Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

4 - Kayden

Merci pour les 100 vues, du fond du cœur ! 🙇🏻‍♂️

♥︎

— Nano.

———————

       Le policier regarda sa montre d'un air soucieux. C'était en plein milieu de l'après-midi, et normalement, les Supers dormaient tous à ce moment-là. Il s'en était rendu compte en entrant dans le bâtiment indiqué par l'adresse donnée par le vieux Super ; tout était silencieux, et tous les volets étaient fermés, plongeant l'édifice dans un silence et une obscurité presque inquiétante.

     Ziggy jeta un coup d'œil aux boites aux lettres situées dans l'entrée, avant de se pencher sur le bout de papier qu'il tenait dans les doigts.

     « Kayden El Khir » était gribouillé dessus et un étrange nœud se format dans son estomac en lisant son nom. Ziggy chercha le numéro d'appartement et finit par le trouver. En montant dans les escaliers qui menaient jusqu'à son étage, Ziggy se fit la réflexion qu'il ignorait encore ce qu'était le Super de Kayden. Puis il haussa les épaules. Après tout, il finirait bien par le découvrir. Mais une fois arrivé devant sa porte, il hésita à frapper. Au bout de plusieurs secondes, il toqua doucement à la porte, comme si'l avait peur de déranger.

     Voyant qu'il n'y avait aucune réponse, il se remit à frapper, plus fort cette fois-ci. En tendant l'oreille, il entendit enfin du mouvement de l'autre côté de la porte, avant que cette dernière ne s'ouvre, révélant un homme qui faisait presque la même taille que Ziggy.

     De toute évidence, il venait de réveiller, à en voir son air encore endormi et ses cheveux noirs de jais bouclés en bataille. Ses yeux verts semblaient lancer des éclairs, et le Super était visiblement mécontent qu'on vienne le tirer de son sommeil. C'est du moins ce que le policier en tira comme conclusion en voyant la trace de l'oreiller sur la peau de sa joue brune. Ziggy ouvrit et referma plusieurs fois la bouche avant de parvenir à se ressaisir.

« Bonjour, vous êtes bien Kayden El Khir ? demanda-t-il.

— Qui le demande ? répondit-il d'un ton las en se grattant la barbe mal taillée.

— Je suis l'officier Jägerhirsch, j'ai quelques questions à vous poser.

     Kayden soupira.

— J'ai pas envie de vous répondre, finit-il par dire.

— Vous voulez répondre à mes questions au poste ? proposa Ziggy en sortant sa paire de menottes.

     À sa grande surprise, le Super eu un sourire en coin.

— Pas aussi tôt dans ma journée, monsieur l'officier...

— Vous consentez à me répondre, maintenant ?

     Après un soupir de lassitude, Kayden s'écarta de l'encadrement de la porte et fit un signe de la tête pour inviter Ziggy à entrer. Le policier plissa les yeux un instant.

— Quel est votre Super ? demanda-t-il.

— Oh, sérieusement, on doit parler de ça sur le palier ? répondit Kayden d'un air agacé.

— Désolé, je n'ai pas autorisation d'interagir avec un Super si je ne sais pas ce dont il est capable, récita Ziggy.

— Pourquoi ça ?

     Le policier ne parvint pas à répondre. À vrai dire, il ne connaissait pas la raison exacte, il la supposait seulement. C'était probablement pour savoir comment réagir face à un Super nerveux, stressé et capable de le mettre en danger, Ziggy ne voyait pas d'autre raison, sinon. Un énième soupir tira le policier de ses pensées.

— Bon, je vais être bref, déclara Kayden, je peux endormir les gens.

Ziggy eut un bref mouvement de recul.

— Seulement si je les touche, ajouta le Super en levant la main pour montrer qu'il ne voulait pas de mal.

     Le policier hocha brièvement la tête avant de rentrer dans l'appartement. Il l'observa rapidement de peur d'être indiscret. La petite entrée servait de cuisine, et il y avait également un placard ouvert qui servait visiblement de garde-manger. Ziggy se dirigea vers la pièce principale. Elle était assez petite, mais le Super avait réussit à y faire loger un lit une place à l'angle d'un mur ainsi qu'une table de chevet, et un bureau avec une chaise juste en face. Deux étagères qui semblaient avoir vécu étaient contre le mur à côté du bureau, et un autre placard (également ouvert et rempli de vêtements) complétait un autre mur. Bien entendu, les volets étaient fermés et les rideaux étaient tirés, mais la lumière allumée. Une autre porte semblait mener à la salle de bain.

— Bon alors, fit la voix du Super derrière lui, qu'est-ce que vous voulez savoir ?

     Ziggy se retourna et Kayden l'invita à s'assoir sur la chaise. Lui, il se laissa tomber sur le matelas.

—Vous y étiez, non ? demanda le policier.

— Où ça ?

— Hier, à la fête foraine.

     Kayden fit une moue et haussa les épaules.

— Peut-être. Pourquoi ?

— Si vous avez vu quoi que ce soit, il faut me le dire.

— Je croyais que les Normaux n'en avait rien à battre des Supers, déclara Kayden en regardant ses ongles.

— Si vous ne me dites pas ce que vous avez vu, en effet, l'affaire risque d'être classée très rapidement.

     Le regard du Super se fit soudainement fuyant.

— Vous savez, nous n'aimons pas trop que les Normaux se mêlent de nos histoires, depuis... Enfin, depuis vous-savez-quoi.

— Depuis Campbell, oui, je me doute. Mais j'y étais, lors de l'incident Campbell, et vous aussi. J'étais également à la fête foraine, et vous aussi. Cette fois-ci, il y a des chances que cela ne se solde pas par un échec. Alors, aidez-moi. Si vous le connaissiez, vous lui devez au moins cela, non ?

     Kayden sembla réfléchir.

— Non, désolé, je ne sais pas de quoi vous parlez.

     Ziggy soupira.

— Eh bien, je vais devoir vous arrêtez et vous allez devoir me suivre au poste.

— Et pour quel motif ? Si je vous dis que ce n'était pas moi, à la fête foraine.

— Même si ce n'était pas vous, j'ai plusieurs témoins qui vous on vu monter dans le métro ; que vous avez fraudé. Je vous arrête pour fraude, voilà.

     La mâchoire de Kayden se décrocha sous l'audace de Ziggy.

— Vous êtes un bel enculé, ma parole. Et malin, en plus de ça.

— Vous venez ou je vous passe les menottes ?

— Laissez-moi deux minutes pour m'habiller.

— Dépêchez-vous ou je rajoute insulte à un agent de police. »

     Kayden agita son index dans sa direction avant d'enlever le haut qu'il portait pour en attraper un propre dans son armoire. Il attrapa également un pantalon noir et une paire de chaussettes qu'il enfila rapidement, avant de se diriger vers le placard de son entrée pour enfiler une paire de chaussures montantes en cuir. Enfin, il fit signe à Ziggy qu'il était prêt et ils quittèrent tous les deux l'appartement de Kayden.

———————

« Croyez-le ou non, c'est la première fois que je monte dans une voiture de police ! déclara Kayden en claquant la portière.

— Vous ne vous vous êtes jamais fait arrêter avant ?

— Il faut croire que je suis plutôt sage, répondit Kayden avec un sourire.

     Ziggy soupira devant son air espiègle.

— Avancez, se contenta-t-il de lui dire, et essayez de tirer la tête, comme si je vous avez prit sur le fait accompli.

— Vous avez un problème d'ego ?

— Non, mais mes collègues, oui. »

     Ziggy ne dit plus un mot en entrant dans le poste. Au passage, il attrapa une chaise en bois dépliable et il l'ouvrit au niveau de son bureau, invitant Kayden à s'y assoir. Le Super s'y laissa tomber et le policier s'assit à son tour, allumant son ordinateur.

« Je ne dirai pas non à une tasse de café, déclara Kayden au bout d'un moment.

— Et je ne dirai pas non à un témoignage, mais on n'a que ce qu'on mérite.

     Kayden lui sourit ironiquement. Au même moment, l'inspecteur Nishani passa à côté de lui.

— Ah, vous êtes de retour, Jägerhirsch ? demanda-t-il.

— Oui, inspecteur. À ce propos...

— Laissez-moi deviner ; c'est à propos du Super qui a implosé, c'est ça ? Ne vous en faites pas, j'ai classé l'enquête. C'était un simple règlement de compte. Enfin, si vous voulez, vous pouvez toujours jeter un coup d'œil au dossier. Il est aux archives. Dites à l'archiviste que c'est moi qui vous autorise l'accès au dossier.

     Ziggy mit quelques secondes à répondre.

— Merci, inspecteur.

— Je vous en prie. Et lui, c'est qui ?

— Euh... Un Super qui a fraudé le métro.

     Nishani eut un rire et il repartit.

— Eh bien, chuchota Kayden, on ment à un supérieur, maintenant ?

— Fermez-la ou c'est la cellule.

     Ziggy avait un mauvais pressentiment. Lorsque Nishani avait mentionné la clôture de l'enquête, il avait vu le visage du Super se décomposer, affichant un état de tristesse absolue. Ce fut bref, mais il l'avait vu. L'instant d'après, Kayden avait reprit son air arrogant.

— Bon, vu que vous n'avez plus besoin de moi, déclara le Super, je vais me permettre de repartir.

— Reposez votre cul sur la chaise.

— Pour quel motif ?

— Comme vous êtes un Super, que je vous ai arrêter pour fraude, et qu'en plus c'est la première fois, non seulement je dois monter un dossier, mais la nouvelle loi qui vient de passer interdit les Supers à appeler un avocat ou à être libérer durant les vingt-quatre prochaines heures. Je sais, c'est une loi très injuste, mais ce n'est pas moi qui décide.

     Kayden ne souriait plus.

— Si vous voulez que les prochaines vingt-quatre heures passent plus vite, il serait utile de commencer à parler. Je sais que vous étiez à la fête foraine.

— J'veux mon café, marmonna-t-il.

     Ziggy eut un sourire.

— Ne bougez pas, ou je serai obligé de vous menotter. »

     Kayden s'affala encore plus sur sa chaise, croisa les bras et regarda Ziggy d'un air mécontent. Le policier se leva et partit en direction de la machine à café. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro