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Chapitre 21: L'étang

PDV de Noah :

Je viens de rentrer chez moi et la fête bat toujours son plein. Au salon, je trouve ma mère ; elle me demande où est Amber et je lui dis qu'elle a dû rentrer en urgence mais qu'elle s'en excusait.

-J'espère que ce n'est rien de grave ?

-Eh bien des personnes se sont introduites chez elle, mais tout va bien, ne t'inquiète pas, je rajoute en voyant son air effaré.

-La pauvre. On peut aller parler dans le jardin ?

-Bien sûr.

Nous partons dans le jardin où peu de personnes sont présentes.

-Alors, dis-moi. Tu ne m'avais jamais parlé d'elle avant. Tu es assez proche d'elle à ce que j'ai vu...

-Maman...

-Non, laisses-moi finir d'abord. Je suis très contente pour toi. Que tu es trouvé la personne qu'il te fallait.

-On ne sort pas ensemble, je m'empresse de dire.

-Mais tu en as envie, je me trompe ?

Cette fois-ci je ne fais pas le malin et me tais. Je me tais car je sais que c'est vrai, même si la réalité est assez compliquée.

-Sache que je l'aime déjà beaucoup. Elle est magnifique, et pas seulement physiquement, j'ai l'impression que c'est une très belle personne intérieurement.

-Elle l'est.

-Et en plus elle a l'air d'être beaucoup attaché à toi. Et toi aussi. Je te demande alors une chose : ne gâche pas tout avec elle.

Elle m'embrasse la joue et retourne dans la maison, me laissant seul avec ses paroles qui raisonnent autour de moi. Je me rends compte qu'elle a raison, mais c'est déjà trop tard. Amber ne le sait pas encore mais je l'ai mené à sa perte. Et maintenant je regrette.

Non, je l'ai toujours regretté, j'étais juste trop con pour voir cela. Merde mais qu'est-ce que j'ai fait ?
____________

Je suis dans ma chambre allongé sur mon lit. J'ai couché ma petite sœur qui s'endormait dans le salon, dans son lit, la pauvre est épuisée. Moi aussi d'ailleurs. Il est presque minuit et les invités sont tous partis, enfin. A peine les derniers avaient franchi le pas de la porte, que j'avais souhaité bonne nuit à mes parents et que j'étais parti me coucher.

Et maintenant, le sommeil devrait logiquement m'emporter mais ce n'est pas aussi simple que ça. Je n'ai pas eu le temps de penser aux évènements de la soirée. Et pourtant la journée s'était super bien passée. J'avais passé de très agréables moments en compagnie d'Amber. J'avais presque réussi à l'embrasser !

Depuis le temps que cela me hante...et je ne l'ai toujours pas eu. J'en étais à deux doigts et ce foutu téléphone a sonné. C'était important, certes, c'est juste que s'est arrivé à la microseconde trop près.

Quel a été mon choc lorsqu'elle m'a expliqué ce qu'il se passait. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Nick a été blessé mais pas autant que Thomas. Et je m'en veux car en un sens, c'est ma faute. Il ne faut pas se méprendre, je n'ai pas organisé cette attaque, je n'en été même pas au courant. Je savais qu'il finirait par passer à l'action mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi rapide.

C'est de ma faute dans le sens que c'est moi qui les a informés de leur position. Et maintenant, Amber était en danger de mort. Et pourtant, je sais que cette « attaque » n'était qu'un avant-goût. Le but n'était même pas de tuer ou de kidnapper Amber, c'était juste un sorte d'avertissement de leur arrivée. Un signe pour dire qu'ils savent où ils se cachent.

Je le sais pour en avoir été le témoin direct plus d'une fois. Tout ceci n'était qu'une tentative d'intimidation. Mais qu'est-ce qu'il prépare alors ? Et pourquoi Stan ne m'a-t-il pas prévenu ? J'aurais dû être au courant de ce plan, après tout j'en suis bien l'informateur.

Mais une question vient alors supplanter toutes les autres : que ferais-je s'ils réussissaient leur coup ? Est-ce que je devrais les y aider ?

Merde ! Mes poings se serrent instinctivement à la pensée qu'on ose toucher à Amber. Je ne laisserai personne le faire, personne.

_________

Le week-end arrive et Amber a l'air d'aller bien, du moins c'est ce qu'elle cherche à montrer aux autres. En réalité, je sais qu'elle souffre, elle ne le dit juste pas. J'ai bien essayé de lui en parler mais elle est têtue et elle n'est pas prête à me parler de son histoire.

Grâce à ma mère, j'ai trouvé un moyen pour la faire parler, et de passer du bon temps avec elle par la même occasion. Au début, quand je lui ai annoncé que je lui préparais une surprise pour aujourd'hui, elle m'a fait tout un sketch sur le fait qu'elle ne pouvait pas sortir. Et pourtant j'ai réussi à la convaincre en une phrase.

-Cela te fera du bien et te fera oublier, comme moi.

Après cela, elle a bataillé avec sa mère mais celle-ci a fini par accepter. Il est onze heures et je vais la chercher en voiture. J'ai cette fois-ci pris le 4X4 de mon père, enfin je le lui ai emprunté. C'est une grande Jeep bleu foncé. Mais il ne le saura puisqu'il est déjà reparti en Argentine pour le shoot photo de je ne sais pas qui.

-Alors, tu vas me dire où l'on va ? Me demande Amber lorsque je démarre.

-Tu sais c'est quoi le principe d'une surprise ? Je ricane.

-Ce n'est pas drôle ! Je n'aime pas ça...

-Mais bien sûr que tu vas aimer, mais il va falloir être un peu patiente.

-Pff...

-Allume la radio si tu veux.

Elle hausse les épaules et allume radio. Le son de Me myself and I envahie l'habitacle et Amber se met à danser sur sa chaise. Je la regarde en souriant et me reconcentre sur la route. Il ne faudrait que nous ayons un accident.

Je me gare une dizaine de minutes plus tard devant le With Marc.

-On est arrivé ?

-Non, on va juste s'acheter des sandwichs et ceux de With Marc sont les meilleurs de la ville.

-Si tu le dis.

-J'ai toujours raison Amber, mets-toi bien ça dans le crâne.

-Mais oui, bien sûr, dit-elle en descendant de la voiture.

Je la suis et nous partons dans le restaurant. Marc est un jeune français qui a ouvert son petit resto' de pique-nique. Bizarre comme une idée, mais c'est très ingénieux et cela a beaucoup de succès.

Je commande un sandwich au thon et Amber un sandwich au poulet. On choisit les boissons ainsi que les chips, des gâteaux et quelques fruits. Je paie tout à la caisse avec une Amber encore en train de m'insulter. On quitte la boutique et je mets les sacs à l'arrière de la voiture.

-Tu sais que je peux payer de moi-même, je n'ai pas besoin que tu joues au gentleman avec moi !

-Oui mais c'est ma surprise et c'est à moi de m'occuper de tout ça. Surtout qu'au début tu ne voulais pas venir.

-Mais...

-Non, je la coupe, tu n'as rien à dire. De toute façon, j'ai déjà payé et tu ne vas pas me rembourser, je ne vais pas l'accepter.

-Je te déteste, grogne-t-elle.

-Mais non, au contraire, je dis en l'embrassant sur la joue. Allez, on monte !

Je monte au volant et Amber à mes côtés. Je démarre et nous partons vers mon lieu préféré.

-C'est encore loin ? Râle Amber après trois quart d'heures de route.

-Non, on est bientôt arrivé Chups.

-Mais je suis fatiguée.

-Ce que tu peux être chiante parfois, je ris.

-Moi, chiante ? Mais tu es pire que moi coco.

-Moi ? Je suis un ange.

-Un ange déchu, oui, elle rigole.

-Mais un ange quand même.

On roule encore une dizaine de minutes et nous finissons par arriver dans le parc national des Everglades. C'est un immense parc où l'on trouve pas mal d'animaux dont je ne citerai pas les noms pour ne pas effrayer Amber.

-Tu m'as emmené au parc national de Floride ? OH MON DIEU, JE VOULAIS TROP Y ALLER MERCI !!!

Elle me saute dessus alors que je suis encore en train de conduire.

-De rien Amber, mais là je conduis.

