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Chapitre 20: Première atteinte

PDV d'Amber :

Non, ce n'est pas possible ! Comment ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment nous a-t-il retrouvé ? Je pensais que l'on aurait un temps de répit, je ne sais pas...

Je suis sous le choc, mais ce sentiment est vite remplacé par la colère, la colère contre lui ! Je venais de passer une très bonne journée en compagnie de Noah, j'avais été au bout de... bref.

Dans la voiture de Noah, le silence est dense et je sais que Noah ne comprend pas mon mutisme.

-On vient de s'introduire chez moi, je dis pour répondre à sa question muette.

-Quoi ? Tout le monde va bien au moins ?

-Oui apparemment. Nick m'a appelé pour me demander de rentrer car tout est à peu près remis à l'ordre. Thomas et lui sont blessés mais rien de grave, ma mère va bien, quant à elle.

-Mais comment est-ce possible ? C'était un cambriolage qui a mal tourné ?

Je me tourne vers lui et le regarde. Il est concentré sur la route mais il me jette quelques coups d'œil inquiet. J'oublie qu'il ne sait rien, je ne peux rien lui dire.

-Je ne sais pas...

-Je suis désolé Amber.

-Mais non. De toute façon le mal est déjà fait.

Quelques secondes plus tard, on se gare devant chez moi où se trouvent des voitures de police ainsi qu'une ambulance. Je sors de la voiture et cours vers la maison. Je me fais arrêter devant l'entrée par un officier.

-Qui êtes-vous ? Me demande-t-il d'une grosse voix.

C'était un officier assez grand, brun, ayant la quarantaine avec une grosse moustache. Il me fixe de ses yeux noirs attendant ma réponse.

-Je suis Amber, la fille de...

Je ne finis pas ma phrase que la porte s'ouvre sur ma mère qui me prend dans ses bras.

-Ma chérie tu vas bien ? Tu n'as rien ? Oh, j'ai eu si peur, dit-elle tout en me serrant contre elle.

-Oui, je vais bien maman. Mais c'est à toi que je devrai poser la question. Comment tu vas ? Tu n'as rien ? Dis-moi que tu n'as rien.

-Je vais bien, ne t'inquiète pas.

-Et Nick ? Et Thomas ? Ils vont bien ? Ils vont s'en sortir ? Parce que Nick m'a dit qu'ils étaient blessés mais que ce n'était pas grave mais le connaissant...

-Chut, doucement, respire. Ils vont bien, ils sont en train de se faire soigner.

-Mais comment cela a pu arriver maman ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Viens, rentrons à l'intérieur, je vais tout expliquer.

-Kayleen, vous allez bien ? Arrive Noah.

Le pauvre, je l'avais oublié dans la voiture. Mais je croyais qu'il allait rentrer chez lui, après tout, c'est l'anniversaire de sa mère aujourd'hui.

-Je vais bien Noah, merci de t'en inquiéter. Je te remercie aussi de t'être occupée d'elle aujourd'hui sinon...

-Ne vous inquiétez pas, je ferai tout pour la protéger.

Quoi ? Pourquoi dit-il cela ? qu'est-ce que cela veut dire ? Je ne me pose pas assez de questions, il faut en plus que je m'en pose d'autres avec lui.

-Rentrons, nous dit ma mère en ouvrant la porte.

-D'abord, je veux voir Nick et Thomas, et après je rentre.

-D'accord, me répond ma mère en rentrant dans la maison.

J'ai peur de l'état dans lequel je vais le retrouver. Je me dirige vers l'ambulance, suivie de Noah. J'aperçois alors Nick, torse nu, en train de se faire désinfecter des plaies de son torse par une infirmière. Son buste en est recouvert, avec une énorme blessure au niveau de ses côtes. Elle laissera sûrement la place à une cicatrice.

-Nick ? Comment vas-tu ?

-Amber, je suis content de te voir. Je vais bien, ne t'inquiète pas pour ça, dit-il en me voyant fixer ses blessures. Ce n'est que superficielle, cela partira très vite.

-Où est Thomas ? Je demande anxieusement.

Ce camion ne contenait que des équipements, mais Thomas n'était visible nulle part.et pourtant il a été blessé... Cela signifie...

-Il est à l'hôpital mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas très grave. Il s'en sortira bien assez vite.

-Mais, s'il est à l'hôpital, ça veut dire que c'est sérieux ?!

-Il s'est pris une balle dans la hanche, mais heureusement pour lui, la balle ne l'a qu'effleurée. Donc, il s'en sortira assez vite.

-Oui mais...

