Chapitre 19: La fête d'anniversaire
PDV de Noah :
On est mercredi matin et Amber vient m'annoncer qu'elle peut venir à l'anniversaire de ma mère. Je ne sais pas comment elle a réussi à convaincre sa mère mais je suis content.
Ma mère est arrivée hier, mon père lui arrive ce matin. Leïla était hyper excitée à l'idée de passer la semaine avec notre mère. En effet, ma mère a décidé de rester avec nous toute la semaine, chose assez rare étant donné qu'elle est sans cesse occupée par son travail.
Personnellement, je me suis habituée au fait qu'elle soit souvent absente et que nous pouvions lui parler qu'entre deux avions. Mais Leïla ne comprend pas trop cela et fait régulièrement la gueule à ma mère. Celle-ci fait néanmoins des efforts en étant toujours présente les jours où nous avons besoin d'une présence maternelle comme à nos anniversaires, à Thanksgiving, à Noël et aux spectacles de danse de ma petite soeur.
Hier, elle était arrivée dans la soirée avec pleins de cadeaux, comme d'habitude. Ma soeur était aux anges. Elle m'avait prévenue qu'elle voulait faire une fête mais sans grand monde, seulement les proches. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle m'a demandé d'inviter des amis à moi.
J'avais alors invité John, sa famille et Amber. Je ne sais pas pourquoi je l'ai invité mais j'avais envie qu'elle soit présente à mes côtés.
Les cours de la journée passent lentement et quand la dernière heure de la journée sonne, je me précipite dehors. J'attends Amber à la sortie pour l'emmener au centre commercial.
-Allez ! T'es vraiment lente en fait, je la presse.
-Désolée si tu n'es pas patient, me dit-elle en sortant de la classe.
-Arrête, je suis très patient Chups, beaucoup trop.
-C'est ça oui...
Je la prends par les épaules et l'emmène au parking. On allait monter dans ma voiture quand quelqu'un l'interpelle. C'est Jordan.
Amber s'excuse et cours le voir. Je serre les poings pour ne pas la suivre. Qu'est-ce qu'il veut encore lui ? Il parle à Amber puis la prend dans ses bras. Mais à quoi joue-t-il merde !
Amber finit par le quitter et me rejoins. Je ne l'attends pas et monte dans la voiture. Elle s'assoit et je démarre.
-Mais attend que je mette ma ceinture au moins, s'écrit-elle.
Je lui jette un coup d'oeil mais ne lui répond pas.
-Ne répond pas surtout, continue-t-il.
-Tu veux que je te dise quoi ?
-Pourquoi t'es énervé ? Parce que j'étais avec Jordan ?
-Ne prononce pas son nom dans ma voiture s'il te plaît.
-Excuse-moi de profaner ta voiture, dit-elle avec de grands gestes et en levant les yeux au ciel.
-Elle te pardonne mais ne fait plus jamais cette erreur, elle ne te pardonnera pas deux fois.
-Mon Dieu, tu parles vraiment pour une voiture ?
-Pas n'importe quelle voiture, la voiture, ma Lamborghini. Fais gaffe, elle est sensible.
-Oh t'es pas possible, rigole-t-elle.
-Arrête, tu la vexes.
-Qui ? Ton ego ?
-Non, ma voiture, je lui rétorque faussement choqué.
Elle explose de rire.
-Ne fais pas cette tête, tu ressembles à une vache.
-Est-ce que j'ai fait meuh pour que tu me traites de vache ?
-Mais t'as pas besoin de faire meuh, il suffit de voir ta tête pour te traiter de vache.
On est à un feu rouge et j'en profite pour la chatouiller.
-C'est qui qui ressemble à une vache, répète !
-Non....haha....arrête..., dit-elle les larmes aux yeux.
-Je répète : c'est qui la vache ?
-C'est toi.
-Pardon ?
Je redouble de chatouilles et elle finit par craquer.
-D'accord, tu ne ressembles pas à une vache.
Je la lâche pile au moment où le feu devient vert et démarre.
-Tu ne ressembles pas à une vache, tu ressembles à un suricate.
Je la regarde lui promettant une vengeance mais elle est morte de rire.
Le reste du trajet se passe dans une ambiance détendue. On arrive dix minutes plus tard au centre commercial.
On descend de la voiture et Amber me tire déjà dans les boutiques de vêtements.
-Eh bien, je te trouve bien pressée, je rigole.
-Mais arrête ! Je n'ai même pas quatre heures pour trouver une tenue, pour trouver un cadeau à ta mère et pour me préparer ! Ça relève de l'exploit tout ça !
J'explose de rire et elle me tape sur le bras.
-Aïe !
Elle me tire la langue et parcours les rangées.
-Qu'est-ce que je vais lui acheter ?
-Tu me parles ? Je lui demande.
-Non, je parle toute seule.
Je croyais qu'elle rigolait mais non elle est sérieuse. Je suis choqué, elle parle vraiment toute seule.
-Oui je parle toute seule, maintenant laisse-moi me concentrer.
Je la laisse tranquille et m'assois sur un des petits fauteuils du magasin. Pendant une trentaine de minutes, Amber fait le tour du magasin et revient finalement avec une écharpe en cachemire. Attend, une écharpe en cachemire ? Pendant trente minutes je l'ai attendu, et elle ne finit que par acheter ça.
-Bah c'est déjà quelque chose, me répond-elle quand je lui fais part de mon indignation.
-Mon Dieu ! Tu es vraiment une fille !
-Je ne comprends pas pourquoi les hommes n'aiment pas le shopping.
-On n'aime pas parce qu'on a d'autres centres d'intérêt, je lui dis avec un sourire en coin.
-Vous ne pensez donc qu'à ça ! Dit-elle en frappant mon bras.
-Mais non, je dis en la prenant dans mes bras.
-Bon, on va à Abercrombie. Il faut que j'achète une robe, saute-t-elle de joie.
-Oui, on y va, je soupire.
-Ne soupire pas, c'est toi qui a voulu m'accompagner.
-Et je commence déjà à regretter...
Je n'ai même pas terminé ma phrase qu'elle me tire déjà vers la grande enseigne.
Elle déambule entre les rangées cherchant une robe qui ferait l'affaire. Elle hésite sur tout les modèles et je lui dis de prendre ce qu'elle veut. Mais elle me lance un regard si noir que je préfère ne plus rien dire.
Elle finit par en prendre plusieurs et m'emmène devant les cabines d'essayage. Elle enfile alors ses tenues une à une et me demande mon avis à chaque fois. Elles sont toutes magnifiques et lui vont toutes très bien.
Mais bon, Amber est magnifique dans tout les cas, alors qu'importe la robe qu'elle porte, je la trouve ravissante à chaque fois. Mais une attira particulièrement mon attention. Il s'agit d'une combinaison en dentelle croisée sur le devant bordeaux. Sur Amber, c'était juste...waouh.
-Amber, je dis quand elle sort de la cabine, celle-là. Il te faut, celle-là.
-Tu crois ? Me demande-t-elle indécise.
-Absolument. Tu es juste...splendide.
-Merci, dit-elle en rougissant.
J'adore la voir rougir. Elle est encore plus belle quand elle rougit.
-Bon, bah je crois que j'ai trouvé ma robe, dit-elle timidement.
Je me lève et m'approche d'elle. Je la prends par la taille et la regarde dans les yeux. Je la sens rougir au fur et à mesure que je me rapproche d'elle.
-Tu es magnifique, je lui dis en caressant sa joue, comme toujours.
-Euh...merci, bredouille-t-elle.
Une folle envie de l'embrasser me vient mais je ne peux. Je ne veux pas qu'elle me rejette. Je me penche alors et l'embrasse...sur la joue.
Elle devient rouge cramoisie et je ne peux m'empêcher de sourire.
-T'es adorable quand tu rougis.
-Arrête, dit-elle en s'éloignant de moi. Tu me gênes. Bon, je me rhabille, on paie la robe et je m'en vais.
-D'accord, je t'attends.
Je retourne m'asseoir en l'attendant. Elle sort quelques minutes plus tard la robe en main. Nous partons à la caisse et au moment de payer, je la devance et paie à sa place. Elle me frappe le bras à plusieurs reprises tout en me montrant son mécontentement par bon nombre d'injures. Et ce jusqu'à ce que nous quittons le magasin.
-Pourquoi tu as fait ça ? Je pouvais très bien payer moi-même. Mais non ! Petit con que tu es...
-Amber, d'accord j'ai compris mais arrête de me frapper.
-Mais comment as-tu osé me faire ça ? Dit-elle en me frappant une dernière fois.
-Amber, arrête de parler et tais-toi ! Je suis un gentleman. Je t'ai prévenu la veille que tu allais participer à une fête d'anniversaire et tu as dû faire en sorte de te trouver une tenue le plus rapidement possible par ma faute. Alors la moindre des choses que je pouvais faire, c'est bien de te payer une robe. S'il te plaît, ne dis rien et allons acheter tes chaussures et cette fois-ci, c'est toi qui paiera.
Elle ne dit rien mais je sens bien qu'elle se contient.
-Je paie les chaussures, me dit-elle durement.
-Oui Chups, tu paie les chaussures, je lui dis en embrassant sa joue.
J'entoure ses épaules et nous nous dirigeons vers un magasin de chaussures. Amber met beaucoup moins de temps à trouver sa paire puisqu'elle craque sur une paire exposée dans la vitrine. Il s'agit d'escarpins noir cirés.
Amber n'hésite pas deux secondes, cherche sa taille et l'essaie. Elle marche avec quelques secondes et me demande mon avis.
-Elles te font des jambes de déesse.
-Bon, bah je les prends alors.
Elle les enlève, les remet dans la boîte et part les payer en caisse. Je ne fais rien cette fois-ci et la laisse payer. Nous quittons ensuite le magasin et le centre commercial. Il est 17h et il faut que nous ayons le temps de nous préparer, la fête commençant dans les alentours de 18h.
On va d'abord chez elle pour qu'elle puisse poser ses affaires de cours et prendre d'autres affaires et nous partons ensuite chez moi pour nous préparer. Nous arrivons et la maison est en plein préparatif. Nous trouvons Nanie avec Leïla dans la cuisine en train de goûter.
-Bonjour mon chou, dit Nanie en me voyant. Comment tu vas ? Oh tu n'es pas seule. Bonjour mademoiselle, tu es Amber, je me trompe ?
Elle se lève et fait la bise à Amber.
-Euh...oui c'est ça, dit-elle gênée.
-Amber, je te présente Nanie, ma nounou.
-Enchantée de vous rencontrer Madame, dit elle en souriant.
-Oh, appelle-moi Nanie.
-Alors Noah tu ne me présentes même pas ? Je suis déçue, me dit ma petite sœur.
-Mais si !
Je la prends dans mes bras et lui fais un gros bisou sur la joue.
-Leïla, je te présente Amber. Amber, voici Leïla.
-Je suis enchantée de rencontrer la fameuse Leïla, dit Amber avec un grand sourire.
-A parce qu'il t'a parlé de moi ? Lui demande Leïla toute souriante.
-Oui, beaucoup.
-Et tu es son amoureuse ?
-Amber est mon amie. Je te l'ai déjà dit, c'est toi mon amoureuse, je réponds.
-Mais c'est pas juste ! Moi je veux pas que tu sois tout seul ! S'écrit Leïla.
-Ne t'inquiète pas, il n'est pas seul, dit Amber. Il a plein d'amies, dit-elle en accentuant le mot Amies.
Je vais la tuer. Je lui lance un regard noir pour qu'elle arrête.
-Mais moi je veux qu'il ait une amoureuse. Pourquoi tu ne veux pas être son amoureuse ? Il est beau et il est gentil. Il est parfait Nono, alors pourquoi personne ne veut de lui ?
-Euh...parce qu'il ressemble trop au prince charmant ? Essaie Amber.
-Parce que je ressemble à un prince charmant ? Je demande à Amber avec un sourire en coin.
-Euh...tu n'aimeras pas la réponse, je pense.
-Mais toi, tu ne veux pas de lui ? Continue ma sœur.
Bon, elle s'arrête quand elle ?
-Ce n'est pas aussi simple, tu sais, répond doucement Amber.
-Tu n'es pas amoureuse de lui ?
Roh, c'est pas vrai !
-Nanie, maman est chez le coiffeur ? Je demande avant qu'Amber puisse répondre.
-Oui, elle m'a demandé de te dire de te préparer.
-Ok. Viens Amber, on se voit tout à l'heure Leïla.
-D'accord, dit-elle en embrassant ma joue. A tout à l'heure Amber.
-A tout à l'heure Leïla, lui répond celle-ci.
Je repose ma petite soeur, prend quelques fruits et emmène Amber à l'étage.
-Tu as une très belle maison, me fait-elle remarquer.
-Merci. Mais je t'avoue que j'aurai préféré avoir une maison beaucoup plus petite parce qu'avec toutes ses pièces, je me demande à quoi cela va servir.
Elle rigole et je lui montre la chambre qu'elle pourra occuper durant la soirée. Amber est déjà venue chez moi, elle connaît donc déjà la maison. Ma chambre est située juste en face. Je lui donne les fruits que j'ai pris dans la cuisine pour qu'elle mange quelque chose avant la fête.
Durant l'heure qui suit, je la laisse se préparer et me prépare à mon tour. Ma mère a beaucoup insisté pour que je me mette en costume, chose que je n'aime pas vraiment même si j'avoue être très sexy dedans.
Après avoir pris une douche, je mets mon costume noir avec une chemise blanche. Je n'oublie pas le petit nœud-papillon rouge et un peu de parfum. Mes cheveux ? Je les ébouriffe un peu, pas besoin de faire grand-chose pour me rendre plus beau que je ne le suis déjà.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir de ma salle de bain, enfile mes chaussures à l'italienne, et oui on ne rigole pas avec ma mère, et sort de ma chambre. On entend déjà les quelques invités qui sont arrivés.
Je frappe à la porte de la chambre d'en face, où Amber se prépare. Avec sa permission, je rentre dans la pièce mais elle est vide.
-Dans la salle de bain, me crie-t-elle.
-Tu n'es toujours pas prête ?
Je rentre dans la salle de bain, et là, je reste bouche-bé. Waouh ! elle est juste... ravissante. Non, sublime !
-Alors, comment tu me trouves ? Me demande-t-elle en se tournant vers moi.
-Euh... je... waouh !
Je bégaie tellement je suis ébahie. Oh mon Dieu, ce n'est pas possible... ce n'est pas possible d'être aussi belle. Elle rougit de ma réaction.
-Arrête, tu me gênes, dit-elle en frappant mon bras.
J'attrape son bras et me rapproche d'elle. En plus des vêtements que nous avons acheté, elle s'était maquillée simplement mais d'un maquillage qui sublimait sa beauté naturelle. Elle avait bouclé ses cheveux qui tombait en boucles souples sur son dos. Ses escarpins ne faisaient qu'accentuer la longueur de ses jambes.
Comment vais-je tenir toute la soirée sans la toucher ? Mais qu'est-ce que je dis !
-Tu es magnifique, dis-je en caressant sa joue.
Je n'aurais jamais cru que je pouvais devenir aussi niais devant quelqu'un et encore plus devant son sourire.
-Merci, dit-elle en rougissant encore. Et toi, je te trouve très sexy dans ce costume.
-Merci. On me le dit souvent. Bon, on y va ?
-Allons y.
Je lui prends la main et on quitte la salle de bain. Elle part prendre sa pochette et le cadeau de ma mère et nous sortons de la chambre.
-Ah oui, j'ai oublié de te dire que tu es sublimissime quand tu rougis, je lui chuchote à l'oreille avant que l'on ne descende les escaliers.
Je sais qu'elle rougit encore plus et cela me fait sourire. Nous descendons et nous joignons à la foule des invités qui a déjà envahi le salon. Je reconnais bien ma mère qui dit inviter "que les proches". Nous retrouvons ma petite sœur qui me saute dessus. Elle est trop mignonne avec sa petite robe blanche à fleurs et sa longue tresse.
Je lui fais un gros bisou et la laisse rejoindre ses amies dans le jardin. Nous nous baladons entre les invités dont nous saluons pour la plupart . Nous finissons par voir mes parents en train d'accueillir de nouveaux invités.
-Mon fils, que tu es beau comme ça, s'exclame ma mère en me prenant dans ses bras.
-Toi aussi, tu es très en beauté ce soir, je lui réponds.
Ma mère est une très belle femme. Elle a la quarantaine mais elle ne les fait pas du tout. Elle a les cheveux brun tirées dans un chignon et porte une robe longue fourreau doré pailleté. Cette robe met en valeur ses yeux verts, que j'ai hérité d'ailleurs. Elle n'est pas très grande mais avec ses talons, elle atteint facilement 1,70m.
Mon père, quant à lui, est un grand homme mince, assez séduisant aux cheveux courts brun et aux yeux marron. Il porte un costume presque semblable au mien, sauf pour la couleur du nœud papillon: le sien est mauve. Je ne suis pas spécialement proche de lui. Si mes parents sont tous deux souvent en déplacement, mon père est le plus absent tandis que ma mère fait toujours des efforts pour se libérer et passer du temps avec nous. Mais je le respecte toujours.
-Salut fiston, comment vas-tu ?
-Ca va et toi papa, je réponds à mon père par une accolade.
-Je vais bien, merci.
-Maman, papa, je vous présente Amber. Amber, voici mes parents.
-Je suis enchantée de vous rencontrer, dit-elle en serrant la main de mon père.
Mais elle se fait surprendre par ma mère qui la prend directement dans ses bras.
-Moi, de même, lui répond ma mère en se séparant d'elle. Tu es magnifique, franchement Noah, ne la laisse pas passer celle-là !
D'accord, merci maman, tu ne m'affiches pas du tout là, au contraire...
-Je suis tout à fait d'accord avec ma femme, vous êtes ravissante, dit mon père à Amber avec un grand sourire.
Celle-ci les remercie tout en rougissant. Si elle passe la soirée à rougir, je vais la croquer !
-Sinon, bon anniversaire maman, je lui souhaite en la prenant de nouveau dans mes bras.
-Merci mon cœur.
-Oui, joyeux anniversaire, s'exclame joyeusement Amber. Tenez, un petit cadeau.
-Oh non, il ne fallait pas, dit ma mère émue.
-Mais si, vous m'avez invité, la moindre des choses, c'était de vous apporter un cadeau !
-C'est trop gentil, merci, dit ma mère en prenant Amber dans ses bras.
Je suis très contente qu'elles s'entendent. Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais à tout prix qu'elles s'entendent toutes les deux. Ma mère prend le petit sac et en sort la petite écharpe en cachemire qu'a déniché Amber après trente minutes dans une même boutique !
Je crois que j'en suis ressorti traumatisé ! Il ne faut plus que je retourne au centre commercial avec une fille.
-Oh c'est trop mignon ! Elle est magnifique, merci beaucoup, dit ma mère en embrassant Amber.
-De rien, ça me fait plaisir.
Nous bavardons encore un peu avant qu'ils nous laissent pour accueillir d'autres invités.
-Tu ressembles énormément à ta mère, quoique tu as quelques airs de ton père, me dit Amber lorsque nous partons vers le bar.
-Oui, ma sœur, elle, ressemble comme deux gouttes d'eau à mon père. Ma mère me dit que je ressemble à son père.
-Tu ne l'as jamais vu ?
-Disons qu'il est mort avant que je naisse.
-Oh...
On se fait interrompre par John qui arrive avec ses parents. On les salue et John reste avec nous. Nous passons la soirée tous les trois où John et Amber font connaissance.
-Je te préviens, John est calme mais il ne faut jamais lui donner du lait, je dis en rigolant à Amber.
-Pourquoi ? Demande-t-elle surprise.
-Parce qu'il devient fou ! L'alcool, c'est déjà quelque chose mais le lait ! Ca a un effet délire sur lui.
Elle explose de rire et John essaie de se justifier.
-Ce n'est pas ça, c'est juste que le lactose me fait énormément de bien. Ça me détend, et me donne la pêche !
-Tu deviens pompette oui, j'éclate de rire.
Nous passons la soirée comme cela et ce jusqu'au dîner.
Il est maintenant 21h, et ma mère, dans son organisation parfaite, a installé une piste de danse dans le jardin de derrière. Lors d'un slow, j'invite donc naturellement Amber à danser, ce qu'elle accepte. Je la prends par la taille et elle met ses bras autour de mon cou.
-Alors, tu t'amuses bien ? Je lui demande.
-Ah oui ! Ta mère est archi gentille et je ne pensais pas que John pouvait être aussi drôle, dit-elle en riant.
-C'est vrai. Il a des allures de «bad boy» mais en vrai, c'est un ours en peluche.
-Attend, tu viens de traiter ton meilleur ami de peluche ?
-Oui, mais ne lui dit pas, sinon il va se vexer.
Elle rigole et me regarde dans les yeux.
-Au final, toi aussi tu as des allures de bad boy.
-Mais je n'en suis pas un.
Du moins plus...
-Non, tu es...bizarre, me dit-elle pensive.
-Comment ça bizarre ? Tu es bien la première fille qui me dit ça aussi sérieusement, je rigole.
-Mais je suis la seule fille avec qui tu es aussi proche et que tu n'as pas mise dans ton lit.
-Pas encore, je lui dis avec un clin d'œil.
Elle rigole et me frappe le haut de la tête.
-Mais t'es sérieuse de faire ça devant tout le monde ! J'ai une réputation à tenir, tu sais, je dis faussement vexé.
-Une réputation de quoi ? Du fait que tu sois soumis à moi ?
-Ne rêves pas trop chups. Je ne suis pas soumis à toi.
-Presque. Assume et avoue !
-Je n'assume que ce qui est vrai.
-Et qu'est-ce qui est vrai ? Me demande-t-elle avec un air de défi.
-Que tu es magnifique. Et que je suis parfait.
-Mais tu délires complètement ma parole, rit-elle. Dis-moi, tu n'as pas bu de lait en cachette toi ?
-Non, je ne suis pas John, je ris. Mais tu vois on forme un couple parfait.
-La perfection n'existe pas, me répond-elle simplement.
-Mais les couples si.
-Pourquoi tu me parles de ça ?
A son ton, je sens que je l'ai refroidi.
-Parce qu'il faut bien qu'on en parle un jour, tu ne crois pas ?
-Il n'y a rien à dire...dit-elle en essayant de s'éloigner mais je la retiens et la rapproche encore plus de moi.
-Si, il y a plein de choses à dire comme il y a plein d'étoiles dans le ciel.
Elle lève les yeux et reste ébahie par ce qu'elle voit. En effet, le ciel est découvert, et la nuit étant tombé depuis peu, plusieurs étoiles sont visibles nous offrant une belle nuit étoilée.
-C'est magnifique, dit-elle dans un souffle.
Moi, je ne peux m'empêcher de la regarder elle. Il n'y a rien autour de moi, je ne vois qu'elle. Elle et son sourire, elle et son entêtement, elle et son humour bizarre. Je me demande comment j'ai pu m'attacher à ce point à elle. Je ne sais pas comment cela a pu arriver mais c'est l'une des plus belles choses qui me soient arrivées dans ma vie.
Elle a changé ma vie d'une manière dont je ne m'attendais pas et dont je ne croyais pas possible. Je ne couche presque plus avec personne depuis que je suis son « ami », j'ai tout le temps le sourire et des vrais, je sors moins faire la fête avec mes potes, à la place, je passe mon temps à chercher Amber, à me chamailler avec elle, à la prendre dans mes bras et...
Sur le coup, je ne peux nier une évidence qui s'impose à moi : elle m'attire, et pire, cela dépasse l'attirance physique, j'ai des sentiments pour elle. Et pourtant, il y a une petite voix dans ma tête qui me dit que je ne devrais pas, que je ne peux pas et je le sais. Je le sais mais aujourd'hui je m'en fiche, aujourd'hui je la veux.
Elle baisse la tête et vois que je la regarde. Je n'ai qu'une envie, c'est de l'embrasser.
Je prends son menton entre mes mains et la fixe pour demander sa permission. Je suis bien devenu fragile pour demander sa permission, normalement je l'aurai fait sans rien demander mais justement je ne fais pas comme d'habitude, avec elle, je ne connais plus mes habitudes.
Elle me donne son accord silencieusement, du moins c'est ce que j'en conclus du fait qu'elle ne me repousse pas. J'approche mon visage du sien, et j'effleure ses lèvres des miennes. Le moment tant attendu, là, celui dont j'ai tant rêvé et espérer...
Et là...
Son téléphone sonne, rompant ainsi tout le charme. Putain, si ce coup de fil n'est pas important, je tue la personne qui l'appelle ! J'étais si près...
-Désolée, dit-elle ne décrochant et en sortant de mes bras. Allô. Nick qu'est-ce qu'il se passe ?
Plus elle écoute son interlocuteur et plus elle devient pâle. C'est à mon tour de paniquer. Qu'est-ce qu'il se passe ?
-D'accord, dit-elle d'une voix blanche. J'arrive tout de suite.
Elle raccroche et s'effondre dans mes bras.
-Amber, que se passe-t-il ? Dis-moi ? Il y a un problème chez toi ?
Elle ne pleure pas, elle semble juste...sous le choc.
-Je...il faut que je rentre...ils, ils se sont faits attaquer.
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus pour comprendre ce qu'il se passe. Je lui prends la main et l'emmène vers le garage prendre ma voiture.
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Voilà le chapitre 19!!!
Alors comment le trouvez vous? La fin est croustillante, non?
Ne me tuez pas vous saurez tout dans le prochain chapitre mais bon, j'ai quand même écris 4100 mots!! Un record dans in love with a witness !!!
Je ne sais pas quand je vais poster le prochain chapitre 😅 mais j'essaierai de le poster avant la fin des vacances 😘
N'hésitez pas à voter ou à commenter, ça me fait plaisir de vous lire. 😍
A la prochaine et bisous de moi! 😍😘❤️
PS: Plus de 1,2k!!! Et plus de 220 votes ! Merci beaucoup, je suis grave contente 😍😍😍😍😍😍 je vous aime ❤️
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