Chapitre 57
Bonjour à tout.es !
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Et pour finir... Cléandre et Nathéo étant des petits coquins, le roman est désormais passé en « Mature » et le chapitre qui va suivre contient des dialogues plus explicites que ceux des chapitres précédents !
Bonne lecture !
— Meilleur rendez-vous de toute ma vie, ahané-je tandis que Cléandre roule sur le dos, les joues rouges et le corps frissonnant.
Je peine à contenir les frémissements de mon propre corps, encore secoué par un orgasme inédit. Jamais au grand jamais je n'aurais imaginé que coucher avec deux hommes à la fois pourrait être aussi... satisfaisant. Et le tout sans pénétration !
Je devinais Cléandre libéré sexuellement, je l'ai découvert... c'est indicible. Les massages prodigués, les caresses échangées cette nuit, avec nos mains, nos corps tout entiers, nos bouches... l'extase au sens le plus pur du terme !
— Sérieux, les mecs, c'était...
— Je suis doué, énonce Servan, un sourire coquin et triste aux lèvres.
Il ne se vante pas. Il évoque juste une réalité. Parce que doué, il l'est. Encore plus que mon amour. Chacun de ses gestes était précis, comme s'il savait à l'avance ce qu'il nous fallait, quels effleurements allaient nous rendre dingues.
Et malgré mes appréhensions et la jalousie qui a hérissé mes poils les premières minutes, quand Cléandre s'est soulevé sous les doigts d'un autre que moi, je me suis finalement nourri de tous les instants. J'ai regardé, admiré, étudié, appris.
J'ignorais que Cléandre pouvait se tendre de cette manière d'être frôlé si intimement sans être pénétré.
Je ne suis pas quelqu'un de subtil. Quand mes doigts s'égarent par là, ils y vont franchement. Les techniques de Servan seront réutilisées, c'est certain !
Après un bâillement, je me redresse sur les coudes pour balayer d'un regard cette pièce que je connais déjà. La dernière fois, sur ce canapé convertible, Cléandre m'a fait l'amour sous l'œil attentif de Clarenz.
— Je devrais t'emmener ici plus souvent, ça te débride complètement, souffle Cléandre, les yeux clos.
— Je finis à quatre pattes sous les yeux de deux mecs à chaque fois.
— Je n'ai pas l'impression que ça t'a déplu tant que ça, s'amuse Servan en retirant un préservatif si fin que je l'ai à peine senti sous ma langue.
J'admire son corps nu et parfait. Trop parfait. Au contraire de Cléandre, aucune graisse ne vient alourdir son ventre ou ses hanches. Et au contraire de moi, ses proportions sont parfaites. Il est grand, musclé, des mollets parfaitement dessinés, un visage d'ange. Un sexe... à son image. Droit. Fier. Long. Et épais. Très épais, j'ai à peine réussi à mettre son gland dans ma bouche.
— J'arrive pas à croire que Cléandre...
Je suspends ma phrase lorsque je m'aperçois que je louche un peu trop sur l'entrejambe de Servan.
— Que je me suis pris son énorme pénis ? complète Cléandre en me lorgnant d'un œil malicieux. Qu'il a glissé en entier touuuut au fond ?
— Y a pas que moi que ça débride, raillé-je.
— J'ai débridé Cléandre plus d'une fois dans ce studio, ricane Servan. Et crois-moi, ça rentre bien jusqu'au fond ! Ses cuisses tremblent un peu, il garde la bouche entrouverte et respire très fort, mais ça rentre.
— Je demande à voir, marmonné-je sans réfléchir.
C'est comme si le monde se figeait autour de moi. Ébahi, Servan semble chercher quoi répondre. Cléandre, lui, hausse les sourcils, l'air perplexe. Le silence flotte quelques secondes avant que mon amant ne se racle la gorge.
— Je pense qu'il n'a pas tout à fait saisi ce qu'il vient de dire.
— De toute évidence, murmure Servan, les joues écarlates.
— Du Nathéo tout craché. Parler sans réfléchir. Sa marque de fabrique. Mais ça va finir par percuter.
— Percuter ton fondement ou percuter dans sa cervelle, telle est la question !
Je suis leur échange, le cerveau à l'envers. Le ton sensuel et coquin de Servan me perturbe autant que l'air indéchiffrable de Cléandre.
— Euh, attendez, vous parlez vraiment de Servan qui sodomiserait Cléandre devant moi, là ?
— Ça répond à la question de Servan, c'est la cervelle qui gagne ! se moque gentiment mon amant.
— C'est toi qui demandais à voir, renchérit son ami.
Devant ma bouché bée, ils éclatent de rire et me laissent encore un instant pour que mes propres mots allument enfin mes neurones. Une cuisante honte me flambe les joues. je bafouille des excuses, bougonne que ce n'était pas ce que je voulais dire. Je me perds dans des explications fumeuses. Je m'empêtre jusqu'à ce que Cléandre s'approche de moi. En douceur, il pose une main sur ma joue. Je me tais.
— On avait compris, Nathou, tout va bien.
— M'oublie pas quand tu devras choisir ton témoin, Clé, lance Servan d'un air faussement détaché.
Mais je vois bien le trouble dans son regard. J'ai suffisamment assisté à la détresse de Cléandre pour la reconnaître chez d'autres maintenant. Même si celle de Servan me semble moindre, il souffre de nous voir si proches.
je mettrais ma main au feu que Cléandre le sait, parce qu'il n'effleure même pas mes lèvres d'un baiser comme il a l'habitude de le faire avant de reculer. Il se rhabille en vitesse, rejoint son ami qui a fait de même et parle avec lui à voix basse. J'ai beau tendre l'oreille, je ne saisis pas ce qu'ils racontent.
Soudain, Servan le serre contre son cœur, le nez enfoui dans son cou. Mon cœur s'emballe et pendant une seconde, je crois qu'ils vont s'embrasser. Que Cléandre ouvre les yeux et choisit ce que n'importe qui choisirait : la star parfaite et extrêmement douée au lit en plus d'être une beauté.
— Si tu lui fais du mal, je te tue.
La menace plane au-dessus de moi tandis que Servan pose un bisou chaste sur la joue de Cléandre avant de me saluer de la main et de sortir de la pièce. Comme ça. Sans un mot de plus après la nuit que nous avons passée.
— Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, là...
— Je t'ai choisi, Nathéo. Il le sait. Il le sent, et il n'aurait pas supporté plus longtemps de rester en ta présence. Et avant que tu ne te mettes des idées idiotes en tête : il ne te déteste pas, il a adoré la nuit, il n'est pas contre remettre ça plus... profondément, si tu vois ce que je veux dire, et il était très sérieux quand il a parlé de te tuer, alors même si tu me fais du mal un jour je me garderai bien de le lui dire.
Il s'approche de moi d'un pas chaloupé et me donne enfin le baiser qu'il a laissé planer entre nous, avant. j'attrape sa nuque, l'attire à moi. Glisse mes mains sous son T-shirt avant de le faire passer par dessus sa tête. Puis je pousse Cléandre sur le lit et lui retire son pantalon. Il me regarde faire sans un mot, le regard pétillant.
Son téléphone sonne, annonçant un SMS de Clarenz et pour une fois... Cléandre l'ignore et préfère ouvrir le tube de lubrifiant pour m'en enduire les doigts.
Un sourire lubrique étire mes lèvres. Au diable mes décisions d'apprendre de Servan, pour les prochaines minutes, je vais rester moi-même. La main entre les cuisses de Cléandre, je m'affaire. Il gémit. Se cambre. Moi, j'attends qu'il me supplie. Quand il le fait enfin, je me penche sur lui capturer ses lèvres et son corps d'un même mouvement.
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