Chapitre 27: Le plan d'El Toro
PDV de Noah :
Mon plan s'est presque parfaitement déroulé. Maintenant, il faut juste que je fasse bien la comédie. J'appuie fortement sur ma main, celle où m'a mordue Amber pour la refaire saigner de nouveau. Cela m'aidera à prouver ma soi-disant innocence. Le coup que m'a porté à l'arcade sourcilière Nick va aussi m'aider même si cela a été assez douloureux à vivre. Je ne m'en plains pas trop cependant ayant vécu bien pire.
Je respire un bon coup et cours vers la grande salle où Merias est en train de gueuler au téléphone.
-On a un très gros problème, je m'exclame en respirant fort.
Merias me regarde quelques secondes étonné et raccroche le téléphone.
-Qu'est qu'il se passe ?
-C'est...c'est Amber. Elle s'est échappée.
-Quoi ?!
Il court vers moi et m'attrape par le cou.
-Qu'est-ce que t'as fait ? Comment est-ce que tu l'as aidée ?
Je me détache brusquement de lui calmant petit à petit ma respiration, du moins je fais semblant.
-Je n'ai rien fait du tout sale con ! Elle s'est enfuie d'elle-même, je ne l'ai pas aidée !
-Menteur, hurle-t-il.
Il est au bout de me sauter à nouveau dessus mais il se contient et aboie des ordres à ses hommes comme quoi il faut retrouver cette pute. L'envie de lui en coller une me démange fortement lorsqu'il prononce cette phrase ou plutôt ce mot mais je me retiens. Il ne faudrait pas que je gâche ma couverture pour un con comme lui. Je jure par contre de le défoncer et de le tuer un jour, quand le moment sera venu.
Ses hommes quittent la pièce précipitamment, certains préviennent ceux qui ne sont pas au courant tandis que d'autres partent prendre leur voiture à la recherche d'Amber. Heureusement pour elle, elle doit être assez loin avec Nick. Merias me lance un regard noir et s'apprête à me crier dessus lorsque deux hommes entrent en trombe dans la pièce. Ce sont les deux hommes qui ont eu le malheur de tomber sur la tornade Amber. L'un est salement amoché tandis que l'autre frotte sa nuque douloureuse.
Leur vue me donne envie de rire tellement ils sont ridicules. Ils commencent alors leur récit sur leur rencontre en traitant Amber de traînée qui les aurait pris par surprise et qui se serait jetés sur eux. En attendant, c'est cette traînée qui leur a foutu une raclée.
-Est-ce qu'il était là ? Demande Merias en me désignant.
-Non, il n'y avait personne d'autre. Elle était seule, répond celui à la nuque douloureuse.
Mon plan ne devait pas se dérouler ainsi. Tout d'abord, il y aurait dû avoir personne dans les escaliers. Cela m'a pris au dépourvu et je comptais faire de nouveau diversion mais la solution d'Amber a été bien plus efficace. Je me demande quand est-ce qu'elle a appris à se battre. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'elle en était capable, je me suis lourdement trompé puisqu'elle a donné une grosse tôlée à ces deux grands cons. De plus, cette solution permet aussi à ma comédie de prendre plus de crédibilité.
-Comment as-tu su qu'elle s'était échappée ? Dit Merias la voix lourde de colère.
-Je voulais aller la voir et quand je suis entré, je ne l'ai pas vu sur la chaise. Je suis entré précipitamment dans la pièce et en me retournant, elle m'a envoyé un coup de poing à la tête visant mon arcade sourcilière, dis-je en désignant le haut de mon visage. Ensuite elle a essayé de s'enfuir mais je l'ai attrapé par le bras et je l'ai poussé contre moi, une main sur le cou. Elle m'a alors mordu et a profité de mon moment de surprise pour me filer un coup dans la nuque. Je me suis alors évanoui... Et je viens de me réveiller, je suis donc venu te prévenir.
Merias me regarde fixement, tentant de déceler le vrai du faux dans mon regard. Il peut toujours essayé mais il ne trouvera rien, j'ai toujours su être un très bon menteur.
-Je ne te crois pas, me souffle-t-il.