-Ah oui désolée.

Elle se repositionne sur son siège et regarde comme une enfant toute la flore du parc.

-C'est magnifique !

-Je sais. Mon père m'emmenait souvent ici quand j'étais petit. Nous faisions du baseball. C'était marrant, dis-je avec le sourire.

-Ça devait l'être.

Quand j'y repense, je me demande ce qui a bien pu se passer dans sa tête pour qu'il change autant d'un jour à l'autre...

-Tu n'as plus l'air aussi proche de ton père.

-Disons, que les temps ont changé.

-Désolée si c'est un sujet sensible.

-Non, tu n'as pas à t'excuser, je la rassure. C'est juste que nos relations ont changé. Il n'est plus le même qu'avant. C'est pour ça que je n'aime pas trop en parler.

-Je te comprends, même moi je n'aime pas parler de mon géniteur.

-Tu n'aimes pas parler beaucoup de toi en général.

-Et j'ai mes raisons, dit-elle avec un sourire énigmatique.

Je ricane et nous arrivons dans un des parkings du parc. Je me gare et invite Amber à sortir de la voiture.

-On va faire le reste du chemin à pied, je lui dis pendant que je récupère notre pique-nique.

-Ok ! Dit-elle enthousiaste.

Je prends les sacs d'une main et sa main de l'autre puis nous nous dirigeons vers un sentier en terre battue. Le trajet, d'une quinzaine de minutes, se fait en silence, Amber est en pleine contemplation de la nature.

Nous arrivons alors près d'un magnifique étang, où canards et cygnes se côtoient.

-Waouh ! C'est magnifique, s'exclame Amber.

-Surprise, je m'écris.

-C'est trop bien !! Oh merci de m'y avoir emmenée je suis trop contente, dit-elle en sautant partout avant de me prendre dans ses bras.

-Le plaisir est pour moi. Je pensais que tu avais besoin d'un endroit pour t'isoler de ta vie. Et...j'ai pensé qu'ici serait l'endroit parfait.

-Et tu as eu raison ! Merci Noah ! Dit-elle en raffermissant sa prise autour de moi.

Je m'accroche à elle et lui embrasse les cheveux. Elle sent tellement bon. Je n'ai pas envie de quitter ses bras. J'y suis bien.

-On s'installe où, me demande-t-elle en se dégageant de mes bras.

-Comme tu veux.

Elle prend les devants et se dirige vers un grand chêne.

-Je pense que c'est bon ici. A l'ombre.

-Ok.

Je dépose la couverture à l'endroit où elle m'indique et nous nous y asseyons. Je sors du gros sac nos repas et lui tends son sandwich.

-Merci, me répond-elle.

Elle croque immédiatement dedans.

-Alors ? Comment tu le trouves ?

-Hum,..c'est délicieux !! J'ai jamais mangé un sandwich aussi bon !

-Je t'avais prévenu que c'était le meilleur !

-Je confirme ! Tu m'en achèteras quand j'en aurais envie.

-Pardon ? Je ne comprends pas là.

-Eh bien, le jour où j'en aurai envie, je t'appellerai et tu iras m'en acheter, me dit elle comme si c'était évident.

-Et en quel honneur je le ferai ?

-Parce que je suis ta meilleure pote, me dit elle en me faisant une moue de bébé.

Ça me fait mal qu'elle pense que je la considère que comme ma meilleure pote. Et même si c'est vrai, je ne peux m'empêcher de penser à autre chose...

-Mais tu rêves toi !

-Tu dis ça mais tu le feras, me dit-elle avec un clin d'oeil.

Je ne lui réponds pas car je pense qu'elle a raison. Si cela peut me permettre de passer du temps avec elle... Nous mangeons notre repas en silence, profitant de la beauté du paysage. En vrai, je pense que c'est parce qu'on a très faim qu'on ne parle pas mais bon.

-Elle est trop mignonne ta petite soeur, me dit Amber en mangeant des chips.

-Oui, c'est vrai. C'est ma princesse.

-J'ai bien vu ça. Tu n'es pas le même en sa présence.

-Ah bon ?

-Oui. Tu es plus doux.

-C'est normal, je ne vais tout de même pas lui montrer ma facette d'homme parfait, intelligent, qui a toutes les filles à ses pieds !

-Euh, je pense que tu t'es trompé de personne là. Tu n'es pas si beau que ça, tu n'es pas si intelligent que ça et tu n'as pas toutes les filles à tes pieds.

-Quasiment, oui !

-Non, tu ne m'as pas moi.

-Mais toi, ça ne va pas durer. Sans que tu ne t'en rendes compte, tu tombes petit à petit sous mon charme.

-De toi et ta tête de grenouille ?

-Je te rappelle que la grenouille se transforme en prince charmant.

-Eh bien, j'attends que ça, rit-elle. Mais je crois que le sortilège a un effet irréversible chez toi.

-Mais non, il faudrait juste que tu m'embrasses et je deviendrai ton prince charmant.

-Tu peux rêver mon pauvre.

-C'est déjà bien de rêver, mais faudrait que ça se réalise, tu ne crois pas ? C'est beaucoup mieux dans la réalité.

-Bref, change-t-elle de sujet. Ce que je voulais dire, c'est que tu montres ta vraie facette à ta petite sœur. Tu es un grand frère attentionné qui fait attention à ses besoins.

-C'est normal, c'est mon rôle. Si je ne le fais pas, qui le fera ?

-Techniquement à part toi, il y a tes parents.

Je rigole à sa réponse.

-Tu crois que mes parents seront toujours là pour elle ? La plupart du temps, ils sont en voyage d'affaire.

-Pourtant tu as l'air d'être très attaché à ta mère.

-Parce que je sais que ma mère fait beaucoup d'effort pour nous. Elle fait toujours en sorte d'être présente lorsque nous en avons besoin, elle programme des vacances avec nous, nous prépare des surprises...Je sais que son travail est très prenant et pourtant elle fait son possible pour s'occuper de nous le plus souvent.

-Mais pas ton père ?

-Disons que lui et les enfants c'est pas son truc, du moins plus maintenant.

-Oh. Je suis désolée de t'harceler avec ce sujet.

-Tu n'as pas à l'être Amber. On est tous curieux.

-Je sais ce que c'est d'avoir un père qui n'en a rien à foutre de vous. Le mien en fait bien partie, dit-elle pensive.

-Tu ne parles jamais de lui. Il n'est pas...

-Non, il est bien vivant même si je préférerai qu'il le soit parfois.

-C'est méchant ce que tu dis.

-Je sais mais...il n'a jamais assumé pleinement son rôle de père, sauf devant les autres où je devenais la prunelle de ses yeux. Mais le reste du temps, je n'existais pas pour lui. C'est comme si j'avais grandi sans père alors qu'il soit vivant ou mort, je ne vois pas forcément la différence.

-Je suis désolé pour ça.

-Oh, ce n'est rien. Tu n'as pas à l'être.

Je vois bien que cette discussion l'attriste et même si j'ai plein de questions en tête, je préfère les relayer à plus tard. Nous sommes ici avant tout pour passer du bon temps, et penser à autre chose.

-Au final, je ne t'ai pas raconté la suite de mon conte, je dis joyeusement.

-J'avoue. Vas y raconte-moi tout ! On en était à où déjà ?

-Hum...au moment où le prince raccompagne Vivianne à la maison de Monsieur Gentil.

-Ah oui, c'est vrai ! Allez raconte, dit-elle en s'allongeant sur le dos, les yeux au ciel.

Le temps s'était rafraîchi mais aujourd'hui, le soleil brillait haut dans le ciel.

Je me racle la gorge et raconte la suite de l'histoire.

« Alors, le prince raccompagna Vivianne, l'esprit plein de questions. Mais qui était cette ravissante jeune fille et d'où venait-elle ? Cependant, il ne les posait pas, de peur d'effrayer la jeune fille par son trop plein de questions. Depuis son arrivée, son esprit dérivait souvent vers elle, vers la douceur de ses traits, la blondeur de ses cheveux, le bleu de ses yeux...il ne pouvait s'empêcher de l'admirer.

-Cessez de me regarder, vous me gênez, dit Vivianne sans regarder le prince.

-Les belles choses se doivent d'être regardées et admirées.

Vivianne rougit, mais heureusement pour elle, les lueurs pales de la lune ne permettaient pas au prince de voir le rose de ses joues.

-C'est gentil à vous. Vous êtes tout aussi charmant.

-Merci, vous me flattez.

-Comme si personne ne vous l'avez dit auparavant.

-Mais de votre part, cela me touche.

Elle se tourna vers lui et vit l'éclat gris de ses yeux rendu clair, presque blanc par la lune. Il était magnifique nota-t-elle à elle-même. Elle l'avait toujours dit mais le voir d'aussi près ne pouvait que conforter son jugement.

Sans qu'elle ne s'en rende compte, le prince s'était rapproché d'elle. Il voulait sentir l'effluve que dégageait la jeune femme. Fleurs de lavande. Il ne put s'empêcher d'humer pleinement son parfum, voulant le garder en tête le plus longtemps possible.

Vivianne, quant à elle, ne put faire un mouvement et même si elle l'aurait voulu, l'aura du prince la maintenait près de lui. Elle ne savait pas d'où venait cette attirance mais elle ne se sentait pas capable d'y résister.

Le prince prit délicatement sa taille, la collant doucement contre lui. Les battements de cœur des deux personnages ne cessaient d'augmenter. Leurs corps réagissaient fortement l'un face à l'autre, comme s'ils étaient des connaissances de longue date, comme s'ils attendaient cela depuis longtemps. Le prince prit les devants et plaça son autre main sur la nuque de la jeune fille, rapprochant son visage de plus en plus près du sien. »

-Attends une seconde, me coupe Amber. Ne me dit pas que tu racontes des histoires comme ça avec des détails de ce genre à ta petite soeur ?

-Mais non, je ne suis pas si bête. Avec elle, je dis directement qu'ils s'embrassent.

-Parce qu'ils vont s'embrasser ?

-Mais chut ! Laisse-moi finir.

-Désolée, désolée. C'est juste que je me suis dit que ta soeur devait être traumatisée à son âge si tu lui racontais des trucs de ce genre.

-Je ne lui raconterai jamais des choses de ce genre. Et puis, ce n'est pas grand chose ce que je viens de dire.

-Oui mais tu serais capable de dire pire, dit-elle en me regardant dans les yeux.

-C'est vrai. Mais je ne le dirai qu'en ta présence. Donc je disais :

« Leurs lèvres s'effleuraient lorsqu'un bruit les interrompit : c'était la porte de la maison de Monsieur Gentil qui venait de s'ouvrir. Les deux jeunes gens se séparèrent brusquement, laissant une certaine distance entre eux.

-Ah mademoiselle, je vous cherchais ! S'écrit le propriétaire de la maison. J'ai eu si peur qu'il vous soit arrivée quelque chose. Prince, dit-il en le voyant. Quel honneur de vous recevoir en ces lieux. Que me vaut cette visite nocturne ?

-Bonsoir à toi, cher habitant. Je me promenais dehors quand j'ai vu cette ravissante jeune fille. Je me suis alors permis de la raccompagner.

-Et vous avez bien fait monsieur. Ce que vous avez fait est imprudent mademoiselle. S'il vous aviez été fait quelque chose...

-Mais je vais bien, Monsieur. Gentil. Rassurez-vous, je suis restée dans vos terres en ces jardins.

-Oui, c'est tout à fait vrai, poursuit le Prince. Je l'ai trouvé en vos jardins dans ses pensées.

-Bien, dit Monsieur Gentil rassuré.

-Je vais rentrer, dit Vivianne. Merci de m'avoir raccompagné cher Prince, votre compagnie m'a été fort agréable.

-Le plaisir était tout à moi, répond-il en lui baisant la main. Au plaisir de vous revoir, Vivianne. Et merci d'héberger cette jeune fille monsieur Gentil. Prenez bien soin d'elle.

-Ne vous en inquiétez pas. Au revoir Prince et bonne nuit.

-Bonne nuit à vous aussi, dit il en les quittant, disparaissant dans la nuit.

Vivianne rentra alors avec Monsieur Gentil et partit se recoucher. Le lendemain matin, elle se réveilla et descendit. Elle trouva Monsieur Gentil dans la cuisine, préparant le petit-déjeuner.

-Bien le bonjour cher monsieur, dit-elle arrivée en bas.

-Bonjour à vous jeune demoiselle. Avez-vous bien dormi ?

-Bien et vous ?

-Bien aussi. Tenez, mangez.

-Merci, c'est très aimable à vous.

-Mais de rien mademoiselle, c'est mon rôle d'hôte.

-Appelez-moi Vivianne je vous en prie.

-Plait à vous Vivianne. Je pars au marché tout à l'heure, souhaitez-vous m'y accompagner ?

-Avec plaisir.

Ils mangèrent en silence et partirent ensuite vers le marché. Comme la veille, celui-ci était plein, les marchands incitaient par de multiples façons les acheteurs à s'enquérir de leurs produits. Sur son passage, plusieurs d'entre eux saluèrent Vivianne. Elle se mit alors à discuter avec Monsieur Gentil et Madame D'orange. Celle-ci était agricultrice et proposaient toute sorte d'orange, petites et grandes, jaunes et oranges.

Ils discutaient ensemble sur la belle saison quand la sorcière arriva. Valentina s'approcha de Vivianne, le silence se fit. Les passants s'écartait sur son passage, de peur de l'énerver et qu'elle ne leur jette un sort.

Elle se planta devant la jeune fille et un sourire malveillant naquit sur ses lèvres.

-Toi. Vivianne. Tu as osé me défier auparavant et je n'ai rien dit. Mais là, tu as commis crime bien plus grand.

-Que me vaut l'honneur de votre venue, dit calmement Vivianne.

-Toi. Tu as osé t'approcher de lui.

-Je ne vois pas de qui vous parlez.

-En es-tu sûre ?

Soudain, la jeune fille comprit : Valentina faisait ici référence au Prince.

-Je vois que la mémoire vous revient. Alors maintenant, écoutez-moi bien. Ne vous approchez plus jamais de lui, ou sinon, vous le regretterez de votre vie.

-Je n'ai pas peur de vous Valentina. Vous aurez beau être la sorcière crainte de tous, à mes yeux vous n'êtes rien. Alors ravalez vos menaces et laissez-moi tranquille.

-Vous n'êtes qu'une sotte qui ne connaissait rien.

-Et vous n'êtes qu'une folle qui n'obtiendra jamais l'amour du Prince.

La sorcière se mit en colère, une colère telle qu'elle jeta un sort à Vivianne. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que Vivianne pouvait se défendre : elle était elle-même une sorcière. Elle retourna alors le sort sur Valentina qui le reçut de plein fouet. Elle se transforma alors poule.

-Ton sortilège prendra fin quand dix lunes se seront écoulés, dit Vivianne.

La poule, prise de peur, s'enfuit aussi vite qu'elle le pouvait.

Suite au prochain épisode ! »

-Quoi ? Déjà ?

-Arrête, c'est sûrement la plus longue partie que je t'ai raconté !

-Mouais.

-Bon, ça te dit qu'on se baigne ?

-Quoi ? Mais t'es fou !

-Pourquoi ?

-Déjà, on ne sait même pas si l'eau est chaude, en plus je n'ai pas d'habits de rechange et enfin je n'ai pas envie de me baigner.

-Arrête de faire ta chochotte ! Tu peux bien te baigner en débardeur et culotte. Mais tu peux aussi te baigner nue, dis-je avec un regard malicieux.

-Mais rêves ! Dit-elle en me frappant le bras.

-Mais je rigole ! Mais si tu en as envie, je ne t'en empêcherai pas...

-Noah !

-D'accord, j'arrête, je dis en levant les bras au ciel. Mais viens, on se séchera au soleil après. Il fait beau aujourd'hui, profitons-en avant que le froid arrive.

Elle hésite longuement mais finit par accepter.

-Youpi !! Je m'écris.

-Je suis sûre que tu es content parce que tu vas me voir moins vêtue.

-C'est l'un des avantages.

Elle rigole et nous nous déshabillons. Je mets le short que j'avais mis dans mon sac tandis qu'Amber enlève son pantalon et son haut, restant ainsi en débardeur. My God !

-Ne me dis pas que tu vas rester...comme ça, me dit-elle en fixant mon torse nu et mon short.

-Bah si pourquoi ? Tu n'aimes pas ce que tu vois ?

-Euh si. Non, rougit-elle. Oh tu me saoules !

-T'es trop mignonne. Le premier dans l'eau à gagner ! Je crie en courant dans l'eau.

Je sais que cela peu faire très gamin de la part mais en vrai, il y a une partie de moi qui est resté en enfance. Amber réagit très vite et court derrière moi. Malgré tout ces efforts pour le rattraper, je finis la course en premier. L'eau est fraîche mais pas trop. Ça fait du bien. Les canards et les cygnes se sont envolés et ont fuit dès mon entrée dans l'eau.

-Mais t'es un tricheur, t'es partie avant moi ! Dit Amber en me rejoignant.

-Assume le fait que tu as perdu ! Je ris.

-Dégage !

Je rigole et m'enfonce dans l'eau. Je nage vers elle et la prends par les jambes. Elle ne sait pas où je suis et je la soulève de l'eau. Elle se débat contre moi en hurlant que je la lâche.

-Comme tu veux, dis-je en la lâchant plus loin.

Elle rentre dans l'eau et en ressort plus énervée que jamais.

-Je vais te tuer, toi.

-Ce que tu peux être sexy quand tu es énervée.

-Vas te faire foutre, dit-elle en m'éclaboussant.

S'ensuit une bataille d'eau, ou plutôt une bataille de qui recevra le plus d'eau dans sa figure. Amber est très forte mais elle ne peut rien face à moi. Je lui lance un grand coup d'eau et elle lâche un petit cri. J'allais recommencer lorsqu'elle me hurle dessus en se mettant à dos.

-Arrête tu m'as fait mal !

Oh, je crois que j'ai fait une bêtise. Je m'approche d'elle et l'enlace par la taille.

-Est-ce que ça va ? Je lui demande inquiet. Je suis désolé.

-Eh bien pas moi.

Et sans que je n'ai le temps de faire quoique ce soir, elle m'envoie une grosse giclée d'eau. J'en reçois plein la tronche et elle est morte de rire. En attendant mes yeux me piquent.

-C'est pas drôle !

-Mais si !

Elle rit tellement fort que je finis par rire avec elle. C'est vrai qu'elle ne m'a pas raté. On est encore mort de rire quand elle s'arrête et deviens blanc comme un linge.

-Noah, est-ce qu'il y a des poissons dans l'eau ou autres choses....

-Eh bien, il y a parfois des crocodiles.

Elle crie et saute dans mes bras.

-Mais je rigole Amber, c'était une blague.

-Quoi ? Mais j'ai senti quelque chose qui me touchait le pied.

-C'était une algue.

-Tu en es sûr ?

-Oui j'en suis sûr. Il y en a plein sous ces eaux.

-Je l'espère bien pour toi.

Je la serre dans mes bras. Elle a vraiment eu la peur de sa vie. Je n'aurais peut être pas du me moquer d'elle. Même si c'était drôle. C'est maintenant que je remarque notre position. Amber a les jambes enroulés autour de moi et elle me sert fort contre elle. Heureusement que j'ai pied.

Elle finit par se détacher de moi mais je ne veux pas la lâcher. Sa chaleur me fait du bien sous la fraîcheur de l'eau. Et j'en connais un qui en profite très bien, un peu trop d'ailleurs parce qu'avoir une érection dans l'eau, ce n'est pas très agréable. Mais c'est stimulant !

On se regarde dans les yeux et cette fois-ci, je n'attends pas une seconde et l'embrasse.

___________________________

Voilà le chapitre 21!!!

4500 mots!!! Bon, j'avoue avoir été beaucoup inspirée pour ce chapitre. J'étais impatiente de l'écrire, cela faisait des semaines que je l'avais en tête.

Comment l'avez-vous trouvé ?
La fin...😏

En tout cas, moi j'ai kiffé l'écrire !!! Mais bon, leur histoire va se corser... Je n'en dis pas plus.

N'hésitez pas à commenter et à voter, ça me fait énormément plaisir!

A la prochaine et bisous de moi!!! 😍😘😘

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