Vous connaissez se sentiment? Celui de se sentir au plus bas, de se sentir lessivée de tout et que rien ne peux vous aidez. Se sentir juste lâche. Parfois, le courage nous quitte, il se pousse comme un traitre en courant, prenant notre flamme intérieur, notre joie de vivre et notre positivisme.

J'ai l'impression que se tirant est passé me voir à la fin du mois d'octobre. Qu'il m'a dépouillée de mon énergie alors que j'allais bien, que je remontais la pente enfin. Et comme un mur violent et sans indication, je l'ai frappée de pleins fouet. Je l'ai heurtée a en saignée. J'ai passé des nuits a pleurer sa venue, d'autre a ruminer ma vengeance. Et l'épuisement a embarqué.

Ne plus rien faire, regarder sa vie tel un spectacle que l'on paie. Mais je devais poussé certaine fois. Parce qu'il y a une chose dont je suis certaine. C'est que dans les ténèbres, on trouve toujours de l'espoir. Où alors quelqu'un nous l'apporte a grand coup de pied.

Oui. J'ai l'impression d'avoir vécu sur pause le dernier mois et demi, et en même temps j'ai l'impression de l'avoir vécu a milles a l'heure par moment. Quand mes anges étaient là. Sinon le reste du temps j'ai repris conscience de qui j'étais vraiment au fond de moi.

J'ai beau étudier en Soins infirmiers, vouloir devenir infirmière. Ce qui me passionne et qui me passionnera toujours sera l'art. L'art du dessin qui est libérateur de nos démons, qui laisse libre cours a notre imagination, a nos sentiments et qui concrétise nos peur comme nos rêves. L'art de l'écriture, cette art que je savoure maintenant a nouveau et que j'avais perdu. Parce que oui, je m'étais égaré de mon vrai moi. De cette fille qui a passé son adolescence devant un ordinateur, non pas pour jouer a des jeux qu'elle classait de ridicule, mais pour écrire. Pour écrire le tourbillon d'idée qui l'envoutait jour après jour. Cette fille qui au lieu de prendre des notes dans ses cours au secondaire, écrivait sur du papier la première chose qui lui venait en tête pour en faire une histoire. Cette fille qui ne vivait que pour ça. Pour écrire. Pour se libérer l'âme du fardeau de ses pensées. Pour se libérer l'âme du fardeau de ses douleurs.

Parce que futile soit l'écriture pour certain, quand on y met toute notre âme, quand on remplace nos gestes par la fiction, parfois, je dis bien parfois ça peut nous sauver. Plus un personnage souffrait dans mes histoires, mieux je pouvais me sentir. Ne prenez pas ça pour du sadisme. C'était plutôt une libération. Comme une lame. Mais mon arme était le crayon et la peau était plutôt une feuille. C'était une addiction. Écrire. Toujours plus écrire. Mais on m'a mainte fois répéter que ça ne servait à rien de devenir auteur. Je ne ferai que brisé ma vie.

Et comme le verre se brise, les morceaux acérés nous brise le coeur.

J'ai tenté d'oublier. De me dire que c'était ridicule d'écrire pour aller mieux. Je croyais avoir réussi. Mais après 2 ans. J'ai réalisé une seule chose. L'écriture n'est pas seulement un moyen de ventilé. Elle fait partie de moi. De ce que je suis. Je suis une rêveuse. Je suis de celle qui s'endort en imaginant une histoire dans sa tête. Je suis de celle qui lis quand tout vas mal parce qu'à mes yeux, c'est la seule chose qui est vrai. La seule chose qui en valent vraiment la peine.

Écrire est ma thérapie, la lecture me sauve la vie. Et j'emmerde le reste.

You better run from me
You better say goodbye
And even if I plead
Don't waste your time
'Cause I'm a broken home
You're better off alone
You better run from me
Before I take your soul
Zayn