merci.. Lorsqu'il enclenche la poignée de porte, je me relève.

-Comment est-ce que vous vous appelez ? Son regard se porte un instant sur moi, toujours aussi froid.

-Aleksandr. Me répond le slave avant de quitter enfin ma cellule.

C'est le seul ici qui n'a pas porté la main sur moi. Certes, l'autre russe et Wayne ne m'ont pas frappé. Mais on ne peut pas les qualifier d'homme non-violent. Malgré tout, ce Aleksandr, même si il semble être le moins brutal, si il fait travaille pour Moran, c'est que ça ne doit pas être un tendre. Je passe nerveusement une main dans mes cheveux puis m'approche de ce verre d'eau. Pour être sûre, je renifle cette eau. Peut-être qu'ils essayent de m'empoisonner ? Mais c'est impossible, ils ont besoin de moi pour le moment. Je bois cette eau qui rafraîchis mon œsophage douloureux.

Néanmoins, si je leur dis ce nom, que va-t-il advenir de moi ? Le problème est surtout que je ne me souviens pas de ce nom. C'était quelque comme Kanura ou, Komari. Je sais plus putain !! Je m'installe sur cette table, le dos contre le mur et réfléchis encore et encore. Je ne sais pas ce qu'il me terrifie le plus entre l'idée de ne pas retrouver ce nom et l'idée de ce que Wayne Moran pourrait me faire après avoir appris le nom. Je reste un témoin important. Au beau milieu de conflit entre gangs et je ne sais absolument pas comment réagir.

Dans tous les cas, je suis une femme morte..

[...]

Le claquement de la porte me réveille brusquement et je porte une main sur ma poitrine tant mon coeur est sollicité ces dernières heures. Je me suis presque assoupie sur cette table. C'est lui. Il est à nouveau là. Depuis combien de temps suis-je ici ? Deux heures ? Quatre ? Dix ? Je ne saurais dire. Je suis épuisée et affamée. Et j'ai drôlement envie d'aller au toilette. Cependant, tout ça n'a pas l'air d'être le problème de Wayne Moran qui réduit l'espace entre en deux enjambées. Sa main prend place juste à côté des mes cuisses, c'est à dire sur cette table peu confortable et il se penche vers moi.

Malgré le fait que je sois assise en hauteur, ce criminel reste plus grand que moi.

-Ta mémoire t'est revenue ? Le brun arbore de nouveau ce sourire étrange auquel je ne décele aucune animosité ni aucune perversité. Juste un sourire.

-Vous allez me relâcher si je vous le dis ?

-Alexia ma belle, je crois qu'on ne sait pas compris toi et moi. Je ne suis pas patient. Pa-tient. C'est compris pour toi ?

-Vous allez me tuer. Ma voix s'éteint tout comme son sourire.

-De la pire des façons. Si tu ne crache pas ce nom. Le dilemme. Que faire ? Que feriez-vous à ma place ?

-Je veux juste retrouver mon amie et rentrer chez moi..

-C'est Leslie elle-même qui m'a donné l'adresse de ton boulot. Alors maintenant tu arrêtes de tourner autour du pot et tu me dis ce putain de nom Alexia. Son ton est soudainement devenu plus froid et plus menaçant. On dirait qu'il se retient. Il se retient de me faire du mal.

-C'est, Kimura. La famille Kimura.

-Ce n'était pas si difficile. Conclut Wayne en s'éloignant pour sortir son téléphone et composer un numéro.

-Oui c'est moi, les jap', c'est les Kimura, dis le à Petra. Annonce-t-il avant de raccrocher pour se retourner vers moi.

Je suis descendue de cette table car je ne m'y sentais pas en sécurité. Cependant, même debout je ne suis pas vraiment en sécurité. Le criminel prend une longue inspiration avant de me détailler longuement. Il semble en plein combat intérieur. Alors que moi, je le supplie du regard. Je ne veux pas mourir.

-Vous avez dit que c'était Leslie.. elle est ici ?

-Elle est ici en effet. Son petit copain allait la vendre à une enflure pour se faire de la thune. Alors j'ai bien entendu, Matthew est de mèche avec ces gangs de rue.

-Qu'est-ce que vous lui voulez ?

-Moi ? Mais rien du tout ma belle. Elle m'est inutile malgré tout.. toi et elle, vous en savez un peu à mon goût. Wayne Moran dégaine son arme à feu et je cris de détresse, placant mes bras devant moi comme pour calmer un animale sauvage enragé.

-S'il vous plaît je ne dirai rien. Encore une fois, je recule à mesure qu'il avance.

-Comment pourrais-je te faire confiance ma belle. Sa main attrape sans ménagement le col de mon tee-shirt et il me colle vivement contre le mur, le bout de son arme caressant presque mon épaule.

-Je.. vous le promets. S'il vous plaît Wayne ! Ses pupilles dénués de tout sentiments brillent soudainement.

-Tu oses prononcer mon prénom. S'amuse le criminel en laissant son arme descendre le long de mon bras.

-Pardon ! Pardon.. Monsieur, Moran ? Je suis complètement paniquée et ma dignité à quitté les lieux. Je veux vivre. Et je veux que Leslie vive.

-Dois-je te laisse en vie.. Hésite le brun, d'un air las.

-Je ne dirai rien !

-Mh, toutes mes victimes m'ont toutes dit ça. C'est avec effroie que je le fixe de nouveau, il sourit.

-Je vous en prie..

-Je veux bien te laisser une chance. Le poids imposant sur mon coeur s'évapore soudainement alors qu'il range son arme.

-Uniquement parce que je m'ennuie ces deniers temps. J'ai besoin d'un nouveau passe-temps. Tu seras parfaite pour ce rôle. Je me crispe instantanément en entendant pareilles propos.

Pardon ?!

-Je, ne suis pas un jouet.. Ose-je d'une voix basse.

-À partir d'aujourd'hui, considère que tu es le mien. Ce type est complètement taré.

-Ne faites pas ça. Je n'ai rien à voir avec vos histoires de gangs moi.. Wayne hausse les sourcils avant de rire. Un rire franc, sincère. Je suis dans l'incompréhension totale.

-Ma belle, les gangs c'est pour les petits. Ici, c'est la mafia. Sussure le criminel en approchant alors sa main de mon visage pour frôler ma joue de ses doigts.

-La.. mafia..

-Ne sois pas si surprise. Tu devrais me remercier même.

-Qu.. comment ?

-Je te laisse la vie sauve Alexia, remercie moi. Réitère Wayne d'un ton plus sec, le regard froid.

-Merci. Murmure-je en me remettant à trembler.

-Ici Alexia, à Los Angeles, je n'ai aucun intérêt à me faire remarquer. Alors prononces mon nom une seule fois, même par inadvertance, et je te tranche la langue. C'est bon pour toi ? Son sourire perturbant est pour moi un mystère. Il est clairement en train d'être content de me menacer.

Je l'amuse.

-Jamais. Assure-je en hochant négativement la tête. Ce malade pourrait subitement changer d'avis et me coller une balle entre les deux yeux.

-Parfait. On se reverra très vite. C'est une promesse qu'il vient de me faire, mais moi je n'en veux pas. Je me contente de le regarder partir, encore collée à ce mur, pétrifiée.

Wayne Moran a un contrôle sur moi que je ne peux reprendre. Du moins, pas lorsqu'il est face à moi.

-Alexia c'est bien ça ? Je n'avais même pas remarquée que Aleksandr est de nouveau rentré dans la cellule, tant ce psychopathe des temps modernes me transcende.

-Juste Lexy. Rétorque d'un ton automate.

-Je te raccompagne chez toi. Annonce-t-il en quittant la pièce, signe que je dois le suivre.

Je suis, encore en vie.

❝ ❞

Enchantée je suis Lexy Peterson un ✨jouet✨

Sinon le média c'est comment j'imagine Aleksandr ! Le russe "qui a du charme" mais qui "a confondu Lexy avec une prostituée".


Et j'ai également remis à la fin du chapitre 1 et du 2 des médias de Lexy et Wayne !!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro