Chapitre 12
PS : Âmes sensibles s'abstenir, je risque d'être légèrement sadique dans ce chapitre et probablement aussi dans le suivant ^^
Noir. Il faisait noir, du moins c'est ce qu'il voyait. Il ignorait où il était et ce qu'il faisait là, il était affamé et assoiffé. Son dernier souvenir ?
Il ne s'en rappelait plus exactement, il se rappelait d'être allé chez quelqu'un puis, c'était le trou noir.
Des pas se rapprochaient dans sa direction, il ne pouvait pas appeler à l'aider, il les entendait, ils se faisaient de plus en plus fort, ils se rapprochaient de plus en plus vite, il les entendit s'arrêter.
De la lumière ? Il ferma les yeux instinctivement. Il ne supportait pas ce trop de lumière. Puis, il les réouvrit.
L'homme en face de lui, il le connait, il le sait, tenait dans sa main le bandeau qui lui obstruait la vue.
Il observait la pièce, elle était encore sombre malgré la lumière, des murs gris, vides. Une chaise au milieu de la pièce sur laquelle il est retenu prisonnier. Ses bras et ses jambes attachés. Il n'est libre d'aucun mouvement. Ses liens le retiennent tellement fort que malgré son apprentissage pour les défaire, il ne peut les utiliser. Ses jambes attachés à un pied de la chaise chacun, le brun sentait comme une grande humiliation, qui ne lui plaisait pas.
L'homme qu'il a reconnut s'approche de lui et lui enlève le scotch collé sur sa bouche avec une telle brutalité, qu'il ne peut s'empêcher de crier.
- Tais-toi ! lui ordonna l'homme, en lui donnant un coup de poing dans la figure.
Il n'était pas dans une bonne position alors il décida d'obéir. Il devait essayer de prendre le moins de risque possible. Il a peur, peur de laisser sa femme seule à cause d'une imprudence de sa part.
- Je lis de l'angoisse et de la peur dans tes yeux, aurais-tu peur ? demanda l'homme en le fixant.
Evidemment qu'il avait peur mais il devait rester fort, puis s'il devait mourir, c'était tout simplement son destin. Il avait choisi son métier en connaissant les risques, ce qu'il craignait c'était que sa femme ne s'en remette pas. Si jamais il mourrait, que ferait-elle ? Mark n'avait pas peur pour lui mais surtout pour celle qu'il aimait. Il décida de se taire et de ne pas répondre aux provocations de cette personne.
- Je ne pensais pas voir des gens aussi naïfs. J'imagine déjà la tête de tes compagnons lors de tes funérailles. Tu dois également te demander ce que tu fais ici, alors que j'aurais pu te tuer directement ?
La dernière phrase intrigua le brun qui releva alors sa tête vers l'homme. Ce dernier sembla satisfait d'avoir réussi à capter son attention.
- Bon, je vois que tu m'écoutes et puis je n'ai aucune raison de te cacher pourquoi tu es retenu ici prisonnier, puisque de toute façon tu risques de mourir dans pas longtemps et ça m'étonnerait que tes copains te trouvent ici, dit l'homme aux courts cheveux noirs.
Mark continua d'écouter, si jamais il arrivait à se sortir de cette galère par un quelconque moyen, il fallait qu'il écoute attentivement toutes les données de son opposant.
- Je vais te le dire, sourit sadiquement cet homme ou plutôt ce médecin, si je t'ai laissé en vie lorsque je t'ai attaqué, c'est principalement parce que le boss me l'a demandé , il m'a demandé de te laisser impérativement en vie, mais je suis certain qu'une fois qu'il t'aura vu, il n'aura plus aucune pitié et viendra te tuer.
Le docteur Machiko, maintenant le brun se rappela de son nom, il savait qui c'était et savait également que c'était le médecin de Stéphane Brie. Tout devenait plus clair dans sa tête, il comprenait les choses qui auparavant étaient illogiques, tout désormais avait un sens. Mais saurait-il se libérer à temps pour prévenir ses collègues ? Il l'ignorait et ne pouvait l'assurer avec certitude. Pour l'instant ses chances de survie était plutôt basse mais il ne devait pas baisser les bras, par rapport à tout cela. Il devait rester fort, peut-être un miracle surviendrait et il pourrait se tirer de cette situation sans issue.
Le docteur lui donna quelques gorgées d'eau et un peu de pain, pour que son boss puisse le voir et qu'il ne tombe pas mort de faim avant, puis il lui remis un bout de scotch sur la bouche et le bandeau pour lui couvrir les yeux.
Mark comprit rapidement, que le boss devait arriver dans pas longtemps, il se doutait de ce qu'il lui ferait, un probable interrogatoire par rapport à ses collègues avant d'enchaîner avec un coup de torture et le tuer, le boss de cette organisation devait probablement savoir qu'il était le traître.
Le brun pensait à sa femme, à Nelly, à ses amis, ses collègues, dire que si leur plan échouait cela serait à cause de lui, car il n'avait pas senti la présence de cet homme et ne s'était pas douté tout de suite que cela pouvait être lui le coupable, mais maintenant qu'il y réfléchissait, tout semblait en grande partie logique.
Les absences chez le médecin et ce dernier qui se rendait souvent chez son patient quand sa mère n'était pas là, et à chaque fois ces dates correspondaient à une date ou au moins une personne s'était faite tuée.
Bon sang, pourquoi avons-nous laissé ce genre de pistes de côté ? pensa le brun. Si seulement on y avait pensé tout cela serait devenu logique.
Des pas ? s'étonna-t-il. Ils étaient plus légers qu'avant, c'était quelqu'un d'autre qui venait, le boss ? Il l'ignorait. En attendant, il devait se calmer et réfléchir à une solution, Axel et Jude n'arriveraient probablement pas par magie pour venir l'aider.
Mark savait qu'il devait se concentrer mais les pas qu'il entendait se rapprocher le déconcentrait énormément. Il stressait également fortement, il avait peur de savoir à qui appartenait ces pas. Le brun savait qu'il devait respirer calmement et trouver un moyen de défaire ses liens. Seulement, l'homme lui avait enlevé son portable et toutes choses susceptibles de l'aider à s'enfuir, il ne lui restait plus que son t-shirt, son jeans et ses baskets.
Il ignorait quoi faire avec tout cela, ce bruit persistant des pas qui se rapprochaient, son cerveau ne pouvait plus le supporter.
Mark entendit la porte s'ouvrir, il déglutit se doutant de la personne qui se trouvait derrière cette porte.
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