Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

17 - Sang-froid


[PDV Leslie Stan]

-J'aimerai sortir. Juste cinq minutes. S'il vous plaît. Quémande-je en tirant sur ma main droite retenue par une corde elle-même reliée à un anneau accroché au mur.

Aleksandr ne s'est pas montré plus aimable depuis la dernière fois. Et nous ne nous sommes pas adressés la parole non plus. Jusqu'à maintenant.

-Aleksandr.

-Je ne suis plus l'enfoiré sans coeur ? Je serre les dents et lui lance un regard qu'il ne reçoit pas puisqu'il est de dos.

-Je veux juste sortir un court instant. Je vais devenir folle ici. Le slave ne me répond malheureusement pas et continu de rassembler les déchets disposaient sur cette table sur un plateau vide.

-Je crois que j'ai repris de la température. J'essaye d'attirer son attention là-dessus, car j'ai pour souvenir qu'il ne s'était pas trop mal occupé de moi lorsque je n'étais pas bien du tout.

L'homme de l'est daigne enfin se retourner vers moi et tapote énergiquement ses mains entre elles pour retirer la saleté. Il s'abaisse ensuite à mon niveau et vérifier la température de mon front.

-Alors.. ?

-Tu as du reprendre effectivement. Aleksandr se redresse et termine son petit ménage.

-Quoi, et c'est tout ? Vous n'allez pas me faire sortir ?

-Les ordres sont clairs. Tu ne sors pas d'ici. Alors qu'il allait quitter la salle, je m'assoie sur le matelas.

-Retirez moi au moins ça. J'arrive à peine à aller aux toilettes. J'indique la corde qui me retient, il pousse un léger soupir avant de revenir jusqu'à moi pour accéder à ma demande.

-Merci.. Je constate que mon poignet est rougit.

-Leslie. Son index et son pouce pince le bas de mon visage pour me forcer à le regarder, cette paire d'yeux bleus me perturbe toujours autant.

-Au moindre comportement qui me déplaît je te rattache. C'est compris ?

-Vous êtes sûr de ne pas vouloir me faire sortir ? Juste quelques minutes ? Questionne-je avec un fin espoir.

-Non. Conclut le blond en se relevant pour partir pour de bon, la porte en ferraille claquant durement et résonnant dans ma cellule.

Au moins, je suis libre de mes mouvements. La réel problème mainteant, c'est est-que Lexy va bien ?

[PDV Lexy Peterson]

-Pourquoi vous m'avez amené ici ? À une distance d'au moins cinq mètres, j'observe Wayne Moran qui me fait dos, assit sur son canapé.

-Pour te punir.

-Je.. qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Hier soir tu as fais une crise d'angoisse, suivie d'une crise de spasmophilie, je n'ai même pas eu le temps de faire quoique ce soit. Tu n'as vraiment aucun sang-froid. Réplique-t-il d'un ton déçu tout en continuant de pianoter sur son téléphone.

-Aucun sans-froid ? Aucun sang-froid ! Vous alliez me.. faire du mal ! Vous êtes complètement malade ! Tout ça parce que.. parce que.. Je me souviens alors de notre discussion concernant Yorick Davidson.

-Parce que tu me comparais à un fils de pute. Il fallait que je me comporte comme tel, tu comprends ? Bordel de merde, il est de dos, je n'aurais aucun mal à lui balancer ma chaussure, que je n'ai plus d'ailleurs.

-Je reste persuadée que ce n'est pas le même Yorick Davidson.

-Ne prononces pas son nom c'est irritant ! Son hurlement résonne dans l'immense appartement. Je pousse un long soupir et croise les bras.

-Vous avez peut-être une, photo ? Son rire est mauvais.

-Pour me branler sur lui ? Tu me prends pour qui Alexia ?

-Juste Lexy ok.. Il me faut une preuve de ce que vous avancez.

-Crois-moi pour ton intérêt personnel et pour ton coeur fragile, il ne vaut mieux pas.

-Je ne vous crois pas. Pas sans preuve monsieur Moran. Il passe sa main sur son visage puis se relève pour me regarder.

J'ai l'air d'un animal blessé et perdu dans un si grand mobilier. Tout est rangé chez lui. Rien ne traîne. Pas d'objet bizarre. Personne. Juste lui et moi.

-Finalement, qui suis-je pour vouloir protéger ton âme sensible ? Mets tes chaussures on s'en va. Alors que mon ventre gargouille, je retourne alors dans ce couloir pour retrouver la chambre où j'ai, visiblement dormi, puis enfile mes escapins. J'ai mal partout. Et mon visage doit être atroce.

Avant de redescendre, je traverse le couloir sur la pointe des pieds pour trouver la salle de bain, également bien rangé, pour un homme.. Je rince ma figure à l'eau et au savon - j'ai de la peine pour ma pauvre eau micellaire qui m'attendait chez moi. Une fois chose faite, je ressemble un peu plus à moi et même et décide donc de le rejoindre. Il m'attend dans l'entrée, le regard rivé sur son écran de téléphone alors que dans sa main, j'aperçois un petit-pain au chocolat. Mes yeux brillent d'envie pour cette nourriture et un léger sourire se dessine sur mon visage. Alors, ce criminel n'est pas si cruel que ça ? Il se doute sûrement que je n'ai pas mangé depuis hier soir alors il a voulu faire sa bonne action.