-Amber, il faut que tu te reposes. Cela te ferait énormément de bien, me propose Nick.

-Oui, il a raison, acquiesce Noah, il faut que tu te calmes et que tu te reposes ; tu es épuisé.

Je rigole d'un rire tellement faux que j'en viens à me demander si je ne deviens pas une pure hypocrite.

-Vous croyez vraiment que je vais me laisser aller à dormir tandis que Thomas est à l'hôpital, que l'on vient de se faire... je ne sais pas quoi !

-Oui car de toute façon, tu ne peux rien faire pour l'instant, me dit Nick. Maintenant, retourne avec ta mère, elle a besoin de toi en ce moment.

Je le regarde une dernière fois, l'embrasse la joue et repars vers la maison en tenant Noah par la main. C'est peut-être égoïste de ma part, mais je ne veux pas qu'il reparte chez lui, du moins pas maintenant. Je ne pensais pas le dire un jour mais j'ai besoin de lui, j'ai besoin qu'il me donne de sa force pour tenir le coup.

Nous avions envisagé de déménager après le message, alors maintenant qu'ils ont mis l'une de leur menace à exécution, je me demande si l'on ne va pas devoir déménager, pour de vrai, et changer d'identité. Je perdrais les amis d'ici car je n'aurais plus de leurs nouvelles après. Mais je n'en suis pas prête, pas une deuxième fois.

On rentre dans la maison où l'on retrouve ma mère dans le salon. Le hall est saccagé : des vases sont par terre, des feuilles sont jonchées au sol près du meuble de l'entrée qui est tombé à la renverse.

-Mon Dieu, je ne peux m'empêcher de jurer.

-Ne faîtes pas attention à tout le bordel qu'ils ont mis, nous rangerons plus tard.

-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé bon sang ! Je dis en rejoignant ma mère sur le canapé.

Il semblait presque intact, contrairement aux meubles du salon.

-Eh bien...asseyez-vous je vais vous expliquer.

On s'assoit sur le canapé côte à côte.

-Il était environ 19h et je regardais la télé avec Nick. Thomas était dans le garage de train de bricoler. On a sonné à la porte et Nick est allé ouvrir. C'était un gamin qui voulait vendre des cookies. Tu connais Nick, il a tout de suite voulu en acheter. Et pendant qu'il parlait avec le garçon, j'ai entendu une fenêtre se briser, Nick aussi. Il a refermé la porte au gamin et est partie dans la direction du bruit. Je le suivais de loin même s'il ne voulait pas. Je ne me suis pas beaucoup approchée mais j'ai entendu un coup de feu et... Nick a été blessé. J'ai voulu prévenir Thomas en urgence mais il était déjà en train de se battre contre les malfaiteurs. Je me suis donc...enfermée dans la cave en attendant que cela cesse. Au bout de dix ou vingt minutes, je ne sais pas, Nick est venu me chercher, en me disant que la police était là. C'était les voisins qui les avaient appelées.

Je sais qu'elle n'a pas tout dit mais c'est pour ne pas attirer les soupçons de Noah.

-Mais qu'est-ce qu'ils voulaient ? Demande Noah.

-Eh bien, nous ne le savons pas, c'est pour ça que la police va mener une enquête. Mais ils penchent plutôt sur une tentative de cambriolage qui a mal tourné.

C'est fou ce que ma mère sait mentir. J'ai toujours su déceler le vrai du faux avec elle, mais pour ceux qui ne la connaisse pas, il n'y a que la vérité qui sort de sa bouche. Noah semble la croire. Je pense qu'il est temps pour lui de rentrer chez lui.

-Euh Noah ? Tu...

-Quoi ? Tu veux déjà me jeter dehors, me coupe-t-il en riant.

-Tu serais vexé si je te réponds que oui ?

-Non, ne t'inquiète pas, je comprends. Tu as besoin de t'entretenir avec ta mère seule à seule. Je comprends parfaitement.

-Merci, tu es adorable.

-Oui merci Noah de bien t'occuper de ma fille, je t'en suis reconnaissant, s'immisce ma mère.

Attend, mais qu'est-ce qu'elle fait là ?

-Tu sais, c'est rare de voir des gens comme toi de nos jours, si respectueux envers les autres. Je suis heureuse que tu aies rencontré ma fille.

C'est quoi son délire ? Expliquez-moi, je ne comprends plus. Si elle cherche à me caser...

-Oh de rien Madame, mais il ne faut pas me remercier pour cela. Je suis toujours là pour secourir des demoiselles en détresse. Et puis je suis ravie d'avoir fait connaissance avec votre fille, elle est magnifique.

-Vous allez tellement bien ensemble, dis ma mère.

Je pense que je n'ai jamais été aussi rouge. Ok, je vais aller me suicider. Mais si je le fais, je ne pourrai pas les tuer. Bon, on va rester en vie rien que pour ça alors.

-Bon, je vais te raccompagner Noah, tu veux bien ? Je dis à Noah.

-D'accord, pas de soucis chups. Au revoir Madame et désolé encore pour te ce qui vous est arrivé.

-Kayleen, mon garçon. Mais non ne t'inquiète pas, ce ne sont que des objets, ils sont remplaçables. Ce sont les personnes qui nous sont chères qui ne le sont pas.

Pourquoi dit-elle cela ? Je ne sais pas, je lui demanderai plus tard.

Je prends Noah par la main et le fais quitter la maison. Les voitures de polices ont presque toutes disparus, seule une est garée de l'autre côté de la route. L'ambulance est partie et Nick parle avec un agent de police plus loin. Je raccompagne Noah jusqu'à sa voiture et le remercie pour tout ce qu'il a fait pour moi ce soir.

-Mais tu n'as pas à me remercier. C'est mon rôle, après tout.

-De quoi ?

-D'être là pour toi.

Ne sachant pas quoi lui répondre, je le prends dans mes bras. J'ai beau ne pas être très petite, je fais quand même une taille de moins que lui. Ses bras me font sentir en sécurité, je n'ai pas envie de me séparer de lui. En plus il sent tellement bon, je pourrais dormir sur lui ! Oh mon Dieu, mais qu'est-ce que je dis !

-Il faudrait peut-être que tu me lâches, me dit-il à l'oreille.

-T'as envie que je te lâche ?

-Non.

-Alors tais-toi et rend-toi utile pour une fois ! Et puis profites, je ne te le ferai pas souvent.

Il rigole et enfonce sa tête dans mon cou. Il commence alors à m'embrasser le cou. Ma peau se couvre de frissons.

-Noah ! Je grogne.

Mais il ne m'écoute pas et continue. Merde, il ne faut pas que j'y prenne du plaisir...

-Noah, arrête où je te lâche.

-Tu peux toujours essayer, murmure-t-il dans mon cou.

J'avoue que le rapport de force est assez flagrant. Cela ne sert à rien de se débattre, je ne ferai que me fatiguer. Il se met ensuite à mordiller ma peau. Je frémis au contact de ses lèvres, de ses dents, de sa langue... Putain !!

-Noah, lâche-moi ou je te donne un coup aux parties !

Il se stoppe automatiquement et se détache de moi. Et maintenant, je commence à avoir froid. C'est fou la chaleur qu'il émet, à moins que ce ne soit mes hormones ? C'est à réfléchir.

Il me regarde avec un large sourire et me fait un bisou sur la joue. Heureusement qu'il fait nuit sinon il m'aurait vu rougir, encore.

-Tu ne devrais pas avoir honte de rougir, ça te va merveilleusement bien.

-Mais tu viens d'où toi ? T'es pas censé voir avec le peu de lumière qu'il y a dans la rue. Dis-moi : tu es un vampire, un loup-garou ?

Il explose de rire.

-Non, j'ai juste appris à connaître tes réactions. En plus, je n'étais même pas sûr que tu avais rougis. Tu n'as fait que confirmer mes soupçons.

Je le déteste.

-Tu me saoules, tu sais ?

-Et je sais que tu m'aimes.

Je préfère ne pas répondre. En même temps, que suis-je censée dire ? Il monte dans sa voiture et baisse la vitre pour me voir.

-Et c'était quoi ce cirque avec ma mère tout à l'heure, dis-je.

-Ce n'était pas un cirque, c'était la vérité.

-Tu...tu...

-J'ai dit que tu étais magnifique et je le pensais. J'ai dit que j'étais heureux de t'avoir rencontré et je le pensais. Alors où est le problème ?

-Tu deviens niais comme tout, mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?

-Qu'avec toi Chups, qu'avec toi. Bon j'y vais parce que si je reste, je risque de te plaquer contre ma voiture et t'embrasser à en perdre haleine.

-Tu rigoles ? Je dis avec de gros yeux.

-Tu veux parier ? Me sourit-il malicieusement.

-Au revoir Noah, je dis en m'éloignant de sa voiture. Et excuse-moi auprès de ta mère d'être partie comme une voleuse.

-Oui t'inquiète, elle comprendras. Au revoir Amber, dit-il. Ah et Chups ?

-Quoi encore ?

-Tu es sublime avec ton cou.

Mon cou ? Je passe ma main dessus et découvre le suçon qu'il m'a fait. L'enfoiré !

Il voit ma tête énervée et démarre dans un grand éclat de rire, tu ne paies rien pour attendre petit con !

Je retourne dans la maison et découvre Nick et ma mère dans les bras l'un de l'autre en train de s'embrasser.

-Faites comme si je n'étais pas là, après tout, ce n'est pas si grave, je m'exclame.

Ils se séparent, du moins leur bouche se sépare, et me regarde fixement.

-C'est quoi ça ? Demande Nick en pointant mon suçon du doigt.

Je pourrais lui dire la même chose en les pointant du doigt mais je ne vais pas le faire, je n'ai plus vraiment la foi de débattre avec eux.

-Rien du tout, dis-je en cachant le cadeau de Noah avec ma main.

-OH !!! Vous êtes ensemble, c'est ça ? Oh mon Dieu, depuis quand ? Pourquoi tu ne me la pas dit plus tôt ? Me dit ma mère en sautant de joie.

-Peut-être parce que ce n'est pas le cas.

-Hein ?

Je ne lui réponds pas et cours dans ma chambre me changer. Je prends une douche et m'habille de mon pyjama, c'est-à-dire un petit short noir avec un gros t-shirt gris, pas très glamour tout ça. Je me dirige ensuite dans la chambre de ma mère. Quand j'arrive, celle-ci regarde des photos.

-Tu regardes quoi ? Je lui demande en rentrant.

-Des photos de toi quand tu étais petite.

-Ah.

Je m'assois près d'elle et regarde avec elle les photos. C'est l'album de mon enfance. C'est un cadeau que je lui avais fait pour la fête des mères il y a deux ans. A ce moment-là, tout allait bien j'ai envie de dire. Elle contemple une photo de nous deux. Elle a été prise lorsque j'avais six ans. Je me rappelle encore de ce jour : on était allés au parc toutes les deux et nous y avons joué tout l'après-midi.

Sur la photo, je fais un gros câlin à ma mère. Je venais de tomber à cause de la racine d'un arbre et j'avais pleuré. Ma mère m'avait réconfortée en me disant que j'étais forte et que même si cela me faisait mal, je guérirai et que je n'en garderai pas une trace. Elle m'avait montré que même si je m'étais écorchée sévèrement le genou, j'arrivais encore à marcher. J'avais mal mais ce n'était pas impossible à faire.

Je commence à comprendre le véritable sens de ce qu'elle me disait ce jour-là.

-J'ai toujours aimé cette photo, je lui dis.

-C'était il y a longtemps. Tu as bien grandi depuis.

-Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?

-Je ne sais pas, Nick attend les ordres. Mais il ne pense pas que nous allons déménager.

-Comment ?

-Eh bien, nous n'avons pas la preuve que ce sont eux.

-Mais ce sont eux, tu le sais autant que moi ! Je m'écris.

-Je le sais, mais ils veulent mener leur enquête avant de donner un jugement.

-Ils attendent surtout que je me fasse descendre.

-Amber !

-Maman, ne fais pas semblant. Tu sais très bien qu'ils sont aussi dans la police.

-Mais pas tous ! La justice peut être faite.

-Oui, mais certains sont corrompus.

-Pas Nick.

-Qu'est-ce que tu en sais ? Je lui dis.

-Il ne peut pas en faire partie après tout ce qu'il a fait pour nous. Et puis, s'il en faisait partie, il aurait pu nous tuer à n'importe quand.

-Je ne pense pas qu'il en fasse partie, mais je préfère m'en méfier. On ne sait jamais.

-Heureusement que tu n'étais pas là.

-Je me serais battue.

-Non !

-Si, je m'étais battue. Tu penses que j'aurai laissé Nick et Thomas se battre seuls ?

-Mais ce n'est pas ça le problème, je te rappelle que c'est toi qu'ils veulent. S'ils t'avaient tuée, ils auraient eu ce qu'il voulait.

-Mais...

-Amber, je ne rigole pas. Je ne veux pas que tu prennes de tels risques.

-Mais maman !

-Promets-le moi.

Je grogne. Elle a toujours réussi à m'avoir avec ça.

-Promets-le moi, répète-t-elle.

-Je te le promets, je capitule.

-Jusqu'aux étoiles ?

-Jusqu'aux étoiles, je dis en souriant.

On se prend dans les bras et je quitte sa chambre en lui souhaitant bonne nuit. En refermant sa porte, je trouve Nick dans le couloir.

-Elle s'est couchée ? Me demande-t-il.

-Elle va se coucher.

Il hoche la tête et se dirige vers sa chambre.

-Nick, je l'arrête. Je voulais te dire merci.

-Tu n'as pas à me le dire. C'est mon boulot Amber, et je vous protègerai coûte que coûte.

-Je sais, dis-je en souriant. Je te le dis encore mais occupe-toi bien d'elle.

-Je le ferai toujours petit oiseau.

-Oh non, pas ce surnom !

Il rigole et je lui fais un bisou sur la joue. Je lui souhaite bonne nuit et pars dans ma chambre. J'ouvre mon placard et me mets à fouiller dedans. Mais où est-ce que je l'ai mis ? Sous mes vêtements ? Rien. Dans mes boîtes à chaussure ? Rien. Dans mon sac ? Rien. Dans ma boîte top secret ? Possible.

Je m'enfonce dans mon placard et en sors la boîte que j'avais caché tout en haut dans un recoin caché. Je la prends et pars m'asseoir sur mon lit. J'y avais mis tous les souvenirs de mon ancienne vie. Ça me fait mal de la rouvrir mais c'est une urgence. Il faut que je trouve son numéro.

Je le trouve assez vite et compose son numéro avec mon téléphone. Cinq sonneries plus tard, une voix grave décroche.

-Allô ?

-Nathan ?

-Ali...

-Amber, Amber.

-Oh mon Dieu, comment vas-tu ? Ça fait longtemps ? Mais qu'est-ce que je raconte, pourquoi tu m'appelles ? Je t'avais dit de m'appeler que lorsque tu as une « urgence ». Donc tu as une urgence ? Déjà ? Mais que s'est-il passé ?

-Tout doux Nathan. Toi aussi, tu m'as manqué. Je vais bien, ne t'inquiète pas.

-Ils vous ont retrouvé ?

-J'en ai bien l'impression. Ils se sont introduits chez nous aujourd'hui.

Je l'entends jurer comme un chien avant de revenir à notre conversation.

-Tu vas bien au moins ?

-Oui, oui. Je n'étais pas chez moi quand ils sont venus mais Thomas et Nick ont été blessés. Rien de grave mais bon.

-Et ta mère ?

-Elle va bien.

-Vous allez déménager ?

-Je ne pense pas.

-Fais chier, ils vont finir par vous avoir!

-C'est ce que je me disais.

-J'arrive. Dites-moi où vous êtes.

-Mais non, non. Ne viens pas maintenant, tu vas attirer les soupçons.

-Amber, ils sont déjà à tes trousses ! Ils savent où tu habites, tu n'es plus en sécurité et je t'avais prévenu que quand ça arriverait...

-Oui mais je ne suis pas prête.

-Mais je viens quand même.

Sachant que cela ne sert à rien de discuter avec lui, je lui donne mon adresse.

-T'es loin quand même ! Bon, je serais là dans moins d'une semaine. Je t'enverrai un message quand je serais arrivé.

-Si je suis encore vivante d'ici là, je dis sarcastiquement.

-En attendant, tu restes avec Nick 24h/24, c'est compris ?

-Déjà, au lycée, il ne peut pas être avec moi et la nuit, il les passe avec ma mère, alors...

-Non !!! Nick et ta mère !! Sérieux ! Je n'y crois pas et ta mère a accepté ?

-Il semble oui.

-Il faut que je vois ça. Bon, je te laisse princesse. Je t'embrasse fort et surtout pas de bêtises, ok ?

-Comme si j'en fais même.

-C'est bien pour ça que je dis ça. Je t'aime. Et ne m'appelle plus jamais sur ce numéro !

-Ok. Bisous, je t'aime.

Et je raccroche. Je suis heureuse de lui avoir parlé, il m'a énormément manqué. J'espère seulement qu'il ne va pas trop tarder à arriver : il est le seul à pouvoir me sortir de tout ça.

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Voilà le chapitre 20!!!
Je viens de le rendre compte que j'ai déjà écrit 20 chapitres c'est énorme!! 😱😱 surtout pour une histoire que j'ai écrit sur un coup de tête 😂😂, enfin bref.

Comment avez-vous trouvé ce chapitre?
A votre avis, c'est qui Nathan?
Je l'avais mentionnée dans un de mes chapitres vite fait mais sans en dire plus. Et maintenant il va bientôt arriver !

Je suis trop gentille, j'ai posté deux histoires en une journée alors que j'ai un DS demain 😂😂suis-je folle ? Oui 😂😂

Bref je m'arrête là. N'hésitez pas à voter et à commenter si vous avez des questions sur le personnage et tout.
J'essaierai d'y répondre si c'est possible.

A la prochaine et bisous de moi!! 😍😍😘

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