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Chapitre 29: Petite ou grande sœur?

Chapitre réécrit

PDV de Noah :

-Désolé, je te réveille?

-Tu oublies qu'il fait nuit, qu'il est presque deux heures du matin et que demain on a cours ? Me réprimande-t-elle.

J'oublie parfois que ma sœur fait partie de ces gens qui sont très grognons le matin et encore plus lorsqu'on les réveille en pleine nuit.

-Désolé, mais j'avais envie de parler à ma sœur chérie, c'est grave ?

-Qu'est-ce qu'il y a ? Soupire-t-elle avant de bailler bruyamment derrière le téléphone.

-Grand-père, je commence, il est malade tu sais ?

-Ouais et ? Dit-elle la voix dure.

-Il veut nous voir, je lâche simplement.

-C'est mort.

-Il va mourir Tanya.

Un silence s'ensuit dans lequel aucun de nous n'ose dire un mot. Après que le plan de Dante contre Tanya ait échoué, nous étions aussitôt rentrés chez nous, à Miami. Jordan nous avait suivi quelques temps plus tard. Si la haine pour mon grand-père m'habitait fortement, Tanya s'était renfermée sur elle. Elle ne souriait plus, ne mangeait plus, elle était constamment perdue dans ses pensées.

La seule chose qui nous prouvait qu'elle allait un peu bien est qu'elle dansait toujours. Aussi loin que je m'en souvienne, elle a toujours dansé. Une passion qui lui procure plus de joie qu'autre chose, qui lui permet d'extérioriser ses sentiments. Et comme je savais que la présence de Jordan en ville, son ex petit-ami n'arrangeait en rien son humeur, j'ai fait en sorte, avec l'aide de ma mère, qu'elle intègre une école célèbre à New York, la Julliard School, école de spectacle à renommée internationale. Je savais que c'était son rêve et je l'ai aidée à le réaliser.

Quand on lui a annoncée qu'elle avait été acceptée, elle avait été folle de joie et avait aussitôt retrouvé sa joie de vivre. Et même si à certains moments, elle semblait pensive, elle était redevenue la Tanya que l'on connaissait tant. Cela me faisait mal de la laisser partir aussi loin de moi mais si cela lui permettait d'aller mieux et pouvait faire son bonheur, alors je ne pouvais que l'encourager.

-Qu'est-ce qu'il veut ? Souffle-t-elle.

-Nous voir. Une dernière fois.

-Il en est hors de question.

-Tanya...

-Non Noah, je t'avais prévenu, je ne veux plus le voir et encore moins entendre parler de lui.

-Tanya...

-Non, arrête ne commences pas!

-Tanya, écoute moi s'il te plait, je commence à perdre patience. Je n'ai pas envie de le voir moi non plus, mais on ne peut pas ignorer le fait qu'il veuille nous parler avant de mourir. Dante a fait de mauvais choix dans sa vie, mais celle-ci s'achève et il veut nous parler. Tu penses pouvoir faire en sorte que cela soit possible ?

Elle ne me répond pas, signe qu'elle est en pleine réflexion. Dante nous a beaucoup blessés, mais je sais qu'il est sincère lorsqu'il dit qu'il veut nous voir une dernière fois et nous parler. Même si je ne pense pas lui pardonner un jour, je me dois de lui dire au revoir. De toute façon, si on refuse, Dante nous fera venir de force.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Me demande-t-elle finalement. Comment as-tu repris contact avec lui ?

Ma sœur n'est pas bête, elle sait très bien que je n'aurais jamais repris contact avec Dante de moi même.

-C'est une longue histoire...

-Pfff... Je ne sais pas si je pourrais... Je vais voir.

-Merci, dis-je soulagée qu'elle ne me laisse pas y aller seul.

-Mais je ne le fais que pour toi !

-Oui, moi aussi je t'aime.

-Pourquoi t'a-t-il parlé ?

-Parce qu'il veut que je le succède, je dis doucement.

Elle ne dit rien mais je sens qu'elle est énervée tout autant que moi à cette idée.

-Comment va la famille ? Et Leïla, elle va mieux ? Me demande-t-elle en changeant de sujet.

-Oui, tout le monde va bien. Leïla va très bien, tu la connais, elle ne tient jamais en place. Après, je viens de me disputer avec papa mais bon.

-Ouais, je vois. Bon, je vais te laisser parce que demain je me lève à 6h.

-D'accord nounours, bonne nuit.

-Je t'emmerde avec ce surnom! Bonne nuit l'ogre.

Je raccroche le sourire aux lèvres. Malgré la journée de merde qui vient de s'écouler, parler avec Tanya a toujours su me remettre le sourire aux lèvres. Cela fait plus de trois mois que je ne l'ai pas vue et elle me manque. Je pars ensuite me doucher dans la salle de bain, soignant par la même occasion les blessures que je me suis faites aujourd'hui.

Une fois tout ceci terminé, je m'habille de mon pyjama, c'est-à-dire d'un short de sport et me couche appréhendant le lendemain. Malgré le tumulte de mes pensées, la fatigue l'emporte et je tombe dans les bras de Morphée.

7h. L'heure à laquelle mon réveil sonne pour aller en cours. Je l'éteins et me rendors par la suite. Hors de question pour moi d'aller à l'école aujourd'hui.

-Noah ! Mais qu'est-ce que tu fais ici !? Il est onze heures, tu devrais être à l'école ! Me crie Nanie dans les oreilles.

-Arrête de crier ou je vais devenir sourd.

-Ne dis pas n'importe quoi ! Debout, dit-elle en retirant les couvertures de mon corps.

-Nanie! Je m'écris. T'imagines si j'avais été nu sous la couette?

-Ce n'aurait pas été grave. Je t'ai déjà vu vêtu de ton plus simple appareil, rit-elle.

-C'est pas drôle ! Et puis tu m'as vu quand j'étais petit. Maintenant, je suis un homme !Tu as oublié la définition d'intimité ?

-Arrête de dire n'importe quoi ! Qu'est-ce que tu fais encore ici ?

-Je ne vais pas à l'école aujourd'hui !

-Et pourquoi cela ? S'étonne-t-elle.

-Parce que je ne suis pas en forme physiquement et psychologiquement.

-Mais bien sûr, dit-elle en sortant de ma chambre, me laissant enfin seul.

Je me penche vers la table de chevet pour prendre mon téléphone. Celui-ci affiche des appels manqués de John, ainsi que des messages de lui me demandant où est-ce que j'étais, qu'il allait me tuer de l'avoir laissé en plan et plein d'autres trucs de ce genre. Je lui réponds d'un simple : faut qu'on parle.

Quelques minutes plus tard, je reçois sa réponse : il passera dans une heure chez moi, pendant la pause déjeuner. Je me lève alors et pars me débarbouiller dans la salle d'eau. J'enfile ensuite un t-shirt et descends dans la cuisine. Je me rends compte qu'hier, je me suis couché sans manger. En même temps, la dispute avec mon père m'avait coupé tout appétit. J'y trouve Nanie au fourneau.

-Nanie tu cuisines quoi ? J'ai faim, je me plains auprès de ma nounou.

-Un gratin au légume avec des côtelettes de bœufs.

-Oh, tu sais que je t'aime.

Elle sourit et regarde attentivement mon visage, perdant alors son sourire.

-Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Ton visage...

-C'est rien Nanie, ne t'inquiète pas, je tente de la rassurer.

-Rien ? Tu veux que je fasse une crise de nerf ?

-Mais non Nanie, j'ai déjà vécu pire.

-Je me demande si cela est sensé me rassurer.

Je lui fais un gros sourire et la prends dans mes bras. Nanie est très importante pour moi, cette seconde maman est la femme la plus courageuse que je connaisse. Je m'imagine pas ma vie sans elle.

-Je vais bien je te dis.

-Tu n'as pas mal au moins ? S'inquiète-t-elle toujours.

-Non, ça va beaucoup mieux.

Je quitte ses bras et pars me servir d'un verre de jus d'orange dans le frigo.

-Tu as bientôt fini ? Je lui demande, mon verre terminé.

-Dans une trentaine de minutes mais si tu veux manger encore plus vite, va chercher ta sœur à l'école.

-Ok.

Je remonte changer mon short pour un jean et prends ma veste en cuir. Il fait frais mais ce n'est pas grave, je ne suis pas frileux. Et puis, l'école de ma sœur n'est qu'à quelques rues de la maison. Je redescends et préviens Nanie de mon départ.

-Fais attention à toi, me crie-t-elle de la cuisine.

Je quitte la maison et marche vers l'école de ma sœur. Mes pensées divergent vers Amber qui j'espère va bien. Etant donné que c'est moi qui ai son téléphone, je n'ai pas pu prendre de ses nouvelles. Je ne peux pas prendre le risque d'appeler Nick ou même sa mère, ils doivent me détester.

Pas le temps de ressasser tout cela, j'arrive devant l'école pile au moment où les enfants sortent. Parmi eux, je cherche une petite brune aux yeux verts. Je finis par l'apercevoir avec son horrible manteau jaune. Lorsqu'elle me voit, elle me saute dessus. Je la prends dans mes bras et la soulève dans les airs, provoquant chez elle de nombreux rires.

Je la repose par terre et elle se met à appeler toutes ses copines. Oh mon Dieu ! Vous ne savez pas que ma sœur est une petite commère dans son école ?

-Loris, regarde mon frère, dit-elle quand sa copine s'approche de nous. T'as vu, je t'avais dit qu'il était beau.

-Euh...oui, répond celle-ci en devenant aussi rouge qu'une tomate.

-Salut Loris, je la salue avec un grand sourire.

Elle cache son visage sous ses mains et part en courant vers sa mère qui l'attend plus loin.

-Tu l'as fait fuir parce que t'es trop beau, me dit Leïla pour justifier son départ précipité.

-Je...

-Alors c'est toi Noah ? Me demande soudain une petite blonde aux grands yeux bleus.

-Ah Meredith ! Oui c'est mon frère. T'as vu, il est beau ?

-Ça va, mais j'ai vu mieux.

J'éclate de rire face à sa réplique même si je trouve cela assez vexant venant d'une petite fille comme elle.

-Tu sais, ce n'est pas bien d'être jalouse de mon frère, réplique fièrement ma petite sœur.

-Arrête de raconter n'importe quoi.

-C'est toi qui doit arrêter de dire n'importe quoi, arrive une petite métisse aux cheveux frisés, le frère de Leïla est très beau. Toi, tu n'es qu'une petite peste qui est jalouse d'elle, alors laisse-nous la sorcière !

La petite blonde devient rouge et gonfle ses joues avant de partir en courant.

-Vous êtes aussi violentes à votre âge? Je dis étonné à ma sœur.

-C'est pas que nous sommes petits que nous vivons dans le monde des bisounours.

D'accord, je ne connaissais pas cette facette de ma sœur.

-Bon, on va y aller Leïla parce que j'ai faim et Nanie a fini de cuisiner je pense.

-D'accord, à tout à l'heure Maïna, dit-elle à la petite métisse. Et merci de m'avoir défendue.

-De rien Leïla, on se soutient toujours contre les sorcières. Heureuse de t'avoir rencontré Noah.

Maïna s'en va alors, me laissant seule avec ma sœur. Je regarde celle-ci stupéfait.

-Arrête de me regarder comme ça, je ne suis pas toujours une princesse.

Je ne lui réponds pas et rigole avant de commencer à partir. Elle me rattrape et prend ma main.

-Pourquoi t'es pas à l'école ?

Je suis au bout de lui répondre que c'est parce que je n'en ai pas envie, mais je me dois de lui montrer le bon exemple.

-Je ne me sens pas très bien aujourd'hui, je mens. Ça va ton poignet ? Il ne t'a pas trop fatigué ce matin ?

-Non, ça va. Il est resté sage comme une image, rie-t-elle en me désignant son poignet droit recouvert d'un plâtre. Elle va comment Amber ? Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue, elle va bien ?

-Je l'espère, je murmure.

-Qu'est-ce qu'il se passe entre vous ? Continue-t-elle de me questionner.

-Rien, enfin plus rien maintenant. A mon avis, elle ne veut plus me voir.

Je sais qu'elle est assez remontée contre moi. Et même si elle ne me déteste pas, je sais qu'elle ne veut plus entendre parler de moi.

-Pourquoi ? T'as fait quoi encore comme bêtise ?

-Pourquoi tu penses que j'ai fait une bêtise ? Je souris.

-Parce que même si je dis à tout le monde que tu es parfait, je sais que c'est faux parce que tu fais beaucoup de conneries.

-C'est que j'apprends des trucs sur toi, dis-moi.

-Je sais, me dit-elle avec un sourire d'ange. Alors, qu'est-ce que tu as fait ?

-Je l'ai trahie.

-Je confirme, tu as fait une bonne grosse bêtise. Comment t'as pu lui faire ça ? Je croyais que tu l'aimais?

-Eh, je n'ai jamais dit que je l'aimais.

Elle s'arrête et me lâche la main, croisant ses bras. Elle se met alors à me fixer durement, pour me faire part de son mécontentement.

-C'est vrai, je continue, je me suis attachée à elle.

-C'est la même chose, rétorque-t-elle en continuant son chemin.

-J'ai merdé, je sais, pas la peine de me faire la gueule toi aussi, je dis en oubliant de faire attention à mon langage.

-Ton langage Noah, me gronde-t-elle comme Nanie. Je te conseille d'aller t'excuser et de lui faire un petit cadeau en guise d'excuse.

Je souris face à sa naïveté.

-J'aimerai que ce soit aussi simple mais ce que j'ai fait ne se pardonne pas.

Elle me lance un petit sourire désolé et je me rappelle pourquoi j'aime autant ma sœur : c'est une bouffée de joie, un ange qui sait me redonner le sourire. Elle est plus mature que je ne le pensais finalement. J'ai toujours fait en sorte de la protéger en la tenant à l'écart de certaines choses, mais je me rends compte qu'elle comprend bien plus de choses que je ne le pensais.

Je lui souris et la soulève à nouveau dans les airs, la faisant crier. Je la jette sur mon dos en veillant à ne pas toucher à son poignet droit et celle-ci accroche ses petites mains autour de mon cou. Je commence ensuite à courir la faisant hurler de joie.

C'est ainsi qu'on arrive devant la maison. J'ouvre la porte et Leïla descend de mon dos.

-Va te laver les mains et on va manger, je lui dis.

-D'accord.

Elle enlève ses chaussures et jette son manteau hideux sur le meuble du hall et court vers la cuisine se laver les mains. Nanie a déjà mis la table, elle n'attendait que nous. Nous allions commencer à manger lorsque la sonnette retentit. Je me lève pour aller ouvrir à John.

-T'as de la chance, on allait manger.

-Y a de la place pour moi ? Dit mon meilleur ami en déposant ses affaires à l'entrée.

-Toujours mon pote.

Nanie arrive et embrasse John.

-Ca me fait plaisir de te voir mon grand. Si ton meilleur pote m'avait prévenu, j'aurai déjà posé tes couverts, dit-elle en me lançant un regard noir.

-Désolé, j'ai oublié, je m'excuse avec un sourire.

-Ce n'est pas grave. Installe-toi, s'adresse-t-elle à John, je vais te chercher des couverts.

-Merci Nanie.

-John, crie ma petite sœur en courant lui faire un câlin.

-Ma petite princesse ! Comment tu vas ?

-Ça va et toi ?

-Arrêtez, je vais devenir jaloux, j'interviens faussement énervée.

-Mais non, ne t'inquiètes pas. Tu seras toujours mon grand frère préféré, me rassure Leïla.

Elle me fait un bisou sur la joue et retourne s'asseoir à table.

-Un jour, ce sera moi son préféré, plaisante John.

-Tu peux toujours rêver vieux !

Assis sur mon lit, John a décidé de sécher les cours de l'après-midi pour me tenir compagnie. J'ai bien essayé de l'en dissuader mais essayer de dissuader ce gamin, c'est comme chercher à parler avec un phoque. Vous avez déjà essayé ? Pas moi, mais j'imagine que c'est compliqué.

Tout ça pour dire que cela ne sert à rien de l'en empêcher, il fait ce qu'il veut de sa vie.

-Bon alors, explique-moi ce qu'il s'est passé hier soir, commence-t-il.

Je suis assis sur la chaise de mon bureau et le regarde fixement. Je souffle et lui raconte tout ce qu'il s'est passé sans qu'il ne m'interrompe une seule fois. John a tout vécu avec moi, il était présent à LA pendant les trois années que j'ai passé là-bas. Tout comme Jordan. A l'époque nous étions inséparables, et quand Dante m'a proposé de vivre avec lui, on a organisé tout un stratagème pour partir ensemble, et ça a marché. Mais à notre retour, tout avait changé, on avait changé.

John était resté mon meilleur ami en toute circonstance, on veillait toujours l'un sur l'autre. A la vie, à la mort. Tout comme moi, John était un aimant à fille. C'est vrai : avec ses cheveux blond-châtains, ses yeux bleus foncés et sa fausse carrure de bad boy, et son sourire avenant, ce mec plaisait à tout le monde.

Lorsque je termine mon récit, il me regarde sans me juger avant de s'allonger sur mon lit.

-Tu vas retourner avec lui ? Me demande-t-il alors.

-Non ! T'es fou !

-N'oublie pas que l'on parle de Dante, El Toro, celui qui obtient toujours ce qu'il désire.

-Je sais, dis-je le désespoir dans ma voix. Mais c'est de ma faute, j'ai été con de croire qu'il me laisserait vivre ma vie tranquille. J'aurai dû fuir.

-Cela n'aurait servi à rien, il t'aurait retrouvé, et tu le sais.

John a souvent raison, non il a presque toujours raison. C'est la première fois de ma vie où je ne sais pas quoi faire. Je sais que je ne pourrai pas y échapper, il me veut auprès de lui.

-Si tu pars, je viens avec toi, m'annonce-t-il soudain.

-Quoi ? Mais t'es fou ! Jamais tu ne me suivras, ok ? Tu restes ici, tu vas aller à Harvard et...

-T'es marrant toi, tu as cru que je vais te laisser partir là-bas sans moi, tu rêves.

-John, je grogne, tu restes ici. Je ne vois même pas pourquoi on a cette discussion. C'est moi qui suis appelé, c'est ma famille, toi tu peux avoir une vie meilleure alors ne viens pas te salir les mains.

-Ma décision est prise, me dit-il déterminé. T'as oublié la promesse qu'on s'était fait ? Jusqu'à la fin ?

Il se relève et tend son bras vers moi. Je le dévisage et lui tape la main.

-Jusqu'à la fin, je répète.

Il se rassoit sur mon lit.

-Et pour Amber alors ?

-Quoi Amber ?

-Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu te rends compte qu'elle ne restera pas longtemps ici.

Mon cœur se serre à ses mots. Même si je l'avais imaginé, j'avais tenté de l'oublier, de le refouler dans un coin de mon cerveau. Et pourtant, maintenant qu'il me le dit, je comprends que j'ai été con : je n'allais peut-être plus jamais la revoir. Et ce sans même lui avoir dit au-revoir.

J'ai l'impression de tomber des nues. Ne plus la voir, ne plus lui parler, ne plus l'embrasser...tout cela est terminé ? Je n'arrive pas à y croire, je ne peux pas l'accepter. Et pourtant je n'ai pas le choix.

-Que veux-tu que je fasse ?

-Je ne sais pas. C'est pas toi qui a souvent des idées ?

Je lui lance un regard noir en réponse.

-Tout doux, je ne t'ai rien fait moi. T'as qu'à appeler chez elle ?

-Parce que tu crois qu'ils vont me répondre ? Je dis ironiquement.

Et même, je ne m'imaginais pas lui faire mes adieux par téléphone.

-T'as qu'à aller chez elle ? Me propose-t-il.

-Mais tu veux que je meure aujourd'hui ? Je ris sans joie.

-Arrête de dire n'importe quoi...

-John, si j'arrive chez Amber, Nick va me défoncer. Déjà qu'il s'est retenu la dernière fois que je l'ai vu...il doit avoir la haine contre moi.

-Ne me dis pas que tu as peur de lui ?

-Je n'ai peur de personne, mais agresser un flic alors que je tente de me faire petit un maximum, ce n'est pas une très bonne idée.

Pourquoi je dis ça ? En Californie, j'ai fait pas mal de connerie et la police m'avait sur le viseur. Ils n'ont jamais réussi à m'inculper car ils n'ont jamais trouvé de preuve contre moi. Mais ils me surveillent, tout le temps, même quand je suis revenu chez mes parents. Au moindre écart, je pars en taule.

-Oui, c'est vrai. Mais à mon avis, il faudrait que tu ailles la voir.

-Pour me faire jeter ? J'ai pas la foi.

-Il a raison Nono, arrive ma petite sœur.

Je la prends sur mes genoux et elle me sert dans ses bras.

-Il faut que tu ailles lui dire au-revoir ou sinon tu le regretteras plus tard.

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Voilà le chapitre 29!!!

Plus de 3400 mots et il ne se passe pas grand chose 😅😅 mais bon.

Le prochain chapitre risque de changer la donne, une décision qui va tout bouleverser. 😂😂

Sinon, comment avez-vous trouvé ce chapitre?

Les sœurs de Noah vous les trouvez comment?

N'hésitez pas à voter et à commenter, ça me fait plaisir 😍😍

A la prochaine et bisous de moi!! 😍😘

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