-Ça, c'est ton problème. Je suis venu te prévenir, c'est tout. J'ai fait mon boulot.
-Ça c'est la meilleure ! Rigole-t-il. Toi qui ne voulait plus rien avoir affaire avec nous il y a quelques heures, tu t'impliques dans ton soi-disant boulot maintenant ! Tu me fais rire.
-Je n'ai pas à répondre à cela, tu es tellement con que tu ne peux même pas comprendre les décisions des autres. Décidément, je me demande comment tu as pu arriver à un tel grade. Il n'y a même plus de personnes compétentes chez vous ou quoi ?
-C'est El Toro qui t'a convaincu de retravailler pour nous, c'est ça ? Je ne comprends décidément pas cela, tu ne sers plus à rien, tu te fais battre par une fille, rigole-t-il. Tu fais honte à la mafia.
-Parle celui qui n'a pas su arrêter une fille qu'il avait kidnappé. En attendant, traite-moi de ce que tu veux, cela n'empêche pas qu'El Toro m'a contacté et qu'il m'a demandé de reprendre ma place. Chose que tu n'as jamais pu avoir totalement, je me trompe?
Il ne me répond pas et je ricane doucement avant de tourner les talons.
-Où vas-tu ? M'arrête-t-il.
-Je rentre chez moi.
-Qui t'y as autorisé ?
Je me retourne lentement et le dévisage d'un air moqueur.
-Certainement pas toi.
-Je t'interdis de quitter cet entrepôt.
-Comme si tu allais pouvoir m'interdir d'en sortir. Tu veux que j'ai une permission de sortie, demande à ton patron, il te la donnera. En plus, toi aussi tu vas devoir partir car les flics débarqueront ici bien plus vite que tu ne le penses.
-Amber n'a pas pu aller bien loin, mes hommes l'ont forcément retrouvée.
-Tu peux toujours essayer de t'en convaincre, je ris en partant.
Un homme petit et menu survient alors haletant dans la pièce. Il respire bruyamment, sa peau recouverte de sueur.
-On a cherché partout, mais elle a disparu. Déso...
-Comment avez-vous pu la laisser s'enfuir ? Crie Merias en donnant un coup sur la table.
L'homme ne lui répond pas et tente de se faire tout petit.
-Sur ce, je vous laisse, je m'impose à nouveau. Et je t'emprunte une voiture Merias, ça ne te dérange pas ? Ne me regarde pas comme ça, je rajoute en voyant sa tête à bout de nerf, après ce que tu m'as fait, c'est là moindre des choses, tu comprends ?
-Je suis sûr que tu es mêlé à son évasion.
-Prouve-le.
-Si je te retrouve, je te promets que...
-Tu vas me tuer ? Tu me répète souvent cette phrase. Chose que tu n'as jamais pu faire puisque je suis toujours vivant et devant toi et que je suis bien plus fort que toi. Ne dis rien, tu ne fais que t'humilier davantage.
Je n'attends même pas sa réponse que je prends une clé de voiture posée sur la table près de mon téléphone tiens. Je le prends alors ainsi que celui d' Amber discrètement et quitte la pièce.
-Tu viendras chercher ta voiture quand tu en auras besoin, je crie avant d'atteindre la porte de service.
Je l'entends hurler de rage et jeter des objets à travers la pièce mais je ne m'en préoccupe pas plus, cela me fait même rire.
J'arrive sur le parking où sont garés cinq voitures, deux 4X4, un SUV, une Jaguar que je devine être à Merias et enfin une Jeep bleue marine salie par la boue. J'espère avoir pris les clés de Merias pour bien le faire chier ce connard. Coup du sort, la voiture qui se déverrouille lorsque j'appuie sur le bouton des clés n'est autre que celle de ce satané connard. Une envie de rire me vient quand j'imagine la réaction de Merias lorsqu'il découvrira que je lui ai piqué sa voiture.
Je monte à l'intérieur de la voiture et l'habitacle de ce bijou me fait sourire bêtement. Il avait beau être archi con et j'avais beau le détester, Merias avait très bien choisi sa voiture. Je rallume mon téléphone et y découvre une trentaine d'appels en absence. De Nanie, de ma mère, de Nick et même de mon père. C'est vrai que cela fait presque quatre heures que nous avons disparu. Il est presque vingt-deux heures et la nuit est tombée.
Je mets le contact et ris lorsque le moteur ronronne. L'enfoiré s'est offert une putain de voiture ! Je voulais la même maintenant. Et si je la lui volais ? Non il le saurait immédiatement. De plus, j'avais d'autres problèmes en tête.
J'étais rassuré qu'Amber ait pu s'échapper avec Nick. Son évasion ne s'était peut-être pas passée comme prévu. Elle avait néanmoins été un peu facile.
Facile, facile. Quand j'y pense, les hommes de Merias étaient totalement incompétents. Je ne dis pas qu'il aurait fallu des hommes expérimentés pour nous surveiller mais je remarque simplement que ceux-là étaient des purs débutants, des hommes au début de leur formation.
Les hommes de la mafia sont formés pour être fort physiquement et mentalement. Ils doivent être prêts à mourir pour la mafia, ils ne doivent avoir peur de rien si ce n'est que de la mafia. Ils devraient pouvoir battre toute personne et s'ils ne peuvent gagner, au moins blesser la personne le plus possible. Et même si la technique d'Amber m'a fortement impressionné, ces hommes devraient être formés pour pouvoir être à la hauteur de n'importe quel adversaire. Ils ne devraient pas être aussi...faibles.
Quel intérêt de mettre des débutants dans un kidnapping aussi important pour la mafia ? Rien ne concordait. Cela ne voulait rien dire. Pourquoi El Toro aurait fait cela ? Il n'y a aucune raison pouvant expliquer cela. Je le connaissais très bien et je savais comment il gérait son empire. Il ne supporte pas l'échec, c'est pour cela qu'il ne s'entoure que d'hommes dont il peut faire confiance à 100% .
Le surentraînement qu'ils subissent font d'eux des hommes presque imbattables alors que là, nous avons eu affaire à des débutants faibles, qui ne savent pas surveiller leur prisonnière, qui ne savent pas se battre et qui sont en plus manipulables. Des minables.
Et Merias qui pense être supérieur à tout le monde. Le con, il fait confiance à des incapables pour retrouver sa prisonnière. Pour un leader du secteur 17, il est foutrement incompétent. Merias n'a pas pu former cette équipe de looser lui-même, il est bien trop prétentieux et tient trop à son statut pour bien faire. La seule explication que l'on peut donner quant à cette équipe est que quelqu'un d'autre l'ait formé. Et la seule personne pouvant intervenir dans ce genre de décision, à la place d'un leader, c'est El Toro même.
Mais pourquoi composer une équipe aussi faible pour une mission aussi importante ? Il perd énormément à faire cela. C'est quand même le témoignage contre son bras droit qui est en jeu. Ce témoignage peut apporter des fuites et beaucoup de problèmes dans ses affaires. Se débarrasser d'un témoin gênant est une mission dangereuse et pourtant indispensable pour la survie d'un empire. Et pourtant, il me permet d'aider Amber à s'enfuir presque facilement. C'est illogique.
Je connais mon grand-père et tout ces choix sont toujours calculés, rien est laissé au hasard. Tout problème se doit être réglé rapidement et efficacement. Ce qui n'a, ici, pas été le cas.
Donc il aurait composé une équipe dirigée par Merias composée d'incapables sensée capturer et détenir Amber ? Ou a-t-elle été formée pour lui permettre de s'enfuir ? Et puis, même si ma présence n'était pas forcément attendue, ils auraient normalement du appeler des renforts. Je ne suis pas n'importe qui et j'ai bien vu que les hommes de Merias en étaient parfaitement au courant. Et pourtant rien. Pas une personne pouvait réellement m'affronter ici sauf Merias, mais qui ne comptait pas à mes yeux. Cela ne ressemble tellement pas à Dante.
En fait, quand on y pense, cela lui ressemble parfaitement bien. Et s'il savait que j'allais être présent et que j'allais aider Amber à s'enfuir en cachette ? Si je le connais très bien, c'est aussi réciproque. El Toro sait exactement comment je fonctionne, comment je réagis. Et il sait donc forcément que je ferai tout pour sauver Amber. Donc il était au courant de tout ce il se passait ici, à Miami. Bizarrement, je commence à comprendre que j'ai été idiot de croire que El Toro allait me laisser quitter sa mafia sans rien dire. Personne ne quitte la mafia sans en avoir payé le prix de la vie.
Il n'a jamais voulu que je la quitte, et en un sens, je ne l'ai jamais quitté.
Mais pourquoi libérer Amber alors qu'elle mettait son empire en danger ? C'est insensé !
Je suis au bout de ma rue lorsque je reçois un message. Je décide d'attendre d'être arrivé devant chez moi pour le regarder. Je me gare dans l'allée du parking. Je ne descends pas de la voiture et regarde mon téléphone. C'est un message provenant d'un destinataire inconnu.
Profites bien d'elle. Bientôt, il faudra la quitter.
Je ne mets pas longtemps à deviner l'identité de la personne m'ayant envoyé ce message, il s'agit d'El Toro.
Cela lui ressemble totalement.
Personne ne peut comprendre et deviner les intentions d'El Toro, sauf moi. Je l'ai tellement observé, analysé, étudié que je sais que le moindre de ses gestes est réfléchi. Il ne prend aucune décision à la légère.
Je n'arrive pas à y croire, il a organisé toute cette mise en scène pour que je puisse m'échapper avec Amber. Il savait que je serai présent quand ils la kidnapperaient. Il savait qu'il trouverait là un moyen de me joindre. La colère monte d'un coup et je tape le volant. Merias s'en serait mordu les doigts mais à cette heure, je n'ai pas envie d'y penser.
Je descends de la voiture et toque à la porte. Nanie vient m'ouvrir et me prend dans ses bras.
-Oh mon Dieu ! Tu nous as fait peur ! Mais où étais-tu bon sang ? Tu nous as fait une de ces peurs !
-Désolé Nanie, j'ai eu...quelques petits problèmes.
Je me détache de ses bras et me dirige vers les escaliers. Mais avant de monter, elle m'arrête.
-Ton père, commence-t-elle.
-Quoi mon père ? Il ne sera pas là pour Thanksgiving ? Bizarrement ça ne m'étonne pas, je marmonne.
-Noah, surgit une voix grave.
Je me retourne vers l'une des personnes que je ne voulais surtout pas voir.
-Papa ! Quel plaisir de te revoir ! Attends, cela fait même pas une semaine que tu es parti et tu es déjà revenu ? Quel miracle, je ricane. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Raconte-moi tout.
Je descends les quelques marches que j'avais monté et me place face à lui. Il était dans un de ses costumes bleu marine, sans la veste et les manches de sa chemise grise retroussées. De petites ridules marquaient ses yeux, montrant qu'il m'attendait depuis un bon bout de temps.
-J'ai appris ce qui était arrivé à Leïla. Je suis donc venu le plus vite que j'ai pu.
-A parce que tu t'inquiètes pour nous maintenant ? C'est nouveau, je rigole sarcastiquement.
-Où étais-tu ? me questionne-t-il sans me répondre.
-En quoi cela t'intéresse-t-il ?
-Tu es mon fils.
-Je le suis seulement quand ça t'arrange.
-Ne dis pas n'importe quoi, dit-il d'un ton dur.
-Il n'y a que la vérité qui blesse, je me trompe ?
-Noah, je veux savoir où tu étais ?
-Et pourquoi tu veux savoir ? Tu veux commencer à assumer ton rôle de père ? C'est un peu tard, tu ne penses pas ?
-Noah...
-Non ! Arrête ! Tu n'en as rien à foutre de moi, tu n'en as eu jamais rien à foutre ! Tu veux savoir où j'étais ? Tu veux savoir ce qui m'est arrivé ? Demande à ton foutu père, il te l'expliquera très bien ! Je hurle.
-Comment ça mon père ? Demande-t-il déstabilisé.
-Oui ton père. Tu sais celui qui t'a toujours rejeté et que tu détestes.
-Qu'est-ce qu'il vient faire dans cette histoire ? Se reprend-il.
-Demande lui. Demande lui ce qu'il m'a fait et ce qu'il me fait encore.
-Je croyais que vous ne vous parliez plus ?
-Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais tu vois, Dante a tendance à faire tout ce qui lui chante. Tu devrais le savoir, non ?
-Qu'est-ce qu'il te voulait ? Continue-t-il son interrogatoire.
-M'apporter des mauvaises nouvelles.
-Comment ça ?
-Pourquoi tu veux savoir ? Tu n'en as jamais eu rien à foutre.
-C'est faux !
-Menteur ! Lorsque j'ai décidé d'aller vivre chez Dante et que je t'ai demandé si tu étais d'accord, tu m'as regardé dans les yeux et tu m'as dit : fais ce que tu veux, ce n'est pas mon choix ! Voilà ce que tu m'as dit ! Et depuis ce jour, tu ne t'es plus jamais intéressé à moi, sauf devant les autres. Alors ne vient pas jouer le rôle de mon père, car tu ne l'as plus depuis longtemps.
-Comment oses-tu dire cela ? Après tout ce que j'ai fait...
-Tu n'as rien fait pour moi si ce n'est que de m'héberger sous ton toit et de me passer du fric ! C'est tout ! Tu veux que je te dise, je comprends mieux pourquoi Dante t'a tenu éloigné de lui : parce que tu n'es qu'un minable. Tu me dégoûtes !
Je lui lance un dernier regard haineux et monte les escaliers sans le regarder une seule fois. Arrivé à l'étage, je vois ma mère debout, m'observant les yeux larmoyants. Malgré toute la colère que j'éprouve en ce moment, je m'arrête et la prend dans mes bras.
-Désolé maman, je chuchote, mais cela devait sortir.
Je la sers encore quelques secondes dans mes bras et me desserre de son emprise en embrassant longuement ses cheveux. Je pars ensuite dans ma chambre où l'envie de tout casser me vient, mais il se fait tard pour cela. Quelle journée de merde !
Je pars alors vers l'une des seules personnes capables de me calmer : ma sœur. Je rentre doucement dans sa chambre et la trouve cachée sous sa couverture. Je pensais qu'elle dormait jusqu'à ce que je l'entende sangloter. Je m'approche alors d'elle et m'assois sur son lit. Je sens la colère me quitter en un souffle.
-Princesse...
-Laisse-moi, me coupe-t-elle, la voix lourde de sanglot.
-Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Elle ne me répond pas et je comprends tout de suite la cause de ses pleurs.
-Tu nous as entendu nous disputer avec papa ?
C'était plus une question à moi-même qu'autre chose.
-Je suis désolé que tu es entendu cela, je lui dis sincèrement.
Elle sort sa petite tête bouffis par les larmes de sa couverture et me dévisage.
-Tu me promets de ne plus te disputer avec lui ?
-Je te le promets, je réponds en la prenant dans mes bras.
Je le promets lorsqu'elle sera présente dans la maison. Elle sait que notre père est tout le temps absent, elle en souffre beaucoup. Mais elle l'aime tellement qu'elle lui pardonne cette absence.
Je la rassure du mieux que je peux jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans mes bras. Je ne la lâche pas pour autant, me demandant pendant combien de temps je pourrais encore lui faire ça. Car se mentir serait bien idiot de ma part, je sais que même si je refuse, Dante trouvera le moyen de me faire revenir à Los Angeles.
Je quitte finalement le doux lit de ma sœur et repars dans la mienne. Je prends mon téléphone et compose son numéro. Elle répond d'une voix ensommeillée après deux sonneries.
-Allô, Noah ? Tu as intérêt d'avoir une très bonne raison de m'appeler à cette heure-ci ! Me réprimande-t-elle.
-Salut sœurette ! Je suis aussi très heureux de t'entendre.
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Voilà le chapitre 27!!
Waouh! Je ne me voyais pas aller aussi loin dans cette histoire 😅😅
Comment l'avez-vous trouvé?
Toute une machination... Une belle famille, hein?
Je ne sais pas quand je posterai la suite mais je veux d'abord écrire mes autres histoires que je délaisse un peu beaucoup 😅😅
N'hésitez pas à voter et à commenter pour le donner votre avis!
A la prochaine et bisous de moi! 😍😍😘
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