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Chapitre 40: Un amour dans un monde de brutes

PDV d'Amber :

Noah est maintenant parti depuis un moment. Combien de temps ? Je n'en sais rien. Je n'ai aucune notion du temps ici.

Je pensais que la prochaine fois que je le verrai, je lui exploserai la tronche. Mais cela ne s'est absolument pas passé comme je l'avais imaginé. Tout d'abord, Merias s'apprêtait à... je ne veux même pas dire la suite. Si Noah n'était pas arrivé, je ne sais pas dans quel état je serais en ce moment. Une boule se forme dans ma gorge quand j'y repense. Et s'il recommençait ? S'il y a une chose que j'ai bien compris, c'est que Noah n'a pas le droit d'être ici. Mais pourquoi ?

Néanmoins, il ne faut pas que je me fasse trop d'idée. Contrairement à la dernière fois, Noah ne peut me sauver. Enfin, s'il m'a réellement sauvé la dernière fois. Et s'il avait tout manigancé : notre kidnapping, ma libération. Je ne sais pas. Pourquoi ? Il avait l'air sincèrement désolé tout à l'heure, mais est-ce que je peux vraiment le croire ?

Une migraine me vient à force de me poser toutes ces questions. J'ai envie de pleurer. Je ne me suis jamais retrouvée dans une situation pareille. Jamais. Si je pensais pouvoir gérer tout cela, j'en doute maintenant. Que vont-ils faire de moi ? A en croire Merias, je vais le payer très cher. Cela ne m'avance pas beaucoup... Je finis par m'endormir, la fatigue, les hématomes et la migraine ayant raison de moi.

C'est l'ouverture de ma prison qui me réveille en sursaut. Je ne m'attends pas à voir une petite dame arrivée avec un plateau de nourriture dans les mains et une trousse accrochée en bandoulière sur son épaule. Elle pose le tout au sol et me regarde d'un air attendri.

-Mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait ma pauvre chérie ? Tu es toute amochée. Heureusement que sucre d'orge m'a demandé de te soigner. Comment t'appelles-tu ?

Je ne lui réponds pas, méfiante, les yeux louchants sur le plateau de nourriture. C'est vrai, on ne peut pas savoir si elle n'est pas une psychopathe de la mafia, ou pire, un bourreau. Mais il faut dire que c'est bien difficile de l'imaginer comme cela.

-Tu as faim à ce que je vois. Attends, je vais t'aider. Je m'appelle Anna, et je suis la gouvernante. J'ai moi-même cuisiné ce plat.

Je la regarde à nouveau retissante. Et si elle m'avait empoisonné ? Si elle avait injecté un sérum de vérité ? Est-ce que ça existe même ?

-Je vais te détacher le temps que tu manges mais, sache que tu pourras essayer de t'enfuir si tu veux mais tu imagines bien qu'il y a des hommes qui grouillent de partout à la sortie. Alors, si tu veux que je te soigne sans subir d'autres dégâts par la suite, je te conseillerai de te tenir tranquille, d'accord ?

J'acquiesce. S'il y a bien une chose que j'ai compris, ce n'est pas dans un repère de mafieux, où je ne connais rien, où je suis seule, blessée et sans armes que je risque de m'en sortir.

Anna me sourie et sort une clé de sa poche. Elle passe derrière moi et enlève les chaînes me nouant les poignets. Je pousse un soupire de soulagement en sentant mes mains libres. Anna étant toujours derrière moi, je ne comprends pas ce qu'elle fait jusqu'à ce que les liens emprisonnant les jambes lâchent également. Je me retourne et la vois sourire.

-Je déteste voir les gens détenus. Particulièrement lorsque ce sont des jeunes filles.

Je lui souris et me lève pour m'étirer. Mais je me tiens aussitôt sur mes jambes qu'un vertige me prend. Je manque m'effondrer si Anna ne me rattrape pas et m'aide à m'assoir sur ma chaise.

-Tu as mal à la tête ?

Je hoche doucement la tête. La migraine revient en force et je suis obligé de tenir ma tête entre mes mains de peur qu'elle explose. Anna revient vers moi avec une bouteille d'eau et un énorme comprimé dans les mains.

-C'est du paracétamol, me dit-elle. Prend-le, ça va calmer la douleur.

Je le prends et l'avale grâce à l'eau.

-Bon maintenant, tu vas manger pour que le médicament agisse encore plus vite.

Elle pose le plateau délicatement sur mes genoux et m'explique patiemment de quoi il est composé. Petit-pois, purée et cordon bleu, avec en entrée des carottes râpées et en dessert une tarte au pomme. Je la regarde les yeux ahuris. C'est normal que je reçoive autant de bonne nourriture alors que je suis prisonnière ? A moins qu'ils ne veulent m'emplumer avant de me tuer.

-Allez mange ma petite, dit-elle en me donnant la fourchette. Si tu veux, je peux en manger pour t'assurer que ce n'est pas empoisonné.

-Non, ne vous inquiétez pas, je vous crois, dis-je la voix écorchée.

Je prends une bouchée de l'entrée et j'en soupire presque de plaisir. C'est délicieux ! Des jours que je n'ai pas eu de vrais repas.

-Merci Anna, dis-je doucement la bouche pleine. C'est délicieux.

-De rien ma chérie, me sourit-elle. Si tu en veux encore, tu me le dis tout de suite et je retourne t'en chercher.

-Non ça ira merci.

Comment une dame aussi douce peut-elle vivre autour d'une grosse bande de brutes ?

-Je m'appelle Amber. En réalité c'est Alicia mais je préfère Amber.

Elle me sourit dans me répondre.

-Je comprends pourquoi il est autant attaché à toi.

-Qui ?

Je continue de manger tout en l'écoutant. J'ai l'impression que cela fait des années que je n'ai pas parlé avec quelqu'un normalement.

-Noah. C'est lui qui m'a demandé de t'emmener à manger et de te soigner. Il ne peut pas venir, c'est pour cela qu'il m'a chargé de m'occuper de toi.

Je ne sais pas quoi en penser. Dois-je la croire ? Elle me semble sincère mais j'ai bien trop perdu confiance en Noah pour la croire.

-Je sais que tu ne me crois pas et tu as toutes les raisons de le faire. Mais un jour, tu sauras la vérité, et j'espère que vous vous réconcilierez.

-Ça ne risque pas d'arriver maintenant.

Elle sourit et change de sujet. Pendant tout mon déjeuner, nous papotons de tout et de rien. Je lui ai bien proposé de manger avec moi mais elle a affirmé avoir déjà mangé. Au final, elle finit tout de même ma purée et mes carottes. Elle me raconte sa vie : ses enfants et sa vie à la mafia. J'en oublie presque où je suis, je dis bien presque. Petit à petit, ma migraine s'évanouit, à mon plus grand bonheur. A la fin de mon repas, je lui pose la question qui me taraude depuis tout à l'heure.

-Pourquoi vous travaillez ici ?

Elle me sourit et me débarrasse de mon plateau qu'elle pose au sol. Elle ouvre sa trousse de secours et me demande d'enlever mon débardeur. Je le fais non sans mal et elle m'y aide. Elle commence à désinfecter mes plaies.

-Pour répondre à ta question, sache que la mafia n'est pas si « méchante » que ça. Dans ta situation, je peux comprendre que tu puisses en douter mais cela fait bien des années que je vis ici, et si j'ai bien compris une chose, c'est qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Toutes les personnes travaillant ici ressemblent à des brutes épaisses qui n'ont qu'un objectif en tête, tuer. Et pourtant, pour une grosse majorité d'entre eux, ce n'est pas le cas. Ce sont juste des gens désorientés à qui on a offert, un toit, une maison et une grande famille. Il y a certes des rivalités mais personne ne se sent exclue, c'est le but. Je ne soutiens pas leurs actions et leur travail, mais je suis là pour toutes ces personnes aux passés lourds, qu'on a recueilli ici car le gouvernement ne voulait pas d'eux dans leur société.

-Et puis, continue-t-elle, c'est quand même ici que j'ai rencontré mes garçons.

Je comprends à son sourire qu'elle parle de Noah. Mais avec qui ?

-Ces petits garnements... je les ai éduqués comme mon fils. Et malgré qu'ils soient tous revenus ici, je suis fière de la personne humaine qu'ils sont devenus.

Je vois à quel point cela l'émeut de parler d'eux et je comprends qu'elle est extrêmement attachée à eux.

-Ce ne sont pas des mauvaises personnes tu sais ?

J'hoche la tête pour toute réponse. Quelques secondes plus tard, le bruit d'une porte qui claque se fait entendre. Quelqu'un arrive ici. Je lance un coup d'œil à Anna mais celle-ci ne semble pas s'en occuper. Elle continue de me soigner comme si de rien n'était. Même quand Merias arrive dans ma cellule. Je suis tout d'abord gênée d'être en soutien-gorge devant lui mais Anna se place devant moi de sorte à cacher mon corps.

-Que fais-tu là Anna ? Gronde-t-il.

Il n'était apparemment pas au courant...

-Comme tu vois, je la soi...

-Tu n'as pas à être ici, la coupe-t-il brusquement.

J'ai peur qu'il l'attrape et la brusque tellement il est en colère, mais bizarrement, il ne fait rien.

-J'ai reçu l'ordre de la soigner, répond la gouvernante tranquillement tout en me posant un pansement sur le corps.

-N'importe quoi ! Crie-t-il. Il n'a pas à te...

-Merias, peux-tu arrêter de crier s'il te plaît ? Je suis trop vieille pour supporter tes crises. Par contre, sache que si c'est toi qui lui a fait tout cela, dit-elle en me désignant de la tête, sache que tu devrais avoir honte de toi. Je ne te pensais pas comme ça.

Bizarrement, la réplique d'Anna semble agir sur lui puisqu'il se calme petit à petit, une étincelle de tristesse apparaissant dans ses yeux.

-Anna...

-Sors d'ici Merias. Tu as fait assez de dégâts comme ça.

Celui-ci ne pipe mot et fixe le dos d'Anna, comme s'il espérait qu'elle se retourne et qu'elle s'excuse. Sa mâchoire se contracte mais il ne dit rien et quitte la pièce.

-Vous avez des superpouvoirs ? Je demande quand Merias s'est éloigné.

-Non, je les élève juste comme mes enfants, ricane-t-elle. Merias est en réalité un gentil garçon, il a juste un peu trop d'ambition.

-Une gentil garçon, je reprends ironiquement.

Difficile à croire après tout ce qu'il m'a fait. Anna termine de me soigner et range ses affaires.

-Merci Anna, je lui souffle.

-Mais de rien ma chérie. Je suis vraiment désolée de ne rien pouvoir faire pour t'aider à sortir. Sache en tout cas, que je t'apporterai personnellement à manger tous les jours. Je ne veux pas que tu crèves de faim ici, tout de même.

-C'est gentil.

-Je ne vais pas te rattacher, car même si tes blessures sont bandées, je ne veux pas empêcher leur guérison alors je te laisse libre de tes mouvements. Du moins dans ce cachot, me dit-elle tristement.

Je la prends dans mes bras. Cette femme est un amour. Je ne comprends vraiment pas comment elle arrive à survivre dans ce monde de brutes, mais de ce que j'ai compris, elle sait se faire imposer et est très respectée. Elle me serre dans ses bras comme une mère le ferait, me réchauffant un peu le cœur. On se sépare à contre cœur puis elle quitte ma cellule, tout en refermant à clé. Je la regarde s'éloigner les larmes aux yeux.

Cela fait maintenant quelques heures qu'Anna est partie, du moins, je suppose que quelques heures sont passées. Durant celles-ci, je me suis assise dans un coin et j'ai somnolé. Ça fait du bien de se reposer sans presque aucune douleur physique, malgré que le sol soit froid et dur. Je suis perdue dans mes pensées quand du bruit se fait entendre. Une porte se déverrouille tandis que ce qu'il me semble être deux personnes s'approchent. L'une d'entre elle se débat faiblement. Mon cœur bat en entendant sa voix. Ce n'est pas possible...

Les pas se rapprochent de ma cellule et je me lève difficilement pour voir de qui il s'agit. Mon cœur bat à se rompre en le voyant. Nathan. Il s'appuie sur quelqu'un tellement il est mal en point. En relevant la tête, je croise le regard d'une personne que je n'aurais jamais cru voir ici.

-John, je souffle.

-Salut princesse ! Tu peux te décaler quelques secondes que je le fasse rentrer avec toi.

Je me décale immédiatement et il ouvre ma cellule. Il rentre à l'intérieur et pose délicatement Nathan sur ma chaise. Je me précipite alors vers lui, les larmes coulant.

-Mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? Je murmure sous le choc.

Son visage est défiguré, couvert de multiples couleurs dus aux multiples coups qu'il a dû recevoir. Il se tient une côte du côté droit et sa respiration est erratique.

-Je suis désolé qu'il t'ait autant abîmé Nathan, dis doucement John.

-T'inquiète, ce n'est pas de ta faute John.

-Vous vous connaissez ? Je demande en essuyant mes joues.

-De vieux camarades, ricane John.

-Exactement, répond Nathan.

-Ils ne t'ont pas raté, siffle John.

-J'ai eu la chance de tomber sur de vieux amis, soupire Nathan avant de tousser à s'en arracher les poumons.

Je lui apporte la bouteille d'eau qu'Anna m'a laissée pour qu'il en boive. Il boit une partie avant de me faire un signe de la main qu'il n'en veut plus.

-Merci, souffle-t-il. Qu'est-ce que je fais ici, d'ailleurs ? S'adresse-t-il à John.

-Nous vidons une partie des cachots, on doit en garder un maximum de libres avant le début des combats.

-Des combats ?

Je sens que je ne vais pas aimer la suite.

-Je ne peux pas vous dire grand-chose mais Noah s'apprête à faire l'irréparable pour vous faire sortir.

-Comment ça ?

-Il va prendre la place de Dante, mais pour ça, il doit affronter tous ces opposants. Tu connais la procédure, dit-il Nathan.

-Mais pourquoi ? Je m'écris sous le choc de ces révélations.

-Car tant qu'il ne sera pas le chef de cette mafia, il ne peut rien pour vous. Pour toi, ajoute-t-il en me fixant. Alors il n'a pas le choix, il doit le faire.

-Mais il risque sa vie avec ces combats, non ? Je demande la voix tremblante.

-Oui mais ne t'inquiète pas pour ça, il faut plus s'inquiéter pour ses opposants que pour lui-même.

-La légende revit, sourit Nathan.

-Elle revit pour faire encore plus de dégâts. Je vais appeler Anna pour qu'elle vienne te soigner.

-J'ai juste une question, le rappelle Nathan, est-ce qu'il est revenu ?

Je ne comprends pas de qui il parle, mais à la tête de John, je vois qu'il sait très bien de qui on parle puisque son visage se fait plus dur.

-Malheureusement oui, lui répond-il en sortant de ma cellule et en la refermant.

Nathan hoche doucement la tête et moi, je suis toujours dans l'incompréhension. Mais de qui il parle ? Quand je me tourne vers Nathan, il gémit de douleur. Je comprends alors que si je veux des réponses, je ne les aurais pas maintenant. J'entends John s'éloigner à grands pas. Mais une question me trotte tout de même en tête.

-Nathan, si tu connais John, tu connais Noah, non ?

-Non, souffle-t-il faiblement. J'ai connu John il y a longtemps mais je n'ai jamais rencontré son meilleur ami. Mais j'ai beaucoup entendu parler de lui pourquoi ?

-C'est lui.

-Comment ça c'est lui ?

-Le mec qui me cherchait avec Nick à Miami.

-Oh. Et c'est le futur chef de la mafia.

Je hoche la tête n'en revenant toujours pas.

-Et cela juste pour te sauver les fesses ? Il ne t'aime pas un peu, par hasard.

Je ne sais pas. Je ne comprends plus rien.

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Voilà le chapitre 40!

Alors, comment trouvez-vous ce chapitre?

On y retrouve Anna mais aussi Nathan.

Les combats vont bientôt commencer.... comment vont ils se passée à votre avis?

Je suis désolée encore pour ce manque de régularité 😅 mais avec l'arrivée du bac, ça devient de plus en plus compliqué.

Je souhaite d'ailleurs bonne chance à tout ceux qui ont bientôt passer leurs examens!!! 😍 courage 😍😍

N'hésitez pas à voter et à commenter !! Ca me fait plaisir 😍😍😍

Merci encore à tous mes nouveaux lecteurs!! On a atteint les 12k!!!! 😍😍😍🎊🎉🎀 c'est genial!!!! J'ai encore du mal à y croire 😅😍 merci beaucoup 😍😍😍❤

A la prochaine et bisous de moi !! ❤❤❤❤❤❤❤❤❤

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