PDV de Noah :

J'ai passé la journée avec ma bande, c'est-à-dire les populaires. J'ai essayé d'oublier l'incident de ce matin avec Amber, mais comme je l'ai dit, j'ai «essayé » sans grand succès. J'ai donc ignoré Amber toute journée, et elle aussi. Je ne sais pas pourquoi mais elle obnubilait mes pensées, même après qu'elle ait dit à Jordan qu'elle ne ressentait rien vis-à-vis de moi. Je suis déçu mais je ne lui en veux pas : elle finira bien par tomber amoureuse de moi comme toutes les filles du lycée.

C'est vrai, mais sans me vanter, chaque fois que nous passons avec Jack dans les couloirs, on distingue trois types de filles : les putes qui essayent par tout les moyens d'attirer notre attention, les intellos qui rougissent comme des tomates à notre vue et les autres, très peu je vous rassure qui n'en ont strictement rien à faire de nous car tout ce qu'ils leurs intéressent, c'est leurs drogues.

Et Jordan qui veut mettre Amber à mon dos... Il aura beau essayer, il n'y arrivera pas, elle sera folle de moi et pas de lui. Jordan et moi sommes de vieux amis, depuis le jardin d'enfants plus exactement. Nous étions meilleurs amis et inséparables, jamais Noah sans Jordan. Mais il a tout gâché et je lui en voudrais toute ma vie...

C'est la fin des cours et je m'apprête à monter dans ma voiture pour rentrer quand je vois Jordan tenir Amber à la taille. Le sang me monte d'un coup et mes poings se serrent. Qu'est-ce qu'il fait ? Ils ne sortent pas ensemble que je sache. Ni une ni deux, je me dirige vers eux les nerfs à vifs.

Je mets ma main sur l'épaule d'Amber, elle se retourne et me fixe intriguée. Tout les regards de ses amis étaient posés sur moi, bouches bée.

-Qu'est-ce que tu veux, me demande Jordan ?

Il n'avait pas l'air heureux de me voir et ça tombe bien moi non plus.

-Amber, dis-je en ignorant Jordan, tu peux venir avec moi ?

Elle me regarde bizarrement mais finit par hocher la tête. Elle fait la bise à ses amis et nous partons vers le parking de l'école. Je jette un regard à Jordan afin de lui faire comprendre qu'elle est à moi, ce qui me vaut un regard noir de sa part mais je l'ignore.

On marche dans le parking en silence, jusqu'à ce qu'elle commence :

« Alors pourquoi tu m'as dérangé ? »
Elle n'était pas énervée mais elle semblait irritée...ou gênée par le silence?

-Arrête, je sais que tu es folle de joie de me voir, dis-je en cherchant à la faire sourire.

-Euh... non, me fait-elle le plus sérieusement possible.

-Je rigole, mais je sais que tu es heureuse que je sois intervenue pour te sortir des bras de l'autre.

-Mon Dieu, tu aimes bien t'imaginer des trucs toi, je me trompe, sourit-elle.

-Enfin un sourire!

-Réponds à ma question!

-Pas du tout.

-Bon alors pourquoi es-tu venu me voir?

-Pour t'énerver?

-Mais bien sûr ! Dis plutôt que tu es venue me voir pour l'activité.

-L'activité, quelle activité ?

Elle explose de rire, ce magnifique rire... je deviens vraiment fleur bleue moi ! Il faut que je me reprenne. Mais cela ne m'empêche pas de ne toujours pas voir de quoi elle parlait.

-Mais de l'activité en science, s'écrit-elle voyant que je ne voyais toujours pas où elle voulait en venir.

-Ah oui !!!

J'avais totalement oublié ! En même temps, avec ce qu'il s'était passé ensuite...

-Faudrait qu'on se voit alors, me dit-elle.

-Oui, ce week-end je te propose, mais chez moi ou chez toi ?

Je lui lance un regard plein de sous-entendus.

-Rêve pas trop, nous deux ça n'ira pas plus loin que les devoirs.

Je m'arrête devant elle, la prend par la taille et la colle à mon torse. Je ne sais pas pourquoi mais j'aime la sentir près de moi.

-C'est ce que toutes les filles disent au début, je lui souffle au visage. Et ce n'est pas toi qui risque d'être l'exception qui confirmera la règle.

Je sais que ce numéro fait tourner la tête de toutes les filles. Particulièrement lorsque je plisse les yeux, penche ma tête sur le côté et laisse mes lèvres entrouvertes. J'étais alors assez expressif quant à ce que je voulais faire.

C'est tout une technique, vous voyez.

Mais s'il y a bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas de sa part, c'est qu'elle rentre dans mon jeu.

Elle met sa main gauche à l'arrière de mon cou, m'enserre le torse de son autre main et se met à la pointe des pieds. Elle n'a pas de talons et est donc bien plus petite que moi.

Je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi facile.

Comme tout homme que je suis proche d'une très belle fille, je fixe ses lèvres : elles semblaient douces mais je savais qu'elles pourraient s'enflammer facilement. Elles sont maintenant à quelques centimètres des miennes et les battements de mon cœur s'accéléraient. Je pouvais aussi sentir celui d'Amber battre bien plus que la normale. Je lui fais donc de l'effet...

Elle allait poser ses lèvres sur les miennes quand elle me chuchote :

« Quand je te dis que nous deux ça n'ira pas plus loin que les devoirs...ça n'ira pas plus loin que les devoirs ! Et je ne te le répèterai pas 100 fois: je ne suis pas comme toutes les filles!»

Et elle s'éloigne de moi. Aïe, le faux espoir qu'elle m'a donné. Elle sourit fière de ce qu'elle avait fait. Moi j'étais mort de rire. C'est bien la première fois que cela m'arrive. Décidément, elle ne cessera jamais de m'étonner.

-Tu veux jouer à ça princesse, on va jouer à ça !

-Je n'attends que ça, me sourit-elle.

Puis un 4X4 klaxonne derrière nous et elle se dirige vers la voiture.

-Samedi, chez moi à 14h, dit-elle avant de monter dans la voiture. Et ne soit pas en retard!

-Je n'y manquerais pas bébé, dis-je en lui faisant un clin d'œil.

Elle me répond par son majeur, ce qui me fait rire.

La voiture s'en va, me laissant seul dans le parking. C'est alors souriant que je me dirige vers ma Lamborghini noire. Elle me fait vraiment rire, ce qui est rare chez une fille. Elle n'a pas la langue dans sa poche et j'aime ça.

Je m'étais bien amusé avec elle en sciences même si elle n'arrêtait pas de rigoler à chaque fois qu'elle me regardait. La course poursuite qui avait suivi m'avait fait bien rire jusqu'à ce que je la coince au mur. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'en avais envie. Envie bizarre, non ?

J'avoue que l'idée de la déstabiliser m'avait effleuré l'esprit. Mais lorsque je me suis retrouvée face à elle, j'avoue avoir un peu oublié la raison pour laquelle je faisais ça.

Elle semblait étonnée, mais elle était si belle. C'est affreux de le dire mais c'est une bombe ! Et la première chose qui m'était passé à l'esprit à ce moment-là, était de l'embrasser. Je n'ai jamais eu autant envie d'embrasser quelqu'un de ma vie. Et pourtant, j'en ai rencontré des lèvres...

Je me suis senti d'abord énervé quand le directeur nous a surpris, puis je me suis senti très con de l'être seulement parce que je ne l'avais pas embrassé. J'avais été frustré.

Cette attraction est perturbante, et je sais qu'elle la ressent aussi. C'est l'une des raisons pour lesquelles je l'ai ignoré aujourd'hui. Mais j'avoue que je n'ai pas pu supporter de la voir avec l'autre !

Je me sentais obligé de venir la chercher comme un prince venant chercher sa princesse au bras du terrible sorcier.

Je raconte vraiment trop d'histoires à ma petite sœur car je vais bientôt finir par confondre les contes de fées et la réalité.

Je démarre la voiture direction l'école primaire pour chercher Leïla, en pensant à Amber.

C'est la première fois qu'une fille me tient tête, et je sens que je vais bien m'amuser avec elle !

___________________________________

Voilà le chapitre 7!!

Désolé pour le retard mais j'ai été assez occupée la semaine dernière donc je n'ai pas pu écrire.

Pour me faire pardonner, je posterai sûrement mardi ou mercredi soir.

Sinon, comment avez-vous trouvé ce chapitre?

On apprend à un peu mieux connaître Noah, vous le trouvez comment?

N'hésitez pas à voter et à commenter si vous avez des choses ou des critiques à me dire ou si vous avez vu des fautes.

A la prochaine et bisous de moi!!