-Qu'est-ce que tu regardes comme ça Alexia, sors. M'indique-t-il en montrant la porte de son menton.

-Est-ce qu'il est pour moi ? Mon estomac annonce une seconde fois sa faim.

-De quoi tu me parles ? Le brun ténébreux redresse la tête vers moi et fronce un sourcil.

-Ça.

-Je l'ai acheté pour moi, avec mon argent. Dans quel monde tu vis. Crache ce connard en croquant dans la vienoiserie puis de sortir de l'appart'.

Ce putain de petit-pain au chocolat n'était absolument pas pour moi. Quel.. je n'ai même pas les mots. Il est détestable.

[...]

-Avances plus vite. Me sermonne le meurtrier râleur.

-J'ai mal à ma cheville au cas où vous auriez oublié !

-Alors enlèves moi ces putains de talons Alexia. Pour une fois qu'il a raison, je le fais sans hésitation.

Malgré tout, j'ai encore mal. D'autant plus que le sol sale et presque granuleux de ces couloirs sont vraiment pas pratiques du tout. Il m'a ramené au point de départ. Less' se trouve ici. Mais cela m'étonnerait beaucoup qu'il m'a fait revenir à cet endroit lugubre pour délivrer mon amie. Non. Actuellement, Wayne souhaite me montrer la fameuse preuve, qui indiquerait que Yorick Davidson est bien.. pire qu'un monstre. Je n'ai aucune envie d'y croire. Il s'est montré si affectueux et respectueux envers moi. Aurais-je été si facile à manipulée ? Je suis trop.. faible ?

-Attends moi là. Le criminel entre dans ce que je présume être son bureau.

Je tente d'observer l'intérieur à travers le pan de la porte légèrement entre-ouverte. Igor semble être à l'intérieur. Il a l'air furieux, il hurle quelque chose dans sa langue au téléphone alors que Moran passe derrière son bureau pour récupérer je ne sais quoi. Igor pousse un grognement de frustration puis jette son téléphone dans le coin de la pièce. Celui-ci ne casse pas puisque je n'entends que le bruit de l'objet qui tombe contre, une surface, probablement molle.

-Un problème ? Questionne le chef en se plaçant face au russe effrayant.

Personnellement, je me serais enfuie en le voyant dans un tel état.

-Karina je présume. Poursuit le meurtrier en soupirant.

-Toujours la même rengaine. Siffle le slave en détournant le regard.

-Tu peux toujours aller le chercher Igor.

-Il ne serait pas heureux ici. Karina a raison. Bien que..

-Ça te fait chier. Tu n'as qu'à aller les voir.

-Karina ne m'ouvrira pas la porte. Son rire mauvais me donne des sueurs froides.

-Mon frère, Wayne appuie vivement sa poigne sur l'épaule d'Igor, c'est toi qui paie son loyer. Toi qui les fait vivre. Qui leur assure une protection. Elle t'est redevable, qu'elle le veuille ou non. Alors n'hésite pas une seconde. Si tu as envie de le voir, ne t'arrête pas à l'avis de Karina. Va le voir. Assure Moran en hochant plusieurs fois la tête.

-Tu as besoin de moi ici.

-Alek te remplacera.

-Alek peut aller le voir à ma place. On dirait qu'il essaie à tout prix d'éviter la confrontation avec, Karina et, une autre personne ?

-Sergey a besoin de voir son père. Il n'a pas besoin de me voir, de voir Alek ou encore Linc. Les cousins de son père ne l'intéresse pas. Tu m'entends ? Je recule vivement pour m'adosser au mur, quelque peu choquée par ce genre de nouvelles.

Alors, les deux russes sont des cousins. Non. Lincoln, Wayne, Igor et Aleksandr sont tous les quatre des cousins ? Lincoln fait partie de la famille de Moran ? Je ne comprends plus rien. Et surtout. Ce malade qui torture des gens a un fils ! Sergey. Le pauvre.

-Alexia. Un claquement de doigt en face de mon nez me réveille.

-Avances. M'ordonne le patron de la mafia en indiquant le bout du couloir, Igor n'est plus là.

-Mh, dites ?

-Quoi ? Oula, il m'agresse presque là.

-Lincoln. C'est votre cousin ou votre frère ? Moran m'adresse un regard mauvais.

-Ça te concerne peut-être ?

-Non. Du tout. Simple curiosité.

-Tu n'es pas ici en tant que stagiaire ma belle, alors tes questions, tu te les gardes.

J'aimerai pouvoir lui tenir tête. Sincèrement. Mais me prendre une droite ne m'intéresse pas vraiment en ce moment. Alors je me contente de le suivre et de me taire. Comme il le souhaite. Nous arrivons face à une porte peu éclairé au bout d'un couloir, ce qui rend l'ambiance lugubre. Je passe ma main libre sur mon bras recouvert des milliers de frissons. Pourtant, il ne fait pas si froid que ça. Le mafieux me lance un regard par dessus son épaule avant de sortir une photographie de sa poche arrière. Je présume que c'est cela qu'il a été chercher dans son bureau tout à l'heure. Moran se retourne vers moi, l'expression sérieuse avant de me montrer l'image qu'il tient un peu trop fermement.

-C'est lui ? C'est avec horreur que je reconnais Yorick.

Un téléphone à la main qu'il tient contre son oreille, les yeux plissés et l'autre main tenant une arme qu'il semble vouloir ranger dans son pantalon. Devant sa Maserati GranTurismo. Mes mains se sont mises à trembler sans que je ne m'en rende compte. Comment a-t-il obtenu cette photo ? Je suis tétanisée par l'idée que j'ai pu côtoyé un type pareil. Il se servait alors de moi ? L'image disparaît et le mafieux vient ouvrir cette porte que je redoutais temps, ne me laissant pas le temps de reprendre mes esprits, il me pousse à l'intérieur, me suivant de très prêt. C'est une cellule. Mieux meublée que celles que j'ai pu apercevoir jusqu'à maintenant.

Mur pain en blanc, lavabo propre, une table et deux chaises, un toilette et également une douche dans le coin de la pièce. Et surtout. Un lit central, avec une jeune femme dessus, recroquevillée sur elle-même. Le sentiment d'horreur qu'elle me renvoit à travers son regard me paralyse. Ce n'est pas de moi qu'elle a peur, ni de Moran. On dirait, un perpétuel cauchemar qu'elle vit. Qui est-ce ? Une autre victime de sa mafia ? J'ai le souffle coupé lorsque je la détaille un peu plus. Elle porte une simple tunique blanche qui recouvre une parcelle de son corps. Le reste, visible, est couvert de douleur. Des hématomes, des bleus qui sont plutôt violets, des cicatrices, des brûlures. Tout chez elle, m'indique qu'elle a souffert.

Seule son visage semble épargnée.

-Bonjour Lina. Son ton est doux, étonnement.

-Monsieur.. Moran ? La fameuse Lina paraît étonnée de le voir en personne.

-Comment tu vas aujourd'hui ? Bordel, pourquoi je n'ai pas le droit à ce genre d'attention logique ? Qu'il devrait avoir avec littéralement toutes les femmes qu'il croise. Y compris moi ou Paige.

-Je.. Il ne m'a toujours pas retrouvé ? Sa panique est contagieuse.

-Non, rassure-toi. Il ne te retrouveras plus jamais.

Est-ce qu'ils parlent de.. Yorick ?

-Regardes la Alexia. C'est l'une des victimes de ton très cher nouvel ami. Mon coeur rate un battement lorsqu'il prononce ces murmures pour ne pas qu'elle entende.

-Non..

-Elle a été kidnappée il y a six mois par ses hommes. Veux-tu que je te raconte son parcours ? Viol collectif, torture, prostitution, drogue. Elle a été utilisée comme un vulgaire morceau de viande Alexia. Même les animaux sont mieux traités. Tu veux peut-être les détails ? Que je te raconte à quel point Davidson faisait une obsession sur elle. C'était sa favorite. Pour lui, ce n'était qu'un cobaye humain qui lui servait pour ses expériences et pour faire rentrer du blé. Regardes la bien Alexia. Elle s'appelle Lina et n'a que dix-neuf ans. Regardes la encore. Une envie de vomir me prend mais visiblement, rien ne se trouve dans mon estomac.

J'arrange vivement la photo des mains de Moran et m'approche du lit de Lina qui s'affole en me voyant arriver si vite. Je lui colle Yorick sous le nez.

-C'est lui ? C'est lui qui t'as fait ça ?! Dis moi la vérité ! Panique-je à mon tour en sentant mon coeur s'émietter à mesure que j'apprends la vérité.

Il m'a payé un verre. Ce violeur m'a posé des questions sur ma vie. Ce monstre m'a fait conduire sa voiture. Ce connard m'a frolé, touché. Cette pourriture connaît mon adresse. Il m'a trompé. Il se servait de moi.

-Bordel à quoi tu joues ! Hurle Wayne en me tirant vivement le bras.

Je n'avais pas remarqué la crise d'angoisse que faisait Lina sous mes yeux. Elle se débat avec elle-même. Ses cris me détruisent. Comment peut-on faire subir ça un être humain ? À une femme ? À une mineure ? À une.. presque enfant.

-Je.. suis désolée. Murmure-je en lâchant la photo pour sortir précipitamment de cette chambre, ayant moi aussi du mal à respirer.

Yorick Davidson. Il sait tout de moi. Depuis le début.

❝ ❞

Bon, la fameuse révélation, je pense que certains s'y attendait

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro