Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8: Magnifique

Update: Désolée pour la notification, je voulais juste remplacer la photo en média, parce que je trouvais la qualité de la précédente complètement dégueulasse et que ça gâchait tout... Le dessin est toujours le même, je n'ai rien rajouté dessus, la photo est juste de meilleure qualité !

NA: Vous pouvez voir en média la belle Meredith, que j'ai dessinée avec mes petites mains et mon imagination. J'ai mis ma sueur, quelques larmes, beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps (surtout du temps) et tout mon cœur dans ce dessin, alors j'espère vraiment qu'il vous plait ! Oui je suis à la bourre mais le chapitre est enfin là !... Après un mois de rédaction... Enfin bref. Bisous bisous et bonne lecture !

~Point de vue d'Allyson~

Samedi soir. L'inquiétude me rongeait. Anna n'était pas venue au lycée de toute la semaine et refusait de me dire pourquoi quand je l'appelais. Meredith partageait cette inquiétude et n'avait aucune nouvelle. J-F, lui, n'avait pas l'air inquiet et disait ne rien savoir. Soit il était sérieux, soit il essayait de me cacher quelque chose, difficile d'en être sûre car les années passées à travailler pour ma tante lui avaient appris à être un bon menteur pour cacher ses activités illégales... Histoire de ne plus trop y penser, je fis parcourir mes doigts sur les touches de mon piano en essayant d'obtenir quelque chose de correct.

Je repensai à Meredith. Hier soir avait été notre premier rendez-vous galant. Avant de partir, j'avais dit à ma mère qu'on allait « réviser », mais mon frère savait, lui. Pour cette fois, son silence ne m'avait rien coûté, mais si maman venait à le découvrir, on serait morts tous les trois : Moi pour avoir déshonoré la famille, Meredith pour m'avoir poussée au vice et Danny pour nous avoir laissé faire sans rien dire. En ce qui concernait Meredith, je ne pouvais plus cacher son existence à ma mère, vu que celle-ci l'avait déjà rencontrée, ce qui ne m'arrangeait pas du tout, mais il fallait faire avec.

~Flashback~

J'attendais Meredith devant sa maison, cela faisait bientôt un quart d'heure depuis qu'elle m'avait dit qu'elle serait prête dans « cinq minutes »... Je finissais ma cigarette appuyée contre un lampadaire, dont la lumière avait failli m'aveugler une minute plus tôt. Je m'apprêtais à l'appeler pour savoir où elle en était, quand sa porte s'ouvrit. Ses habits étaient simples, mais elle n'avait pas besoin d'en faire des tonnes pour m'éblouir. Elle avait également bien réussi l'assortiment de couleurs: Chemisier noir, jupe rouge, collants noirs, converses rouges... Mon coup de cœur restait quand même son perfecto en cuir rouge à la Joan Jett... Elle avait relevé ses cheveux en queue de cheval, simple, mais cela lui allait bien. Au niveau du maquillage, je voyais qu'elle avait sorti le grand jeu pour cette soirée. Ses cils étirés, ses traits d'eyeliner audacieux et ses lèvres d'un rouge tentant et sensuel mettaient en valeur sa bouche bien dessinée et son regard intense.

« Elle a les yeux revolv... chanta ma conscience.

- T'es gentil Marc Lavoine, mais pas maintenant, la coupai-je. »

Il faisait très chaud tout à coup... Je m'aperçus que ma mâchoire était tombée devant cette beauté, sans que je ne m'en rende compte. Mon visage prit instantanément une teinte écarlate après que j'eus refermé la bouche. Remarquant qu'il n'y avait personne dans la rue, Meredith ne se fit pas prier pour venir m'embrasser. Le monde autour de nous cessa d'exister, le simple contact de ses lèvres sur les miennes avait suffi pour mentalement me créer une utopie, dans laquelle tout serait parfait comme ces baisers. On se sépara à bout de souffle.

« Je t'ai mis du rouge à lèvres partout. » dit Meredith en essuyant ma bouche.

Je répondis par un rire nerveux, les mots me manquèrent tout à coup. Elle passa ses bras autour de ma nuque. Je commençais à me perdre dans son regard.

« Ça va ? me demanda-t-elle de sa voix posée.

– Euh... Ou... Oui, oui, très bien même... bégayai-je avant de lâcher un rire bête.

– Tu es sûre ? J'ai raté un épisode ?

– Tu es magnifique. » répondis-je tout simplement.

Ce fût elle qui rougit cette fois. Elle enfouit son visage dans mon cou. Nous restâmes ainsi, l'une contre l'autre pendant plusieurs minutes. J'aurais voulu que cette étreinte ne prenne jamais fin.

« Tu m'emmènes où ce soir ? me demanda-t-elle toujours collée à moi.

– Eh bien, pour l'instant, on attend la voiture, d'ailleurs elle ne devrait plus tarder. J-F est imbattable quand il s'agit d'être à la bourre...

– C'est bon à savoir, mais tu n'as toujours pas répondu à la question, me susurra-t-elle à l'oreille avant de porter sa bouche jusqu'à mon lobe.

– J'aimerai t'emmener dans un endroit assez spécial, et pour ce qui est de ces merveilleuses choses que tu fais avec ta bouche, on aura tout le temps qu'il faut là-bas.

– C'est donc une surprise ?

– Plus ou moins. »

Je déposai un baiser sur ses lèvres. Vu que la voiture commençait à sérieusement se faire attendre, j'appelai François sur son portable, ce dernier avait oublié le rendez-vous de ce soir et, avec cela, le fait qu'il devait nous livrer la voiture... Meredith et moi eûmes le temps de fumer au moins une cigarette et demie avant qu'il n'arrive, enfin.

« Vous êtes ravissantes toutes les deux ! nous complimenta-t-il.

– Merci ! Qu'as-tu à dire pour ta défense ? l'interrogeai-je.

– Je suis navré d'être arrivé en retard, encore. s'excusa-t-il.

– Excuses acceptées... »

On monta tous dans ma petite Volkswagen, que j'eus pour mon anniversaire avec l'aide de ma chère tante Marie, ce fut également grâce à elle que je pus obtenir mon permis très, très, très rapidement (soit deux semaines après mes dix-huit ans). Je déposai J-F chez lui. C'est alors que commença une heure de trajet jusqu'à cet endroit spécial où je voulais emmener Meredith. Pour cette soirée, j'avais pensé à l'ancien manoir de mes grands-parents paternels en bord de mer, ces derniers l'avaient fait construire vers le milieu des années soixante-dix avec l'argent qu'ils avaient gagné en cultivant et en vendant certaines substances pas très nettes durant le mouvement « peace and love », tout en masquant leurs activités illégales avec leurs postes de professeur de piano à domicile pour grand-mère, et expert-comptable pour grand-père. Mais de tout cela, ma génitrice n'en savait rien, bien entendu. Je n'avais pas de mauvais souvenirs de mes grands-parents. Leur mort date de mes dix ans. Mes parents, Danny, Emily et moi habitions encore à Londres à l'époque, mais ce n'était pas la distance qui allait empêcher grand-père et grand-mère de venir voir leur fils et leurs petits-enfants. Marie était de la partie à chacun de leurs déplacements en Angleterre, elle avait beau adorer le business familial et les montagnes de billets qui allaient avec, elle chérissait ses nièces et son neveu encore plus. À la mort de mes grands-parents, papa et Marie reçurent l'acte de propriété du terrain et de tout ce qui se trouvait dessus. Mais ! À la mort de papa, Marie avait dû partager avec maman, ce qui les avait mises toutes les deux dans une colère noire puisqu'elles se détestaient mutuellement. De son vivant, Marie, comme ses parents avant elle, payait grassement trois femmes de ménage et un jardinier pour que la maison ne tombe pas en ruines, mais sa mort récente engendra l'obtention du plein contrôle sur l'endroit par ma mère, qui décida de négliger complètement l'entretien de cette maison. D'immenses couches de poussière s'étaient installées dans tous les coins. Je ne supportais pas de voir ce que devenait cet endroit, donc, je pris la responsabilité de le garder en état moi-même. Heureusement que J-F venait m'aider, sinon je ne m'en serais pas sortie toute seule. Plusieurs fois, le projet de vendre cette maison avait traversé l'esprit de maman, mais elle n'avait jamais pu le concrétiser, Marie le lui avait formellement interdit en prenant soin d'employer la menace pour s'assurer qu'elle obéirait au doigt et à l'œil, mais maintenant que Marie n'était plus présente pour la tenir en laisse, j'avais un peu peur...

Meredith se chargea de la musique pendant tout le trajet, qui s'était avéré plus long que prévu à cause de quelques embouteillages et d'un contrôle de routine par des policiers, alors que l'on était déjà à la moitié du chemin. Après avoir vérifié que mon permis était un vrai, que cette voiture était bien la mienne et que je n'avais pas bu, ils nous libérèrent en nous souhaitant la bonne soirée. On avait dû s'arrêter à un KFC peu de temps après, car la faim s'était faite plutôt exigeante avec nous ce soir-là. Cela ne m'arrangeait pas du tout car, à la base, j'avais prévu de m'occuper du dîner sur place une fois arrivée à la villa... Mais que voulez-vous que je vous dise ? On avait la dalle... On reprit la route après s'être goinfrées de frites graisseuses et de poulet cancérigène, mais nous avions quand même pris une salade chacune pour ne pas trop culpabiliser. On arriva enfin à destination une vingtaine de minutes plus tard. Je l'escortai jusqu'à la porte du manoir, une très, très grande maison de style victorien qui pourrait très bien figurer dans un film de Tim Burton. Avec ses murs de pierre gris-clair, son haut toit à angles pointus, ses grandes colonnes, sa porte de deux mètres et ses immenses fenêtres, elle avait une apparence plutôt austère vue de l'extérieur, très XIXe siècle, ce qui différait totalement de l'intérieur chaleureux et plutôt moderne. Je sortis le trousseau de clefs, que j'avais volé à ma mère, du fond de ma poche et déverrouillai la grande porte.

« Milady... » fis-je à Meredith en l'invitant à entrer.

Cette dernière resta sidérée par l'intérieur de la maison. Ses yeux grands ouverts scrutaient chaque recoin de l'endroit et devenaient de plus en plus émerveillés au fur et à mesure qu'on s'enfonçait dans ce jardin secret jalousement gardé et protégé par ma famille. J'ose dire que c'était mon endroit préféré au monde, il était assez retiré de tout le boucan de la ville, calme, chaleureux et plutôt luxueux. Toutes les chambres étaient entièrement blanches que ce soit à l'étage comme au rez-de-chaussée, sauf exception pour la Master-bedroom qui avait des touches de rouge et de noir. À l'étage se trouvaient quatre bureaux avec chacun sa couleur dominante, le beige pour grand-père, le vert pour grand-mère, le rouge pour Marie et le gris pour l'avocat de la famille (que je n'avais jamais rencontré). Au sous-sol, on trouvait les salles de stock et la cave à vins. Un long et large couloir s'étendait depuis la porte d'entrée jusqu'à l'immense salon. Dans cette partie de la maison, la couleur dominante était le bleu. Le piano à queue de grand-mère trônait en plein milieu de la pièce. À sa gauche se tenaient les fauteuils, canapés et tables basses et à sa droite, dans le fond, se trouvait le grand bar où étaient rangés tous les alcools possibles et imaginables, on y trouvait mêmes des bouteilles rares qui aujourd'hui n'existaient plus sur le marché.

« C'est magnifique, répéta Meredith pour la troisième fois au moins.

– C'est le cas de le dire, confirmai-je.

– Je comprends que vous ne vouliez pas vous en séparer, ajouta-t-elle.

– C'est une des raisons. J'ai beaucoup sué pour garder cet endroit en état, c'est une grosse responsabilité, ça me prend du temps et, souvent, ça me fatigue, mais quand je regarde tout ce que j'ai...

Je marquai une pause pour la contempler un instant avant de rougir.

– Je me dis que je n'ai vraiment pas à me plaindre, et je savoure. » terminai-je.

C'était mort pour le dîner, mais j'avais d'autres tours dans mon sac. Je l'entraînai à l'autre bout du salon et l'a fis s'asseoir au bar. Je me glissai derrière le comptoir et sortit les verres et un cendrier. Meredith alluma une cigarette presque immédiatement.

« Qu'est-ce que je vous sers mademoiselle ? lui demandai-je avec mon plus grand sourire.

– Hum... Je suis un peu indécise ce soir... Que me conseillez-vous ?

Yes ! Elle joue le jeu !

– Permettez-moi de vous suggérer un Vesper Martini dosé par mes soins, continuai-je Soyons classes !

– C'est une excellente idée que vous avez là ! » s'extasia-t-elle avant de souffler un nuage de nicotine par le coin de sa bouche.

« Dosé par mes soins »... J'étais, par excellence, la dernière personne à qui il fallait demander de doser une boisson alcoolisée, vu que je mettais toujours, que ce soit par accident ou par exprès, un peu plus d'alcool qu'autre chose dans ladite boisson. Mais, pour celle-là, je m'appliquais toujours. Trois mesures de Gin, une de vodka, une demi-mesure de Kina Lillet, au shaker et rajoutez un zeste de citron. On sirota nos cocktails tout en discutant, Meredith toujours assise au bar et moi toujours derrière le comptoir. Arrivée à, à peu près, la moitié de son verre, je vis l'attention de Meredith se détourner vers l'immense piano à queue qui trônait au milieu de la pièce. Elle se retourna vers moi et afficha ce sourire en coin que j'aimais tant. Son regard faisait des va-et-vient entre moi et le piano, me disant : « Joue-moi quelque chose s'il te plaît. » Mes joues devinrent immédiatement pivoines. J'avalai le peu d'alcool qui restait dans mon verre avant de sortir de derrière le comptoir et la prendre par la main. Je l'amenai vers le piano, soulevai le couvercle de celui-ci afin de permette au son de se propager dans toute la pièce et la fis s'asseoir à côté de moi. Tout en réfléchissant à quelle chanson je pourrais lui jouer ce soir, je craquai mes phalanges pour me préparer à marteler toute cette foule de touches noires et blanches, rangées en lignes, qui attendaient que je les rende utiles.

« Il est hors de question que je lui joue des chansons d'amour commerciales à la Ed Sheeran, il ne faut pas la faire fuir.

- Bien sûr que non ! Joue lui quelque chose qu'elle aime, me suggéra ma conscience

- Bien vu Sherlock ! Mais quoi ?

- Comme si je savais ! Fais une liste ?

- Putain, ça va prendre une éternité...

- Eh bien, il vaudrait mieux arrêter de perdre du temps s'y mettre, tu ne penses pas ?

- Ça va, ça va ! Commençons... Qu'est-ce qu'elle aime ?... Guns N' Roses ?

- Pour ce soir ? Bof...

- Scorpions ?

- Bof aussi...

- Non attends ! J'ai trouvé !

- Tu vois quand tu veux ! Déchire tout ma poule ! »

https://youtu.be/z8uwxVhEmww

Je jouai les premières notes. Meredith reconnut presque immédiatement « Heroes » de David Bowie. Je la vis fermer les yeux et se laisser emporter par le rythme de la musique. J'oubliai instantanément mon angoisse et chantai les paroles. Meredith tapait du pied, bougeait la tête en rythme et chanta avec moi. Il fallait croire qu'elle m'avait caché son talent pour la chanson, sa voix était superbe, profonde et puissante... Elle alluma une cigarette pendant la partie instrumentale de la chanson et la porta à ma bouche à certains moments, me faisant fumer en même temps que je jouais. Je ne m'étais jamais autant amusée avec mon instrument entre les mains et Meredith avait l'air ravie.

A la fin de la chanson, elle se leva pour aller écraser sa cigarette dans le cendrier et trouva deux cannettes de Smirnoff Ice dans le réfrigérateur du bar. Je lui aurais bien proposé une ballade sur la plage ou même un bain de minuit, mais il faisait froid ce soir-là. On se contenta du salon, d'un canapé très confortable, d'alcool, de cigarettes et de joints. L'alcool nous réchauffait un peu, mais c'était tout petit à côté de la chaleur des baisers enflammés de Meredith, qui se firent de plus en plus ardents. Avec de la chance, le rêve que j'avais fait quelques mois plus tôt allait se réaliser. Sauf que cette fois-ci, Anna ne serait pas là pour se faire regretter... Merde ! Anna ! J'avais complètement oublié de voir si elle allait bien ! Elle n'avait pas fini de m'inquiéter ces temps-ci...

« Ah Non ! Pas maintenant ! tonna ma conscience, Tu vas t'en occuper la semaine prochaine. Ce soir, on oublie les problèmes et on se détend. »

Pour une fois qu'elle ne m'emmerdait pas trop celle-là, j'allais l'écouter.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro